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Critiques de Jean Garrigues (28)
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Élysée Circus

Soigneusement répétées ou génialement inspirées par le moment, certaines sont passées à la postérité, les autres méritent d'être redécouvertes.
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Élysée Circus

Ce livre d'histoire politique ne ressemble, en rien, à nombreux de ses congénères. Sous couvert d'un ton humoristique, en reprenant des phrases bien trempées d'hommes politiques, les auteurs retracent l'évolution des différentes élections de la Ve République. L'écriture est fluide, plaisante; les citations, replacées dans leur contexte, ne prennent pas le dessus sur le sérieux de l'Histoire. Un ouvrage idéal pour (re)découvrir les grandes phases des élections.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 22 : Clémenceau

Quand le Tigre sort les griffes, attention ça va faire mal. Georges Clémenceau est un radical, anticlérical farouche, opposé à la politique coloniale opportuniste, luttant pour le droit des ouvriers, il sait faire entendre sa voix au-dessus de tous. Ainsi il apprend à s’entourer de personnes ayant les même motivations et idées que lui. Mais cela engendre aussi bien des haines et des colères de ces adversaires. D’ailleurs, il se fera tirer dessus. Ces opinions vont devenir moins fortes lorsqu’il montera en grade dans la politique française. Il punira sévèrement la révolte des mineurs à Courrières en 1906, soutenus par Jean Jaurès. Son nom restera dans l’histoire suite à la victoire de la France dans la première guerre mondiale. Un surnom va lui être donné : Père la Victoire.



Une belle plongée à la rencontre d’un homme politique qui a su marqué son époque de son nom. Raconter toute une vie en album n’est pas chose facile, ce qui explique les bons dans le temps. Faire une liaison entre chaque semble en effet assez compliqué. De ce fait, beaucoup de chose ont dû être simplifiées pour être abordé. L’affaire Dreyfus est survolée sans parler vraiment rentrer sur ce sujet brûlant. Il n’y a pas non plus de citation par exemple de l’article de Zola, « J’accuse ».



Ce n’est que l’angle politique qui est abordé et non de l’homme. Car c’était un vrai passionné d’art asiatique et un grand collectionneur. On trouve des références à sa passion au musée Guimet qui se situe pas très loin de sa demeure parisienne. On passe également son côté dépensier et d’autres travers. Toutefois, on trouve une petite référence légère à son amitié avec le peintre Claude Monnet. Il aurait été bien de parler de l’admiration du politique pour l’artiste et de son combat pour que les fameux nénuphars soient au musée de l’Orangerie. Il faut faire des choix et cela implique forcément de laisser de côté certains éléments. Un dossier historique réalisée par Jean Garrigues donne plus d’information sur la vie de Georges Clémenceau mais le côté artistique est laissé de côté, là aussi.



L’univers graphique, trop figé et trop classique est un frein à la lecture. Heureusement que le sujet incite à tourner les pages car le contenu est riche. Les couleurs sombres ternissent l’ensemble. Un esprit très loin de la série « Communardes ! » de Wilfried Lupano où l’on rencontre Louise Michel. Certains détails comme le texte pour la presse ou des affiches, fait rajouter à l’ordinateur et gâche le rendu. C’est assez dommage car la collection de cette série est assez riche mais le graphisme reste le même sur tous les albums.



Un album qui apprendra à mieux connaître cet homme politique français qui osait dire Non et se battait pour des idées. Une lecture qui peut donner une vision de ce que peut-être la politique surtout en ces temps un brin troublé.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 22 : Clémenceau

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l'Histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à celui dont Churchill disait qu'il était la France : Georges Clémenceau.





Les games of thrones républicains sont définitivement plus intéressants que les games of thrones monarchiques : plus d'acteurs, plus de diversité, plus de possibilités donc plus de suspens ! Je partais avec des a priori négatifs sur le personnage bien qu'il soit une mine à citations cool et fun, du coup j'ai vraiment appris beaucoup de choses avec cette biographie en bande dessinée… A l'image des albums consacrés à Jaurès et Robespierre, difficile de s'extraire de l'imagerie républicaine : on se retrouve encore une fois avec un tome riche en phylactères qui font la part belle aux discours d'un tribun politique en bonnes et dues formes !



On suit la jeunesse du personnage, son opposition au Second Empire, son engagement dans la Commune, sa lutte contre les Républicains opportunistes avec sa haine contre Adolf Hitler / Adolphe Thiers et le colonialiste Jules Ferry, sa carrière de tribun tombeur de gouvernements, puis après sa déchéance après le Scandale de Panama sa carrière de journaliste tombeur de crevards, son réengagement en politique avec l'Affaire Dreyfus (le titre « J'accuse… ! » est de lui ^^)… En 1906, c'est à l'âge de 64 ans qu'il a enfin l'occasion de mettre en application ses convictions et de rendre hommage à tous ses compagnons disparus, mais davantage réformiste que révolutionnaire il doit affronter la catastrophe de Courrières, la révolte du Languedoc, ainsi que le terrorisme anarchiste… Et durant la WWI il critique férocement l'action du gouvernement avant de devenir Président du Conseil et le Père la Victoire ! Au final la dernière case nous montre que le principal responsable de la WWII c'est moins l'Allemagne que les Etats-Unis d'Amérique… (Pour ceux que cela intéressaient, je suis bien armé pour argumenter !)



Au final on suit presque une dynastie républicaine qui n'a jamais oublié les idées des Montagnards et l'exemple de Robespierre, dont l'héritage fut réactivé chez Georges Clémenceau par le sort inique que le Second Empire réserva à son père (impossible de ne pas penser à l'engagement de Jules César dans le camp populares après le sort inique que le camp optimates avait réservé à son père) puis par le sort inique qu'Adolf Hitler, euh pardon Adolphe Thiers réserva à ses amis de la Commune (Auguste Blanqui, Louise Michel …). On retrouve donc dans l'opposition entre républicains opportunistes et républicaines radicaux l'opposition entre Girondins et Montagnard, avant que les uns se fassent déborder sur leur droite par les forces fascistes et les autres se fassent déborder sur leur gauche par les forces socialistes… Les temps ont changé et les techniques, l'économique, la société ont évolué mais par forcément les mentalités : malgré ses convictions et ses engagements Georges Clémenceau reste d'abord et avant tout un notable, et même s'il appartient au camp des modernes il fait un peu figure de dinosaure à l'ère des masses !



Le personnage est entier : sa passion pour les arts et son amitié pour Claude Monet sont bien connues, mais pas forcément sa passion pour les sports et à quel point il mit à contribution son corps. Il fut également un passionné d'orientalisme et d'exotisme en pleine époque coloniale, et un anglophone et un anglophile en plein époque nationaliste (au point d'épouser l'une de ses étudiantes américaines lors de son passage à Stamford), et un homme des deux mondes à une époque partagée entre Amérique isolationniste et Europe suprématistes.

Tout cela aurait pu être développé si le récit s'était étalé sur deux tomes et dans ce cas on aurait pu approfondir toutes les ambiguïtés du personnage (à moins qu'il n'ait tout simplement et comme tant d'autres mal vieilli ?) :

- son opposition en tant que médecin républicain au médecin bonapartiste Louis Pasteur

- son opposition en tant que républicain athée à Aristide Briand qualifié de socialiste papalin bien qu'il soit le père de notre laïcité actuelle

- ses relations conflictuelles mais respectueuses avec Jean Jaurès

- un progressiste qui crée le Ministère du Travail et qui fait passer la journée salariée de 12 heures à 8 heures, mais qui se montre plus intransigeant avec les mineurs de Courrières et les vignerons du Languedoc qu'avec les banksters et les patrons voyous…

- un défenseur des libertés qui profita des lois d'exceptions pour régler pas mal de comptes avec ses vieux adversaires

- un arpenteur des tranchées qui fit fusiller les quidams moyens au bout du rouleau physiquement et psychologiquement, mais qui s'est contenté d'envoyer en sinécure à Limoges les généraux et les officiers arrogants et incompétents qui ont envoyé des millions de gens à la mort…

- et au bout de 800 liaisons extraconjugales un macho qui envoie sa femme adultère en prison avant de la renvoyer en la privant de ses enfants (ah le fameux sexisme des élites françaises qui m'a toujours donné la gerbe et qui sévit encore de nos jours : comment des élites qui se gargarisent de leur prétendue supériorité peuvent-elles avoir culturellement plusieurs siècles de retard sur les peuple qu'elles méprisent ??? excusez-moi, la réponse est évidemment dans la question : les élites c'est d'abord et avant tout des crevards suprématistes qui se donne des airs en toisant et en écrasant les autres…)





Bref une bonne histoire de Renaud Dély, plus porté sur les plateaux télé de C dans l'air qu'à la scénarisation de bandes dessinées (en voilà un qui remonte grandement dans mon estime !), les dessins de Stefano Carloni, qui travaille avec le storyboarder Chris Regnault et les coloristes Gabriela S. Hamilton et du studio Arancia, sont très satisfaisants. Pour ne rien gâcher les explications du spécialiste Jean Garrigues et le making off du reste de l'équipe sont très intéressants… C'est dommage de n'avoir pas consacré 2 tomes à ce personnages, d'autant que sa carrière est clairement divisé en deux parties !

Tout cela m'a grandement mis en appétit, et maintenant il me reste à choisir entre la biographie de Jean-Baptiste Duroselle et celle de Michel Winock, encore que les travaux de Jean-Jacques Becker, Jean Garrigues et Jean-Noël Jeanneney me fassent désormais aussi de l’œil…
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Ils ont fait l'Histoire, tome 22 : Clémenceau

Ce tome est intéressant. La vie politique du "père la victoire" y est bien retracée. Mais surtout, on découvre un Clémenceau assez méconnu: L'humaniste, ayant pris part à la Commune de Paris de 1871, le Dreyfusard de la première heure ayant publié dans son journal la lettre "J'accuse" de Zola, l'homme opposé à la politique des colonies de Jules Ferry ou encore le farouche opposant à la peine de mort. Somme toute une réussite, sous forme de ludique rappel historique.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 22 : Clémenceau

J'ai trouvé très intéressante cette bande dessinée qui présente chronologiquement des temps forts de la politique, des combats et des engagements de Georges Clémenceau pour une justice sociale, contre les inégalités et la misère du peuple.

Je n'avais pas conscience d'une telle dimension sociale de son œuvre et même si je n'ai pas tout bien saisi par manque de connaissances historiques, son action à la charnière des deux siècles est indiscutable.

Associer son nom à celui de Louise Michel et d'Emile Zola, découvrir aussi son talent de journaliste et orateur lorsqu'il s'agit de défendre les causes qui lui tiennent à cœur. Le format de cette bande dessinée n'était sans doute pas le plus approprié pour moi pour en apprécier complètement le contenu mais ça en fait une introduction stimulante.

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Ils ont fait l'Histoire, tome 22 : Clémenceau

Si l'objectif de cet album consacré à Clémenceau est de rendre accessible, en peu de temps, au plus grand nombre la vie du grand homme, l'objectif n'est ici que partiellement atteint. le propos est dense, accentuant la ressemblance avec l'album consacré à Jaurès. Il demandera donc une concentration certaine pour être lu et apprécié.



Les textes sont longs, au point de prendre l'ascendant sur l'image. Certes les sources sont abondantes, le travail de synthèse à dû être difficile, la période est longue à couvrir (surtout pour un one-shot) mais tout cela ne consolera pas le lecteur qui n'est pas à l'aise avec l'histoire de la fin de XIXème siècle et du début du XXème siècle. La plupart des événements ne sont guère explicités. Certaines séquences sont même coupées (ainsi l'on ne saura rien du rôle de Clémenceau pendant la fin de la Commune), arrivent comme un cheveu sur la soupe (la nomination à la mairie, l'obtention du titre de docteur en médecine) ou sont laissées dans l'incertitude (l'avenir du père).



Le ton est ici engagé. Il est évident que les auteurs sont acquis à la cause de leur sujet et donnent l'impression d'avoir opté pour un éloge à peine voilé. Tout cela est fort gênant d'un point de vue historique. le cahier historique, pourtant composé par Jean Garrigues, ne parvient pas à remettre de la lumière sur les ombres laissées par l'album.



Si l'on excepte tout cela, l'album se révèle riche, couvre une période dense sur le plan des années et des événements : fin du Second Empire, la Commune, les scandales de la IIIème République, l'affaire Dreyfus, Clémenceau le tombeur de ministères, Clémenceau au pouvoir, la Grande Guerre, la fin. de nombreuses célébrités seront également de la partie : Louise Michel, Léon Gambetta, Émile Zola et Jean Jaurès pour les plus connues d'entres elles.



Les dessins sont de toute beauté. Les visages (surtout celui de Clémenceau) sont saisissants de réalisme. le vieillissement progressif est particulièrement apprécié. Il y a eu beaucoup de travail accompli et cela se voit et s'apprécie : bravo ! L'on pourra en revanche être plus critique sur certains détails : ainsi les inscriptions qui figurent ici et là (sur des bâtiments ou des supports écrits) n'ont pas franchement été insérées de manière heureuse, sauf pour quelques exceptions (journaux, acte de gouvernement).



Au final, Clémenceau est donc une bonne pioche mais qui devra être réservé à un public déjà à l'aise avec cette période de l'Histoire de France.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 22 : Clémenceau

L'histoire, les biographies, la politique et la bande dessinée font partie de mes thèmes favoris, j'étais obligé d'aborder cette collection de biographies, pourtant j'hésitais ( j'avais tort) et puis j'ai lu le billet d'Alfaric, merci à toi.



Très tôt mon grand-père m'a parlé du grand homme.(pour lui c'était le grand chef d'Etat, le « père la victoire ») bien plus tard je l'ai admiré moi aussi,J'ai eu l'occasion de visité un des divers lieux ou vécu G.Clémenceau à St Vincent Sur Jard notamment .

Cette biographie est trés bien conçue, elle reprend le parcours politique et historique de l'homme d'Etat sans entrer trop dans les détails mais suffisamment pour en avoir une très bonne vue d'ensemble.

Les dessins sont réalistes et très expressifs, j'ai beaucoup aimé.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 22 : Clémenceau

Quand j'ai acheté cette bd, je l'avoue, je ne savais pas trop ce que j'allais découvrir en la lisant.

En la feuilletant, je m'attendais à un truc ...bavard.

Et bien pas du tout.

J'ai appris plein de choses sur ce personnage si important dans notre histoire de France de la fin du 19ème et début du 20ème  siècle.

Sur son engagement politique bien sûr, ses combats, les attaques qu'il a subit de la part de ses opposants, ses prises de position, notamment sur l'affaire Dreyfus dont il fut l'un des accusateurs avant de réviser sa position et de militer pour sa réhabilitation, son rappel au moment ou tout semblait perdu pendant la première guerre mondiale, ses encouragements aux poilus sur le terrain, son rôle dans la fin de ce conflit. Des actions qui lui valurent ses surnoms, le Tigre ou le Père la Victoire...

Bien sûr, il n'est pas aisé de résumer une vie aussi remplie en cinquante pages, mais l'essentiel est dit.

Assurément une belle réussite que cette bande dessinée à 5 mains (Même si seuls 4 noms figurent sur la couverture).

Bravo à Dély, Garrigues, Carloni, Regnault et Hamilton vous avez fait revivre avec brio ce personnage emblématique de notre histoire.

Et vous m'avez donner envie de découvrir les autres volets de la série "Ils ont fait l'histoire".

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Ils ont fait l'Histoire, tome 22 : Clémenceau

Le reproche que l’on pourrait émettre concerne l’aspect didactique et synthétique de l’approche, demandant de réelles connaissances pour comprendre et apprécier, ainsi qu’une certaine sécheresse narrative laissant peu de respiration.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Ils ont fait l'Histoire, tome 22 : Clémenceau

Absolument passionnant, d'autant que je ne savais pas le tiers du quart de la moitié de tout ce qu'il avait fait, croisé, même si ce n'est qu'évoqué ici et que j'aurais bien aimé deux tomes pour avoir plus de détails, parce que là, ça va vite, très très vite...

Les dessins sont efficaces, la construction intéressante.



Je n'ai pas trop le temps d'écrire un très long avis, si vous voulez du circonstancié développé, allez donc lire l'avis d'Alfaric, formidable, comme souvent !



:)
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La France au XIXe siècle, 1814-1914

Une synthèse bien écrite et plaisante à lire sur l’histoire de la France au XIXe siècle, un siècle qui a transformé la France et finalement achevé la Révolution. Ce n'est pas forcément l'ouvrage qui m'a le plus plu sur cette période, mais cela reste intéressante.
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La France de 1914 à 1945





Il s’agit d’un manuel destiné au premier cycle. Il est donc assez didactique. En sept chapitres il répond à de nombreuses questions sur cette période.

Il est complété par neuf sujets de commentaires tout à fait intéressants à lire, d’une chronologie, de notices biographiques..., et d’une bibliographie en Français.



On ne peut prétendre bien connaître cette époque après avoir lu ce manuel mais il me semble que c’est une bonne introduction.

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La République incarnée

Le livre de Garrigues, cavalcade profuse et érudite, examine, à chaque époque, le degré d'identification vibratoire de la république avec un être humain. Passionnant.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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La tentation du sauveur

L'historien Jean Garrigues se penche sur cette mystérieuse rencontre entre le désir collectif d'un peuple et la prophétie d'un sauveur pour en analyser les contours et en exhumer les dangers.
Lien : https://www.lesechos.fr/idee..
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Le monde selon Clemenceau

Ce « monde selon Clemenceau » de Jean Garrigues livre, au travers de traits d'humour, de discours et de formules toujours ciselées, le témoignage d'enseignements toujours valables, démontrant l'actualité du personnage et de ses engagements
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Les dix décisives

Si une chose ne fait aucun doute, c’est la compétence et l’énergie de Pierre Allorant. Il y a quelques mois, je vous parlais de Lieux de mémoire en région Centre-Val de Loire.

Aujourd’hui, je vous présente le dernier recueil dont il a préparé la publication, Les dix décisives aux Presses Universitaires de Rennes. Cet ouvrage fait suite au colloque qui s’est tenu du 2 au 4 septembre 2019 au Conseil d’État, organisé par le CHPP (Comité d’histoire parlementaire et politique) et le laboratoire POLEN-CEPOC (Université d’Orléans), avec le soutien du Sénat, du Conseil d’État, du LabEx EHNE (écrire une Histoire nouvelle de l'Europe), du CEMMC (Université de Bordeaux) et du Centre Maurice Hauriou. N’étant pas historienne, j’ai sur cet ouvrage un regard de néophyte. Et j’ai beaucoup appris en le lisant. L’avantage pour un non-historien est de pouvoir naviguer dans l’ouvrage au gré de ses centres d’intérêt puisqu’il est découpé en quatre parties et de nombreux chapitres assez courts.



Voici la présentation du livre en quatrième de couverture :

« Belle Époque », « Trente glorieuses », ® Années de plomb » : les noms de période ont servi aux historiens de « divisions imaginaires du temps ». Peut-on parler des « Dix décisives » pour la décennie 1869-1879, soulignant ainsi la continuité de l'influence libérale ?

Cent cinquante ans après l'effondrement du Second Empire, de l'écrasement de la Commune de Paris et de la lente et incertaine conquête de la République, la décennie 1869-1879 mérite d'être revisitée.

Le temps est venu d'offrir une synthèse renouvelée, prolongée d'une réflexion mémorielle sur les ressorts de l'établissement de « la plus longue des Républiques ». Quel est le moment décisif ? Sans doute celui durant lequel les choses se décident, où les acteurs sortent du provisoire, saisissent l'opportunité de l'instant de la décision. Les "Dix décisives" s'inscrivent en amont de l'installation durable de la Troisième République, enfin solidement aux mains des républicains : l'alliance politique et intellectuelle entre républicains modérés et libéraux orléanistes, préparée par une maturation et des échanges intellectuels, a servi de clé de voûte à la fondation durable de la République parlementaire en France.



Cet ouvrage, placé sous la direction de Pierre Allorant, professeur d’histoire du droit et des institutions, doyen de la faculté de Droit d’Orléans, secrétaire général du Comité d’histoire parlementaire et politique (CHPR), Walter Badier, maître de conférence d’histoire contemporaine à l’université d’Orléans, secrétaire général du CHPR, Jean Garrigues, professeur émérite en histoire contemporaine à l’université d’Orléans, président du CHPR, regroupe les contributions de plus de trente historiens, enseignants et chercheurs en histoire contemporaine, en histoire du droit, du droit politique et des sciences politiques.

C’est dire la qualité et la fiabilité des informations qui y sont publiées.



Comme je le disais, cet ouvrage est découpé en quatre parties.

La première, parcours de grands acteurs, évoque des personnages comme Jules Simon, Étienne Lamy, Oscar Bardi de Fourtou ou Charles de Freycinet, mettant en évidence leurs aspirations et leurs différences. La deuxième partie développe la question des réseaux, courants et recompositions des familles politiques. Ainsi, on abordera le champ des cultures politiques, du parlementarisme, du régime de l’assemblée… la troisième partie évoquera la question des lieux et échelles de nouvelles pratiques en s’intéressant aux actions dans le Lot, le comté de Nice, Paris, la Seine-et-Oise, mais aussi l’entrée de Gambetta en politique. La quatrième partie verra le développement de l’empreinte sur le modèle républicain de ces dix années. Enfin, dans une cinquième partie on pourra confronter différents points de vue sur les modèles politiques exposés.



Un cahier d’illustrations qui reprennent une exposition présentée au Sénat (affiches, caricatures…) complète cet ouvrage. Elles seront reprises dans une exposition présentée aux Archives nationales à partir du 1er avril 2022.



 la lecture de cet ouvrage, on comprend bien en quoi ces dix années ont imposé le modèle politique des troisième et quatrième républiques puisque la constitution de 1875 a abouti à des lois constitutionnelles, descriptives et pragmatiques, qui ont établi le septennat en vigueur jusqu’à notre quinquennat actuel, le rôle du Sénat et les rapports des pouvoirs publics entre eux.



J’ai été très intéressée par cet ouvrage complet, très sérieusement documenté et conçu, et qui permet de mieux comprendre la place et le rôle de nos institutions dans l’évolution de notre démocratie ; je vous en recommande vivement la lecture.
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Les grands discours parlementaires : De Mir..

Relecture pour la seconde fois: Comment trouver l'énergie nécessaire pour passer à l'action? Trouverons-nous assez d'inspiration et la persuasion nécessaire pour se souvenir en particulier d'un seul, ou plusieurs orateurs embarqués dans la même idéologie possédant assez de pouvoir pour passer à l'action? 324 pages...La question de l'esclavage en France sujet toujours brûlant...Pour Mirabeau, il souhaite que la Constitution donne le droit de vote aux hommes de couleur et libres, c'est à dire les métis. Il souleve dès le début de la Révolution la question de l'esclavage. Mais, en dépit de l'article premier de la Déclaration des droits de l'homme, ou les hommes naissent libres et égaux en droit, les constituants donnant satisfaction aux villes portuaires, enrichies par le commerce triangulaire, au nom de l'article 17, : La propriété est un droit inviolable et sacré. En mars 1791, les mulâtres, fils d'hommes libres, obtiennent toutefois l'égalité des droits, sans que la traite des Noirs soit abolie pour autant.
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Les hommes providentiels : Histoire d'une f..

Les différents "profils" d'homme providentiels sont passés en revue et une partie de l'histoire de ces hommes est racontées, des parallèles entre eux est fait. J'ai été en manque d'analyse de cette fascination. Analyse qu'on retrouve surtout au début et à la fin du livre. C'est un livre très dense.
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Les hommes providentiels : Histoire d'une f..

Si la France a subi […] une kyrielle de crises, elle les a parfois surmontées en faisant appel à des hommes providentiels. […] L’historien Jean Garrigues entreprend de revisiter l’histoire contemporaine au(x) travers (si l’on ose dire) de cette maladie bien française.
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