Citations de Jean d` Aillon (602)
Bien sûr , cette ruelle n'était pas pavée . L'égout s'écoulait au milieu et les trous puants étaient nombreux . Avec la neige et le gel recouvrant ces cloaques , grand était le risque d'enfoncer son pied dans un fossé plein de déjections . P. 24
- Maître Basile, vous semblez avoir tout deviné, savez-vous où sont les corps ?
- Jamais je ne devine, mon père. C'est une habitude détestable, qui détruit la faculté de raisonner. J'observe seulement de petits faits et j'en tire de grandes déductions. Sortons, voulez-vous ?
En vérité, comme beaucoup de gentilshommes de Bourgogne, Boillardet avait le tempérament d'un chasseur. Mais il ne chassait ni les daims ni les sangliers, il pourchassait du gibier autrement plus féroce : les gredins, les scélérats et les assassins, tous ces routiers et maraudeurs qui traversaient la Bourgogne et profitaient de leur passage dans sa ville pour tuer et rober. Boillardet n'éprouvait pas plus grand plaisir dans la vie que de les rechercher, les confondre, les juger et les faire exécuter. Une besogne utile et saine, tant pour sa cité que son pour son duc et pour Dieu, car la justice devait régner sur terre.
L'amour pouvait sauver ou détruire et conduire à l'enfer comme au paradis.
Ben que séparés de la ville par la largeur de la rivière,les effroyables grondements des maisons,églises et entrepôts qui s'écroulaient,comme le ronflement des foyers qui couvrait tous les autres bruits,désespéraient toute âme bien née.
_Si je suis prêt à vous accorder mon aide pour que le roi retrouve la pierre des Stuart,je refuse d’intervenir dans une affaire privée,même si le jugement contre M.de Tilly a été inique,annonça froidement Morland.
Je gardais un portefeuille contenant tous les documents sur cette affaire,pensant en avoir besoin.Dans un bois,notre voiture a été attaquée par des voleurs de grand chemin.
![](/couv/cvt_Beziers-1209_8635.jpg)
Simon de Montfort s'interrogeait sur Guilhem d'Ussel, et la façon dont il pourrait l'éloigner du roi. Les révélations de son cousin lui avaient apporté des informations confirmant combien cet individu était dangereux, bien plus qu'il ne l'avait imaginé. Non seulement Ussel protégeait les hérétiques mais il semblait ne pas redouter les forces démoniaques. Qu'avait-il fait exactement à Rome ? Le comte de Huntington - Robert de Locksley -, un ami d'Ussel, occupait la tour de Houdain que Simon avait cédée au roi. Les deux hommes s'étaient donc rencontrés à plusieurs reprises, même si aucune cordialité ne les liait. A l'occasion d'une de ces entrevues, Locksley lui avait révélé s'être rendu à Rome parce que son épouse devait entrer en possession d'une ville dans le Latium, héritage de son père. Il apportait aussi une lettre de Philippe Auguste à Innocent III, mais n'avait pu la lui remettre, le pape l'ayant emprisonné dès son arrivée, cette succession se révélant être un traquenard, le Saint-Père voulant se venger de la comtesse de Huntington qui l'aurait trahi. C'est Ussel qui les avait délivrés et, pour ce faire, avait exterminé nombre d'hommes d'armes appartenant à Lotario de Segni, le frère d'Innocent. Cette dernière information, Simon l'avait apprise par le roi, lequel s'était fort réjoui de l'humiliation du pape.
C'est Ussel qui les avait délivrés et, pour ce faire, avait exterminé nombre d'hommes d'armes appartenant à Lotario de Segni, le frère d'Innocent. Cette dernière information, Simon l'avait apprise par le roi, lequel s'était fort réjoui de l'humiliation du pape.
Il apportait aussi une lettre de Philippe Auguste à Innocent III, mais n'avait pu la lui remettre, le pape l'ayant emprisonné dès son arrivée, cette succession se révélant être un traquenard, le Saint-Père voulant se venger de la comtesse de Huntington qui l'aurait trahi.
A l'occasion d'une de ces entrevues, Locksley lui avait révélé s'être rendu à Rome parce que son épouse devait entrer en possession d'une ville dans le Latium, héritage de son père.
Le comte de Huntington - Robert de Locksley -, un ami d'Ussel, occupait la tour de Houdain que Simon avait cédée au roi. Les deux hommes s'étaient donc rencontrés à plusieurs reprises, même si aucune cordialité ne les liait.
Qu'avait-il fait exactement à Rome ?
Non seulement Ussel protégeait les hérétiques mais il semblait ne pas redouter les forces démoniaques.
Simon de Montfort s'interrogeait sur Guilhem d'Ussel, et la façon dont il pourrait l'éloigner du roi. Les révélations de son cousin lui avaient apporté des informations confirmant combien cet individu était dangereux, bien plus qu'il ne l'avait imaginé.
Ces lettres patentes devaient autoriser messire Michel Mazarin ,archevêque d'Aixet frère du ministre,à faire enclore dans la ville d'Aix le faubourg Saint-Jean ainsi que les jardins et les prés de l'archevêché
Rageusement,il reprit la plume ,la trempa dans l'encrier et signa toutes les lettres patentes. Après quoi,il plaça les documents dans le dossier qui devait être transmis à la régente et au jeune roi .
En 1626, le prince de Condé faisait le siège de Réalmont, dans le Languedoc, une ville rebelle tenue par les huguenots et qui paraissait imprenable. Condé songeait donc à lever le siège quand ses gens parvinrent à capturer un homme portant une lettre des assiégés. C'était un poème détestable et incompréhensible. L'état-major du prince supposa qu'il s'agissait d'un message secret mais ne parvenait pas à le comprendre. Un officier songea alors à un gentilhomme du pays nommé Rossignol, passionné de mathématiques et de cryptographie. On le fit venir.
Naturellement, toute notre correspondance est chiffrée. Nos adversaires communiquent de la même façon, eux aussi avec des courriers chiffrés. Vous devinez donc l'importance du chiffre dans l'activité diplomatique.
En réalité, il y aura deux conférences simultanément. L'une à Münster, entre la France et l'Empire, et l'autre à Osnabrück entre les Suédois et l'Empire. Les catholiques se retrouveront à Münster et les protestants à Osnabrück. Ces conférences réuniront les plénipotentiaires de la France et de la Suède, des principautés germaniques, des Provinces-Unies, de l'Espagne, du Portugal et du Saint-Siège. L'objectif, c'est un partage de l'Europe qui soit acceptable pour tous.