Jean-François Parot

L'auteur ne nous déçoit pas dans ce nouvel opus : on retrouve tout ce qui nous fait aimer Nicolas Le Floch : la précision des descriptions historiques, les enquêtes cachant des complots politiques, des personnages attachants imaginaires, des recontres avec des personnages historiques... et l'intrépidité de Nicolas! La progression historique fait que Nicolas ne tourne pas en rond: l'auteur le fait mûrir, l'améliore, le change, le transforme en adulte... et le rend de plus en plus efficace, avisé et de moins en moins naïf. Il devient peu à peu un fin limier et prend de l'ampleur.
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Ce deuxième roman est excellent : Nicolas prend plus d'assurance, il s'installe confortablement au commissariat du Châtelet. Il prend de l'aplomb et affirme clairement ses opinions quant à la réalité du crime qu'il constate. Les moyens criminels sont originaux, l'intrigue bien montée, on ne peut pas lâcher le livre de toute la lecture! Comme à son habitude, l'auteur nous fait saliver en décrivant les plats préparés par la servante Catherine et vibrer en ménageant le suspens tout au long du roman.

Je suis sûre que ceux qui commenceront à lire Jean-François Parot ne pourront plus arrêter!
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Une série policière qui démontre sa qualité au fur et à mesure des volumes. Nicolas Le Floch prend de la sagesse en vieillissant, tout en restant curieux et sûr de lui. La reconstitution historique est excellente, on s'y croirait! L'auteur nous emmène droit dans le XVIIIème siècle à force de détails, notamment culinaires. Une superbe série dont je ne manquerais pas de vous présenter les autres tomes...


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Une fois de plus, Jean-François Parot nous livre un excellent roman policier historique. Tout comme il nous avait décrit Londres, nous partons avec Nicolas à Vienne où il est confronté à l'étiquette impériale rigide. Il risque à nouveau sa vie, poursuivi par un mystérieux moine capucin...


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Ce dernier roman de JF Parot est vraiment excellent! Si vous avez aimé les tomes précédents, vous adorerez celui ci! On retrouve avec plaisir Nicolas, Semacgus, Bourdeau, Noblecourt, tous ces personnages pittoresques, proches de Nicolas. Celui ci fait à nouveau preuve de courage, d'intelligence et d'une fidélité au roi qui ne cesse de m'inquiéter au fur et à mesure que les grondements de la Révolution approchent... JF Parot restitue parfaitement cette agitation à travers le personnage de Bourdeau, grand lecteur des philosophes, et des attaques dont fait l'objet la famille royale. Pas d'essoufflement, pas de lassitude! Toujours une excellente qualité pour cette série des enquêtes de Nicolas Le Floch...
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Depuis L'énigme des Blancs Manteaux, je suis avec plaisir la série d'enquêtes de Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet sous le règne de Louis XV d'abord, de son successeur ensuite. (suite sur mon blog)
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Ce dernier roman de JF Parot est vraiment excellent! Si vous avez aimé les tomes précédents, vous adorerez celui ci! On retrouve avec plaisir Nicolas, Semacgus, Bourdeau, Noblecourt, tous ces personnages pittoresques, proches de Nicolas. Celui ci fait à nouveau preuve de courage, d'intelligence et d'une fidélité au roi qui ne cesse de m'inquiéter au fur et à mesure que les grondements de la Révolution approchent... JF Parot restitue parfaitement cette agitation à travers le personnage de Bourdeau, grand lecteur des philosophes, et des attaques dont fait l'objet la famille royale. Pas d'essoufflement, pas de lassitude! Toujours une excellente qualité pour cette série des enquêtes de Nicolas Le Floch...


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Comme d'habitude, un livre réussi, une intrigue palpitante, un Paris d'époque reconstitué magnifiquement. Bref j'adore!

C'était le premier contact avec la série des Nicolas le Floch.

L'histoire est très sympa, l'époque très bien rendue, et la narration est rendue fort agréable par des descriptions diverses telles que les recettes de cuisines.



Les personnages sont attachants et le suspense policier maintenu jusqu'au bout.



Un très bon roman historique de qualité.



Je vais maintenant lire les autres

L’histoire

Louis XV est mort. Le lieutenant général de police Sartine est nommé secrétaire d'État à la Marine et dans la foulée, son successeur met Nicolas au placard avant de lui confier une affaire d'importance : une femme de chambre a été égorgée dans la maison de M. de Saint-Florentin, ministre du nouveau roi.



Lire la suite :

http://monbiblioblog.blogspot.com/2006/08/le-crime-de-lhtel-saint-florentin.html

Nicolas le Floch enquête cette fois sur la mort de son voisin Mourut, boulanger de son état et retrouvé dans son pétrin d'une manière à faire croire à une attaque, mais vraisemblablement assassiné. Les suspects ne manquent pas, une épouse mal mariée, des apprentis maltraités. Mais d'autres pistes entraînent Louis vers une affaire bien plus profonde, plus ancienne. Une coalition secrète se réunit depuis longtemps et fomente les prémices d'un contre pouvoir, visant à faire grimper le prix du pain en période de mauvaises récoltes pour exciter le peuple à se rebeller. Qui tire les ficelles ? Le peuple gronde, les émeutes claquent comme des miches prêtes à exploser. Quelques coupables seront jugés et exécutés en place publique. Louis, fort de son esprit d'analyse et secondé par son loyal et vaillant entourage, va déjouer une nouvelle fois les plans ourdis par des forces obscures qui servent les intérêts des ennemis du Roi.



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L'avant dernier roman de Jean-François Parot à ce jour parut possède un titre des plus énigmatique "le sang des farines". L’intrigue nous plonge, non pas dans le pétrin, mais dans le 18ème, pas l’arrondissement, mais le siècle. Celui des lumières. Comme à son habitude, Jean-François Parot nous entraîne dans le sillage du Roi (nous en sommes au début du règne de Louis XVI) ou dans les caves humides des cachots. On l'accompagne dans les rues boueuses et crottées de Paris, on s'attable dans une auberge devant des plats abondamment décrits (à vous mettre l'eau à la bouche). Car le vocabulaire que l'auteur utilise est savoureux comme la description minutieuse de la vie à cette époque. A croire que l'auteur a, pour nous, remonté le temps, histoire de nous inoculer le virus du passé. Un comble pour moi qui ai toujours été nulle en histoire parce que je détestais apprendre "par cœur". Maintenant j'en redemande ! Le final ressemble aux réunions d'Hercule Poirot : les principaux personnages sont réunis et Louis déroule toutes les affaires qu'il a eu à démêler et qui se recoupent comme des cartes à jouer sur une table faussée, c'est théâtral et jubilatoire, j'adore !!!

Un rendez vous galant la nuit dans une cuisine , une femme égorgée et un homme sans connaissance .

1774 c’est le début du règne de Louis XVI , Sartine a été nommé au ministère de la Marine et ses hommes sont en disgrâce , seul Nicolas Le Floch réussit à plaire au nouveau Lieutenent Général de Police , Le Noir . Dans sa vie personnelle il a aussi le bonheur d’avoir rencontré son fils, longtemps caché par la Satin , Louis auquel il donne son nom et une éducation , ainsi commence ce tome .

J’ai beaucoup aimé la description de la découverte de la scène de crime par Nicolas : recherche d’indices ,premières hypothèses et déduction , c’est toujours très bien construit .

La description de ce Paris du XVIII e s est toujours autant palpitante et réaliste quoiqu’empreinte d’horreur concernant la description de Bicêtre … Un roman de plus que j’ai fort apprécié !



« Un point c’est tout. »

Délaissant quelque peu ses amis car il est fou amoureux d’une jolie Mme de Lasterieux, Nicolas se trouve fort déçu quand il constate que cette dernière est volage … Il décide de retrouver ses amis pour un peu de réconfort quand il fait un malaise .Malheureusement pour lui tout ne va pas pour le mieux pour Mme de Lasterieux et être un amoureux éconduit ne vous donne pas un alibi très sûr … Nicolas va donc passer de l’autre côté du miroir …

Ce que j’ai aimé dans ce roman ce sont les cavalcades de Nicolas , de relais en relais , jusqu’en Angleterre, à la Alexandre Dumas ; les descriptions de vie de nos « ennemis cordiaux », les Anglais ; les personnages réels intégrés au récit , le chevalier d’Eon , Beaumarchais…Le long récit historique concernant les derniers jours de Louis XV m’a beaucoup plu aussi .Aventures à suivre !

« Un point c’est tout. »

Mai 1770 , Paris. Une fête royale mal organisée , un spectacle raté , un incendie, une bousculade , des morts , voilà le triste tableau auquel assiste impuissant Nicolas Le Floch, commissaire depuis 10 ans maintenant.

Mais aussi un cadavre de jeune femme qui ne semble pas résulter de la tragédie observée .

Sartine charge Nicolas d’établir un bilan des responsabilités du drame .

Les enquêtes seront menées de front.

On y apprécie toujours les personnages récurrents et leurs manies , les recettes de cuisine tellement odorantes , les descriptions des « petits métiers » aujourd’hui disparus.

Une enquête pleine de rebondissements et d’intérêt .

« Un point c’est tout. »

L’homme au ventre de plomb



Nicolas Le Floch en mission au Châtelet pour garantir la sécurité de Madame Adélaïde fille du Roi laquelle est accompagnée de M le Comte de Ruissec .

Un suicide dans cette sphère royale … à moins qu’il ne s’agisse d’un assassinat comme en est persuadé Nicolas …

Faut il se fier à ses premières impressions ? Faire preuve de précision et concision est le mot d’ordre de Sartine .

Les recettes de Catherine sont alléchantes , les descriptions des lieux et des personnages toujours aussi savoureuses .

Un meurtre en entraîne un autre

. Et l’on suit avec délectation les pas à pas de l’enquête . Encore une histoire bien appréciée !

« Un point c’est tout. »

Jean-François Parot – Le fantôme de la Rue Royale ***1/2 – fin le 23 mars 2023 – 345 pages

1770. Les fêtes héritières des grands fastes de Louis XIV battent leur plein. En l’occurrence celle-ci tourne mal et de nombreux morts sont retrouvés sur le trottoir parisien. Heureusement, ce n’est pas Sartine et son fidèle commissaire Nicolas Le Floch qui étaient en charge de la sécurité de la manifestation. Suite à cette impéritie, notre commissaire enquête et découvre une mort suspecte, pas du tout lié aux échauffourées de la fête. Et il va découvrir une famille étonnante, chez laquelle il va carrément loger pour trouver la faille !

Ce livre est un vrai polar avec une morte, une enquête et un fond historique, moins présent que d’habitude mais pas du tout artificiel.

L’histoire est intéressante, même si quand même peu crédible et sa résolution passablement complexe. On est quasiment en vase clos pendant toute la durée de l’enquête. Cela reste intéressant même si ce n’est pas le premier à recommander.

Jean-François PAROT, L’affaire Nicolas Le Floch, Fini le 31 janvier 2023***



Livre lu dans le cadre de ma « nomination » dans le jury d’un prix littéraire de polar historique. Je n’avais jamais lu de Parot, ce qui, en la matière, est pourtant incontournable. Là, on retrouve l’ami Le Floch au cœur de la tourmente (mais cela doit être souvent le cas…) : il est accusé du meurtre de sa fiancée ! Bon heureusement, il n’y tenait pas tant que ça. Et heureusement, Sartine, le patron de la police de Louis XV, lui garde toute sa confiance, jusqu’à l’envoyer en mission de haute confiance en Angleterre. A son retour, bien sûr, il va résoudre l’affaire, obscur s’il en est et où l’organiste de Notre-Dame n’est pas pour rien. Au passage, on insiste avec moult détails que l’on imagine tous aussi véridique les uns que les autres, à la mort de Louis XV, qui laisse place au doux Louis XVI…c’est un polar intéressant, mais je pense que je devrais en lire un ou deux autres pour me faire véritablement une opinion. Car, là, on se retrouve avec un héros que tout accuse et qui pourtant garde, contre toute intuition, la confiance de ses mandants. Le périple en Angleterre semble par ailleurs totalement inutile et n’apporte rien à l’histoire. Et les coupables à la fin, sont châtiés sans vraiment que l’enquête ait été aboutie, ni que ce soit vraiment le sujet…bref, dans ce livre, tout est un peu trop manichéen à mon goût. En revanche, la reconstitution historique est de toute beauté. Je pense que les historiens peuvent saluer le travail de Parot…

Le premier roman du cycle Nicolas le Floch. Jean-François Parot a commencé ce roman alors que, diplomate en poste en Bulgarie, il s'ennuyait ferme durant un interminable hiver. Bien lui en a pris car c'est un véritable coup de maître. Historien de formation, ses connaissances lui permettent une peinture très réaliste de la France sous Louis XV. La particularité de ce roman est son style très littéraire et soigné. L'auteur a voulu s'approcher du style en vigueur au dix-huitième siècle et c'est une grande réussite. Avant de m'atteler à cette lecture, je redoutais un texte ennuyeux avec un enquêteur austère et désincarné. Que nenni! Nicolas le Floch est un personnage de chair et de sang avec une problématique familiale, une vie sentimentale et un appétit insatiable pour les mets raffinés, d'où sans doute la comparaison souvent établie avec le commissaire Maigret. L'intrigue est prenante mais trop complexe pour être résumé en quelques lignes.

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