En 1341, à Puy-Léger, entre Saintonge et Bordelais, Denis le porcher, un enfant "beau comme comme saint Jean, savant et bon comme saint Michel devant son dragon "refuse de se soumettre à la coutume barbare du vif-témoignage" ; il veut être témoin sans être battu.
On lui tord le cou, il s'appellera désormais "Torcol".
La peste décime son village, il trouve refuge auprès d'un ami, le grand médecin de Libourne qui fait de lui un vilain, un homme libre.
Torcol se civilise, il apprend à saisir sa viande à trois doigts et à roter derrière sa main !
Mais la terrible guerre de cent ans va, à nouveau, faire basculer sa vie. Le voilà promu capitaine d'une troupe de routiers "peignés à la griffon, béants de la goule comme des crapauds" et acharnés à bouter l'anglais hors de France...
(extrait de la quatrième de couverture de l'édition de poche parue en 1980)
La cour encore pleine de soleil avait été reprise par sa torpeur. Les poules s’étaient rendormies, les chiens reposaient à nouveau à l’ombre du grand escalier, le nez entre les pattes. Seul un pigeon blanc tournoyait encore dans le grand carré de ciel bleu. Monsieur le Doyen le regarda évoluer un moment en clignant des yeux. Il ne put s’empêcher de songer à la colombe de Noé; mais cette fois, le rameau d’olivier avait fâcheusement l’allure d’une hache de guerre! Le Doyen de La Jasseix poussa un soupir plein de nostalgie et se mit à penser amèrement à ses ennuis.
Il paya et sortit d'un pas d'ours. Sur la place, il eut un regard réprobateur pour le ciel sans tache où, selon son sentiment, l'ange gardien qui lui était affecté devait au moins être parti à la pêche.