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3.64/5 (sur 58 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Neuilly-sur-Seine , le 01/02/1940
Biographie :

Jean-Marie Périer, de son vrai nom Jean-Marie Pillu, est un photographe français.

Il est le fils de l'acteur François Périer (1919-2002) qui l'a reconnu officiellement à sa naissance, son père biologique étant le musicien et chanteur Henri Salvador (1917-2008). Sa mère, l'actrice Jacqueline Porel (1918-2012), est la petite-fille de la comédienne Réjane (1856-1920). Elle a été l'épouse de François Périer de 1941 à 1947.

En 1956, Jean-Marie Périer est engagé comme assistant du photographe Daniel Filipacchi pour les magazines Marie-Claire, Paris Match, Télé 7 jours et Jazz magazine. Passionné de Jazz, Filipacchi anime avec son ami Frank Ténot l’émission "Pour ceux qui aiment le jazz", sur Europe no 1.

En octobre 1959, ils lanceront "Salut les copains" une autre émission radiophonique destinée cette fois aux adolescents. Ainsi, Miles Davis, Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie seront les premiers artistes qui poseront devant l’objectif de Jean-Marie Périer.
Après 28 mois de service militaire en Algérie, Daniel Filipacchi l’engage en 1962 dans l’équipe du nouveau mensuel Salut les copains — créé suite au succès de l’émission éponyme.

Trente ans plus tard, ses clichés, devenus emblématiques des années 1960, feront l’objet de plusieurs expositions en France et à l’étranger.

En 1974, il arrête la photographie pour se tourner vers le cinéma. Il réalise notamment deux œuvres de fiction: "Antoine et Sébastien" en 1974 avec François Périer et Jacques Dutronc, qui fait là ses premiers pas de comédien, et "Sale rêveur" en 1978, de nouveau avec Dutronc.
Il réalise également "Téléphone public", un documentaire de référence sur le groupe de rock français Téléphone suivi pendant leurs tournées de 1979.
Attiré par les États-Unis, Jean-Marie Périer part y travailler en janvier 1980 avec dans ses bagages quelques réalisations de films publicitaires comme sésame — Il avait fait ses premières armes en 1968 pour la boisson Canada Dry. En Amérique, il en réalisera plusieurs centaines d’autres.

Six ans après, se partageant entre New York et Paris, il réalise 3 Clips contre la drogue: "La Drogue, c’est de la merde", en 1986 puis en février 1987 avec l’aide de Michel Platini, enfin en 1990, avec l’acteur portoricain Benicio del Toro.

À l’aube des années 2000, il se décide à publier des ouvrages regroupant ses photographies (Mes années 1960, Flash) ou relatant sa vie (Enfant gâté, Le Temps d'apprendre à vivre…).
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Bibliographie de Jean-Marie Périer   (25)Voir plus

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Echange entre Jean-Marie Périer, le célèbre photographe, publicitaire, cinéaste et Xavier Fos, président de stratégies françaises. Celui qui a longtemps photographié les Beatles et les Rolling Stones répond à de nombreuses questions, dans un grand entretien. Jean-Marie Périer évoque différentes campagnes de pub qu’il a conçues pour la promotion du veau, de Raymond Barre ou contre la drogue. Jean-Marie Périer a accepté de répondre à nos questions. Quel est le concours de circonstances qui a fait entrer le jeune Jean-Marie dans l’univers de la photo, des stars et de la chanson ? Quelles photos emblématiques marquent l’époque (les Beatles, Mick Jagger, Françoise Hardy en robe Paco Rabanne, Sylvie Vartan, Johnny Halliday…) ? Xavier Fos interroge celui qui a été le compagnon de Françoise Hardy. Jean-Marie Périer revient sur des anecdotes avec Johnny Halliday. Xavier Fos, président de stratégies françaises fait l’interview de Jean-Marie Périer. Le photographe raconte comment il a réalisé une photo avec Jacques Dutronc et une daurade. Jean-Marie Périer parle de ses relations avec les grands créateurs de mode : Yves Saint Laurent, Karl Lagerfeld, Jean-Paul Gaultier. Le photographe rencontre le club stratégies françaises. Jean-Marie Périer explique ses relations avec les femmes de sa vie : sa mère, Ella Fitzgerald, Françoise Hardy, Julie Andrieu et révèle son expérience avec le viagra. Il évoque sa vie dans l’Aveyron, avec Hortense, Cerise et Daffy.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Aux trois-quarts, je l’ai refermé. Moi qui déteste les livres ou les films qui laissent indifférent… Là, j’ai été servi. Je ne l’ai pas refermé parce que c’était inintéressant et mal écrit, au contraire. Après plusieurs témoignages Jean-Marie Périer écrit :
« Je crains que cette succession d’histoires plus tristes les unes que les autres ne finissent par lasser le lecteur. »
Je n’ai pas été lassé, juste horrifié et révolté de tant de connerie, d’incompréhension et d’hypocrisie. Il m’a fallu plusieurs jours avant d’en reprendre la lecture. Je me disais que des homophobes je n’en ai jamais rencontré, enfin pas de ceux dont vous parlez. J’en ai certainement côtoyé car c’est monsieur tout le monde et rien ne nous laisserait imaginer ce qu’ils font subir à leurs enfants.
Un ami bloggeur dit toujours que les homophobes sont des homos contrariés. Plus le temps passe, plus je pense qu’il a raison. Beaucoup d’enseignants disent la même chose : lorsqu’ils ont en face d’eux des mômes (dès l’école primaire) qui affichent une homophobie exagérée, c’est souvent pour masquer une homosexualité naissante.
J’y pensais en lisant ce livre, j’avais l’impression que la violence des parents dont il est question ne peut s’expliquer que par la hantise qu’ils ont de retrouver leurs propres tendances chez leurs enfants. Alors quand ils sont confrontés à cette réalité qu’ils pressentent parfois, au lieu de les comprendre et de les rassurer, ils explosent. Lorsque nous retrouvons nos propres « défauts » ou ceux de notre conjoint dans nos enfants ne devrions-nous pas être plus compréhensifs ? Mais chez certains ça fait l’effet contraire, allez comprendre…
Le message n’est pas simpliste, c’est un témoignage poignant d’une réalité qui n’est pas près de changer. Maintenant que je l’ai lu je ne verrai plus les SDF de la même façon, et quand je croiserai un jeune sortant des sacs poubelle je me demanderai toujours si ce sont vraiment des poubelles ou ses valises.
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Jean-Marie Périer
Et, si au bout du compte, j’arrivais non pas à être ce que je fais, mais à faire ce que je suis, peut être n’aurais-je pas à rougir de mon bout de chemin.
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On m'objectera qu'une enfant difficile n'en fait qu'à sa tête, qu'on ne peut pas obliger une adolescente à rester si elle a décidé de fuir, et qu'être parent ne vous donne pas tous les torts.
Eh bien, si, justement, je crains que l'on n'ait aucune excuse, que l'on doive tout à l'enfant que l'on a mis au monde et qu'en contrepartie, lui ou elle ne nous doit rien. Pour moi, faire un enfant revient à être coupable, et l'on ne peut se sentir acquitté que dans la mesure où il réussit sa vie.
Encore faudrait-il que l'on s'entende sur ce que signifie réussir sa vie...
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"L'intelligence ne servant peut-être qu'à forger des armes contre soi-même, il en est mort. Il avait 23 ans, il les a encore."
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Seulement l’amour, c’est un peu vague comme terme,. Faudrait définir. Au début, c’est la fièvre, mais peut-on avoir quarante et un dixième toute sa vie ?
C’est après qu’il arrive, l’amour, le vrai, celui sur la durée, celui qu’on n’apprend pas en classe, qu’on ne voit pas au cinéma, celui qui se mérite, qu’on acquiert tous les jours. C’est peut être ça l’amour, un truc inventé pour faire mal.
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"Des lettres anonymes. Qui pouvait avoir à ce point raté sa propre vie pour prendre le temps de vouloir faire autant de mal?"
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Et quand je pense qu'il se trouve des gens pour refuser l'homoparentalité à tous ces hommes et ces femmes qui, par la force des choses, n'ont pas d'autre choix que d'adopter, et à qui l'on ose expliquer qu'il faut un papa et une maman "comme tout le monde", parce que c'est comme ça "que ça marche" !
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D’habitude, un homme qui pleure c’est réservé aux femmes, mais son père....c’est un monde qui s’écroule, il n’y a pas de geste prévu pour ça, on est les bras ballants, on est petit, on voudrait être grand.
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L'être humain est un drôle d'animal, capable parfois de résoudre des problèmes extraordinaires. Je lisais récemment qu'il a réussi à comprendre que notre univers n'était vieux que de deux milliards sept cent millions d'années et, à force d'observer la voûte céleste avec une persévérance qui force le respect, il a trouvé des supernovas cent fois plus grosses que le Soleil, dont la lumière a mis onze milliards d'années à parvenir jusqu'à nous. En revanche, il est incapable de trouver 20 m2 habitables pour un adolescent à la rue.
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"Depuis le temps que j'étais jeune, je commence à me faire vieux"
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