Citations de Jeff Lemire (139)
La répétition est une petite mort. On se laisse absorber par la routine, et les choses qui font qu'on est soi-même sont peu à peu lessivées. Elles s'échappent de toi, goutte à goutte, jusqu'à ce que tu ne sois plus que ta routine. Et ce n'est pas grave. Ça m'évite d'avoir à penser. D'avoir à ressentir quoi que ce soit. Je suis en pilote automatique. Je dérive. Je laisse la routine dévorer les journées.
Je ne suis rien. Rien que la routine. La peur m'empêche d'être autre chose, désormais.
C'est incroyable comme le cerveau peut créer toutes sortes d'écrans pour dissimuler la vérité. Surtout quand on refuse d'affronter une vérité sur soi-même ou sur quelqu'un qu'on aime.
Vous, les américains, aimez prétendre être libres. Que vous êtes égaux. On sait tous les deux que ce n'est pas le cas.
La faim peut faire des miracles sur une personne. Ça vous pousse à accomplir des choses que vous n’auriez jamais crues possibles... Cela vous consume entièrement. Tout le reste disparaît. Tout ce qui compte, c’est trouver à manger. Pour que ça s’arrête.
Les vagues déferlent. Le ciel rougit.
C'est déjà l'heure d'aller au lit.
La mer monte, le vent s'agite.
Mais notre vieux rafiot jamais ne gîte.
Nous voguons sur le mer, loin, très loin de la terre.
Si tu as peur, ô mon garçon, prends donc ma main.
Serre-la fort, accroche-toi bien.
Dans mes bras, tu ne risques rien.
La lune est ronde, la mer profonde.
Nous dormirons bientôt, bercés par l'onde.
La répétition est une petite mort.
Tout combat valant la peine d'être disputé a un prix.
Je ne m'en lasserai jamais. Peu importe combien de fois j'entrerai dans le champ morphogénétique et prendrai les pouvoirs d'un animal, ce sera toujours aussi grisant que la première fois.
En fait, c'est pour ça que je ne peux pas arrêter d'être Animal Man... c'est trop excitant.
[Animal Man] Qui-est-ce ?
[serviteur du Sang] Vois-les comme le système immunitaire du Sang. Ce sont des guerriers.
[Animal Man] Je crois que j'imaginais le Sang plus comme un concept...Une force élémentaire...Pas un véritable lieu.
[serviteur du Sang] J'ai l'air d'un concept, petit Baker ?
Seule la flèche compte. Seule la flèche dit vrai.
Dix ans...
Dix ans que j'essaie de faire sortir ta putain de voix de ma tête.
Le grand costaud et moi, on va vite. Très vite... plus vite que je ne suis jamais allé avant... comme si on n'allait jamais s'arrêter.
- C'est mon frère, mais son problème c'est qu'il a...
- Trop d'engagements ?
- ... un balai dans le cul.
La répétition est une petite mort. On se laisse absorber par la routine, et les choses qui font qu'on est soi-même sont peu à peu lessivées. Elles s'échappent de toi, goutte à goutte. Jusqu'à ce que tu ne sois plus que ta routine.
Et puis, sans voir le temps filer, me voilà à quarante ans, et soudain, je me retrouve à me réveiller en pleine nuit, paniqué à l'idée que oui, tout ça va vraiment finir. Si les vingt premières années sont passées si vite, ça veut dire qu'avant le temps de dire ouf, j'aurai soixante ans, l'âge de mon père. Et à partir de là... En plus, vieillir, ce n'st pas du tout comme je l'imaginais, ce n'est pas aussi graduel que je pensais. C'est comme si le jour où j'avais fêté mes quarante ans, j'étais devenu instantanément vieux.
Parfois, un homme ne sait ce qu’il est que lorsqu’il a tout perdu.
- Je pensais m’être débarrassé de toi, Kay.
- Tu sais parler aux femmes, toi. Ça fait plaisir. Et tu as préféré cette petite garce à moi ?!
- Au moins, elle est réelle.
- Oui, bon, d’accord. Mais qu’est-ce que tu feras d’elle quand ça sera terminé ? Mme Bloodshot ?
Tu t'es jamais demandé pourquoi ces filles s'en prennent à toi ? parce que t'es pas foutue de fermer ta gueule !
À quel âge est-on trop vieux pour un nouveau départ ?