J'ai trouvé ce nouveau roman des aventures de Louis Fronzac, moins intéressant, les formules mathématiques et les difficultés rencontrées lors des voyages sont des passages un peu longs et ennuyeux, cela manquent un peu d'action.
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Enquête de contre-espionnage sous la Régence. Une immersion dans l'époque très instructive.
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J'ai aimé ce livre d'enquête historique pour différentes raisons :
- l'écriture qui décrit des comportements normaux de l'époque, dans en faire des tonnes, mais qui pourtant aujourd'hui nous choqueraient des plus profondément. Et cette écriture simple nous permet de nous immerger très facilement dans l'ambiance, en faisant abstraction du fossé culturel qui normalement nous retiendrait à juger avec des yeux de notre époque ;
- les intrigues sont intéressantes avec quelques rebondissements, sans être d'un incroyable rocambolesque ;
- des détails historiques tant des coutumes, des lieux que des personnages sont levés, et très intéressants, en tout cas pour le béotien que je suis :) ;
- la documentation.
Dans tout ça pourquoi 4/5 au lieu de 5/5 :
il est trop répétitif, et on tombe dans une certaine répétition au bout des 3/4 du livre, surtout que les histoires ne sont pas liées entre elles.
Donc un très bon livre, que je recommande :)
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J ai lu à peu prés toute la série sur Louis de Fronsac, force est de constater que M. d Aillon connait sa période historique sur le bout de sa plume et le style est impeccable ,pour le reste les histoires ne cassent pas 4 pattes à un canard , c est cousu de rubans noirs .Les épisodes qui se passent dans la ville préférée de l auteur ,à savoir Aix en Provence ,ressemblent plus à un guide touristique sous Louis XIV qu' a une enquête policière .Et puis le personnage principal certes honnête , intelligent , humain (dans le contexte ) mais poli , propre sur soi , jamais un défaut humain fidèle et tout et tout parangon de toutes les vertus , alors qu 'a l époque on ne se mariait pas par amour et qu il était de mauvais ton d aimer son conjoint . Les jeunes filles surveillées , éduquées ( si l'on peut dire ) dans des écoles religieuses , écrasées par la religion et les moeurs n attendaient qu'une chose qu' on les épouses pour enfin quelles puissent enfin vivre leur courte existence ( en clair avoir des amants ) Passons aussi sur le côté convenu des relations sociales vrai sans doute mais là non plus le fils de notaire n est pas un révolutionnaire , ni un réformateur. Echine souvent courbée devant les puissants , mais bon là aussi c est sans doute réaliste . Le seul personnage de son entourage un peu épais est son ami Gaston de Tilly , commissaire au Chätelet (sensé être le faire valoir de service ), gageons que ses succès policiers ne lui viennent pas de son intelligence Watson et Hastings doivent bien se marrer
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C'est le premier livre que j'ai lu. Ce livre est une merveille dans l'historique, un vocabulaire très riche. Arrivée à la fin du livre, j'aurais aimé que cela continu encore et encore.
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France, 1645. Ce roman met à nouveau en scène le sympathique personnage récurrent Louis Fronsac, ancien notaire anobli par le roi Louis XIV pour services rendus à sa majesté et devenu seigneur de la terre de Mercy où il y a tout à faire : agrandir le domaine, construire pont et moulin, meubler la maison, et bien sûr, employer la main d'oeuvre locale pour les faire vivre décemment. Mais l'argent manque et Louis va accepter d'enquêter pour le compte de Louis de Bourbon, duc d'Enghien, sur une affaire de filiation cachée. Le duc de Rohan, figure de proue des protestants, alors religion "prétendument réformée" serait mort sans un fils héritier capable de reprendre la bataille. Le jeune Tancrède, élevé à l'étranger, est-il ce fils légitime ? C'est ce que l'enquête de Louis devra déterminer. Et nous y assistons, avec des couleurs et odeurs d'époques, nous entrevoyons l'ombre de Voltaire, nous nous attablons avec Molière/Poquelin et Jean de La Fontaine. Nous ne croisons pas que du beau monde ! C'est le temps des brigands et nous assistons avec force détails aux exécutions capitales qui étaient à l'époque, un spectacle des plus prisés, où le fait d'assister à la justice rendue maintenait les foules à distance des crimes. Pendaison, décapitation, supplice de la roue. Ah, il ne faisait pas bon truander, violer, assassiner à cette époque, car, le moins que l'on puisse dire, c'est que justice était faite, que celle-ci soit celle du roi ou encore celle de l'implacable : "Alecto".
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Ceci est mon deuxième livre de Jean d'Aillon, auteur que j'ai eu envie de lire lorsque je suis tombée par hasard sur La conjecture de Fermat. Merci Jean, de me faire aimer l'histoire grâce aux vôtres. Mieux vaut tard que jamais !
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je suis toujours aussi passionnée par les aventures de Louis Fronsac, celui est à ce jour, mon préféré, surement du à l'enigme, qui est plus facile, il me semble moins complotiste.
Ce que j'apprécie aussi, c'est de suivre l'évolution du domaine de Mercy, propriété de Louis, et des personnages rencontrés lors des enquêtes précédentes et introduit dans l'entourage des Fronzac.
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On se prend facilement à l’histoire et l’on essaye de deviner qui dit la vérité et surout qui est l’assassin. Mais ce n’est pas toujours celui auquel on croit….
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j'ai trouvé cette intrigue bien ficelée mais complexe. Un début où tout s'entrecroise et où l'on a du mal à conserver en mémoire les éléments qui pourraient être importants pour l'affaire. Le voyage dans l'histoire est néanmoins intéressant et la chute totalement imprévisible. Ce bouquin m'a paru un peu dense tout de même et l'écriture est moins engageante que certaines autres. Mais dans l'ensemble c'est pas mal. Je ne sais si je relirai une enquête de Louis Fronsac mais autre chose pourquoi pas !!!
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Une enquête de Louis fronsac au cœur même de la famille des Rohan... Une histoire de succession en mettant en scène des bourreaux de la haute justice et de leurs familles... Une fois de plus un mélange d intrigue et histoire vraie, avec des personnages réels
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Mon deuxième essai avec M Fronsac aura été le bon!
Le dépaysement a été total, fort agréable, et si je vais à Aix, j'irai avec ce livre dans mes bagages.
C'est aussi plaisant que Nicolas Le Floch, précis dans les costumes et coutumes. Et on y mange bien!
Bon, quand même, de ce côté le point va à M. Parot car il nous fait plus vite et concrètement saliver!
Au suivant donc!
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Jean d’Aillon. L’énigme du clos mazarin. 10/18. 5 étoiles.
Je découvre l’auteur par la lecture de ce livre-ci.
Globalement : très bien quoi qu’il y ait quelques incohérences / sensibilités mal placées.
Exemple :
p 100 : les héros tombent sur des bandits de grand chemin. Apparemment à l’époque c’était eux ou vous. En général quand ils se faisaient prendre, ils se faisaient pendre.
Contre toute raison, Louis fait le sentimental et les relâche. Cela n’a pas de sens par rapport à l’époque.
P 155 : Louis donne toutes les informations sur son garde du corps. Alors que se taire semble l’attitude la plus normale quand on est en mission dangereuse
P 159 : il voit un cadavre et ses jambes flageolent…mais à l’époque, des cadavres on en trouve tous les jours dans les rues de Paris. Sensiblerie d’aujourd’hui.
Le tour de la ville d’Aix est interminable. Et il n’y a aucun plan qui permettrait au lecteur de suivre.
P 165. Louis dit : Nous sommes suivis (et on leur veut du mal). Et ils ne prennent aucune dispositions ?
P 169. En mission…C’est mieux d’éviter de boire 😊
P 192. L’auteur parle d’objet en acier…Mais la fabrication de l’acier a été découverte au 19 ème siècle
P 252. Louis fait cavalier seul ? Incohérent
P 311. Pourquoi ne pas quitter l’auberge et éviter de se faire attaquer ?
P 317. Quand on est encore sous adrénaline d’avoir risqué sa vie, on ne laisse approcher personne et certainement pas un inconnu armé.
…
On dirait que Louis et Gaston manquent de jugeotte… 😊
Malgré tout le récit est plaisant et sans prétention…
On sent que l’auteur a envie de nous faire plaisir. Et il y réussi.
Pour les amateurs de récits historiques sur cette période : Alexandre Dumas (« Vingt après ») est mon préféré.
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L'énigme du clos Mazarin nous emmène à Aix, au printemps 1647. Cette ville est le théâtre d'une conspiration visant à déstabiliser la politique du roi de France, Louis-Dieudonné, âgé de 9 ans, et donc de son ministre Jules Mazarin, par la vente de lettres de provision signées, sous la contrainte, par le frère du ministre, Michel Mazarin. Ces lettres permettaient de revendiquer une charge de conseiller au parlement. Or la ville est sur le point de s'agrandir, du fait de la vente d'un terrain, ce qui suppose une extension du parlement en place. Averti par le gouverneur de Provence, à qui les malfaiteurs ont tenté de revendre une des fameuses lettres, Mazarin envoie le fidèle et loyal Louis Fronsac enquêter sur l'origine des lettres, et surtout, d'empêcher que celles-ci continuent à circuler. Accompagné de ses 3 valeureux et fidèles compagnons, Gaston de Tilly, Bauer et Gaufredi, Louis, l'homme aux précieux rubans noirs, mène son enquête "tambour battant", ou devrais-je dire : "armes et épées au poing", afin de sortir vivant des nombreux traquenards que les ennemis du roi ne vont pas manquer de disposer autour de lui.
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Lire Jean d'Aillon, c'est un peu être un poisson plongé dans un bocal d'histoire. Partant de faits historiques dûment vérifiés, Jean nous conte les complots, mystères et énigmes historiques, il fait revivre les portraits des musées, manipule avec dextérité les écrits archivés et brode avec soin une histoire romanesque plus proche du polar que du livre d'heures, pour ma plus grande joie, car j'avoue bien volontiers n'avoir rien retenu de ma scolarité (ou si peu), et ce n'est que très récemment que l'histoire me captive.
Lorsque je lis Jean d'Aillon, il n'est pas rare de me voir sourire, ou rire et même essuyer une larme, tant les situations sont cocasses, truculentes ou émouvantes. Louis Fronsac, son héros récurrent, ancien notaire devenu enquêteur, m'emporte cette fois à Aix, une ville que nous découvrons aussi sale que la capitale à cette époque : boueuse, empestant l'urine et les excréments, véritable cloaque où cohabitent et survivent hommes et animaux. La rue qui permet à tout un chacun de faire ses besoins porte un nom des plus bucoliques :
C'est Lou Filadoux, le lieu où l'on fait ses selles sans façon ! Vous y trouverez toute la ville le pantalon baissé !
Bravo Jean ! Et merci pour cette évasion qui me fait bien comprendre que nous sommes des survivants (à la peste, à la famine, au manque de soins, aux guerres, aux règlements de comptes, etc...) et qu'il faut, je le pense sincèrement, toujours relativiser ce qu'est notre vie dans ce monde. Et ce que l'on veut en faire.
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Lecteur de plusieurs aventures de Fronsac, cet épisode est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase: sur les 80/100 premières pages tout n'est que répétition des épisodes précédents. Pas d'originalité. Lourdeur. Dommage car j'aimerai beaucoup cette époque. J'hésite à lire les suivants.
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