Citations de Jeffery Deaver (304)
La Salle… Il y avait ici quelque chose de militaire. Ça faisait penser à un mess d’officiers. Paul avait gardé un bon souvenir des années passées à l’armée. Il s’y était senti chez lui. Il avait des amis, une raison d’être. La vie était agréable – simple. À son retour, elle était devenue compliquée. Et quand la vie devient compliquée, il ne vous arrive rien de bon. Au contraire.
Comme on le dit dans les petites annonces, c’est à prendre ou à laisser. Il n’y aura pas de négociation.
Nous avons eu une affaire en Californie, tout récemment… Un condamné qui attendait dans le couloir de la mort, innocenté la veille du jour prévu pour son exécution. Un ami à moi, détective privé, travaillait depuis trois ans avec son avocat pour savoir ce qui s’était passé exactement. Il refusait de croire aux apparences. Le condamné n’avait plus que treize heures à vivre quand il a été déclaré innocent… Si ce type n’avait pas passé trois ans de sa vie à rechercher la vérité, il ne serait plus de ce monde à l’heure qu’il est.
Quand la confrontation avec un sujet qui ment ou dissimule se fait vive, le stress augmente chez celui-ci et il réagit en tentant d’y échapper par divers moyens – des barrières devant la vérité, comme les appelait Kathryn. L’état de réaction au stress le plus difficile à contrer est la colère, suivie par la dépression, le déni et, finalement, le marchandage. Il faut alors décider dans quel état de stress se trouve le sujet et le neutraliser jusqu’à ce qu’il passe à l’état d’acceptation, autrement dit d’aveu, dans lequel il dira enfin la vérité.
Dans la police, on n’est jamais long à détecter les talents, et sa réputation s’était vite répandue. Elle était devenue la spécialiste locale de l’interrogatoire (ce qui lui convenait tout à fait, puisqu’elle disposait ainsi d’une monnaie d’échange pour échapper aux missions secrètes et au travail de laboratoire, pour lesquels elle n’éprouvait aucun intérêt).
Le journalisme était une profession taillée sur mesure pour quiconque n’était mû que par une insatiable curiosité. Elle s’était retrouvée à la chronique judiciaire et avait passé des heures dans des tribunaux, à observer les avocats, les accusés et les jurés. Et elle avait découvert quelque chose sur elle-même : elle pouvait regarder un témoin, écouter ses paroles et savoir très vite quand il disait la vérité et quand il ne la disait pas.
Avec la nourriture, on peut manger sainement quand c’est le moment, on ne se contentera pas de grignoter. Avec les gens, on peut avoir une relation saine, attentive à l’autre, qui débouche sur le mariage et la fondation d’une famille.
On ne peut pas s’en défaire. C’est une sorte de faim… Et que savons-nous de la faim ? Qu’elle est naturelle. On ne peut pas s’empêcher d’avoir faim.
...le savoir-faire d’un horloger est pour l’essentiel celui d’un serrurier – les premiers horlogers, avait expliqué Duncan, étaient d’ailleurs des serruriers – et il n’avait pas eu de mal à forcer la serrure d’une porte à l’arrière de l’église pour y mettre un cadenas, ce qui leur permettait d’entrer et de sortir sans être vus de la rue ou du trottoir. Il avait également changé la serrure de la porte principale, en y laissant un peu de cire afin de savoir si quelqu’un avait essayé d’entrer en leur absence.
Quand il parlait ainsi, on aurait dit qu’il faisait cours. Mais pas au mauvais sens du terme. Plutôt comme un père instruisant son fils.
Le genre est un concept linguistique, dit Rhyme. Il sert à distinguer les mots féminins ou masculins dans certaines langues. Le sexe est un concept biologique pour différencier les organismes mâles ou femelles.
On parlait de résilience, de courage, de la vaillance avec laquelle les habitants de New York s’étaient remis au travail, et c’était vrai. Mais les gens se figeaient encore sur place quand les avions s’apprêtant à atterrir à LaGuardia semblaient voler un peu plus bas que la normale. On changeait de trottoir pour s’éloigner d’un sac de courses abandonné. On ne s’étonnait pas à la vue de soldats ou de policiers en uniforme sombre chargés de mitrailleuses noires semblables à des armes de guerre.
Je n'échangerais ma vie contre rien d'autre. Regardez le reste de l'humanité, tous ces morts-vivants. Ce sont des cadavres, Brynn. Ils restent assis, énervés, en colère à cause d'un truc qu'ils ont vu à la télé et qui pourtant ne signifie absolument rien pour eux...
Kathryn Dance se considérait comme un artisan de la chose policière qui n'obtenait des succès que parce qu'elle faisait bien son travail et ne se contentait pas qu'on lui réponde non. Il arrivait toutefois que ses pensées, de façon inattendue, la rapprochent brusquement de la vérité. Elle rassemblait des faits, des impressions, et une déduction, voire une conclusion, surgissait soudain comme par magie.
A plus B plus X...
On ne sait jamais où se trouve le harceleur. Peut-être à des kilomètres de vous, peut-être derrière votre fenêtre...
- "Il n'y a que deux façons de se débarrasser des hackers et des phreakers. La première consiste à éliminer les ordinateurs et les téléphones... La seconde, à nous donner ce qu'on veut, à savoir un accès libre à TOUTE l'information. Rien ne changera tant que l'une ou l'autre de ces solutions n'aura pas été mise en œuvre."
~ Un hacker connu sous le pseudonyme de Revelation, cité dans The Ultimate Beginner's Guide to Hacking and Phreaking. ~
- "L'Internet est à peu près aussi sûr qu'une épicerie de quartier à East Los Angeles un samedi soir."
~ L'Intrus ~
* Jonathan Littman *
- "L'anonymat est l'une des choses que la prochaine vague informatique va anéantir."
~ Newsweek ~
- "Il appartenait à une nouvelle génération de hackers, pas la troisième, inspirée par un émerveillement innocent... mais une quatrième, hors la loi, motivée par la colère."
~ The Watchman ~
* Jonathan Littman -*
- "Il est possible... de commettre pratiquement n'importe quel crime par ordinateur. On pourrait même tuer quelqu'un en se servant d'un PC."
~ Un officier du Los Angeles Police Department ~