Jean-Marc Ceci

(challenge premier roman)

Inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'Unesco, le washi est un papier japonais dont la fabrication reste un secret transmis de père en fils. Maître Kurogiku a emporté avec lui quelques poussés d'arbre et les cultive désormais seul, dans un endroit reculé d'Italie. Un jour, un jeune homme vient lui demander une chambre et c'est l'occasion qu'attendait ce vieil homme pour se livrer sur sa vie...

A l'image de l'art qu'il nous conte, l'origami, Jean-Marc Ceci signe ici un roman empli de sérénité, de silence et de philosophie. Parfois déroutant, ce livre réussit à nous transmettre une certaine méditation sur la vie et le sens qu'on lui donne...un véritable ovni littéraire comparé à certains auteurs qui font de trop longues phrases celui ci est calme, et comme la culture japonaise tout dans le détail. J'ai bien aimé ce joli conte

Un petit livre tout en finesse et délicatesse comme le papier washi que fabrique Maitre Kurogiku.

Plein de petits chapitres qui comme les plis de ses origamis composent une introduction à la sagesse, au laisser derrière soi....

Lecture agréable, relaxante mais au final avec un petit goût amer de manque de profondeur...A redéplier quand je serai un peu plus zen peut être....

Un petit bijoux de poésie et de patiente, sous la forme de chapitre courts.

Ce roman a cela de surprenant qu'il correspond tout à fait à l'ambiance de l'origami. C'est la rencontre entre deux hommes qui cherchent quelques choses. Et cette rencontre va les pousser à voir plus loin.

J'ai beaucoup aimé ce petit roman qui se lit très vite, mais qui n'est pas vide pour autant.

Un livre qui se lit très, très vite. Une très jolie promenade que ce livre, on se croirait à se balader dans un jardin japonais avec les bruits de l'eau et des oiseaux. Personnellement, je trouve qu'il manque un peu d'action. Mais dans le genre, c'est très agréable à lire.

C'est un vrai bonbon ce livre, ça se lit en quoi... 1 heure, à peine, en prenant son temps, parce que ça se savoure, doucement, il faut laisser infuser... C'est une histoire à la fois minimaliste et profonde, ça ne se résume même pas, on s'y plonge ou on n'adhère pas, c'est selon, pour ma part, j'ai vraiment apprécié et de plus, si le propos est beau, l'objet livre (version poche) est lui aussi magnifique. Il est question de washi, d'origami, du sens de la vie, du temps qui passe... et puis à présent, j'ai envie d'une pendule qui ne marque que les jours et les années, j'aime cette idée ♥

J'ai trouvé ce roman difficilement classable, mais très original et aussi très poétique.

Il est rempli de sérénité, de philosophie et il nous permet aussi de méditer sur le sens que l'on veut donner à la vie.

C'est une lecture très légère mais aussi très profonde car il nous pousse à réfléchir sur l'origine de toute chose.

Un joli conte aussi.

Dans un style très épuré évoquant la littérature japonaise, Jean-Marc Ceci nous parle d’origamis, de choix de vie, de responsabilité et d’amour. Nous découvrons à cet étrange Monsieur Origami un passé aventureux et improbable : son départ du Japon pour l’Italie à la recherche d’une femme dont il ne connaît pas le nom, ses fabrications de papier et ses origamis bien sûr. Mais le nouvel arrivant n’est pas en reste : le jeune homme est en plein travail pour créer une montre unique. Ces partenaires improbables ne se comprennent pas beaucoup dans un premier temps puis apprennent petit à petit à déchiffrer le langage et les silences de l’autre.



Le travail sur l’écriture est très important. L’auteur a vraiment épuré au maximum son écriture. L’inspiration des haïkus se ressent beaucoup à la lecture. J’ai trouvé les thématiques abordés intéressantes. Parfois elles sont juste évoquées, d’autres sont en ligne rouge tout le long du roman.



Cette lecture m’a plu mais elle ne m’a pas vraiment touchée. J’ai trouvé qu’elle manquait de sensibilité. Ce que j’aime dans ce type de littérature, c’est la sensation d’être à fleur de peau, de mots, d’être sur un fil. Et je ne l’ai pas retrouvé ici.
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J'avais commandé ce livre seulement parce que j'aimais le titre 💕 c'est très original , minimaliste, poétique... style haïku ...totalement dépaysant ...j'adore 💛 bon j'avoue ça ne peut pas plaire à tout le monde 😉

Un premier livre de cet auteur. Original car écrit par petits chapitres avec en-tête de signes calligraphiques japonais. Plein de charme et de poésie, de lenteur, de philosophie sur la vie et les choses, d'amour et de recherche de cet amour entr'aperçu un jour. Cet amour est incarné dans une femme à la chevelure noire, et sans doute toscane. Kurogiku (qui signifie : chrysanthème noir, fleur sacrée au Japon, symbole de joie, rire et éternité) quitte son Japon pour aller à sa recherche, improbable, en Toscane. Il y rencontrera une vieille femme et un jeune homme. Peu de paroles, beaucoup de silence, de la lenteur. On respire, on se laisse emporter. Très vite lu, à relire pour sa poésie et pour se laisser porter par cette poésie.

Ce livre me fait penser à la poésie de "Syngué Sabour" de Atiq Rahimi que j'avais beaucoup aimé.

Pas facile de résumer et de décrire ce roman atypique.



Casparo, un jeune horloger italien qui souhaite fabriquer une horloge complexe, décide de rendre visite en Toscane à un spécialiste de l’origami, Kurogiku. Ce japonais, surnommé Monsieur Origami, est arrivé dans cette contrée il y a plus de quarante ans pour tenter de retrouver une femme. Vivant en ermite, il s’est mis à l’art du washi, papier artisanal japonais, pour en faire des origamis. L’arrivée de Casparo va bouleverser à la fois la vie du vieil homme – qui se confronte à son passé – mais aussi celle du jeune homme qui découvre toute une philosophie de vie.



Jean-Marc Ceci offre avec son premier roman à la fois un conte philosophique mais aussi un poème minimaliste et raffiné comme un haïku. On se laisse vraiment porter, bercer par cet éloge du silence, de la patience, de la lenteur à travers l’art de l’origami. Le récit a la précision d’une horloge et la sophistication, la minutie d’un origami. Plus que l’histoire d’une belle rencontre entre deux hommes, l’auteur nous montre un univers plein de sagesse, de délicatesse qui fait un bien fou dans notre monde où tout n’est que fugacité et violence.
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Maître Kurogiku a quitté son Japon natal à l’âge de 20 ans avec pour seul bagage trois pousses de kózo, un kimono, son secret pour faire du washi et une grue en origami, présent de son père.



Il est arrivé en Toscane à la recherche d’une panthère noire, entendez par là une superbe italienne de passage au Japon, signora Tchaó. Il s’installe dans une propriété en ruines, il y a environ quarante ans. Il serait prêt à partir si le propriétaire se manifesterait.



Il passe ses journées à méditer devant une feuille de papier chiffonnée.



Un jour, Casparo arrive, il bouleversera ses habitudes.



Quatre parties composent ce magnifique premier roman.



Washi : l’art de faire un papier particulier qui sera déclaré en 2014 patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco.

Origami : l’art de plier le washi. C’est simple, il n’existe que deux plis, le pli montagne et le pli vallée.

Zen : la méditation, la contemplation remplissent la vie de Maître Kurogiku. Méditation sur nos origines, sur le commencement.

Ima : veut dire maintenant. Maintenant que Casparo est arrivé, il faut peut-être changer le cours des choses ?



Un premier roman épuré, allant à l’essentiel. Une plume magnifique. Un livre court à lire rapidement pour le plaisir ou un livre accompagnant une vie.



Une pépite. A découvrir de toute urgence.



Ma note : coup de ♥
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Monsieur Origami, c'est le titre du 1er roman de Jean-Marc CECI, un 1er roman qui fait partie de la sélection des 68 premières fois.





Monsieur Origami,



c'est un peu comme une chanson douce que l'on fredonnerait à l'oreille d'un enfant,

c'est un peu comme une tendre poésie que l'on réciterait passionnément,



c'est un peu comme...

et c'est unique !



Monsieur Origami fait partie de ces écrits que je pourrais relire, histoire de me remémorer la délicatesse et le raffinement des origamis, de son créateur aussi.



Mais, Monsieur Origami c'est aussi un roman qui parle d'exil, de déracinement.



Il évoque aussi subtilement le sens de la vie.



Et puis, il vient mettre des mots sur un sujet abordé douloureusement par Jacques RICHARD dans "Le carré des Allemands" et propose une alternative pour panser les plaies :



De votre père. Vous n'êtes pas responsable. P. 148





Monsieur Origami, c'est un inclassable que j'ai pris plaisir à lire !
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Monsieur Kurogiku, emmène en Italie son savoir sur la fabrique du papier à origami et un amour pour une femme italienne. Monsieur Kirugijou a vieilli quand passe chez lui un jeune homme, Casparo.

Monsieur Origami se lit très vite, c'est un petit intermède poétique en forme de haïku. On se laisse porter par le pliage et le dépliage de ce récit tout en douceur.

Il est difficile de donner son avis sur ce livre tant le style est peu commun. Je me suis laissé emporter par Monsieur Origami, par le style d'écriture, la présentation des chapitres. Cela m'a redonné envie de lire Le livre du thé. Je le recommande. A lire le soir, dans son lit tranquillement, apaisé.

Histoire de contemplation et de transmission au pays de l'origami, un magnifique moment poétique aussi léger et épuré qu'un haïku.

Un roman qui donne à savourer la musique du silence. La philosophie du pays du Soleil-Levant sous le regard et les oreilles de Kabayashi Issa maître de l'haïku.

Roman à l'intensité du conte, à la fragilité solide de l'origami. Cela se lit très vite, 30 minutes suffisent en apparence, mais cela se relit, se déguste, pour se laisser envahir par l'évasion. Un dépaysement total !

Brièveté singulière et heureuse.

Un homme (Korigiku), japonais tombé amoureux il y a 40 ans d'une belle Italienne à peine entrevue. Il avait 20 ans, pour elle il a quitté le Japon, abandonné sa famille, son vieux père.

aujourd'hui, il vit en Toscane, dans une ruine où il s'adonne à lamditation et au washi ( art ancestral du papier artisanal japonais très apprécié, qui sert entre autres choses à fabriquer des origamis.

Il mène une vie d'ermite, assisté d'une servante dévouée et quasi. transparente.

L'arrivée d'un jeune horloger (Casparo) qui a pour projet de fabriquer une montre complexe, qui aurait toutes les mesures du temps disponibles.

La venue du jeune homme bouleverse la vie tranquille du vieux Korogiku et va l'amener à être confronté à son passé.



Roman d'un extrême dépouillement, profond, léger comme un origami qui parle philosophie et silence avec une délicatesse incroyable.

Si on se laisse aller, l'auteur nous donne à voir ce qui n'est pas explicitement montré, à entendre aussi des mots que les protagonistes ont dans leur tête et pourraient prononcer.

Ca se lit vite en apparence. 30 minutes suffisent. mais cela se relit pour mieux déguster le dépouillement et accéder à l'évasion, au dépaysement total que procure la brièveté singulière.

Jean-Marc Ceci nous a placés sous le regard et l'oreille délicate de Kabayashi Issa, maître de l'haïku.

Une quête du doute, du détachement, de la perfection menée en dépit de l'absurdité de la vie dont l'issue est inéluctable.

L'épure à l'extrême, comme si l'auteur dans un souffle nous confiait un haïku géant.

Le roman s’ouvre sur un haïku et cela donne le ton car comme ce poème, le roman est très court, un peu à la manière d’un conte zen. Les chapitres sont brefs et aérés et au-dessus, on y retrouve des idéogrammes qui symbolisent le mot « washi », c’est-à-dire papier de la paix et de l’harmonie.

Si on parle de « washi », c’est parce que c’est le papier que crée celui qu’on nomme Monsieur Origami (mais qui en fait se nomme Kurogiku = chrysanthème noir, fleur qui symbolise la joie et le rire au Japon). Avec les feuilles qu’il ne vend pas, il s’adonne à sa passion : l’art de l’origami. Il s’adonne à cet art dans une maison abandonnée de Toscane où il a trouvé refuge bien des années plus tôt. En effet, après avoir aperçu « une panthère noire », c’est-à-dire une belle Italienne, Kurogiku a décidé de quitter le Japon et son père qui, lui aussi, travaillait le washi. La vie d’ermite que mène « Monsieur Origami » va être chamboulée par l’arrivée de Casparo, un jeune horloger dont le projet est de créer une montre capable d’exprimer toutes les mesures du temps.

Une phrase revient sans cesse dans le roman : « Toute beauté a sa part d’ombre ». Cette sentence prend tout son sens à la fin du roman car on y apprend que même le « washi », ce papier de paix et d’harmonie, peut servir à de sombres desseins…



Un petit roman sous forme de conte, très bien construit et documenté, qui nous invite à faire une pause et à nous interroger sur le monde

J'ai choisi de lire se livre, car j'aime bien les origamis mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Et bien je n'ai pas été déçue. J'ai bien aimé les personnages, plutôt énigmatiques et drôles, l'ambiance, l'écriture, les thèmes abordés. Ce livre suscite une réflexion, sans être prise de tête; déjà parce qu'il est court et parce que les choses sont justes suggérées, dévoilées, en douceur. Oui, ce livre est apaisant tout en étant intriguant. Et je crois qu'il a semé une petite graine dans mon esprit...

Bref roman sur un japonais fabricant de papier et d'origami qui vit en Italie à la mode japonaise, avec une vie rythmée par la méditation et le silence. Il rencontre un jeune italien avec lequel il va partager des conversations et les confidences. Il a une vie épurée à la recherche de son grand amour et du sens de la vie. Un roman très épuré et assez déroutant. Je ne pense pas avoir compris le sens de ce livre.

Quelle poésie, quelle douceur, quel bonheur que cette délicieuse histoire japonisante

Monsieur Origami est japonais. Monsieur Origami maîtrise l’art du washi, il confectionne du papier. Et Monsieur Origami ne s’appelle pas comme ça. Mais au village, c’est comme ça qu’on le surnomme. Un jour, un jeune étudiant en horlogerie va s’arrêter chez Monsieur Origami. Ces deux hommes vont parler, et être silencieux ensemble.



Le tout est équilibré et juste. L’auteur nous amène, c’est la sensation que j’ai ressentie, à une réflexion à la fois bien plus grande et bien légère que ce que laisse présager l’histoire. A travers ces quelques mots, parfois épars, il propose un voyage littéraire particulier, qu’on ne croise pas souvent. Et pour ma part, c’est apprécié !
Lien : https://juliejuz.wordpress.c..