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Critiques de Jeff Balek (65)
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Le rêve Oméga, tome 1 : Souvenirs mortels

En Résumé : Au final j’avoue ne pas avoir accroché à cette histoire qui n’offre au lecteur qu’une intrigue bourrée d’action et d’adrénaline oubliant un peu de tout le reste. L’univers présenté à pourtant quelques bonnes idées, mais jamais aucune explication ni aucun développement n’est fourni, soit le lecteur l’accepte, soit selon le narrateur c’est trop complexe pour être expliqué. les quelques personnages importants dans cette histoire je les ai trouvés aussi épais qu’une feuille de papier ce qui fait que je ne me suis jamais accroché à eux ni ressenti d’émotion pour eux. Concernant le style de l’auteur il se révèle trop simple à mon goût, ne se reposant en majorité que sur les dialogues et je suis aussi resté de marbre à l’humour. Les 15% de la fin ont un peu plus réussi à m’emballer, mais pas de quoi sauver l’ensemble ni de me donner envie de lire la suite. Ce genre d’histoire plaira à ceux qui veulent déconnecter leur cerveau devant un livre, moi j’avoue je préfère faire cela devant la TV, j’attends plus d’un livre. Dommage, même si je ne doute pas que ce genre d’histoire possède son public, j’en fais juste pas parti.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Le Waldgänger

J’ai pu découvrir« Le Waldgänger » de Jeff Balek via la grosop de Bragelonne.



Le Waldgänger est à l'origine un roman numérique en 6 épisodes. Jeff Balek, auteur français, utilise le transmédia ou transmédia storytelling pour créer tout un univers thriller fantastique en développant son contenu narratif sur plusieurs médias. Le lecteur a donc la possibilité d’utiliser différents points d’entrée dans l’histoire.

Sont venus des sites invitant le lecteur à prolonger l’expérience grâce à des documentaires interactifs : des images et des vidéos régulières, un magazine, de la musique, la possibilité pour les fans de participer à l’univers via Internet et les réseaux sociaux … L’écrivain a même inventé plusieurs époques pour Yumington.

Pour ma part, je suis restée dans le classique, le livre numérique, en entier.





En 2025, Yumington, est sous la coupe d'un gouverneur tout puissant. Différents quartiers où la pauvreté côtoie la richesse où des personnes influentes côtoient des gangsters. Un amalgame explosif.

Blake, membre des forces spéciales, est touché par un projectile particulier lors d’une mission, tombe dans une crypte où il touche une mystérieuse relique. Il perd connaissance et se réveille à l’hôpital, rescapé par miracle mais gravement défiguré. Réformé suite à ses blessures, il revient dans sa famille à Yumington et tente de gagner sa vie. Il se rend compte de la présence d’une troisième plaque ajoutée à ses plaques d’identification de soldat. Il a d’étranges visions, des sensations décuplées, une force et une rapidité amplifiées. Tout cela lui confère des pouvoirs particuliers. Blake sera aidé et guidé par un homme mystérieux, le gardien de la clé. Celui-ci le protège et le fait évoluer.





Atypique, ce roman est particulier et attractif. Il y a du fantastique, du thriller, de l’action….Des phrases courtes, un style nerveux, efficace et fluide.

Une lecture agréable et un livre qui se suit comme un feuilleton.





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Les enquêtes d'Ockham Stryker, tome 1 : La To..

Ce court roman proposé en format numérique ouvre une série d’enquêtes menées par le lieutenant Ockham Stryker, et s’inscrit dans le cadre des Chroniques de Yumington. Pour faire court, voici comment est présenté l’oeuvre sur son site dédié :



«Après la série bestseller du Waldgänger qui se déroule dans un futur proche, « les enquêtes d’Ockham Stryker » ouvrent le second volet des Chroniques de Yumington.

Les aventures du jeune lieutenant de police se déroulent au dix-neuvième siècle dans la ville imaginaire de Yumington.

Ockham Stryker rentre à Yumington après avoir parcouru les mers, les océans et les colonies de l’Empire. Accroc à ce qu’il appelle ses “feuilles à mâcher”, scientiste convaincu il est parfois considéré comme excentrique».



Les plus :

-l’ambiance, qui laisse deviner de nombreuses influences : marvel, Jules Verne, Sherlock Holmes lancent quelques clins d’oeil au lecteur.

la présentation, avec possibilité de recourir aux références proposées en hyperlien à la fin de chaque chapitre, et qui jettent une lumière sur l’univers de l’oeuvre.

Le personnage principal, un peu suranné, très intuitif (un peu trop : le lecteur n’a pas sa chance pour résoudre l’intrigue), plein de potentiel.

Les dessins au crayon qui illustrent de nombreuses scènes.



Les moins :

quelques approximations d’écriture («vous n’êtes pas sans ignorer»...)

des dialogues un peu figés

un mystère qui se dénoue grâce à des coups de théâtre



Globalement cela reste un récit sympathique, à découvrir et à suivre dans d’autres épisodes

Merci à Onlit pour ce partenariat




Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Le rêve Oméga, tome 1 : Souvenirs mortels

Il ne fait pas bon vivre dans la ville de Yumington. Encore moins quand on réside dans les bas-fonds comme Garibor Coont. Et puis, équarrisseur n'est pas le métier le plus épanouissant. On passe ses journées à disséquer des corps et on récupère les organes afin de les préparer pour une transplantation. Alors Garibor s'évade comme il peut. Il fume un peu. Mais surtout, au lieu de détruire les implants mentaux qu'il trouve sur les sujets qu'on lui confie, il les récupère. Puis il se plonge dans leur vie. En théorie, c'est impossible, les implants sont inviolables. Mais Garibor possède un don unique. Quand cela vient à ce savoir, il se retrouve recruté de force au sein d'une organisation bien mystérieuse...



Souvenirs mortels est un des premiers livres de la collection numérique de Bragelonne. Il fait partie du roman feuilleton Le rêve Omega. C'est l'une des œuvres se déroulant dans la ville imaginaire de Yumington. Elles montrent la ville à différentes époques et se déclinent sur différents supports (livres, Twitter, vidéo...).

J'ai décidé de me plonger dans le premier épisode (gratuit) de cette série après avoir lu la critique de Blog-O-Livre. Cette chronique plutôt négative m'a intrigué, et j'ai eu envie de découvrir par moi-même ce roman.



Je ne regrette le pas, Souvenirs mortels est une bonne entrée en matière dans l'univers de Yumington. Le style simple et direct de l'auteur se prête parfaitement à un livre d'action. De courts chapitres rythment la lecture, donnant l'impression d'une succession de tableaux, un peu comme si on lisait un scénario. L'humour est aussi au rendez-vous et aide à détendre une atmosphère sombre à souhait.



« — Je commence quand ?

— Quand il y aura une mission. Quand je vous préviendrai. Je vous ferai parvenir une pizza pour vous alerter.

— Une pizza ?

— Je vous l’ai dit, nous essayons de privilégier les communications analogiques. »



L'histoire est agréable et efficace. C'est le premier épisode, l'introduction de la série. On découvre Garibor, son environnement, ses capacités... L'auteur nous dévoile les informations au compte-goutte. On sent qu'on n'est pas à la fin de nos surprises et quand on arrive à la dernière page, on n'a qu'une envie : savoir la suite.



« Il n'y a pas un homme ou une femme qui ne garde pas au fond de lui un petit truc qui lui ferait honte. Et c'est inutile de nier. Tu en auras un. Un de ces petits vices qui permettent de croire encore (un peu, juste un peu) qu'on est différent des autres, rebelle à sa manière, pas encore totalement bouffé par la sacro-sainte société bien pensante et positive. »



Souvenirs mortels est un roman noir. Une lecture de "quai de gare" accessible et addictive. Pas de fantaisie stylistique ni de réflexion métaphysique mais un roman diablement efficace. J'ai acheté la suite et je la lirai avec plaisir.



Note : 7/10


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Le Waldgänger

Voici un roman atypique quand je pense "Thriller" ! En effet, le fantastique prend une part relativement importante de l'histoire, même si cela ne sert qu'en tant que moyen, et l'enquête est plus une quête d'identité de la part du narrateur.

Tout démarre avec Blake, ex-soldat qui, par accident, par hasard, par manque de change ou...autre chose, tombera sur un artefact ancien et convoité...quelque chose qui le rend presque indestructible puisque cela lui permet de guérir, même si cela ne fait rien pour son visage profondément brûlé.

Il rentrera chez lui, à Yumington, ou certains quartiers sont de vrais coupe-gorge. Désorienté, mal à l'aise et mal venu, Blake va cristallisé les passions et la violence.

Rapidement, les quartiers s'embrasent et Blake devra prendre des décisions.



Ce personnage est un catalyseur, de plus grands enjeux se dessinent à chaque "petites" décisions qu'il prend et ses objectifs personnels servent un plus grand dessins. Mélange de politique, d'économie et de guerre civile, Blake traverse sa ville comme un bulldozer, sans vraiment se soucier de lui ou des dégâts qu'il provoque. Pourtant, petit à petit, une forme de conscience émergera en lui et le poussera à ne plus être un animal, un être d'instinct, pour penser et vaincre son adversaire sur son terrain : l'intelligence.



Pion dans une guerre qui le dépasse, Blake sera aidé et guidé par un homme mystérieux. Plus soucieux de ses secrets que de Blake, ce personnage restera mystérieux jusqu'aux dernières pages et le lecteur se perdra en conjecture à tenter de découvrir sa vérité. Mais c'est également lui qui orientera Blake et le fera évoluer, passant d'un simple soldat à une être puissant et influent.



Roman très masculin, ou les descriptions se font brèves et sans fioritures, tout est fait pour mettre une pression au lecteur et le plonger dans ce désespoir et ce monde de violence.

Le personnage n'est pas fait pour être attachant, il est même plutôt pathétique durant la majeur partie de l'intrigue, pourtant on finit par se soucier de lui et songer à son avenir.



L'ajout du fantastique reste discret, à mon goût, et permet de mettre en perspective la notion de Cavaliers de l'Apocalypse. Cette touche, bien que présente, n'est qu'un moyen pour l'auteur de faire évoluer son personnage et de le précipiter dans la confrontation finale. heureusement car sinon je pense que le roman aurait perdu son identité propre.



Atypique, ce roman est vraiment particulier et étrangement prenant.
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
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Morts Dents Lames

La quatrième de couverture m'avait intriguée, même carrément séduite, et c'est une véritable traversée en eaux (très) troubles qui nous est proposée. Et si la couverture de Bastien Lecouffe-Deharme vous tape dans l'oeil autant qu'a moi, je vous invite à faire une visite de son site internet.



Le sous titre du recueil, "Hommage à la Violence", annonce la couleur : Morts Dents lames est une promenade dans 19 univers différents, perversions et éclaboussures sanglantes à foison ! Non que la violence me fasse saliver particulièrement, même si j'ai une attirance particulière pour les romans et les films d'horreurs .Par contre, ce que j'appelle la “boucherie” me plaît moins (Level 26 et Saw, par exemple).



J'ai particulièrement apprécié les biographies originales qui précèdent chaque nouvelle et nous permettent de faire connaissance avec leur auteur.



On ne ressort pas complètement indemne de certains récits, je pense en particulier aux Frangins du 77 , Quelques grammes d'Humanité et à Petits crayons rouges sur le plan humain, à Anatomie,une histoire de l'horreur, Adelphe Ambroisie ou encore Poupée Larsen que j'ai lu en me répétant “quelle horreur” comme une litanie salvatrice . Toutes les nouvelles, les 19, m'ont plu. Faits divers, drame familial, penchants sadiques ou masochistes : l'horreur est bien humaine, plausible, et n'en est que plus inacceptable et odieuse.

En conclusion: Ce recueil est une véritable expérience , on passe par toute une palette d'émotions qui va de l'excitation à l'horreur la plus profonde,quand ce n'est pas un peu des deux à la fois. Cela m'a donné envie de découvrir les autres écrits des auteurs.



Deux conseils : âmes sensibles s'abstenir. A déguster par petites doses, pour profiter de chaque nouvelle comme il se doit.

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Le rêve Oméga, tome 2 : Peaux de pierre

Peaux de pierre est le deuxième tome de la série Le rêve Oméga. On y retrouve Garibor Coont qui cette fois-ci va devoir enquêter sur une étrange maladie. En effet, plusieurs habitants de Yumington sont retrouvées prisonniers de leur corps devenu aussi dur que de la pierre. Les victimes ne trouvent la mort que plusieurs heures voir plusieurs jours plus tard quand leurs organes cessent de fonctionner.

Quand l'agent Smith est à son tour touché, une course contre la montre commence. Coont devra déployer toute son intelligence pour venir à bout de cette affaire.



Pas de révolution dans ce volume, mais une enquête passionnante et intrigante. Peaux de pierre est un roman qui se lit en quelques heures. Un bon "page turner" permettant au lecteur de passer un agréable moment. C'est efficace. De l'humour, des répliques percutantes, on ne s'ennuie jamais.



« - Je crois nager en plein délire, Smith.

- Mais notre société tout entière nage en plein délire, Coont. Du coup le délire devient la norme. Faites attention à ne pas être trop rationnel, Coont, vous pourriez finir dans un asile. »



On commence à en apprendre plus sur notre héros, Garibor Coont. Il apparaît de plus en plus intrigant. L'organisation qui l'emploie semble elle aussi bien plus complexe qu'au premier abord. L'univers s'étoffe, on gagne en profondeur.



Il est encore trop tôt pour savoir où l'auteur veut nous emmener mais pour le moment c'est un plaisir de le suivre.



Peaux de pierre confirme les promesses entrevues dans le premier tome de la série. Je lirai la suite volontiers.



Note : 7/10
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Le Waldgänger, tome 1 : La Vérité des fous

Le premier épisode de ce nouveau roman feuilleton paru chez Snark ne m'a pas trop emballée. Certes, l'histoire qui se met en place à l'air complexe et sombre mais le contexte ne m'a pas séduit ni les personnages. Le rythme va à la fois trop vite, les décors défilent sans qu'on est eu bien le temps de les appréhender, et à la fois trop lentement, les principaux éléments de l'intrigue ne se révèlent qu'à la fin. L'auteur, ceci dit, a un vrai style. Bref, il y a du bon mais, question de goût, je n'ai pas accroché à l'univers.
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Les enquêtes d'Ockham Stryker, tome 1 : La To..

Une bonne série commence





Dans la ville d’Yumington que l'on retrouvera bien plus tard avec le Waldganger, on suit Ockham Stryker qui prend ses fonctions d'officier de police.

Le roman est court (hélas). L'enquête aboutit bien trop vite même si on sent au travers du cliffhanger final que les prochains épisodes ont déjà de la matière !



Un univers à la Jules Vernes





Je ne suis pas arrivé à trouver de meilleur terme : c'est une époque industrielle. L'électricité a fait son apparition, mais on évolue dans un monde mécanique, chimique. Le film d'animation Steamboy ou le Chateau dans le ciel me sont venus en lisant la tour Folkstrom. Transports à vapeur, engins mécaniques font partie du tableau



Personnages





J'attends les prochains tomes pour les voir prendre de la profondeur (j'aime les personnages ni bons, ni mauvais, ni faibles, ni forts...).

J'aime cependant l'attitude d'Ockham vis-à-vis de son environnement, des autres habitants d’Yumington.



Ce que j'ai aimé





La ville d’Yumington (sera t'elle un personnage que l'on retrouvera encore ?)

L'ambiance

Les bonus web (des compléments explicatifs à l'histoire sont disponibles en lien depuis l'ebook)



Ce que j'ai moins aimé





La fin du roman qui arrive trop vite !

Attention spolier .... la dernière révélation fait un peu trop artificielle et arrive brutalement juste avant la fin
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Le Waldgänger, tome 1 : La Vérité des fous

J'ai reçu cet e-book gratuitement via ma liseuse Kobo ainsi que toute une série de premiers volumes de différents genres.



Cela se lit à toute vitesse, le style est assez saccadé. On a l'impression de courir aux côtés de Blake le personnage central. Au début, j'ai été intriguée par l'histoire et parfois amusée mais je me suis lassée vers la fin.



Je l'ai terminé sans connaître ladite fin... c'est à suivre!!

Ce n'est pas que cela se termine sur un cliffhanger du genre "faut que j'achète d'urgence la suite!"



Dommage.







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Le Rêve Oméga, tome 3 : Abysses hallucinés

Cette série est ma petite friandise. Une série légère et sans prise de tête parfaite entre deux livres plus conséquents. Dans ce troisième tome, on envoie enquêter Garibor Coont sur un bateau d'exploration. La compagnie qui l'a affrété a perdu contact après un dernier message faisant état de la présence d'un extraterrestre... Et nous voila partis pour un huis clos angoissant.



Alors que les premiers tomes tenaient plutôt du polar d'anticipation, ce troisième volume nous plonge dans une atmosphère à la "Alien". Notre héros se retrouve rapidement seul. Entouré de cadavres, il va explorer les profondeurs du navire en quête de réponses.



Ce tome ne déroge pas aux bonnes habitudes de la série : un style épuré, de l'humour et de l'action au service d'une intrigue efficace. Coté humour, j'apprécie particulièrement et ce depuis le premier tome les publicités que l'auteur intercale entre certains chapitres. Cet humour totalement décalé marche parfaitement avec moi.



« Mal au ventre ? Douleurs intestinales ? Diarrhés ? Constipation ?

Tous ces désagréments perturbent notre quotidien.

Les pilules GoodGuts les élimineront en moins d'une minute chrono.

Les pilules GoogGuts sont en effet les seules à associer nanotechnologies et ingrédients naturels (+ de 37% !).



Demandez conseil à votre techmed.»



La lecture de cette «publicité» juste après avoir quitté le cadavre d'un mécano la cervelle à nue amplifie l'absurde de la situation.



Sinon, pas de grosse révélation dans ce tome, juste un bon divertissement. Une série qui tient ses promesses. A bientôt pour la suite des aventures de Garibor.



Note : 7/10
Lien : http://www.les-mondes-imagin..
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Morts Dents Lames

« Anthologie hommage à la violence ». Ho putain. J’ai été servie !



Pardonnez-moi cette vulgarité, mais elle colle parfaitement à la situation. Je m’attendais à lire du gore, du trash, du dérangeant. Je ne m’imaginais pas le tiers de l’inimaginable, écrit au travers de ces 19 nouvelles.



19 nouvelles, ça ferait une chronique un peu longue pour les détailler toutes. Je vais donc vous livrer mon impression générale.



Il y a, dans cette anthologie, des textes morbides et dérangeants mais toutefois accessibles à la plupart. Il y en a même dont la violence est presque devenue poésie. Par contre, il y en a d’autres qui feraient passer les tortures de Ramsay Snow (Game of Thrones, la série) pour des caresses. Ceux-là s’adressent aux gens qui pensent avoir tu vu/lu. Á ceux qui sont blasés des simples meurtres et des tortures mille fois revisitées.



Pas à moi.



Au-delà de la violence, de la torture, des découpages de corps (vivants ou non), il y a aussi ce mélange de sang, de sexe, de fluides corporels et de psychologie hors normes. Le tout peut vraiment être déstabilisant. Ce livre n’est pas à mettre dans toutes les mains, même adultes.



Attention, les 19 nouvelles ne sont pas toutes violentes au même degré. Il y en a qui m’ont laissée totalement indifférente. D’autres m’ont parues peu crédibles.



Ceci étant dit, si vous décidez de franchir le pas, vous y trouverez une bonne majorité de récits prenant vie en France, de nos jours. Quelques auteurs se sont échappés de la réalité pour voguer vers le fantastique, en d’autres contrées et dans un autre temps. Mais cette anthologie possèdent surtout un caractère « horrifique » et non « fantastique ».
Lien : http://lamagiedesmots.be/mor..
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Le Waldgänger

33 %... Après une dernière citation pourrie de l'inénarrable sergent-chef instructeur Kurnonsky (oui, comme le livre de cuisine), je rends les armes.

Je n'ai pas assez de mots pour décrire la vacuité de ce truc. Je ne suis pas le seul : Jeff Balek n'a pas assez de mots non plus pour écrire un livre.

Mais j'imagine que son pseudo n'a pas été choisi par hasard, et qu'il s'en... balek.

Franchement, on dirait un scénario pour téléfilm d'action de série Z écrit pas un adolescent attardé.

Style télégraphique, clichés en avalanche, tics de narration insupportables, tout ce que j'abhorre est concentré dans cette purge.

Pour singer un de ces tics :

Question : comment un éditeur a-t-il pu accepter de publier ça ?

Question : comment en est-on arrivé là ?

Question : quand est-ce qu'on va se poser les bonnes questions ?
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Le rêve Oméga, tome 1 : Souvenirs mortels

La curiosité l'aura emporté. L'interview de l'auteur semblait prometteuse (cf chaîne YT brigade du livre qui date un peu). Ajoutez-y un site dédié pour tenter une immersion et le premier épisode d'une websérie que j'ai personnellement trouvé light… Bref, n'ayant jamais fouiné du côté des éditions Bragelonne, je me suis dit que ce serait une bonne entrée en matière. Si le premier tome est en libre accès, il y a des répétitions et des corrections qui n'ont sensiblement pas été effectuées. Pour un éditeur qui se dit le premier dans la fantasy et SF en France, ça la fout mal. La plume de l'auteur est simpliste, dans un langage parlé et si cela peut plaire parce que plus directif, l'univers reste déjà vu d'autant plus pour la lectrice assidue d'anticipation/SF et rôliste que je suis. Sans surprise donc malgré quelques touches d'humour parfois lourdes. le tout est découpé en petits chapitres façon journal audio à la première personne où le personnage central est certes, désabusé et un brin provoc. Soit. On sent bien la volonté de jouer avec les clichés entre le mec qui s'ennuie dans son quotidien dont il se fait extraire grâce à ses compétences par un/des John Smith, tout cela sur fond de complot et d'expérimentations, mais la sauce ne prend pas. Peu ou pas de détails sur la ville, la géopolitique, la psychologie des personnages. le tout est linéraire et vite expédié façon junk-book, on ne s'arrête sur rien et la plume dessert le contexte. Alors certes, cela se lit rapidement au risque d'être aussi vite oublié - je le crains ! - parce que j'ai vraiment eu l'impression de lire un brouillon inachevé ou incomplet.
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Macadam Gonzo

Le monde de la rue raconté par un homme qui l'a vécu. Voilà ce que nous propose Jeff Balek avec son roman numérique "Macadam Gonzo", dont le narrateur est un homme qui a tout perdu et se retrouve Sans Domicile Fixe. Jeff Balek nous raconte-il sa propre histoire ou est-ce de la fiction ? Quoiqu'il en soit, si fiction il y a, elle n'en est pas moins réelle pour beaucoup d'individus. Ceux que nous croisons en bas de chez nous, aux portes des magasins, et qui nous mettent mal à l'aise.



Ce roman est une histoire tragique, racontée avec un détachement certain mais sans cacher la détresse et la honte qui envahissent cet homme ; ce monsieur X qui nous parle au "je" et dont on ne connaîtra pas l'identité. Un message fort de l'auteur, qui nous montre ainsi la déshumanisation forcée des SDF.

Cela commence de façon trop banale : une situation familiale que l'on imagine délicate (mais dont l'auteur ne parle absolument pas) et une auto-entreprise qui fait faillite. De lettres recommandées en visites d'huissiers, la mise à la porte arrive comme un soulagement ; un sentiment de liberté. En effet, un jour il ne reste que lui, notre narrateur anonyme, et sa voiture ; une 205 qui va devenir son toit.

L'impression que m'a donné ce livre est que la descente aux enfers ne se traduit pas uniquement par le fait de dormir dehors, de ne pas se laver ou manger régulièrement. Non, cela vient surtout du fait que l'on devient une bête de foire ; comme cette ancienne connaissance qui invite notre narrateur à une soirée digne du dîner de cons ou de cet homme qui se donne bonne conscience en lui donnant sa carte de visite et qui le rejette par la suite. Et puis, c'est aussi la sensation de demander aux amis plus qu'ils ne peuvent en donner, de leur raconter plus qu'ils ne veulent en savoir. Des amis qui deviennent bientôt des ex-amis, que l'on n'ose plus aller voir.



Un malaise m'a étreint lors de cette lecture. La honte de la déchéance, la capacité de s'en sortir qui ne tient plus qu'à la volonté des autres. Ces autres qui sont devenus des étrangers.

Cette histoire est percutante, frappante de vérité et bouleversante. Le style d'écriture à la manière d'un journal intime sert évidemment à nous rendre proche du personnage. Un autre système de narration n'aurait pas été pertinent. Je noterais tout de même quelques fautes de relecture trop évidentes.

De plus, la fin arrive trop vite : il manque une transition entre l'état de SDF et le sort final qui est expliqué en deux pages. Je me suis sentie frustrée.



En conclusion, un fait de société rarement traité en littérature, qui a le mérite de ne pas être plein de bons sentiments. Ce roman m'a beaucoup touché par sa simplicité.

Envie d'en savoir plus sur l'auteur ? Rendez-vous sur son site Internet : http://jeffbalek.com/.
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Le Waldgänger, tome 5 : Émeutes

Cinquième et avant dernier épisode. Les dés sont jetés. La fin du récit approche. Blake a fait un choix et il connaît enfin son ennemi, il a appris à le connaître même si celui-ci n'est pas des moindres.

Le récit est toujours aussi prenant. Et je dis bravo à l'auteur pour avoir réussi à me capter. Ce n'était pas gagner.
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Le Waldgänger, tome 4 : Le visible et l'invis..

Après une fin de troisième épisode très abrupte, où on laisse Blake dans une sale posture, le lecteur n'a pas le choix de continuer la série. Ce système de lecture fait comme une série TV, invite à continuer encore et encore. Dans ce quatrième épisode, on se recentre sur la relation entre Blake et Cairn son ami de l'armée.
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Macadam Gonzo

Un homme, le narrateur. Récit fictif ou autobiographie : on ne le saura pas. Un passé peu évoqué mais que l’on imagine parfaitement : divorce, éloignement des enfants, rupture familiale. Une entreprise qui coule, des avis d’huissiers et des relances de paiement qui s’accumulent et l’instant où tout bascule, juste le temps de mettre quelques affaires dans un sac plastique et c’est la rue. Paradoxalement le narrateur semble vivre cette mise à la rue comme une libération d’un poids, comme l’arrivée enfin d’un événement tant redouté. Son seul abri devient sa voiture, son seul refuge. Ce texte évoque une chute, un destin qui bascule comme si tout cette enchainement était indéniable et cela est glaçant car ce narrateur ressemble à chacun de nous et il a réveillé en mois une peur, celle de tout perdre.



Dans la rue le plus dur semble de rester humain, de ne pas devenir cette chose que les passants regardent avec pitié, dégout en baissant le regard et espérant ne jamais être à cette place. Quand nous les regardons la première pensée n’est-elle pas “pourvu que cela ne m’arrive pas” bien avant d’avoir une pensée pour l’inconnu mendiant ? Les SDF nous renvoient aux visages nos propres angoisses.



Le narrateur tente de survivre, il ose se rendre chez des amis ou connaissances profiter d’un repas, d’une douche, d’une nuit au chaud. Mais dans sa situation les amis se font rare. Il subit, afin de manger, l’humiliation d’un diner où il est le dindon de la farce face à des gens pleins de bons sentiments et de curiosité mais qui l’oublie de sitôt.



Le narrateur est parfois désinvolte, sarcastique comme si la situation lui faisait prendre de la hauteur. Plus de problème matériel quand on à plus rien !



Ce texte est court, percutant, incisif, il dérange sans jamais tombé dans le pathos.



Un regret toutefois, j’aurai aimé savoir ce qui se passe ensuite, en savoir plus sur la reconstruction d’un vie après la rue. Le texte se termine de manière abrupte presque brutale.
Lien : http://mespetitesidees.wordp..
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Le Waldgänger, tome 1 : La Vérité des fous

Avant, tout allait bien. Il était tueur professionnel. Mais légal. Autrement dit, soldat de métier. Un jour, en combat, tandis qu’il shootait l’ennemi, il s’est fait shooté la jambe. Alors, adieu les shoots à l’adrénaline ! L’armée n’a que faire des infirmes. Il s’est reconverti dans le civil. Mais suite à un mystérieux et grave accident, il s’est retrouvé à l’hosto, défiguré.

C’est là qu’il a commencé à se poser des questions. Pourquoi guérissait-il si vite ? Pourquoi ne boitait-il plus ? D’où venait l’accroissement de sa force ? Et puis aussi, il n’arrivait pas à comprendre pourquoi tous ses sens étaient devenus super-aiguisés. Y compris le 6ème. Il arrivait à capter les émotions. C’était pratique mais flippant…

On rejoint le thème classique mais intéressant des super-héros qui se retrouvent un beau jour avec des super-pouvoirs qu’il leur faut apprendre à maîtriser. Et dans le cas du Waldgänger, l’apprentissage est semé d’embûches sanglantes…

Le thème est classique donc, mais c’est le cas de la plupart des thèmes. Ce qui compte, c’est la manière dont il est traité, et dans le cas de ce roman, c’est bien amené, bien développé et bien prenant.

Le style est vivant et alerte. Le rythme est haletant sans être éreintant. J’apprécie le découpage en chapitres courts. En un mot, l’histoire est captivante et c’est bien le plus important !

Mais au fait, c’est quoi, un Waldgänger ? En allemand, c’est celui qui va dans les bois. Durant le Moyen-âge scandinave, c’était un ermite qui vivait dans les bois, refusant le contact avec l’humanité. La liberté périlleuse. Par extension, c’est un rebelle qui sort des sentiers battus. Par choix ou par nécessité ?



À propos de choix ou nécessité, grâce à l’émergence du livre numérique (ebook), encore embryonnaire voire larvaire mais qu’on espère voir exploser grâce à Amazon en France, on assiste à l’édition d’une nouvelle race d’auteurs numériques offrant des écrits de qualité pour une bouchée de pain. Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère ! Celle des rebelles de l’écriture, des Waldgänger numériques…






Lien : http://lordius1er.blogspot.c..
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Le Waldgänger, tome 1 : La Vérité des fous

Je viens de terminer ce premier tome d'une saga.

Au programme : un soldat à gueule cassée, revenu défiguré d'un conflit dans un pays lointain, un quotidien sans avenir, une raison qui vacille, et des superpouvoirs étranges qui font leur apparition.

J'ai bien aimé le style, l'écriture, le détachement dont le personnage fait preuve, comme s'il ne se reconnaissait pas dans ses actes. Quand il le fait, le bilan est sombre.

J'ai un peu déploré que la ville de Yumington, qui accueille les différentes sagas de l'auteur, ne soit pas mieux dépeinte. On a la sensation d'un monde atone, morose, un peu vide. C'est sans doute voulu.

Les scènes s'enchaînent sans temps mort, l'histoire possède un rythme intéressant.

En revanche, les personnages ne m'ont pas marqué. Hormis le héros principal, qui ne sait pas où il en est, ça manque cruellement de "gueules". On ne s'attache pas vraiment à l'entourage du héros, du coup, certains passages qui devraient nous atteindre de plein fouet ne nous émeuvent guère.

Enfin, un point qui fâche : ce premier tome ne fait que poser les bases de l'histoire, mais la frustration du cliffhanger final (pour peu que cela en soit un) laisse le lecteur un peu dépité. Alors je ne vais pas faire ma mauvaise langue, ce premier tome était gratuit en librairie Kobo, mais tout de même... Je reste sur ma faim.

Il n'est pas à exclure que je me procure le tome suivant. Comme je le disais, ça se lit vite et bien. Pas un chef d'oeuvre, mais pas le boulot d'un tâcheron non plus. Une oeuvre honnête pour les fans du genre dirons-nous.
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