Ce livre traînait dans ma PAL depuis 21 ans... et je viens de comprendre pourquoi !
Pour tout vous dire, c'est grâce au Challenge multi défis sur Babelio que je me suis décidée à le lire afin de valider un item "imposé" (mais que j'ai bien voulu m'imposer MDR).
Pourtant, Le coup du hibou avait tout pour me plaire...
Selon le texte de présentation, Jean Lévi est directeur de recherche au CNRS, sinologue, spécialiste des théories politiques et de la réflexion stratégique dans la Chine ancienne. Et la quatrième de couverture conclu par "Un roman aussi inclassable que fascinant qui s'inscrit dans la lignée de Musil, Borges et Umberto Eco" !
Vous m'entendez soupirer là ?
Parce que ça se gâte dès qu'on ouvre le livre... Le style est lourd et pompeux ! Certains personnages sont tellement caricaturaux que ça frise le ridicule !
Pff ! Faut pas déconner avec les comparaisons ! Musil, Borges et Eco seraient restés de parfaits inconnus s'ils avaient écrit comme ça ! N'est pas écrivain qui veut !
Presque 800 pages... où tout aurait pu être dit (et mieux) en 400 !
Conclusion : Fuyez ! Perso, je préfère encore lire le Da Vinci Code de Dan Brown et ses inexactitudes plutôt que ce livre !
La bonne nouvelle, c'est que je viens de faire une place conséquente dans ma bibliothèque !
Gros sourire :)
Il ne me reste plus qu'à décider de l'avenir de ce livre... Une boîte à livres ? Le refiler à une amie avec qui j'ai envie de me fâcher ? L'offrir à mon chien qui adore s'occuper de mes livres en mon absence ? M'en servir comme dessous de plat ?
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Recueil de stratégie retrouvé en 1941, ce traité des 36 stratagèmes contient 6 cahiers de 6 maximes.
Cet ouvrage complète utilement l'Art de la guerre de Sun-Tzu et présente l'avantage indéniable de pouvoir s'appliquer non seulement à la guerre, mais aussi à des situations auxquelles on peut se trouver confronté dans la vie.
Particulièrement instructif, ce livre est une véritable mine d'informations précieuses qui résonnent dans notre quotidien.
Les commentaires de Jean Lévi sont tout aussi précieux car ils permettent de donner des éclairages multiples à ces maximes, même si les explications d'idéogrammes restent une affaire d'exégètes et de spécialistes.
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Les historiens chinois ont systématiquement noirci le règne de Ts'in Che Houang-ti; aussi, encore aujourd'hui il reste difficile à cerner. Il semble avoir eu une personnalité peu commune. Dès le début de son règne, il s'attacha à instaurer une véritable mystique du pouvoir, basée sur les théories légistes, et fit bâtir dans sa capitale de Hien Yang la réplique des palais de tous les princes vaincus, répartis selon la disposition géographique des originaux, qui eux furent détruits, et reliés entre-eux par des galeries fermées où l'empereur pouvait se déplacer à l'insu de tous, s'identifiant ainsi à l'abstraction même du pouvoir. Orgueil démesuré ou dévotion à un idéal? toujours est-il qu'il ne pût bientôt plus se résoudre à la nature mortelle du pouvoir qu'il incarnait. Il lança expédition sur expéditions à la recherche des îles des immortels, en ordonnant aux mages de chercher pour lui l'élixir d'immortalité, une alchimie taoïste. Atteint de démence mégalomane c'est du moins ainsi qu'il fût défini par les confucianistes de l'époque en permanence entouré de ses automates, il mourut au cours d'un voyage. Un très bon roman.
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Dans ses écrits, Tchouang-tseu a su admirablement combiner l’inspiration philosophique et l’inspiration poétique. Un beau livre
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