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Critiques de Jean M. Auel (704)
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Les enfants de la Terre, tome 1 : Le clan d..

Je crois que je n'ai pas envie de vous raconter l'histoire de cette saga ni même du premier volume dont voici la couverture, mais simplement de vous donner mon avis avant, pendant et après la lecture de cet ouvrage fort célèbre. Bien qu'étant fortement intéressée par la préhistoire, je m'étais toujours refusée à lire cette saga, campant ainsi sur des positions que mes études d'égyptologie n'avaient fait que renforcer. Les raisons étaient simples : Traiter de la préhistoire sous la forme d'un roman me paraissait plus que risqué. Ceux qui ont étudié l'anthropologie et l'Histoire humaine le comprendront sans doute. En effet, l'homme moderne a une fâcheuse tendance à juger les comportements et coutumes de ses ancêtres, ne les voyant qu'à travers le prisme de ses propres tabous et croyances. Or c'est là que l'on tombe dans le piège de la pseudo science. Savoir ce que les humains nous ayant précédés sur cette terre ont pensé est impossible. Nous ne pouvons savoir ce qu'ils ont exactement ressenti, pensé, dit et vécu, car ce qu'il nous reste d'eux se résume à des fossiles, quelques objets ( pas toujours datables ) et lieux où leur empreinte à subsister. Autrement dit, une toute petite partie ( peut-être peu significative à l'époque ) de ce qu'a pu être leur vision du monde et leur façon d'évoluer à une époque aussi reculée. Les romans se voulant historiques ont souvent ce défaut : ils illustrent ( parfois de façon brillante ) l'époque et la société dans lesquelles ils se déroulent, mais les personnages mis en scènes raisonnent à la manière d'hommes contemporains. On peut difficilement le reprocher aux auteurs, n'ayant que pour seuls modèles vivants les hommes d'aujourd'hui ( et très souvent, de leur propre société ), mais il est regrettable que tant d'entre eux se vantent de comprendre et de présenter avec réalisme des cultures aujourd'hui disparues. Mettre en scène et de manière fictionnelle sa propre société quelques décennies en arrière est déjà délicat, alors imaginez pour des hommes séparés de nous par des milliers d'années... Voilà pourquoi je ne souhaitais pas lire les ouvrages de Jean Auel, ne remettant pas ses qualités d'écrivain en cause, mais parce-que je pensais être trop déçue.







Un temps d'attente un peu long dans un aéroport m'a poussée à acheter un livre dans une librairie, et le premier qui me soit tombé entre les mains fut celui-ci. Ne cherchant qu'à faire passer le temps, j'ai mis de côté mes aprioris sur le sujet du livre et me suis plongée dans la lecture du premier volume des " Enfants de la terre ". Mais la lecture du résumé n'a fait que renforcer mes doutes. Je découvris que l'ambition de l'auteur était de choisir un personnage principal féminin afin d'aborder la question de la femme dans la préhistoire. Sujet ô combien délicat ! Je repensais alors à mes débats passionnés sur le sort fait aux femmes dans l'Egypte pharaonique et hellénistique à l'université, à la ribambelle de livres plus ou moins douteux que j'avais lu sur la question, aux positions les plus extrêmes, certains clamant que l'Egypte était dirigée par les femmes tandis que d'autres répétaient à qui voulait l'entendre que l'époque pharaonique fut empreinte d'un machisme des plus odieux... Difficile d'avoir une conversation sereine et sensée sur la question, et encore plus de faire le tri parmi toutes les informations contradictoires disponibles. J'imaginais donc avec quelle difficulté ce doit être de parler de cela à l'époque préhistorique ! D'autant plus qu'au fur et à mesure de ma découverte du livre, je compris que Jean Auel tente de faire d'Ayla ( héroïne du roman ) un féministe primitive ! Et voilà que tous les arguments cités plus haut me revinrent en tête... Pour moi, c'était une erreur fatale de la part de l'auteur d'avoir voulu aborder un thème apparu relativement récemment dans le monde occidental en le transposant à une époque aussi loitaine... En lisant la brève présentation de l'auteur dans les premières pages du livre, je découvris en plus qu'elle n'était pas une universitaire spécialisée dans la préhistoire. A nouveau, mes angoissent remontent. La préface, écrite par un expert sur la question, me rassura cependant un peu sur le sérieux du livre. Je ne souhaite pas m'épancher sur l'histoire en elle-même, mais je me dois tout de même de vous planter le décor : L'intrigue se passe à une époque de la préhistoire où l'homme de Néandertal et les premiers Homo Sapiens se partagent le monde connu, et plus précisément au moment où Néandertal commence à s'éteindre. La possibilité que des métisses aient pu naître de la rencontre entre ces deux types d'hommes, ainsi que la possibilité pour eux d'avoir vécu ensemble fait débat. Mais dans l'histoire de Jean Auel, Ayla, une petite fille Homo Sapiens, dont la famille est victime d'un tremblement de terre, est recuillie par une tribu de Néandertals où elle grandit jusqu'à atteindre l'âge adulte. Si la guérisseuse, le sorcier et le chef de la tribu se prennent rapidement d'affection pour elle, ce n'est pas le cas pour tous les membres du clan, et surtout pour Broud, le " fils de la compagne du chef "... Dès les premières pages de ma lecture, je fus surprise par la qualité des descriptions de ctte époques. Des paysages, de la faune, de la flore, au physiques des être humains en passant par leurs croyances, modes de vie extrêmement détaillés, le travail minitieux de recherche de l'auteur transparessait à chaque page. Jean Auel n'était sans doute pas une spécialiste de cette époque, au départ. Mais elle l'est devenue. On ne peut qu'imaginer l'immense travail de documentation que la volonté d'écrire ce roman l'a poussée à réaliser. Pour quelqu'un qui aime bien s'instruire sur la Préhistoire, tout en étant très loin de pouvoir vraiment la comprendre, " Les enfants de la terre " est une façon très ludique de s'enrichir sur le sujet. Jean Auel a réussi à trouver un équilibre entre l'action et la description. Assez de descriptions pour nous imprégner de l'époque, des lieux, des êtres, tout en faisant de l'action le coeur de l'histoire, créant ainsi un rythme dynamique et entraînant. Parlons de la description des personnages. Auel nous en brosse un portrait à la fois sobre et raffiné pour chacun d'entre eux. La différence entre nous, Homo Sapiens actuels et eux, hommes de Néandertal, ressort clairement mais en douceux, avec finesse et subtilité. Chaque être évolue, change, est riche de différences et de similitudes avec les autres membres du clan. La vie de groupe presentée par l'auteur paraît plosible, et peut même parfois faire penser à certains aspects de nos sociétés contemporaines. Un savant dosage entre différence et similarité garantissant l'équilibre riche et constructeur du roman. Une autre particularité du roman est la façon dont l'auteur aborde le thème de la spiritualité. Nous avons tous trop lu d'ouvrages méprisant et condescendant sur les croyances anciennes et dites primitives de nos ancêtres et même de certaines ethnies vivant plus ou moins coupées du monde. Le sauvage ignorant, incapable de comprendre le divin est un concepte qui fut populaire trop longtemps pour qu'il n'en reste aucune trace dans nos esprits. Or ici, la manière dont l'Homme de Néandertal vit sa spiritualité est traité avec respect. On peut être tenté de se sentir " supérieur " lorsque l'on comprend comment ces hommes expliquaient la reproduction humaine, mais ce sentiment peu rspectable s'efface aussitôt pour laisser place à la honte de ne pas pouvoir percer les profonds mystères de leurs croyances. Là encore, c'est une invitation à l'humilité, au respect et à la découverte du l'inconnu. Nous ne pouvons pas savoir avec exactitude comment ces premiers hommes se représentaient le monde matériel et immatériel, mais les possibilités explorées par l'auteur sont intéressantes, possibles et incitent à étudier ces autres voies spirituelles. Un monde bien différent dans lequel nous autres Occidentaux vivons désormais. Un monde où l'homme vit une histoire passionnée avec la nature, tantôt ennemis, tantôt amants. La nature est vénérée, adulée, remerciée mais aussi combattue, domptée, parfois détestée. C'est l'homme à la recherche d'une juste voie entre sa survie, son confort et le respect du berceau dans lequel il est né. Encore un puits de réflexions pour nous qui entrons dans une ère où la protection de l'environnement est dans tous les esprits.







Ma conclusion, après la lecture : Auel a réussi un pari très risqué. Parler et défendre l'idée du féminisme à l'époque de l'Homme de Néandertal et représenter la société préhistorique à travers les Néandertals et les premiers Homo Sapiens relevait du défi. On ne peut qu'être admiratif devant l'immense travail de documentation auquel s'est livrée l'auteur pour écrire un roman sophistiqué, instructif, ludique et dont l'intrigue est aussi plosible que captivante. Si la question du féminisme m'avait quelque peu effrayée au départ, après lecture, je me dis que si ce qu'Auel écrit ne s'est peut-être pas produit, il y a aussi des chances pour qu'il se soit produit. Après tout, la vie que voudrait vivre Ayla reste très éloignée des aspirations de la plupart des femmes d'aujourd'hui. Elle ne recherche pas un affranchissement totale des règles imposées par les hommes, mais plutôt une liberté plus grande, lui permettant d'améliorer sa propre survie et son équilibre mental et physique. Les femmes Homo Sapiens et Néandertal devaient avoir suffisemment de différences biologiques et culturelles pour ne pas concevoir la vie de la même façon, ne pas accepter ni désirer les mêmes choses. Là, la question est de comprendre comment aurait pu réagir un être différent surtout biologiquement ( vu qu'elle fut élevée parmi eux ) des Hommes de Néandertal. C'est après tout possible que cela se serait produit ainsi. Peut-être pas. Peut-être qu'une autre fille Sapiens ne se serait pas comportée de cette façon. C'est une question très complexe à laquelle il y a beaucoup de réponses différentes. Le roman de Jean Auel nous en propose une. C'est une possibilité parmi tant d'autres. Et c'est une possibilité traitée avec sérieux et réalisme. C'est aussi une porte qui s'ouvre. Une porte qui s'ouvre sur une longue réflexion personnelle concernant notre condition d'hommes dits modernes, de femmes d'aujourd'hui, et concernant aussi notre rapport à l'autre. L'autre dans toute sa généralité. L'autre Homo Sapiens que l'on rencontre partout sur terre, désormais. Le respect de la différence dans toute sa beauté et dans toute la peur qu'elle provoque souvent en nous. L'autre c'est aussi, l'autre part de nous même. Cette partie rebelle, qui est restée libre et ne s'est pas soumise aux règles d'un mode de vie que nous cessons de créer et qui peut parfois nous mettre mal à l'aise. Cette partie qui s'exprime plus encore chez ceux qui veulent faire s'effondrer les barrières qui les séparent de la nature et du reste de l'humanité. C'est un livre émouvant, bouleversant, qui a fait rouler quelques larmes sur mes joues, m'a fait éclater de rire à plusieurs reprises et me laisse encore aujorud'hui dans une réflexion profonde et délicate. " Les enfants de la terre ", c'est un livre qui mérite d'être lu par tous ceux qui se passionnent pour l'être humain, pas uniquement ceux qui étudies la Préhistoire,ni même l'Histoire.



















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Les enfants de la Terre, tome 1 : Le clan d..

Ce premier tome des enfants de la terre est un texte infiniment satisfaisant à lire mais il me chiffonne un peu paradoxalement.

L'univers fondateur de ces fictions préhistoriques est posé dans ce premier tome. L'auteur décline sa vision du monde néandertalien au travers des descriptions de la vie très structurée d'un clan qui a recueilli enfant le personnage principal (Ayla).

C'est une plongée dans le monde néanderthalien ,au milieu des gens qui l'incarnent. Ces gens et leur univers Ayla les portera en elle et il l'habiteront et ils la nourriront constamment au grées des pages de ces longs romans.

L'auteure est infiniment et sérieusement documentée par de nombreux voyages en Europe ,la documentation exhaustive et la fréquentation de Trinkaus et Marcel Otte. Elle a porté la voix des spécialistes qui ont imposé le caractère sophistiqué de la vie et des réalisations des groupes néanderthaliens.

Dans ce roman on découvre une pharmacopée étendue et leur alimentation variés. Ces populations qui entretenaient un rapport complexes avec les ressources de leur environnement et qui s'occupent de la vie après la mort comme des vivants handicapés en ayant recours aux colorants cuits ou non., pour l'assainissement ,les sépultures et quoi d'autres encore ?

La grande stabilité des traditions de ces collectivités à la longévité exceptionnelle est confondante et l'auteur en tient compte.

Il y a un aspect qui me dérange dans ces pages agréables pourtant qui sont une invitation à un beau voyage dans le temps passé. Les aptitudes technologiques et beaucoup des aspects culturels de la vie de ces gens sont situés par l'auteur dans leur mémoires instinctives ,qui est sexuée comme la repartions des tâches l'est également. Pour moi c'est un seuil qui a gêné mon adhésion à cette lecture. En fait c'est un symbole et une liberté romanesque ,un choix de l'auteur qui est à prendre ou à laisser et qui l'aide à figurer la complexité du monde néandertalien et sa stabilité confondante. Personnellement cette stabilité m'apparait comme un tropisme car les nombreuses nuances géographiques et temporelles sont variées et subtiles. Ce commentaire n'est pas le lieu pour un exposé détaillé des réalisions des « gens du clan » ,comme dit ce roman éloquent. Mais il ne faut pas douter de la grande étendue de leur savoir. La recherche montre que la réalité était encore plus avancée que ce dont l'auteur les crédite. Ce qui m'a frappé c'est la capacité de l'auteur à animer des sociétés complexes qui ont des effectifs faibles (des groupes restreints de quelques familles). Il y a aussi sur le temps longs des rassemblements (des clans) plus vaste entre ces groupes, qui permettent des échanges variés de biens ,de connaissances, de patrimoines génétiques et d'autres patrimoines ,de différents savoirs….

C'est une lecture qui plonge dans une Europe glacées, à la nature foisonnante et qui oblige à vivre des saisons froides où il faut trouver un équilibre capable d'affronter et de structurer cette réalité difficile pour la survie. En donnant aussi du sens à ce monde implacable. Ce texte est plein de vie .Il foisonne de descriptions millimétrées et d'affects nuancés ou tranchés ,mais souvent intenses.



On peut lire ce premier tome avant ou après en avoir lu d'autres. Mais l'univers de ce premier tome est très diffèrent de celui des autres tomes car il est néandertalien.







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Les enfants de la Terre, tome 2 : La vallée d..

La vallée des chevaux est la suite immédiate du roman précèdent qui est le clan de l'ours des cavernes.

C'est un texte d'une grande fraicheur. Ayla part vers le Nord , sur les conseils de sa mère adoptive .C'est-à-dire qu'elle quitte la Crimée et qu'elle se dirige vers les steppes ukrainiennes .

Assez rapidement elle croise une petite vallée à l'abri des vents violents des steppes et sur les bords d'une rivière, qui constitue un territoire favorable pour son installation.

Ayla fera quelques découvertes qui lui faciliteront la vie et elle apprivoisera des animaux avec qui ses rapports seront plus familial que s'ils étaient des animaux domestiques et utilitaires. Dans cette vallée, elle fera aussi la connaissance de son amant et futur compagnon et à la fin elle prendra la route avec lui.

C'est un texte long et agréable ou on se perd dans des paysages grandioses ballotés par le vent. Tout l'environnement résonne de manière appropriée dans la nature du mode de vie de ces gens et dans les découvertes qui peuvent de manières décisives leur faciliter la vie.

Avant que Jondalar ne découvre la vallée d'Ayla on le suit sur la route avec son frère , une route qui va de l'ouest (le Périgord noir)vers l'est et c'est : le grand Voyage. Les deux frères rencontrent des gens des modes de vie et ils voient du pays.

La construction de la trame narrative structurellement double ,à deux voies et à deux voix également, donne une densité importante et du rythme à ce roman qui est par ailleurs peuplé de personnages très bien caractérisés et très vivants et dynamiques.

Ce texte est parcouru constamment par le télescopage subtil d'identités culturelles .Les voyageurs rencontrent des peuples dont-ils partagent l'intimité et la rencontre avec Ayla est très riche dans le texte par ce le fossé culturel entre elle et le reste des hommes qui est très étendu.

Le ton du roman est subtil et il éveille le lecteur la richesse de cet univers loin dans l'espace et temps mais proche aussi, parce que l'homme reste toujours un autre homme pour l'homme et cela de tout temps et en tout lieu.



Pour conclure on peut signaler que c'est un roman flamboyant ,une invitation au voyage et également un travail très documenté où la collecte de données scientifiques alimente significativement le récit et où la science se fond élégamment et concrètement dans un récit fluide et très attachant.

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Les Enfants de la terre, tome 3 : Les Chass..

Ce titre contient parfaitement le contenu de ce tome qui peut se lire indépendamment du cycle.

Le roman se tient en Ukraine et Sibérie et nous fait vivre dans ces campements en os de mammouths tellement habituels de l’imaginaire préhistorique .

C’est vraiment dense du point de vue relationnel .

Le texte nous fait partager un confinement hivernal dans l’abris et convoque des situations en rapport avec le sacré et le profane , les chasses , les techniques matérielles , des affects variés quelquefois retentissants , la vie sociale .

Le thème du voyage est évoqué avec le rapport intime avec le milieu naturel et les modalités de de la vie sociale à la jauge de l’individu dans le groupe et au-delà du groupe , et les grandes chasses de mammouths en particulier .

Ce texte et puissamment évocateur …. C’est une bouffée préhistorique avenante et intensément prenante .



L’auteur ne savait pas encore à l’époque que les premiers humains à construire des campements en os de mammouths en Europe orientale étaient des néanderthaliens , cela lui aurait certainement fait plaisir de le savoir et c’est pour cela que je vous le mentionne .

Sinon ce cycle nous ballade entre deux espèces humaines sur un mode constant de médiation culturelle .

Effectivement , le paléolithique supérieur a été le théâtre de cette cohabitation . Dans ce cycle Neandertal et Sapiens Sapiens cohabitent . On sait désormais qu’il y en eu d’autres qui participèrent au banquet , tel que les Denisoviens en Asie ( avec des percées eurasiatiques ) et au moins deux autres espèces en Asie et une en Afrique . Ces espèces ne sont pour l’instant que des fantômes de la paléo génétique mais elles sont néanmoins de pures certitudes .



S’agissait-il d’espèces au sens strict ? on peut dire oui à mon sens , avec des restrictions cependant , car si Neandertal fut fécond avec Sapiens Sapiens et si Denisova le fut avec Sapiens Sapiens et Neandertal aussi . Ce ne fut pas sans des restrictions de nature spécifique ( au sens biologique ) .

C’est ainsi que les rejetons masculins de Sapiens Sapiens et de Neandertal ne furent pas interféconds avec les dames sapiens Sapiens et que seuls les rejetons féminins le furent ( féconds avec les deux espèces originelles ) .

C’est une belle histoire aussi que les croisements de notre espèce avec les denisoviens , car si les tibétains bénéficient d’un gène denisovien qui leur permet de s’épanouir en très haute altitude , c’est grâce à cet heureux mélange .



On peut imaginer que si la génétique permit aux espèces de se transcender , les dimensions culturelles eurent également un rôle certain dans le métabolisme des civilisations en présence , avec un imaginaire plus ou moins mixte culturellement sur certains segments culturels régionaux . Neandertal aida l’homme moderne européen à mieux métaboliser les graisses et il lui apprit certainement d’autres choses aussi compliquées que la fabrication très difficile de la colle à base d’écorce de bouleau qui est très compliquée à réaliser , croyez-moi .

Dans ce roman et dans ce cycle plus généralement le personnage principal incarne splendidement cette médiation culturelle .



Sinon Neandertal mangeait beaucoup de mammouth . C’est certain ( à en juger par la composition isotopique de ses os ) mais uniquement ( sauf occasions opportunistes ) pendant de grands rassemblements cycliques de groupes humains , normalement éparpillés sur de vastes territoires .

Ce roman vous permettra de comprendre pourquoi le nombre était importants pour cette chasse particulière , même si ce sera au cours de grandes chasses de Sapiens Sapiens .

Pendant ces rassemblements on échangeait certainement aussi du savoir et du matériel génétiques ( sourires ) ….

Les personnages de ces textes évocateurs sont un peu modernes et tant mieux car grâce à ces personnages rendus plus proches nous saisissons intensément leur altérité certaines et leur humanité incontestable aussi .



Pensez que pour un néanderthalien un Sapiens Sapiens possédait un visage éternellement juvénile et je crois que cela ne manquait ni de charme ni d’implications pratiques et émotionnelles .De même madame Neandertal était très solide , il valait mieux quelle vous colle un bisous qu’une baffe ( sourire ).

Dans ce cycle le seule personnage féminin qui chasse est le personnage principal . Dans le passé les femmes devaient chasser et réaliser aussi de magnifique peintures cultuelles . C’est leurs mains colorées sur la roche qui le disent , tout comme la taille du bras droit de madame Neandertal et la remarquable empreinte musculaire ( donc surtout il fallait éviter de se prendre une baffe du bras droit en particulier ) implique quelle devait chasser .

Sinon madame Sapiens Sapiens était inféconde avec monsieur Neandertal mais elle ne manquait pas de charme néanmoins surtout si on en juge de par sa carrure olympique . Hormis pendant la grossesse vous auriez tort de l’imaginer avec un balais brosse , imaginez la plutôt avec une sagaie et un propulseur .



Ce textes se déroule presque entièrement chez les chasseurs de mammouths et le lecteur voit aussi du pays pendant cette étape du grand voyage des deux personnages principaux .

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Les Enfants de la terre, tome 5 : Les Refug..

Les deux tomes en poche intitulés les refuges de pierres font découvrir de façon superbement documentée la vie dans le Périgord noir il y a 35000 ans.

Les lecteurs qui connaissent les Eyzies seront subjugués par la ballade .La vie dans ces abris est tout simplement ressuscitée .



La thématique religieuse est passionnante et va au plus près les avancées interprétatives des peintures préhistoriques et du mobilier des fouilles de ces abris sous roche .

Ceci du point de vue iconographique que du point de vue du cadre institutionnel religieux et politique.



Personnellement je n'arrive pas à me lasser de ces somptueuses descriptions . C'est captivant au plus haut point ..



C'est je le pense , un récit qui fonctionne à merveille et ce fut pour moi et vraiment, un excellent moment de lecture.

Des descriptions soignée à foison qui sont tellement abondante que c'est une ballade éperdue dans un monde disparu.





ON SE SENT BIEN DANS CETTE FICTION RIGOUREUSEMENT DOCUMENTEE

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Les Enfants de la terre, tome 6 : Le Pays d..

Un bon moment au coeur de l' Europe glaciaire ..

Difficile de commenter sans en dévoiler trop !

Je pense qu'il faut en dire le moins possible car trop de lecteurs attendent depuis trop longtemps et il ne faut pas leur gâcher le plaisir ! ou le déplaisir ( humm ) .

C'est vraiment la fin du cycle en tous cas .

Ayla poursuit son initiation et de ce fait nous l'accompagnons dans sa formation et dans des voyages entre le Périgord noir et l'aire la plus au sud des grottes ornées ...

Sur l'aspect romanesque : je dirais que l'auteur n'a rien perdu de sa capacité à faire vivre des personnages denses et attachants ..

Dans le tome précèdent je commençais à m'inquiéter sur les traits du personnage de Jondalar qui menaçait de devenir un peu trop anxieux ... voire même assez geignard ..

Dans ce tome l'auteur nous proposes ( comme à son habitude ) des personnages équilibrés et réalistes ...

On peut faire à juste titre ( pas toujours à juste titre selon moi ) quelques reproches à l'auteur notamment sa tendance à la répétitions de passages précédents ou encore sa tendance à faire en sorte que ses personnages se lancent parfois ( lors de rencontres et échanges ) dans de longues présentations qui finissent par se répéter et au final à alourdir le récit ..

Dans le pays des grottes sacrées l'auteur ( après la première centaine de pages ) fait l'effort de réduire ces aspects répétitifs qui sont potentiellement gênants pour certains lecteurs ..

De fait il y en a de deux sortes .. ceux dont on a déjà l'habitude et par ailleurs il y a une nouvelle façon de s'y prendre ! : à savoir : des rappels plus courts avec de nouveaux mots qui sont très utiles pour situer les personnages dans les rapports les uns par rapport aux autres ou bien ces passages présentent une réelle utilité dans la construction des personnages ou dans l'élaboration du contexte ..

Personnellement j'ai beau bien connaître ce cycle ... je dois dire que certains rappels ne m'ont pas fait de mal et m'ont permis de mesurer à quel point certaines subtilités étaient bien enfouies dans ma mémoire ( trop profondément d'ailleurs ) ..

Ces brefs rappels permettent ( il faut le souligner ! ) de lire ou de relire tous les volumes dans l'ordre que l'on choisis et ce en toute liberté pour le lecteur ...

Sur le fond nous avons les thématiques et modes de vie habituels mais ce tome porte très bien son titre ...

Nous visitons un paquets de grottes peintes ou gravée ...

Si le lecteur le souhaite il peut tout à fait les retrouver et se lancer dans une merveilleuse exploration virtuelle ..

Sans rapports étroits avec ce bouquin ... je conseille de visiter virtuellement les grottes de Lascaux .. D'Altamira et de Fond de Gaume et même Rouffignac ...

Cela simplement pour mesurer le caractère somptueux ( pas d'autres mots ! ) de certaines des réalisations artistiques évoquée dans cette superbe fiction ...

Cela permettra entre autre au lecteur de mesurer à quel point nous sommes face à des civilisations élaborées qui émanaient de gens très loin des stéréotypes simiesques que nous proposent d'autres fictions préhistoriques que je ne citerais pas !! ( hum ! )

L'auteur est comme à l'accoutumée excessivement bien documenté ..

J'apprécie beaucoup l'approche à laquelle elle adhère concernant ces aspects culturels et cultuels ..

Dans sa vision nous sommes ( dans ce volume ) face à une grande aire culturelle unique qui va du Périgord noir à l'Espagne atlantique ..

L'auteur nous présentes une religiosité teintée de chamanisme mais ces pratiques chamaniques sont intégrées à une religion qui est déjà organisée et qui ( comme en atteste les découvertes archéologiques ) va évoluer et se diversifier par la suite et ce jusque l'arrivée des indo-européens ( celtes et germains ) qui modifieront définitivement le paysage religieux de l'Europe ...

C'est un délice de lire cette fiction où beaucoup de ces aspects sont gérés au millimètre près ..

Beaucoup de lecteurs se contenteront de cette superbe fiction pleine de vie et de couleurs !

Mais d'autres voudront marcher dans les pas de l'auteur et comme elle ils voudront se documenter .

Pour ce faire voilà quelques pistes ! :

Le livre fondamental qui peut accompagner le lecteur et faire le lien avec la vision de l'Europe préhistorique dans la pensée de l'auteur : le langage de la déesse de Marija Gimbutas , mais aussi :

Le travail d'un éminent préhistorien français qui accompagnera avantageusement le lecteur dans le long voyage : Les hommes de Lascaux : civilisations paléolithiques en Europe de Marcel Ottes

Sur le climat et la paléo faune : le quaternaire : climat et environnement de Alain Giret .

Sur nos cousins néandertaliens : Les néandertaliens : biologie et culture de Vandermeersch ( collectif )

Par honnêteté je mentionne Les chamanes de la préhistoire de Jean Clotte je trouve que l'auteur est relativement excessif dans sa démarche qui contient malgré tous des idées très intéressantes ( même si elle est trop unidirectionnelle ) avec son chamanisme outrancier et anachronique ...

Par ailleurs ce texte est solidement construit et ces arguments sont aussi fouillés que honnêtes et accessibles à tous les publics , mais autour de ce texte il faut bien admettre que c'est le « grand silence « ...

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Une autre fiction préhistorique centrée sur les néandertaliens que je recommande très (très ) chaudement : Rachel Tanner " le rêve du mammouth " faites une recherche Google c'est excellent de chez excellent !

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Bref : un superbe cycle qui se termine par un très bon roman et qui m'a apporté d'énormes satisfactions ... des émotions intenses et tellement d'agréables moments ...

PS: je serais tenté de mettre 4 étoiles et pas 5 à cause d'un paragraphe sur le rapport , supposé timoré des néandertaliens avec les grottes profondes auquel je n'adhère pas du tout , avec éléments de fouilles à l'appui , mais ce commentaire est peut-être déjà trop long ?

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Les enfants de la Terre, tome 1 : Le clan d..

Coup de coeur confirmé pour cette 2nde lecture 15 ans après la premiere de ce premier tome des aventures des enfants de la terre.



Cette épopée à l époque de la préhistoire est un enchantement.



Tout commence par un tremblement de terre et la lutte d une petite fille de 5 ans pour rester en vie pendant de longs jours alors qu' elle a vu les siens périr.



La petite fille a enduré bien des épreuves avant d être trouvée et secourue par une femme, Iza, la guérisseuse du clan de l ours des cavernes.

J ai tremblé à maintes reprises pour cette fillette nommée Ayla..

Le clan dirigé par Brun finit par l accepter, elle qui n est pas des leurs, une Autre, une homo sapiens parmi les hommes de neandertal.

Il lui faudra apprendre la langue faite de signes du clan, les coutumes, les croyances. Elle apprendra aussi ce que savent les femmes de cette époque : préparer les repas, la viande chassée par les hommes, fabriquer des vêtements, tisser des paniers...

Auprès d Iza elle se formera au savoir de guérisseuse.

Pas facile de se comporter en femme soumise surtout avec l ignoble Broud.

Mais Ayla est une femme généreuse plus soucieuse du sort des autres que du sien. Elle gagnera le coeur de beaucoup.



J ai adoré découvrir la faune et la flore de l'époque, leur mode de vie.

Même si le clan est très différent des homo sapiens ils sont attachants et dignes de respect.

Brun le chef mérite vraiment sa fonction. Il réfléchit, ne s emporte jamais, se montre juste et bon, pensant à la survie du clan.



Creb le mog ur, le sorcier, est incontestablement mon favori. Difforme depuis la naissance il est un sorcier craint et respecté. Il a recueilli Ayla et iza dans son foyer. Il a aimé Ayla comme sa propre fille.

L intelligence des hommes du clan et des homo sapiens n était pas la même. Le clan avait de gros cerveaux et une énorme mémoire par laquelle ils se transmettaient le savoir. Mais ils n avaient pas de place pour les idées nouvelles ou l abstraction. Même mog ur avait du mal à se représenter 20. Par contre il avait bien compris que ceux du clan étaient destinés à s éteindre.



La vie était dure. La chasse pouvait être dangereuse. Le clan était solidaire et s entraîdait. Si une femme venait à manquer de lait pour son bébé, une Autre le nourrissait.

L enfance était très courte, les filles puberes très jeunes, mariées et enceintes dans la foulée.

Roman magnifique.

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Les enfants de la Terre, tome 2 : La vallée d..

La vallée des chevaux est incontestablement le livre de la série du « Clan de l’ours des cavernes » de Jean M. Auel que je préfère.

En effet, après avoir été chassée du clan, la jeune femme va fuir et se réfugier dans une vallée qui lui semble idéale pour vivre et se reconstruire. Son esprit vif et sa soif d’apprendre lui permettront de s’armer pour passer les hivers, s’approvisionner en provisions et même faire du feu. Evidemment, ce n’est pas du jour au lendemain qu’elle parviendra à ces résultats. Cela m’a permis de mesurer comment l’évolution de l’humanité s’est faite…Très lentement (même si avec Ayla on assiste à un cours accéléré). Son rapport avec les animaux de cette vallée sont aussi intéressants car Ayla est très respectueuse de la faune et de la flore, même s ‘il lui faut chasser pour survivre…

J’avoue que c’est cette partie que je préfère, je dirais même que j’adore, quand Ayla commence à adopter et élever sa jument, Whinney, puis plus tard Bébé, le petit lionceau qu’elle sauve de la mort…Cette partie m’a beaucoup touchée… Elle vit en harmonie avec la nature et a comme seuls compagnons ces deux animaux. Ils vont l’accompagner dans les taches de la vie quotidienne comme la chasse par exemple…

Plus, elle va enfin ( !) rencontrer Jondalar qui bien évidemment lui semble destiné. Oui, je suis d’accord, cette partie est sympathique, mais j’ai toujours trouvé Jondalar un peu prétentieux et hautain. (Pas taper, les fans du grand blond !!) Il est au début plein de préjugés et heureusement que Ayla parviendra à lui faire partiellement (ou complètement) changer d’avis… On devine que leurs aventures ensemble sont loin d’être terminées puisque Ayla accepte d’accompagner le jeune homme pour le voyage de retour dans son pays… Le périple promet d’être long, très long …





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Les Enfants de la terre, tome 6 : Le Pays d..

Le tome de trop… La suite qu’il ne fallait pas écrire…

C’est indéniablement mon avis après avoir difficilement terminé la lecture de ce dernier tome des aventures d’Ayla, « Le pays des grottes sacrées « .

Dire que je me suis ennuyée n’est pas une sinécure….

J’ai vraiment eu l’impression plus que désagréable de lire et relire la même chose : ces visites interminables de grottes et de tribus…. Les mêmes répétitions quand Ayla présente Loup aux gens qui voient un loup apprivoisé pour la première fois et quelle raconte son histoire….Oulala !

Certes, les descriptions de l’auteur sur les peintures des grottes sont formidablement restituées, mais au bout d’un moment, je me suis lassée…répétitions oblige !

Les personnes qu’Ayla et Jondalar vont côtoyer sont tellement nombreuses que je n’ai pas réussi à suivre correctement et me rappeler qui était qui…Bon, ils sont tous de la même famille, mais ce fut assez pénible…

Je n’ai pas compris ce qui arrivait mais en tout cas, j’ai vraiment du me forcer à terminer ce livre….

Et pourtant…oui, j’étais contente de retrouver Ayla et Jondalar, surtout depuis que leur couple a eu une ravissante petite fille nommée Jonalya…Mais l’histoire est vraiment partie dans une direction (quoique par moment j’ai eu l’impression que l’on tournait en rond) qui ne me convenait pas…







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Les enfants de la Terre, tome 1 : Le clan d..

Livre choisi par Yuzel dans le cadre de la pioche de mai 2016.



J'ai lu ce livre pour la première fois il y a un peu plus de dix ans, et ça avait été un coup de coeur. Je ne suis pas allée au bout de la série, et je voulais donc la reprendre depuis le début.

A la relecture, ce n'est plus un coup de coeur, mais j'ai quand même bien apprécié. Le style très descriptif a certains avantages, mais est parfois un peu lourd, et j'ai eu quelques difficultés à prendre mes repère parmi les personnages secondaires. Le passage où Ayla n'arrête pas de changer d'avis (chasser/pas chasser), m'a pas mal agacé.

Malgré tout, j'ai aimé suivre les personnages et l'histoire. Cette fois, j'espère continuer la série jusqu'au bout.



Encore merci à Yuzel de m'avoir poussé à reprendre l'histoire d'Ayla.
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Les Enfants de la terre, tome 6 : Le Pays d..

Franchement, je suis assez partagée après la lecture de ce dernier tome. Face au réel plaisir de retrouver Ayla, Jondalar, les Zelandonis et la multitude de personnages qui compose cette série superbe, un profond ennui m'a traversé à intervalle régulier que seul un réel désir de découvrir la fin de cette saga m'a fait ignoré. Beaucoup de redites, de descriptions,... même si tout cela est fort bien écrit, j'ai trouvé que cela alourdissait la lecture.

200 pages en moins n'auraient pas été de trop.

Vous allez me trouver dure, mais je le pense sincèrement.



Ceci dit, comme beaucoup d'autres lecteurs, le savoir avant, ne m'aurait pas empêché de lire le pays des grottes sacrées tant je ne me voyais pas faire l'impasse sur ce dernier tome.



Voilà pour le point négatif (mais qui aura beaucoup compté dans mon appréciation) car pour le reste, on ne peut que saluer le génie et la passion d'Auel qui sait vraiment retranscrire ses recherches menées sur nos lointains ancêtres, les récentes découvertes et la beauté des sites préhistoriques qu'elle a visités, accompagnée de nombreux experts en ce domaine.



Beaucoup des préoccupations des Zelandonis mises en lumière par l'auteure semblent tellement proches de ce qui aurait pu être, qu'on en vient à s'imaginer les choses comme elle nous les livre : le chamanisme, les structures et le mode de fonctionnement des différentes cavernes (social, économique, …), les mouvements de populations (les causes, leurs conséquences), sans oublier la signification des peintures rupestres auxquelles elle donne vie, au fur et à mesure de la formation d'Ayla.



Les personnages et l'histoire passent donc en second plan dans ce dernier tome, tout entier voué à la beauté et au mystère des grottes sacrées…



"Les Enfants de la Terre étaient heureux, la Mère pouvait se reposer un peu."
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
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Les Enfants de la terre, tome 6 : Le Pays d..

Un bon moment au cœur de l' Europe glaciaire ..

Difficile de commenter sans en dévoiler trop !

Je pense qu'il faut en dire le moins possible car trop de lecteurs attendent depuis trop longtemps et il ne faut pas leur gâcher le plaisir ! ou le déplaisir ( humm ) .

C'est vraiment la fin du cycle en tous cas .

Ayla poursuit son initiation et de ce fait nous l'accompagnons dans sa formation et dans des voyages entre le Périgord noir et l'aire la plus au sud des grottes ornées ...

Sur l'aspect romanesque : je dirais que l'auteur n'a rien perdu de sa capacité à faire vivre des personnages denses et attachants ..

Dans le tome précèdent je commençais à m'inquiéter sur les traits du personnage de Jondalar qui menaçait de devenir un peu trop anxieux ... voire même assez geignard ..

Dans ce tome l'auteur nous proposes ( comme à son habitude ) des personnages équilibrés et réalistes ...

On peut faire à juste titre ( pas toujours à juste titre selon moi ) quelques reproches à l'auteur notamment sa tendance à la répétitions de passages précédents ou encore sa tendance à faire en sorte que ses personnages se lancent parfois ( lors de rencontres et échanges ) dans de longues présentations qui finissent par se répéter et au final à alourdir le récit ..

Dans le pays des grottes sacrées l'auteur ( après la première centaine de pages ) fait l'effort de réduire ces aspects répétitifs qui sont potentiellement gênants pour certains lecteurs ..

De fait il y en a de deux sortes .. ceux dont on a déjà l'habitude et par ailleurs il y a une nouvelle façon de s'y prendre ! : à savoir : des rappels plus courts avec de nouveaux mots qui sont très utiles pour situer les personnages dans les rapports les uns par rapport aux autres ou bien ces passages présentent une réelle utilité dans la construction des personnages ou dans l'élaboration du contexte ..

Personnellement j'ai beau bien connaître ce cycle ... je dois dire que certains rappels ne m'ont pas fait de mal et m'ont permis de mesurer à quel point certaines subtilités étaient bien enfouies dans ma mémoire ( trop profondément d'ailleurs ) ..

Ces brefs rappels permettent ( il faut le souligner ! ) de lire ou de relire tous les volumes dans l'ordre que l'on choisis et ce en toute liberté pour le lecteur ...

Sur le fond nous avons les thématiques et modes de vie habituels mais ce tome porte très bien son titre ...

Nous visitons un paquets de grottes peintes ou gravée ...

Si le lecteur le souhaite il peut tout à fait les retrouver et se lancer dans une merveilleuse exploration virtuelle ..

Sans rapports étroits avec ce bouquin ... je conseille de visiter virtuellement les grottes de Lascaux .. D'Altamira et de Fond de Gaume et même Rouffignac ...

Cela simplement pour mesurer le caractère somptueux ( pas d'autres mots ! ) de certaines des réalisations artistiques évoquée dans cette superbe fiction ...

Cela permettra entre autre au lecteur de mesurer à quel point nous sommes face à des civilisations élaborées qui émanaient de gens très loin des stéréotypes simiesques que nous proposent d'autres fictions préhistoriques que je ne citerais pas !! ( hum ! )

L'auteur est comme à l'accoutumée excessivement bien documenté ..

J'apprécie beaucoup l'approche à laquelle elle adhère concernant ces aspects culturels et cultuels ..

Dans sa vision nous sommes ( dans ce volume ) face à une grande aire culturelle unique qui va du Périgord noir à l'Espagne atlantique ..

L'auteur nous présentes une religiosité teintée de chamanisme mais ces pratiques chamaniques sont intégrées à une religion qui est déjà organisée et qui ( comme en atteste les découvertes archéologiques ) va évoluer et se diversifier par la suite et ce jusque l'arrivée des indo-européens ( celtes et germains ) qui modifieront définitivement le paysage religieux de l'Europe ...

C'est un délice de lire cette fiction où beaucoup de ces aspects sont gérés au millimètre près ..

Beaucoup de lecteurs se contenteront de cette superbe fiction pleine de vie et de couleurs !

Mais d'autres voudront marcher dans les pas de l'auteur et comme elle ils voudront se documenter .

Pour ce faire voilà quelques pistes ! :

Le livre fondamental qui peut accompagner le lecteur et faire le lien avec la vision de l'Europe préhistorique dans la pensée de l'auteur : le langages de la déesse de Marija Gimbutas , mais aussi :

Le travail d'un éminent préhistorien français qui accompagnera avantageusement le lecteur dans le long voyage : Les hommes de Lascaux : civilisations paléolithiques en Europe de Marcel Ottes

Sur le climat et la paléo faune : le quaternaire : climat et environnement de Alain Giret .

Sur nos cousins néandertaliens : Les néandertaliens : biologie et culture de Vandermeersch ( collectif )

Par honnêteté je mentionne Les chamanes de la préhistoire de Jean Clotte je trouve que l'auteur est relativement excessif dans sa démarche qui contient malgré tous des idées très intéressantes ( même si elle est trop unidirectionnelle ) avec son chamanisme outrancier et anachronique ...

Par ailleurs ce texte est solidement construit et ces arguments sont aussi fouillés que honnêtes et accessibles à tous les publics , mais autour de ce texte il faut bien admettre que c’est le « grand silence « ...

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Une autre fiction préhistorique centrée sur les néandertaliens que je recommande très (très ) chaudement : Rachel Tanner " le rêve du mammouth " faites une recherche Google c'est excellent de chez excellent !

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Bref : un superbe cycle qui se termine par un très bon roman et qui m'a apporté d'énormes satisfactions ... des émotions intenses et tellement d'agréables moments ...

PS: je serais tenté de mettre 4 étoiles et pas 5 à cause d'un paragraphe sur le rapport , supposé timoré des néandertaliens avec les grottes profondes auquel je n'adhère pas du tout , avec éléments de fouilles à l’appui , mais ce commentaire est peut-être déjà trop long ?

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Les Enfants de la terre, tome 6 : Le Pays d..

J adore cette série que j ai lue deux fois (à 20 ans d intervalle). Le plaisir a été le même à chaque fois. Ma deuxième lecture devait me rafraîchir la mémoire avant de lire ce tome que je ne connaissais pas.

J ai été relativement déçue. Même si cela reste très bien documenté je n ai pas été enthousiasmée par l intrigue. Ayla est chez les zelandoni le peuple de son compagnon Jondalar et grâce à ses aptitudes hors du commun elle suit une formation pour accéder à la zelandonia . Dans ce tome nous découvrons donc beaucoup de grottes. Mais en dehors de ça tout sent le réchauffé des autres tomes. Beaucoup de redites, des présentations de personnages à rallonge. Je me suis lassée de voir les autres personnages s étonner de son accent (sur plus de 1000 pages c est usant) ou de ses animaux. Je n ai pas vibré. Je n ai pas tremblé. Tout ce qui me plaisait dans les autres tomes était mis de côté. Même la relation entre jondalar et Ayla était presque platonique ce dont on avait pas l habitude. Que dire du dernier quart du livre. J ai été hyper déçue de Jondalar qui fait un sacré bond en arrière dans la stupidité reproduisant toutes ses erreurs de jeunesse alors qu on pensait qu il avait énormément changé. Dommage. Le tome de trop à mon sens. Je relirai peut être la série car en dehors de ce tome elle est vraiment excellente mais je ne relirai pas ce tome qui n apporte rien et au contraire gâche un peu la série.
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Les Enfants de la terre, tome 4 : Le retour..

La partie 1 de ce tome 4 m'avait un peu ennuyée. jondalar et Ayla avaient entrepris le grand voyage qui devaient les conduire chez Jondalar et son peuple Zelandoni. Il n'y avait donc très peu d'action.

Par contre avec cette 2ème partie je me suis régalée ! De l'action dès les premières pages. Des rencontres avec deux nouveaux peuples. La première fut très dangereuse car Jondalar est tombé dans les griffes de femmes qui détestent les hommes et les ont réduit en esclavage.

Je suis toujours étonnée de la faculté de l'auteur pour créer des personnages différents et intéressants auxquels je ne peux pas m'empêcher de m'attacher.



Enfin, Ayla et Jondalar rencontrent un couple de têtes plates. Jondalar a bien évolué. J'ai beaucoup aimé ce passage. Pour finir un autre passage m' a tenue en haleine, celui où ils entreprennent la traversée du glacier. j'en ai encore des frissons.



Je ne suis pas déçue de cette relecture de cette saga préhistorique 20 ans plus tard. Les descriptions de paysage, d'animaux, les techniques employées, la cuisine, tout me séduit. Le couple d'Ayla et de Jondalar fait également rêver.

J'ai hâte de lire le prochain tome.
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Les enfants de la Terre, tome 1 : Le clan d..

Il y a 35 000 ans avant notre ère, Ayla une petite fille de 5 ans perd sa famille lors d’un tremblement de terre. Elle est sauvée par la guérisseuse du Clan de l’ours des cavernes. Elle se révèle très différente des autres membres du clan…

J’ai bien aimé découvrir la « culture » préhistorique à travers les mœurs et coutumes même si l’auteur s’est permis quelques libertés avec celle-ci. J’ai moins aimé la forte différente entre le clan et Ayla qui la faisait être paraître "supérieure" au clan. C’était étrange car j’ai découvert non pas un autre pays mais une autre période. A la fin du livre, je m’imaginais la vie du clan à ces endroits quand je voyais des grottes dans les montagnes. J’ai envie de me lancer dans la suite pour découvrir ce qui arrivait à Ayla et même aux autres (mais je doute que ces derniers soient racontés).
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Les enfants de la Terre, tome 1 : Le clan d..

Alors que je partageais une tete d'Auroch avec mon pote Rahan , celui-ci me demanda tout de go avec ses petits yeux tout fisk : dis-moi captain caveeeerne ( nom de guerre de l'époque ) , j'ai la tres nette impression que tu diversifies assez peu tes lectures..

-Diantre , fichtre lui retorquais-je....enfin breuoarrr ( ce qui , en langage des ages farouches , signifie : pas faux , passes moi le sel , j'ai l'impression qu'il va pleuvoir...) . C'est ainsi que , sur les conseils avisés du fils de Crao , j'attaquais par la face Nord Les Enfants de la Terre et que j'en ressortais presque conquis !



Pourtant , tout comme Ayla , l'adaptation au clan de l'ours des cavernes ne fut pas immédiat . Il m'aura fallu pas mal de pages pour m'immerger pleinement dans ce premier tome et ressentir cette inévitable empathie pour ce clan aux conditions de vie si dantesques . Cependant , une fois l'histoire posée et les differents personnages assimilés , la lecture s'avera tres plaisante !

Ayla , fillette du clan des Autres , réchappe miraculeusement à un tremblement de terre pour finalement etre adoptée par le clan de l'ours des cavernes . Elle dénote physiquement et intellectuellement . Certains la perçoivent comme porteuse de malheur alors que d'autres y voient immédiatement un signe favorable des esprits , etres spirituels regissant alors la vie de tout clan .

Commencera alors une longue et fastidieuse education pour Ayla sous l'égide d'Iza , sa mere adoptive faisant également office de guerisseuse . Creb , le mog-ur ou sorcier , puissant et respecté malgré sa difformité , y apportera également une tres large contribution , tissant ainsi avec l'orpheline des liens bien plus intimes qu'il ne voudra jamais l'admettre . Troisieme personnage des plus importants de la tribu : Brun , chef respectable et respecté preparant sa succession et voyant en Broud , le fils de sa compagne , le digne héritier . Petit probleme , Broud , percevant en Ayla une personnne atypique et charismatique susceptible de lui voler la vedette , ne cessera de nourrir une haine tenace à son egard en lui causant plus souvent qu'à son tour brimades et tracas . Ces trois figures charismatiques unies par les liens du sang que sont Iza , Creb et Brun ( freres et soeur ) seront donc les véritables tuteurs et protecteurs d'une Ayla à qui il faut desormais tout apprendre , y compris se mefier des autres et d'elle-meme..



Une lecture interessante opposant un clan séculaire en passe de disparaitre à une fillette , perçue , elle , comme etant le maillon superieur de l'évolution . C'est ainsi qu'elle se revelera tres souvent bien plus éveillée et imaginative que bien des enfants de son age . Visiblement , un gros travail de l'auteur pour retranscrire de la façon la plus précise qui soit le quotidien de ce clan et en cela , cette rigueur est une indéniable valeur ajoutée à ce récit et en renforce l'adhésion !

Autre point fort , cette opposition Broud / Ayla , source de bien des péripéties !

Si la lecture est plutot fluide , j'ai cependant trouvé certains passages assez longuets , cassant parfois un rythme bien installé . Mais rien de bien méchant au regard du plaisir pris dans son ensemble . Un plaisir contenté par les differents sentiments ressentis en suivant cette petite tres attachante et son combat pour se faire accepter et aimer . Crainte , excitation , tristesse...une kyrielle de sentiments admirablement décrits et partagés par l'auteur !



Ayla , l'essayer , c'est l'adopter ! Excepté Broud , bien sur...
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Les Enfants de la terre, tome 5 : Les Refug..

5 ème tome des aventures du couple emblématique préhistorique que forment Ayla et Jondalar.

Les amoureux sont enfin parvenus au terme de leur voyage sur le territoire du peuple de Jondalar les Zelandonis.

Jondalar retrouve donc sa famille accompagné d une femme aussi belle que mystérieuse et étrange, exotique même. Ayla suscite l intérêt avec ses animaux , son accent étrange, ses talents de guérisseuse. Ayla devra se faire accepter du peuple Zelandoni pour pouvoir s unir à jondalar lors des matrimoniales.

Ce tome apporte quelques redites mais qui sont logiques. Ayla et Jondalar arrivent d un long voyage avec des animaux des outils surprenants tel que le propulseur. Je n ai pas été gênée plus que ça par les répétitions . Ayla a expliqué comment elle avait élevé ses animaux par exemple . Cela s intégrait bien dans le récit.

J ai toutefois préféré le tome où elle était chez les mamutoi.

J ai aimé ce voyage dans la préhistoire et je suis admirative du travail énorme de documentation de l auteur.
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Les enfants de la Terre, tome 1 : Le clan d..

Attention ! Gros coup de coeur en vue !!



Et dire que ça fait au moins 15 ans qu'il traîne dans ma bibliothèque...



Par où commencer ?

L'héroïne, Ayla, jeune homo sapiens recueillie difficilement par un Clan de Néandertal . Bien que différente, elle sera acceptée petit à petit malgré sa différence par la majorité du Clan. Elle apportera son intelligente, sa grâce et se pliera aux traditions de ce nouveau clan.

Elle parviendra à bousculer les traditions, les conventions régies par les superstitions, la force des totems, la suprématie de l'homme sur la femme.

Elle n'y parviendra pas seule... grâce à des personnages magnifiques, comme le chef Brun, le sorcier Creb et sa mère adoptive Iza.



A travers l'histoire de ce clan, l'auteur apporte bien évidement une part de féminisme dans ses clans patriarcaux mais surtout elle met en exerce ce que l'on retrouve dans nos sociétés d'aujourd'hui.

Comme dans toute société, on retrouve les conservateurs, surtout respecter les traditions, ne pas laisser trop place aux femmes (au cas où elles se rendraient compte qu'elles sont supérieurs aux hommes). L'homme s'en trouverait diminué mais l'Homme ??

Et il y a ceux qui se remettent en question pour le bien de leur communauté surpassant leur propre égo et pouvoir. Ces questionnements, ses remises en question seront (sont) sources d'évolution. Alors oui, le Clan peut être chamboulé et le cadre rassure mais l'Histoire montre que les hommes évoluent grâce à cette capacité d'adaptation, de découverte, de tirer le meilleur de chacun dans son individualité qui lui est propre.



Ce qui est intéressant dans ses personnages, c'est que ce sont les anciens qui vont représenter l'avenir, avoir le courage de prendre l'individu à part entière mais le Clan est-il prêt à cela ?

Face à eux, un jeune impétueux, prêt à tout pour prendre le pouvoir - un personnage comme on les déteste mais indispensable pour nous attacher encore plus à cette courageuse et intrépide Ayla.



Cette jeune fille m'a fait penser à deux autres jeunes héros, Scout de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur et le jeune Richard de Black Boy. Tous trois avec leurs interrogations, leurs volontés de bousculer les conventions vont faire avancer en bien leur société ou du moins pousser les femmes et les hommes à y réfléchir et ne plus suivre le troupeau.



Au delà de la vie en société, l'auteur apporte une telle connaissance de la vie sous cette période si peu connue de la Préhistoire (une partie est surement présumée). C'est un livre nature writing, où elle nous fait prendre conscience de tout ce que la Terre regorgeait de vertus, sa faune, sa flore, les éléments, les paysages magnifiques.



J'ai laissé Ayla, hier soir ...j'ai tenté de me plonger dans un autre livre... impossible.. je ne peux pas la laisser comme ça..





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Les Enfants de la terre, tome 3 : Les Chass..

Troisième tome de la série « Les enfants de la terre », Les chasseurs de mammouths commence exactement là où s’est terminé le tome précédent.

Ayla, la jeune femme bannie du Clan qui l’a élevée a rencontré Jondalar et accepte de le suivre. Elle quitte donc la vallée des chevaux et va apprendre à vivre avec les siens puisque le couple va rencontrer les Mamutoïs, qui vont les accepter au sein de leur tribu.

Vivre dans une communauté aussi grande et avec des règles bien différentes de ce qu’elle connaissait va s’avérer difficile pour la jeune femme, mais ses capacités d’apprentissage lui permettront de s’intégrer malgré les différences.

En effet, Ayla fait un peu figure d’extraterrestre ( désolée, je n’ai pas trouvé d’autre terme, même s’il n’est certes pas adapté à une histoire se déroulant pendant la préhistoire ), car elle possède des dons qui la classent à part de ce que tous les Mamutoïs connaissaient. En effet, personne n’a jamais vu des chevaux apprivoisés et le clan n’est pas au bout de ses surprises puisqu’Ayla va élever un louveteau.

Ses qualités de guérisseuse sont très vite reconnues, mais le fait qu’elle a vécu chez les « Têtes Plates » est difficilement acceptable pour certains des membres de cette tribu….

Ayla va aussi se retrouver au centre d’un triangle amoureux, puisqu’en plus de Jondalar, Ranec le sculpteur va déclarer sa flamme à la jeune femme. J’avoue que c’est la partie qui m’a le moins intéressée car les atermoiements de Jondalar m’ont un peu lassée…. Il était temps que Ayla fasse son choix , mais avait-elle vraiment besoin d’attendre la fin de ce tome ?!

J’ai lu avec beaucoup d’interet ce petit pavé d’un peu plus de 900 pages…. A part le triangle amoureux que j’ai trouvé un peu trop long et inutile, le reste du contenu m’a vraiment intéressée car l’auteur nous permet d’en apprendre plus sur cette période de l’histoire.

Certains personnages sont vraiment attachants avec une mention spéciale pour le petit Rydag…



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Les enfants de la Terre, tome 1 : Le clan d..

J'ai hésité avant de me lancer dans cette grande aventure qui est de lire 8 tomes d'une longue histoire. Mais ma maman qui a lu cette épopée deux fois à réussi à me convaincre et je l'en remercie.



Donc voici terminé le premier tome de 574 pages qui m'a transporté 35 000 ans avant notre ère quelque part en Europe.



Ayla, petite fille de cinq ans qui appartient aux hommes de Cro-magnon est séparée de ses parents suite à un tremblement de terre.



Elle va être sauvée et adoptée par une tribu au stade du Néanderthal, donc moins évolué que son peuple.



Iza la guérisseuse, Brun le chef et Mog-ur le sorcier vont lui enseigner leur vie communautaire ; mais Ayla qui est très différente aussi bien physiquement que par son raisonnement va s'attirer la haine de Broud le fils du chef.



On tremble et on grandit avec elle et ceux qui sont devenus les siens.



Etonnant et très intéressant, j'ai vraiment hâte de lire la suite et de continuer à me passionner pour découvrir l'évolution de notre espèce.







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