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Critiques de Jean-Marie Fitère (9)
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La Ravageuse

Un tel crime pratiquement chez moi, juste de l'autre côté de la frontière, je ne puis laisser passer sans plus, même si j'arrive royalement tard sur les lieux.

Dunkerque, avec son nom presque flamand (l'église dans les dunes), évoque pour moi ce triste épisode de la dernière guerre, quand ces pauvres soldats se faisaient canarder par la Luftwaffe sur sa belle plage. Et comme bibliophile "Expiation" d'Ian McEwan, un 'must' pour tout amateur de bons livres et qui attend patiemment d'être embarqué pour cette fameuse île déserte de Babelio, où je risque de me faire une réputation douteuse par ma fascination pour les femmes fatales et dangereuses. Comme Anna Bachmeier il y a quelque temps, La Tarnowska récemment et Pauline Dubuisson maintenant. Pour ma défense je peux, heureusement, avancer que je m'intéresse aussi aux victimes, telles Camille Claudel, Riverbend, Rania Al-Baz et Asli Erdogan.



Place donc à "La Ravageuse" : cette femme-medecin et descendante du fondateur de Malo-les-Bains, tout près de Dunkerque, où elle est née en 1927, pour mourir suicidée 35 ans plus tard à Essaouira (avant Mogador) au Maroc !



Mais pourquoi est-ce que le destin de Pauline Dubuisson a-t-il inspiré 5 écrivains, un dessinateur de BD et un grand cinéaste comme Henri- Georges Clouzot ?

La réponse tient en un mot : meurtre ! Mais pour fasciner au moins 7 artistes et créateurs de la sorte, il faut, bien entendu, un peu plus !



Pour y voir plus clair, commençons par l'énoncé des simples faits. Quoi que la juxtaposition de simple et fait, lorsqu'il est question de tuer quelqu'un, relève déjà d'un paradoxe. Cependant, les 3 coups de balles tirées par Pauline et qui tuent son ex-amant, Félix Bailly, le 17 mars 1951 à Paris, est le point de départ d'une affaire exceptionnellement médiatisée pour l'époque. À partir de là, l'on patauge dans les affirmations contradictoires et surtout les spéculations. Crime passionnel ? D'autant plus qu'ils venaient de coucher ensemble selon une version, niée par une autre ? Vengeance, parce que Félix avait mis fin à leurs relations et avait une maîtresse ? Mais c'est Pauline, qui selon une autre version avait rompu leur relation en refusant l'offre de mariage de Félix ? Puis, il y avait l'explication de Pauline que Félix avait essayé de s'emparer de l'arme et que ce (foutu) revolver acheté à Dunkerque s'était enrayé quand elle a essayé de se suicider ? Qu'elle a ouvert le gaz, mais a ete 'sauvée' à temps. Bref, un délice pour les professionnels de la justice. Pas étonnant que le futur grand champion du barreau, Jacques Vergès, pas encore la trentaine, suivit très attentivement l'affaire de tout près ! Le suicide du père de Pauline, blackboulé pour collaboration avec les nazis, et son propre flirt avec un toubib allemand pendant la guerre, était un cadeau béni pour une certaine presse. Effectivement, bon nombre de journalistes retrouvaient l'atmosphère de 1944 et le règlement des comptes avec les 'putains collabos' qui avaient couché avec des boches.



C'est dans ce climat serein, qu'en novembre 1953, ait eu lieu son procès. Un (autre) procès du siècle pour certains plumitifs. C'est grâce à l'unique femme du jury - apparemment un peu plus raisonnable et pondérée que les autres jurés - que Pauline Dubuisson échappa à la guillotine. Elle écope perpète et est finalement libérée après 7 ans de prison. Avec son diplôme de médecine en poche, elle part au Maroc et y tombe amoureuse d'un ingénieur. Elle ne lui avait manifestement pas raconté tout son passé, car lorsqu'il l'apprend par les journaux, il met fin à leur engagement.

Après quoi, Pauline se suicide en septembre 1963.



Henri-Georges Clouzot, qui avait assisté à des séances du Procès-Dubuisson, en a réalisé un film à recettes records, couronné par un Oscar du meilleur film étranger à Hollywood. Pas surprenant quand on peut regrouper sur le plateau des acteurs comme Brigitte Bardot (Pauline), Samir Frey (Félix), Charles Vanel et Paul Meurisse (avocats des camps opposés), sans oublier une émouvante Marie-José Nat (soeur de l'accusée). Que 'La Vérité' , sorti en salles l'année de la libération de notre Pauline ce qui l'a obligé à la clandestinité et la fuite, jette une ombre sur ce film que, comme la plupart des spectateurs, j'ai beaucoup aimé.



Bien après sa mort, le sort de Pauline Dubuisson, a fait couler tellement d'encre qu'il y a de quoi rester stupéfait et confondu. Le premier à en faire un ouvrage, fut Michel Vinaver avec "Portrait d'une femme" de 1986, suivi par Serge Jacquemard avec "L'affaire Pauline Dubuisson" en 1992. Et, il y a 2 ans, apparaissent la même année 2 ouvrages littéraires : de Philippe Jaenada "Pauline Debuisson : La Petite Femelle" et de Jean-Luc Seigle : "Je vous écris dans le noir". Sans oublier la BD dans la collection Les Grandes Affaires criminelles et mystérieuses, basé sur un scénario de Julien Derouet.



L'embarras du choix me fait hésiter à prendre position. Parmi les oeuvres littéraires de 2015, qui visent toutes les deux à remettre la pendule à l'heure en faveur de Pauline, je dirais que l'ouvrage de Jean-Luc Seigle est le plus réussi du point de vue littéraire (124 critiques sur Babelio), tandis que celui de Philippe Jaenada est probablement le plus proche de la vraie Pauline, puisqu'il a épluché les archives et les annales du Procès-Dubuisson (78 critiques ). À vous de choisir entre littérature et archives. !



Cerner la personnalité de Pauline Dubuisson me paraît, néanmoins, mission impossible et même le 'roman vrai' de Jean-Marie Fitère "La Ravageuse" n'y a pas complètement réussi. Le chapitre consacré à son amour interdit pendant la guerre ne m'a pas complètement convaincu. Je crois qu'il revient à vous tous, individuellement, d'essayer de vous rapprocher de Pauline et de son Affaire et de faire votre propre jugement. Sans vous laisser influencer pour autant par les paroles sages d'André Malraux, qui figurent à la page 7 du livre et que je reprends ici en guise de conclusion : " Juger, c'est de toute évidence ne pas comprendre, puisque, si l'on comprenait, on ne pourrait plus juger."
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Violette Nozière

De quoi ça parle ?

Paris, dans les années 30 d'entre-deux guerres, Violette Nozière, jeune femme de 18 ans, défraie la chronique. Elle est accusée d'avoir empoisonné ses parents, entraînant la mort de son père. Fille unique du couple, choyée et souvent couverte par sa mère vis-à-vis de ses mœurs légères, Violette commet ce geste fatidique pour l'argent. Le monde de la famille parisienne s'écroule : la mère Germaine, désormais veuve, voue alors une haine sans nom à sa fille tandis que cette dernière file en prison et accuse son père d'inceste...



Mon avis :

Violette Nozière. Un nom qui ne me parle pas du tout mais après quelques recherches je me rends compte que c'est une affaire judiciaire célèbre et même adaptée au cinéma. C'est avec intérêt alors que je me plonge dans cette biographie.

L'histoire, vous l'aurez compris, est tragique : une jeune femme qui tue son père voilà qui n'est pas banal. S'ensuit alors une grande affaire judiciaire dans ces années 30 que je connais trop peu. J'ai trouvé l’histoire intéressante, d'autant plus que pour moi elle était inédite. J'ai découvert la vie de cette Violette de sa naissance à sa mort et surtout la description de son jugement aussi incroyable que cela puisse paraître.

Le style d'écriture est fluide, à la portée de tous, mais ce n'est pas une écriture plate, simple. Étrangement je l'ai trouvé ronde, chantante. Ce Jean-Marie Fitère est doué pour raconter les histoires. Certes je ne suis pas tombée amoureuse de sa plume car elle n'est pas renversante non plus mais sait capter l'attention et fait passer un moment de lecture plaisant.

La description des personnages m'a surprise par son manque d'impartialité mais reste complète, bien que relativement pudique. Rappelons que c'est un roman publié dans les années 70, traitant d'une affaire qui s'est déroulée dans les années 30, autrement dit presque un siècle plus tôt !!!

J'ai apprécié de découvrir le vécu de cette femme, qui m'a fait passer un moment de lecture agréable, quoique linéaire mais pas ennuyante. Un livre qui se lit facilement que je ne recommande pas absolument mais pourquoi pas ? Ne serait-ce que pour élargir votre culture propre aux criminels célèbres.
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Violette Nozière

Très bon roman qui se lit avec beaucoup de plaisir malgré la cruauté du personnage principal. Tiré d'une histoire vraie des années 30 du siècle dernier, cette affaire judiciaire m'a subjuguée. En effet, on a ici, à faire à une criminelle de 18 ans. Son crime est narré avec beaucoup de simplicité, sans jugement. L'auteur raconte aussi la défense de ses avocats ainsi que son emprisonnement et son retour à la vie extérieure. Violette est une jeune femme, en souffrance et très moderne dans son époque, amoureuse de la vie, de l'argent, la raison de son drame, peut-être?

Maintenant, je souhaite voir Isabelle Huppert dans le rôle de Violette Nozière dans le film de Claude Chabrol.
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Violette Nozière

Bien que je connaissais de nom Violette Nozière, j’ignorais tout de ses crimes. Ainsi, dans ce récit l’auteur nous plonge avec passion dans la vie de cette criminelle dès son jeune âge jusqu’à sa mort. On découvre donc une fille aimée par ses parents qui ne veulent pas voir qu’elle se dévergonde de jour en jour, ils semble croire ses mensonges jusqu’au jour où le doute s’installe quand leur argent se volatilise de leur cachette.

Violette Nozière rêve de richesse, de connaître les sensations de l’amour et donc, elle est prête à tout pour subvenir à ses envies. Au fil des pages, je n’ai pas cessé d’être indigner envers son comportement et le pire c’est quand elle accuse son défunt père, qu’elle a empoissonné, d’avoir abusé d’elle. Sa pauvre mère, qui au début est révoltée et n’a plus d’estime envers sa fille finit quand même par la pardonner : et oui, c’est son enfant et malgré tout elle l’aime.

Ce livre est vraiment remarquable car on apprend beaucoup sur Violette Nozière mais aussi sur les procès de cette époque. Et donc, le lecteur ne peut être qu’offusqué par le destin de cette criminelle ou bien « satisfait » de la savoir en liberté après s’être rachetée. Pour ma part, elle ne méritait certes peut-être pas la peine de mort mais, le mal qu’elle a fait ne devait pas être « pardonnable » après, si sa mère elle-même lui a pardonné alors, on ne peut que se réjouir pour cette dernière de retrouver sa fille.

Pour conclure, j’ai adoré ce livre et la plume de l’auteur y est pour beaucoup car elle est dynamique et nous entraîne avec un véritable plaisir dans ce fait-divers et à aucun moment j’ai trouvé des longueurs ni de passages barbants. Bref, cette lecture est un énorme coup de cœur pour moi !
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Violette Nozière

On ne présentera pas le parcours de Violette Nozière, affaire criminelle ayant défrayé la chronique française dans les troublantes années 30. L'essai de Jean-Marie Fitère (très facile à lire) fut publié en 1978, à l'occasion de la sortie du film de Claude Chabrol : c'est d'ailleurs Isabelle Huppert qui apparaît sur les couvertures des différentes éditions. Fitère se contente de décrire les faits connus, chronologiquement, et c'est déjà pas mal ; l'analyse sociologique ou psychologique est assez peu poussée. En revanche ce qui m'a frappé plus que dans d'autres récits, c'est toute la partie d'errance post-homicide, comme si la meurtrière était déconnectée d'elle-même... Cette partie m'a semblé étrangement très lente et longue. La fin de l'essai apporte un éclairage étonnant sur le "que sont-ils devenus ?"
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Violette Nozière

Un fait divers étrange et glauque qui marqua la jurisprudence. Sous forme de biographie plus ou moins romancée (je serai tentée de parler de docu-fiction), ce livre dresse le portrait d'une femme complexe prisonnière d'un milieu modeste clos et d'aspirations bourgeoises étouffantes. Une femme qui s'éveille à l'amour et commet le pire, mais aussi et surtout une femme qui se repent et se rachète. L’histoire aussi de la culpabilité des parents. Intéressant. Pas étonnant que Claude Chabrol fut inspiré. Toutefois la forme hybride (entre biographie rigoureuse et roman) a de vraies limites.
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Violette Nozière

Il s'agit d'une simili-biographie de Violette Nozière, bien connue pour son funeste parricide au début du siècle dernier. L'affaire étant largement documentée et étayée, il n'y a pas vraiment de spoiler en l'occurrence. Il s'agit en fait d'un livre de mise en garde pour tous les parents qui ne donnent pas assez d'argent de poche à leur progéniture.





Violette a une enfance très sympathique mais nous pique une crise d'adolescence des plus classiques. Elle montre assez rapidement des prédispositions pour devenir une gourgandine, si bien qu'elle se fait un nom dans sa région d'enfance.

Malgré ses expériences sexuelles ratées, sous la pression attendrie de ses parents, Violette ne s'en laisse pas conter : elle prend tout ce qui passe à sa portée pourvu que le bonhomme ait un minimum de prestance.





Violette est mythomane au possible mais vit sous le toit des parents les plus crédules que la Terre ait porté. Enfin selon les dires de l'auteur. Comme Violette n'a toujours pas assez d'argent de poche pour s'acheter des choses essentielles comme des chapeaux, des robes et du parfum, elle s'invente des amies imaginaires qui l'emmènent dans des soirées dans lesquelles elle pourra faire son marché. Violette a une haute opinion d'elle-même, du coup elle ne se prostitue pas franchement et se contente de michetonner. Mauvais calcul, car elle n'a toujours pas assez d'argent. Sans compter qu'elle attrape la syphilis au passage.





Un jour, Violette rencontre un homme qui lui procure enfin du plaisir. Du coup, elle en devient amoureuse. Elle lui donne tout son argent alors forcément elle continue à michetonner et à se plaindre de ne pas avoir assez d'argent. Cela la conduit à vouloir assassiner ses parents pas moins de trois fois, vu que ces derniers ont plein de sous. Les parents finissent par apprendre que Violette a une aventure, et lui proposent le mariage et une dot conséquente, mais comme Violette doit partir en vacances, elle préfère les trucider avant pour empocher l'argent.





Elle réussit à zigouiller son papa chéri mais manque sa mère. Comme elle a une haute opinion d'elle-même elle foire complètement son plan et se retrouve vite en prison, après une dernière tentative de michetonnage. La suite de sa vie se partage entre justice, prison, rédemption et soumission jusqu'à sa libération. Après, notons-le, une condamnation à la peine capitale !





Violette finit sa vie en rencontrant le prince charmant en zonzon et aura de nombreux enfants qui la chérissent. Elle sera même copine avec sa mère qui a eu le bon goût de ne pas devenir folle. Enfin je crois.





Ouaip, drôle d'histoire ! ...
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Violette Nozière

Violette Nozière, livre éponyme relate l’histoire incroyable de cette jeune fille parricide qui au fil de sa détention su évoluer, se remettre en cause et devenir un exemple de rédemption et de réinsertion, grâce il faut le dire à quelques coup du destin !







Paris des années 30, Violette est une adolescente choyée, aimée et admirée par ses parents. Il la pense étudiante, elle déambule dans le quartier latin à la recherche d’amourette et d’homme pouvant subvenir à ses besoins, il l’a croit avec une amie (imaginaire) elle est avec des hommes, elle parviendra d’ailleurs à les convaincre de sa virginité malgré son infection syphilitique. En quelques mots Violette ment, vole et éprouve une haine tenace envers ses parents, haine quelle justifiera en accusant son père d’attouchement et de violence sexuelle. Version qu’elle reconnaitra être mensongère par la suite.







En aout 1933, Violette est arrêtée par le police pour avoir empoisonnée ses parents avec du Sométal (un somnifère) dans la nuit du 21 aout. Elle avait ouvert le gaz et alerté les voisins afin de faire croire à une tentative de suicide. Son père est mort, seule sa mère à pu être réanimée.







En Septembre, Violette affirme que seul sont père était visé par sa haine mais qu’elle a voulu tuer sa mère pour la punir de son silence et son obsession à ne pas voir ce qui se passait. Elle indiquera aussi avoir voulu épargner à sa mère la honte et la culpabilité.







L’opinion public refuse de voir en Violette une victime tant sa vie libertine et provocante scandalise. Les jurés seront eux convaincus que Violette a tué dans l’unique but d’obtenir son héritage afin de continuer à entretenir son amant, Jean Dabin.







Sa mère, pourtant partie civile, finit par pardonner à sa fille et implore le jury d’avoir pitié d’elle.







Violette est condamnée à la peine capitale le 13 octobre 1934, peine symbolique puisqu’à l’époque on ne guillotine plus les femmes. Le 25 décembre 1934 sa peine est commuée en réclusion à perpétuité. Grace à l’acharnement et le travail de son avocat qui suivi son affaire de bout en bout le maréchal Pétain réduisit sa peine à 12 ans de travaux forcés en aout 1942. (12 ans car c’était la limite maximale pour pouvoir bénéficier de remises de peine).







En prison Violette fait preuve d’une conduite exemplaire. Elle devient aide-comptable de la maison d’arrêt de rennes, fonction de grande confiance car elle était chargée de la gestion des pécules des prisonnières. Elle rencontre à cette occasion le fils du greffier comptable qui deviendra son époux. Elle sort donc de prison le 29 aout 1945 au bras de son compagnon !







Violette, durant sa rétention, est devenue très proche de sa mère qui a su lui pardonner. Ce pardon semble être le moteur de la capacité de Violette à se réinsérer.







Violette aura cinq enfant avec son compagnon, ils tiendront ensemble plusieurs restaurant et sa mère vivra à leurs coté jusqu'à la fin de sa vie. Face à un tel exemple de réinsertion elle est réhabilitée par la cour de Rouen en mai 1963 et retrouve ainsi un casier judiciaire vierge.







Elle meurt le 18 décembre 1966.







Ce livre d’une vie se lit très vite, il fourmille de détails sur le procès, et relate de manière précise la vie de Violette jusqu'à sa mort. J’aurai aimé en savoir plus sur ce jeune avocat qui suivi le dossier de bout en bout, ses motivations ? Il semble avoir cru des le début en Violette et en sa capacité de revivre après ce geste impardonnable.







La vie de Violette Nozière a été adaptée à l’écran par Claude Chabrol en 1977, Violette est interprétée par Isabelle Huppert


Lien : http://mespetitesidees.wordp..
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La Ravageuse

LA RAVAGEUSE d’ ERSKINE CALDWELL

On est dans la Géorgie chère à CALDWELL, Claudelle est une jeune fille charmante qui attend son fiancé parti pour son service militaire. Elle est soumise à ses parents et particulièrement à son père. Elle guette le facteur tous les jours pour la lettre tant attendue mais qui s’espace de plus en plus pour finir par arriver sous forme de lettre de rupture. Et à partir de ce moment, il suffira de quelques réflexions de sa mère l’incitant à profiter de la vie et de ne pas suivre son exemple( avoir épousé un homme pauvre sans avenir)pour déclencher la tempête, que dis je, une tornade qui n’épargnera que très peu d’hommes, des ados aux vieillards en passant pas les ecclésiastiques!!

Jubilatoire, méchant, hilarant, du CALDWELL comme je l’aime. La fin est un pur bijou.
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