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Critiques de Jean d` Aillon (678)
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Un très bon livre!! De merveilleuses nouvelles placées à différents moments de notre Histoire. Des éléments fantastiques variés. De très bonnes écritures. Vraiment bien!
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Il est vrai que le roman de cape et d'épée et la fantasy sont deux genres qui étaient faits pour s'entendre. Ce n'est pas pour rien que l'on dit que le second s'est nourri du premier. En tout cas, en dignes héritiers de la littérature d'aventure, tous deux fusionnent parfois pour nous offrir des récits enlevés, teintés de magie et de coups d'épée.



Fasciné par cette fantasy de cape et d'épée, Eric Boissau est l'instigateur de l'anthologie Dimension de Capes et d'Esprits, parue en deux volumes, respectivement en 2010 et 2011 aux éditions Rivière Blanche.



Treize auteurs, qu'ils soient romanciers ou nouvellistes, ont pris la plume ou la fleuret pour nous mener au cœur de complots ou de combats, sur terre ou sur mer, au gré de leur inspiration.



C'est Jean D'Aillon qui démarre les hostilités avec "Le Bourgeois Disparu", une nouvelle enquête menée par son notaire de héros, Louis Fronsac. J'avoue ne pas bouder mon plaisir de le retrouver ici car c'est une plume que j'apprécie.

Sollicité par un homme d'Eglise proche de la reine, Louis est amené à enquêter sur l'étrange disparition d'un bourgeois qui aurait, selon les dires de sa servante, été emprisonné à la Bastille. Soit, ce monsieur connaissait un revirement de fortune mais rien qui suscitait un emprisonnement ou une fuite. Alors où est-il passé ? Car lorsque Louis se rend lui-même à la prison, on lui affirme qu'aucun prisonnier ne séjourne sous le nom de Hache. De fil en aiguille, notre ingénieux notaire va démêler l'écheveau de tous ces secrets mettant au jour des intrigants proches du roi.



Les règnes de Louis XIII et Louis XIV étant propices au genre, continuons donc avec celui du Roi-Soleil grâce à la plume ensorcelante de Lucie Chenu qui invite dans "Ayehannah", une dryade parmi les favorites royales. Cette fée des bois va faire tourner bien des têtes même celle de l'intrigante Athénaïs de Montespan.



L'océan est également un théâtre d'affrontements pour les maîtres d'armes. C'est là que nous emporte Nicolas Cluzeau à bord d'un navire commandé par un capitaine aussi doué avec une épée qu'un gouvernail. Chevauchant les mers, il n'hésite pas à défendre un dragon des mers contre l'ennemi, quitte à perdre navire et équipage.



Dimension de Capes et d'Esprit est une petite pépite qui nous fait passer de chevauchées épiques en expéditions maritimes d'une page à l'autre. On y côtoie aussi bien des êtres féeriques ou démoniaques que des grands noms de l'Histoire.... pour plus d'infos... n'hésitez pas à aller sur Fantasy à la carte
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Avec « Dimension de capes et d'esprits », les éditions Rivières Blanches nous proposent une sympathique anthologie de fantasy historique comprenant douze nouvelles d'auteurs plus ou moins réputés et habitués à ce genre de littérature. Tous rendent ici un vibrant hommage aux plus grands récits de cape et d'épée et aux auteurs qui leur ont donné le jour, que ce soit par le biais du thème choisi, des personnages ou bien du style. La totalité des textes se déroulent par conséquent entre le XVIe et le début du XIXe siècle et on peut d'ores et déjà saluer la variété des décors, loin de se limiter à la cour et ses intrigues, qui nous entraînent tour à tour à Versailles, en Angleterre, sur mer, dans le calme relatif d'un monastère, sur le champ de bataille... Le choix de l'époque à cependant fait l'objet de moins d'originalité, la majorité des auteurs ayant opté pour les règnes de Louis XIII et de Louis XIV ainsi que de leurs habiles ministres, les cardinaux Richelieu et Mazarin. Certaines nouvelles se démarquent malgré tout de leurs petits camarades et nous offrent des récits un peu plus innovants sur fond de guerres de religion, campagne d'Italie ou encore Révolution française.



Si l'initiative est louable et ne manquera pas de faire passer un agréable moment aux amateurs de capes et d'épées, il faut toutefois avouer que très peu de textes sortent du lot et que beaucoup laissent un arrière goût d'inachevé ou de déjà-vu. Heureusement, certains auteurs parviennent malgré tout à tirer leur épingle du jeu, en particulier ceux qui bénéficient aujourd'hui d'une certaine réputation. Nicolas Cluzeau signe ainsi avec « Dragons des mers » une excellente nouvelle (de loin la meilleure) nous plongeant habilement dans un duel maritime entre deux capitaines de navires pour la possession d'un aquadrac (ou dragon de mer), le tout sur fond d'Europe uchronique. Un vrai régal ! Lucie Chenu réussit également son coup avec « Ayeannah » dans laquelle elle nous relate l'histoire d'une dryade à la cour du roi Soleil, de même que David S. Khara qui se penche avec « La botte du Diable » sur le destin d'une confrérie des Maîtres d'Armes. Certains textes d'auteurs qui m'étaient jusqu'alors inconnus valent également le détour comme « La main du Diable » de Sergei Dounovetz, nouvelle très brève mais marquante, ou encore « Les hommes de l'ombre » de Pierre-Luc Lafrance qui nous entraîne pour une fois Outre-Manche.



Une anthologie très inégale, le très bon côtoyant le très moyen, mais qui rend malgré tout un bel hommage à ces histoires de capes et d'épées qui nous ont tous un jour fascinés. Difficile de résister à l'envie de découvrir le second volume, réunissant cette fois davantage d'auteurs confirmés qui, espérons-le, montreront autant d'enthousiasme que ceux qui les ont précédés. Car comme nous l'affirme Philippe Ward en conclusion de sa préface : « Si tu ne viens pas à la Rivière Blanche, c'est la Rivière Blanche qui viendra à toi ! »
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Une anthologie qui ne m’a pas vraiment emballé.



Et j’avoue avoir été plutôt déçue par cette anthologie dans laquelle j’avais beaucoup d’attente. J’adore le cape et d’épée et si cela peut être couplé avec du fantastique ou même du fantasy, c’est génial. Encore faut-il que ça fasse rêver…



Les deux premières nouvelles ne contiennent aucun élément merveilleux ! Crotte ! Je n’ai rien contre des nouvelles 100% historique, mais ce n’est pas vraiment ce que j’espérais lire ici. De plus, l’un n’a rien de bien extraordinaire ou de trépidant, mais l’autre est d’un ennui et d’une puissance… Sérieux, j’espérais au moins à quelque chose de cape et d’épée ! Même pas ! C’est une nana qui va demander de l’aide à un mec parce que les autorités n’ont rien pu faire pour elle. Le type va donc parler à un type qui lui parle d’un autre type ; le héros-type va donc voit ce type qui le renvoie encore avec un troisième type et pouf ! Surprise, l’enquête est résolue ! Pas de course-poursuite, pas de duel, pas d’affrontement ! Rien ! Cette nouvelle n’est ni de cape et d’épée ni fantastique et en plus elle est chiante…



Heureusement, les autres textes sont plus dans le cadre. Mais aucun récit parmi eux ne m’a vraiment emballé bien que certains ne soient pas mauvais en soi (la nouvelle de Nicolas Cluzeau par exemple). Il y a bien la nouvelle de Pierre Efratas qui m’a bien plus, mais elle commence avec Richelieu et Richelieu qui est avec un chat. Je ne connaissais pas Pierre à l’époque de l’édition de ce texte, mais cet homme savait déjà me parler lol !



Il y a quand même eu beaucoup trop de déception dans ce livre – je pense au dernier texte qui met en scène des mousquetaires ; mais où les héros auraient pu être toute autre chose que des mousquetaires que cela aurait été pareil ; que le personnage féminin enlevé aurait pu être une poupée de chiffon, c’était pareil ; et on ne parle pas du capitaine qui pense qu’à l’intérieur de ses bas et qui n’hésite pas à entrainer ses compagnons dans un truc pas possible juste pour… bref…



Cette anthologie ne m’a pas vraiment convaincu bien que quelques textes aient été sympa (ils se lisent tranquillement puis sont immédiatement oubliés).

Une grande déception, car j’en attendais beaucoup.

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Juliette et les Cezanne

Plein de rebondissements : un sujet plutôt original !

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Juliette et les Cezanne

Un roman au rythme haletant, admirablement documenté. Jean d'Aillon nous entraîne au coeur de la Provence occupée et nous initie aux secrets des réseaux clandestins aux côtés de héros attachants, Juliette et Forbin-Cavendish. Autour d'eux gravitent une multitude de personnages, réels ou fictifs, qui les aident dans leur mission ou au contraire leur font obstacle. On en apprend beaucoup sur le trafic d'oeuvres d'art à l'époque, qui constitue le noeud de l'intrigue, avec comme enjeu rien moins que changer le cours de la guerre !



L'intrigue est passionnante, complexe, on a parfois du mal à s'y retrouver entre tous les réseaux de résistance et les multiples visages de l'occupant, mais le roman est remarquablement bien ficelé. On ne s'ennuie pas une minute ! Abondamment explicitées par les notes de bas de page (mais point trop!), les références historiques viennent appuyer le récit et y apporter une vraisemblance, à tel point qu'on ne sait plus très bien ce qui relève de la réalité et de la fiction ! L'auteur s'en amuse d'ailleurs dans une de ses notes, en raillant gentiment ses lecteurs "qui croient [qu'il] invente tout" !



Un petit bémol par rapport au titre : si on s'arrête à la couverture, on peut croire à un roman d'amour sur fond de résistance, à la manière de "La Bicyclette bleue", surtout si on ne connaît pas Jean d'Aillon... La première de couverture me paraît attirer un public essentiellement féminin, alors que le véritable héros est bien Forbin, capitaine anglais, qui va entraîner Juliette dans sa quête. Un détail à retravailler donc pour une prochaine parution en poche...



En bref, un bon roman historique, plein d'action et de suspense, avec une touche d'amour, qui ravira les amateurs du genre et les passionnés de la période.
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Juliette et les Cezanne

Cher Jean d’Aillon,



Vous revoilà en pleine forme avec un roman policier historique de très bonne facture.

On vous avait un peu perdu avec vos romans où l’intrigue servait de prétexte à un étalage de faits historiques certes très intéressants. Mais, pardonnez ma franchise, ça manquait de liant, de rythme et finalement d’intérêt.



Juliette et les Cézanne est un très bon roman parce que vous avez su habilement distiller l’Histoire dans une intrigue bien ficelée.



En avril 1944, le capitaine Jonh Cavendish, nom de code Forbin, est parachuté en Provence. Il est chargé de vendre deux tableaux de Cézanne aux Allemands.



Son chemin va croiser des personnalités connues de la Résistance française, l’ombre de Goering et d’Hitler, les SS, la Gestapo, la police française, etc…

Et bien sûr, la charmante Juliette Lecompte, jeune restauratrice de tableaux au musée Granet d’Aix-en-Provence.



Le décor est la Provence, mais aussi Marseille, Aix-en-Provence, le Maquis.



Voilà donc un bon livre pour l’été !

Continuez ainsi, cher Jean d’Aillon, à nous divertir !
Lien : http://livrespourvous.center..
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Juliette et les Cezanne

Début 1944, le capitaine John Cavendish alias "Forbin" est parachuté en Provence en mission secrète pour le compte de Churchill. Il lui faut approcher de dangereux nazis, tenter de vendre deux tableaux de Cézanne en se faisant passer pour le petit-fils de sa femme de ménage. Sa cible est l'antiquaire hollandais Aloys Miedel, l'envoyé de Goering pour acquérir ses toiles inestimables pour une "bouchée de pain" puisqu'invendables sur le marché de l'époque. Par le truchement d'une manipulation, la garde rapprochée d'Hitler apprend cette future vente car il y est question d'un tableau qu'a acheté Hitler pour son musée de Linz peut de temps avant, or le tableau de Linz est un faux et son "entourage", veut absolument récupérer le vrai tableau avant qu'Hitler ne se rendre compte qu'il s'est fait avoir. Le terrible lieutenant SS Kraut est envoyé lui aussi en Provence avec la mission de revenir avec les tableaux coûte que coûte pour Hitler. A Aix, Cavendish rencontre Juliette, une résistante, restauratrice au musée Granet. Les deux jeunes gens affrontent maints quiproquo et dangers pour garder le secret de Cavendish dont les véritables motifs de négoce des tableaux de Cézanne avec les nazis doit rester d'un secret absolu.

***************

De Marseille à Aix, Jean d'Aillon brosse cette fois le portrait non pas d'un policier mais d'un noble anglais engagé dans une histoire d'espionnage destinée à détruire la cohésion allemande pour accélérer la fin de la guerre. L'auteur aime beaucoup ce livre qui emprunte à l'Histoire quelques personnages romanesques inspirés des vrais. Je dois dire que bien que n'aimant guerre les livres sur toute cette période "39-45" ce roman est captivant (lu en 5 jours trajets du matin et du soir !). Un roman émouvant aussi lorsque l'on est plongé dans la vie au quotidien : la peur d'être embarqué pour les camps (seul l'anglais sait que ce sont des camps de concentration, les autres imaginent une simple prison), les tortures, la faim, la malpropreté etc...on comprend bien que ceux qui ont vécu cette période sont marqués à vie. J'ai été étonnée de lire qu'il y avait autant de groupes résistants, qui ne pouvaient absolument rien coordonner entre eux vu qu'ils devaient déjà eux mêmes cloisonner leurs rencontres au cas où l'un d'eux serait pris.

A lire pour découvrir une autre facette de la guerre, une attaque dans l'ombre !
Lien : http://lecturesencontrepoint..
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Juliette et les Cezanne

1945, France. La tactique de Churchill « diviser pour gagner » trouve dans ce roman son plein épanouissement. Le complot ourdi par la LCS (service secret britannique) consiste à opposer Göring et Hitler en envoyant un de leurs agents proposer de « vrais » faux Cézanne à deux vendeurs, experts, chacun d’eux étant proche de l’un des deux puissants nazis afin qu’ils s’affrontent. Ce stratagème mettra leur agent dans une situation extrêmement risquée car même la résistance se méfiera de lui. Mille péripéties, aventures et dangers entraînent le lecteur dans une folle équipée en pleine guerre. Un roman historique qui tient en haleine du début à la fin. M.B.
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Juliette et les Cezanne

Jean d'Aillon nous propose cette fois un détour pendant les heures sombres de la seconde guerre mondiale. L'action se déroule entre Aix-en -Provence (ville chérie de l'auteur) et Marseille en Avril 1944. Un anglais, John Cavendish, est parachuté dans la région et l'intrigue tourne autour de 2 tableaux de Cézanne. Goering et Hitler veulent s'emparer de ces chefs-d'oeuvre. Le héros rencontrera le meilleur comme le pire : malgré le doute qu'il peut susciter tout au long de l'ouvrage, il se fera des amis dans la Résistance - dont la fameuse Juliette du titre de l'ouvrage - et bon nombre d'ennemis parmi les bandits marseillais, la Gestapo et autres nazis de tous poils.

Comme toujours, c'est bien ficelé. La réalité se mêle à la fiction et on ne sait plus reconnaître le vrai du faux. Mais une petite bibliographie en fin d'ouvrage permettra aux plus curieux de poursuivre leur propre enquête. Un bon roman d'espionnage !
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Juliette et les Cezanne

Bon livre sur une opération peu connue de la Deuxième Guerre Mondiale. L'écriture mêle habilement histoire et suspens. De plus, c'est palpitant : on ne s'ennuie pas d'un bout à l'autre.

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Juliette et les Cezanne

Jean d'Aillon est passionné par l'histoire de France. Cela se ressent particulièrement dans ce roman comme dans pratiquement toute sa bibliographie. Il parvient tout de même en incluant une part de fiction attachante à éviter le cours magistral. Comme dans "La guerre des trois Henri", les français s’entre-tuent pour le plus grand bonheur d'un pays voisin envahisseur. Jean d'Aillon nous signale au passage que si les nazis sont le diable, les anglais sont plutôt démoniaques et les américains ne font pas dans la dentelle pour nous libérer.
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Juliette et les Cezanne

Jean d'Aillon nous plonge dans l'époque tumultueuse de la Résistance avec ce roman historique qui entremêle avec finesse vérité et fiction. De l'action, du suspense, un contexte historique bien documenté, des personnages intéressants : voici un roman historique passionnant.

Si vous avez, comme moi, quelques difficultés à lire des romans historiques se passant durant les guerres du XXe siècle, lisez ce roman historique : l'angle d'approche pris par Jean d'Aillon pour parler de cette époque – l'art –, est original, riche et bien maîtrisé.

Une petite bibliographie en fin d'ouvrage permet aux plus curieux de poursuivre leur propre enquête.
Lien : http://romans-historiques.bl..
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L'homme aux rubans noirs, tome 1 : La lettr..

Un an déjà que Louis XIII et son fidèle premier ministre le cardinal de Richelieu sont passés de vie à trépas lorsque le coadjuteur de Paris, Paul de Gondi, fait appel à son ancien condisciple du collège de Clermont, Louis Fronsac.



Le notaire établi à Mery près de Chantilly est de passage à Paris avec son épouse Julie pour soigner la duchesse de Rambouillet. Ses talents d’enquêteur aussi discret que hors pair auprès du cardinal Mazarin en font l’homme idéal pour mettre la main sur une mystérieuse lettre volée au coadjuteur et lever le voile sur son ravisseur.



Aidé de son ami Gaston de Tilly, commissaire, et de soldats chevronnés tels que Gaufredi et Bauer, il va mener à bien cette enquête épineuse dans le cercle que fréquente le futur cardinal de Retz.



Louis Fronsac est un personnage ayant réellement existé auquel Jean d’Aillon redonne vie dans une série d’une dizaine de polars historiques qui, si je me fis à La lettre volée, une courte nouvelle, doivent être particulièrement passionnants, formidablement bien écrits, sur des bases historiques indéniablement sérieuses.



Cet ancien notaire anobli par Louis XIII, marquis de Vivonne, conduisait donc des enquêtes criminelles au XVIIe siècle, sa vie a d’ailleurs été racontée par Aurore Laforêt dans La vie de Louis Fronsac, en 1709.



Paul de Gondi, cet ecclésiastique qui n’avait pas la foi et qui avait été jeté dans la carrière religieuse par volonté familiale, s’entourait volontiers de libertins et de poètes tels que Gilles Ménage, Vincent Voiture ou Gédéon Tallemant des Réaux, autant de noms qui sont familiers aux amateurs de littérature du début du 17è mais totalement inconnus du grand public, que Jean d’Aillon nous fait côtoyer tour à tour.



C’est pour ma part une période littéraire que j’aime beaucoup et que j’ai étudié à la fac, j’étais donc en terrain de connaissance, et cette nouvelle policière m’a plongé avec délice dans ce Paris de la première moitié du 17è siècle que Jean d’Aillon connaît fort bien et dans il rend à merveille l’atmosphère et les intrigues politiques entre Mazarin et ses adversaires.



Une première incursion, trop brève hélas, dans cet univers qui me donne envie de découvrir les autres enquêtes de Louis Fronsac. Si elles sont du même acabit, c’est-à-dire aussi remarquablement écrites et documentées, elles me promettent de belles heures de lecture.
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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L'homme aux rubans noirs, tome 1 : La lettr..

Intrigue autour d'une lettre volée au coeur du pouvoir du cardinal Mazarin Une enquête menée dans la société ecclésiastique dévoilant des secrets d'alcoves.

Bien que court, ce roman multiplie les protagonistes ce qui peut nuire à la bonne perception du rôle de toutes les pièces de cet échiquier.
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L'homme aux rubans noirs, tome 1 : La lettr..

Un texte plaisant, bien écrit, captivant.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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La Guerre des trois Henri, tome 1 : Les Rap..

Roman historique autour d’une enquête sur le renversement du roi Henri III et de détournement de taxes. L’intrigue se déroule dans le Paris de la fin du XVIe siècle. C'est dans cette France déchirée qu'on va faire connaissance de Nicolas Poulain policier de son état, Cassandre de Morlay et Olivier Hauteville.

C'est plaisant à lire, il y a du suspense, on a du mal à lâcher le livre. C'est le premier roman de Jean d'Aillon que je lis et je ne suis pas déçu. Je lirais le 2ème tome avec plaisir.

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La Guerre des trois Henri, tome 1 : Les Rap..

Enquête autour des fraudes fiscales au temps de la Sainte Ligue. Très bon roman historique, très documenté avec énormément de détails sur la vie en France au XVI ;

Toutefois la multitude de personnages et la densité d’infos sur la géographie des lieux m’ont parfois dérangés (raison pour laquelle j’enlève une étoile à ma note), heureusement l’intrigue est prenante et reprend vite le dessus

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La Guerre des trois Henri, tome 1 : Les Rap..

j'ai beaucoup aimé la plume de cet auteur qui m' a fait passer un excellent moment de lecture au cœur de cette intrigue policière au temps de la Sainte Ligue . On se croirait dans les rues, parmi le peuple en compagnie de personnages attachants, une intrigue bien ficelée. où je n'ai qu'une hâte découvrir la suite.
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La Guerre des trois Henri, tome 1 : Les Rap..

Voilà un titre qui dormait dans ma PAL depuis sa sortie en poche, c’est dire ! Pourtant, j’ai longtemps été une fan de romans historiques et j’avais voulu me diversifier à l’époque en allant vers les policiers, mais entre temps un coup de mou m’est venu, et ce n’est que depuis quelques temps que j’y reviens petit à petit.



L’occasion ainsi de découvrir la plume et le style d’histoires proposées par Jean d’Aillon, auteur assez célèbre, qui a été des plus prolixes depuis. D’ailleurs ce volume s’inscrit lui-même dans une saga en cinq tomes + deux hors séries mettant en scène les Guerres de religion et les trois Henri qui y jouent leur destin. (Détails). C’était l’occasion pour moi d’aller à la rencontre de cet épisode de notre histoire que je connais moins en profondeur que d’autres et de croiser quand même des personnages connus dans un cadre un peu différent, l’histoire se décentralisant et ne suivant pas au plus près le monarque d’alors.



Avec une plume des plus vives et entraînantes, mais également fort riche en détails, Jean d’Aillon campe ici le tableau de la France et surtout de Paris au temps des Guerres de religion, tandis que le Roi Henri III n’est plus le seul et unique chef à Paris et que son autorité est contestée. Nous suivons un complot mené par son grand rival, le Duc de Guise, qui cherche à détourner des fonds de la couronne pour payer ses propres troupes, mais des hommes et femme du roi veillent et vont essayer de le faire éclater au grand jour pour y mettre un terme.



J‘ai beaucoup aimé le tableau historique, plus vrai que nature, qui détaille par le menu la façon dont vivaient les différents personnages de cette histoire. On déambule littéralement dans Paris à leurs côtés. Il faut dire que j’ai pas mal eu recours à Google Maps au cours de ma lecture pour cela, revisitant les lieux de mes derniers séjours à Paris, mais à l’époque du XVIe siècle de nos personnages. J’ai aimé croiser nombre de noms connus et me rendre compte que finalement je connaissais assez bien l’époque, ses figures historiques, ses moeurs, sa vie. C’était chouette de les voir dans le creux de la vague avant qu’ils deviennent pour certains les grands noms qu’on connaît ensuite, voire que leur descendance le devienne. N’est-ce pas Monsieur le papa de Richelieu 😉 Mais j’ai également apprécié suivre de quasi inconnus et aller ainsi à la découverte d’une autre strate de la population dans d’autres aventures que celles de la Cour. Ça changeait.



Le revers, c’est que je n’ai pas forcément appris grand-chose, zut, c’était un peu ce que je voulais quand même. Et re-zut, l’intrigue tarde à démarrer (Il faut attendre près de 200 pages sur 500…) et est un peu trop noyée sous le cadre historique, peinant à s’en détacher pour avoir sa propre vie et apporter quelque chose au lecteur. Je me suis sentie dans un entre-deux, avec le plaisir de retrouver une époque et un décor connu, et la déception de ne pas avoir plus ; le plaisir de suivre des personnages un peu à l’écart du pouvoir mais proche tout de même, mais la frustration de ne pas avoir assez de « grande » histoire à mon goût.



Pourtant, j’ai aimé suivre les différents personnages lancés aux trousses du complot monté par de Guise. C’était chouette de suivre des personnages troubles qui jouaient sur différents tableaux, allant même jusqu’à se faire passer pour des espions, le héros, Olivier Hauteville ayant même un petit compte à régler des plus personnels et Cassandre m’offrant un beau personnage féminin, avec un rôle fort. J’ai aimé suivre leurs aventures, leurs recherches, leurs découvertes et partir dans les mécanismes de l’imposition du XVIe, cette société de classes, pleine de privilèges faciles à contourner, dévoyer. J’ai trouvé malin la façon dont l’auteur s’est servi d’un fait avéré pour le coupler à la grande histoire et proposer une dynamique de rivalité encore plus poussée entre le Roi et son rival, sans que ceux-ci entre vraiment en jeu au final, leur nom et leurs lieutenants suffisant, surtout pour de Guise. Ce fut ainsi une plongée dans cette époque par une fenêtre inattendue, pleine de surprise et contée avec rythme et aventure, passion et immersion.



Bonus : J’ai beaucoup aimé les différents mots finaux de l’auteur sur son travail de romancier historique et son entreprise de réhabilitation de certaines figures comme le favori François d’O, en s’appuyant sur le travail des historiens.



Les rapines du duc de Guise fut un bon divertissement mélangeant Histoire et intrigue policière où j’ai apprécié d’avoir un rôle féminin aussi prédominant dans une aventure pleine d’allant et de malice. C’était original d’entrer dans cet épisode sombre de notre histoire par un complot de détournement de fonds qui a l’air si actuel. En revanche, en amatrice de « Grande Histoire », je suis restée sur ma faim car je n’ai rien appris de plus, les Grands Noms étant quand même bien loin et le décor étant assez classique. J’aurais voulu approcher plus près de la couronne. Mais ça, ce sont mes goûts à moi et ça n’enlève rien aux qualités du récit.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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