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Critiques de Jenna Blum (22)
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Het afscheid

+++++++ L’ ADIEU ++++++



"L’adieu" consiste en 2 récits situés dans l’immédiat après-guerre, en septembre 1945, à New York, plus précisément dans la monumentale gare centrale en plein centre-ville.

Le lien entre les deux récits est formé par la quête d’une nouvelle existence pour un citoyen juif, rescapé des camps nazis.



Ces nouvelles parues initialement dans un recueil intitulé "Grand Central" sont respectivement de Jenna Blum "The Lucky One" (le chanceux) et de Sarah McCoy "The Branch of Hazel" (la branche du noisetier).

Elles comptent chacune une soixantaine de pages.



Peter est un rescapé de l’horreur nazie qui y a perdu toute sa famille : son père Avram, un avocat éminent de Berlin ; son épouse Masha et leurs 2 enfants Vivi et Ginger, toutes mortes à Auschwitz.



Maintenant, à 26 ans, il habite chez un riche neveu de son père, Solomon et sa femme Esther et travaille comme aide-cuisinier à l’Oyster Bar (bar à huîtres) de la gare centrale new-yorkaise, qui lui fait penser au restaurant de l’exclusif Hôtel Adlon où il a travaillé avant.



Peter souffre de pertes de mémoire à la suite des privations et mauvais traitements subis dans les camps, mais est satisfait de son job, quoique méprisé par Solomon et certains membres de la communauté juive de New York.



Malheureusement, ce job il le perd lorsque des clients se sont plaints auprès du patron que son numéro tatoué sur le bras par les SS, leur coupe l’appétit lorsqu’il les sert et que sa manche de chemise glisse un peu.



Paumé, il ramasse ses sous et se rend au quichet de la gare et demande au préposé un billet de train pour une destination au choix du fonctionnaire de la compagnie ferroviaire.



En se rendant à la voie appropriée, les larmes aux yeux, il bute contre une belle jeune dame blonde et s’excuse bouleversé en Allemand.



La blonde en question s’appelle Cata Kutter et est le personnage central de la seconde histoire, celle racontée par Sarah McCoy.



Cata est en route pour Boston, où elle va loger et travailler comme gouvernante pour les 3 filles d’une lointaine cousine Milly, enceinte d’un quatrième enfant.



Cata est une rescapée du centre "Lebensborn" de Steinhöring en Bavière, une des fabriques nazies d’aryens parfaits. Un programme inhumain et atroce, où elle a rencontré d’autres jeunes femmes comme elle et notamment une Hazel (noisette) Schmidt, dont elle a gardé les papiers.



Je signale en passant que la chanteuse d’ABBA, Anni-Frid Lyngstad, est née, en novembre 1945, au nord de la Norvège occupée dans le cadre du programme "Lebensborn".



Dans le train pour le Massachusetts elle partage un compartiment avec un vrai gentleman, un homme d’âge mûr et éditeur, comme aveugle, de livres en braille. Malgré l’amabilité de cet homme, Cata ne peut s’empêcher de penser aux enfants qu’elle a mis au monde et, bien entendu, perdus.



Cette rencontre donne, toutefois, à Cata/Hazel un regain d’espoir.



J’ignore si ces 2 nouvelles ont été traduites en langue française. J’ai cherché mais hélas en vain. Pourtant des nouvelles aussi émouvantes et produites par 2 dames qui ont fait amplement preuve de leur talent littéraire, devraient être disponibles en Français.

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Ceux qui nous sauvent

Décidément,je me complais dans ce genre de roman(cf: le dernier des nôtres d'Adelaïde de Clermont-Ferrand ),puisque celui-ci se construit aussi sur deux époques : l'Allemagne Nazie 39/45 et l 'Amérique d'aujourd'hui ,sauf qu'ici notre personnage principal est une jeune femme:Trudy,qui elle aussi va rechercher ses racines.

Trudy,née à Weimar en 1942 ,en pleine guerre ,a 3 ans lorsque Jack ,un soldat Américain, en 1945, à de la libération les emmène ,elle et sa mère Anna dans le Minnesota où il épousera sa mère.



Trudy ne connaît par son père biologique,malgré son insistance,sa mère a toujours refusé de lui parler de son passé en Allemagne.Trudy,étant professeur d'histoire Allemande à l'université pour ses travaux, mène une enquête auprès des réfugiés allemands vivants aux États-unis,ayant connu cette période sombre de l'histoire.

Elle receuille ainsi des témoignages ,jusqu'au jour où......

Entre Adélaïde de Clermont-Ferrand et Jenna Blum les deux histoires sont très similaires,à tel point que j'ai eu tendance à les confondre .Malgré ses 632 pages j'ai lu ce roman en deux jours.L'ecriture ,le style sont bons.A présent,je commence Colum Mc Cann: "Et que le vaste monde poursuive sa course folle "rien que le titre.....j'espere une lecture un peu plus "réjouissante "que mes deux derniers romans.⭐⭐⭐
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Ceux qui nous sauvent

Je suis toujours très attirée par les livres qui traîtent de la Seconde Guerre mondiale. Celui-ci est particulier car il présente ce qu'ont vécu les Allemands pendant la guerre, contrairement à beaucoup d'autres livres qui évoquent la guerre à travers le regard des Alliés.



Anna a vingt ans lorsque la guerre éclate en 39. Elle est très belle. Son père et elle vivent seuls depuis le décès de la mère d'Anna. Cette dernière doit supporter son père et tous ces caprices. Elle est sa bonne à tout faire, et surtout, elle représente une monnaie d'échange, car s'il parvient à bien la marier, il peut accéder à une position plus intéressante au sein du Partei, le parti nazi.

Mais Anna n'est pas une bécasse, ni une fille obéissante. Elle fréquente Max, un Juif. Elle finira même par le cacher chez elle, malgré le danger et la présence menaçante de son père.



Les choses tournent mal. Anna doit partir de chez elle. Max a été arreté. Elle est enceinte de lui. Elle trouve refuge chez la boulangère, qui fait partie de la Resistance Allemande. Avec elle, elle apprend à aider les hommes qui sont enfermés non loin de là, à Buchenwald. Max en est.



La petite Trudy naît. La vie de misère et de danger suit son cours. Et puis Anna se retrouve seule, à nouveau. La boulangère s'est fait repérer. Anna n'a plus le choix. Pour sauver sa fille, elle se soumet à un officier nazi qui un jour vient la voir à la boulangerie. Elle devient sa maîtresse, mais pour sauver sa fille, et cela au mépris de ce que penseront les autres, et malgré les dangers qu'elle court avec ce fou.



La narration est entrecoupée de moments qui se déroulent pendant la guerre, et d'autres instants qui sont en 1997. On voit Trudy en Amérique, là où elle et sa mère ont finalement réussi à immigrer après la guerre. Trudy est obnubilée par sa mère, avec qui elle entretient des relations complexes, chargées de culpabilité. Trudy se croit être la fille de l'officier nazi dont elle a de vagues réminiscences, et toute sa vie tourne autour de ça. Elle met au point un travail de recherche qui lui permet de rencontrer des personnes qui ont vécu pendant la guerre en Allemagne. Elle veut découvrir ce qu'à fait sa mère, et surtout, qui elle est.



Ce livre est très troublant. On voit encore une fois qu'il est difficile de partager les nations entre "bons" et "mauvais", et aussi que la vérité n'est pas forcément là où on croit qu'elle se trouve. Ce livre parle de la malédiction de la culpabilité vécue par les héritiers de la guerre. Trudy ne peut pas vivre réellement car elle ne sait pas qui est sa mère.

A découvrir.
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Ceux qui nous sauvent

Dernièrement j'ai lu plusieurs livres qui se passent pendant la 2nd guerre mondiale mais là, la différence c'est qu'on est du point de vue de femmes allemandes qui ont vécu la guerre dans l'autre camp. Et qui plus est, à Weimar, près du camp de Buchenwald. Que dire ? Qu'aurions nous fait dans un tel cas ? Jusqu'où irions nous pour sauver nos enfants ? Cette vue du côté femmes allemandes est très bien décrite et montre combien il est urgent de ne pas juger trop vite. On peut dire aujourd'hui, bien assis dans son fauteuil que ce que certaines ont fait est scandaleux, mais qu'en sait-on ? Anna a vécu des choses que l'on ne peut même pas imaginer et si elle n'est pas morte exécutée, elle s'est en fait détruite de l'intérieur et ce, pour sauver sa fille. Encore une fois je ne peux que rapprocher cette histoire des mots de la chanson de Goldman "Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens, si j'avais été allemand. Et qu'on nous épargne à toi et moi si possible très longtemps d'avoir à choisir un camp". Quant au style, c'est une écriture fluide et une construction d'histoire bien faite qui font que ce livre se lit très facilement. A lire sans hésiter.
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Ceux qui nous sauvent

Un roman dur qui raconte la vie des femmes allemandes durant la seconde guerre mondiale et les non dits qui font que les enfants on du mal à se construire une fois devenus adulte. Un livre prenant.
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Ceux qui nous sauvent

J'ai beaucoup appréciée ce livre qui raconte l'histoire d'une femme allemande et de son enfant durant la seconde guerre mondiale.

Cela raconte tous ce que cette femme doit endurer pour protéger son enfant face à la guerre et tous ces maux (faim, froid, pénurie,....).

J'ai aussi appréciée le double récit celui de la mère mais aussi celui de sa fille devenue adulte et qui porte en elle le passé douleureux et non-dit de sa mère...

Je le recommande aux passionnés de la seconde guerre mondiale, à ceux qui aiment aussi les livres de témoignages et de psycologies...
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Ceux qui nous sauvent

Attention : coup de coeur ! Jusqu'ici ça été le meilleur livre que j'ai lu cet été, et parmis mes préférés de l'année en cours. C'est beau, c'est dur, c'est touchant. L'histoire ne peut ne pas emballer tout le monde, je le reconnais, mais au fond, ce livre fait réfléchir. Et nous qu'aurions nous fait si nous avions été à la place de ces femmes dans l'Allemagne nazie ? (Trudy pose la question à ses élèves et les réponses sont celles que beaucoup de gens donnent, mais au fond, on ne sais pas vraiment ce que l'on aurait fait, on n'a pas vécu ça, on ne peut pas juger). L'histoire d'Anna est très dur, sa vie n'a pas toujours été facile. Celle de Trudy est plus délicate, celle d'une fille qui au fonds ne connais pas vraiment sa mère et pourtant qui lui ressemble en bien des points. La fin est quant à elle une surprise sans en être une. Personnellement, je n'ai pas vu les 600 pages passées durant ces 3 jours de lecture tellement j'ai été imprégnée de ces vies. Je ne le dis pas souvent mais... A lire !
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Ceux qui nous sauvent

Ne me demandez pas pourquoi, mais lors de ma petite vague d'achat de livre, j'ai sans le vouloir pris des ouvrages ayant un point commun de taille : le contexte de la 1ère et/ou 2nde Guerre Mondiale. Ce n'est pas fait exprès, même si c'est une période qui, comme beaucoup, m'a toujours interpellée, bouleversé plus jeune quand en histoire j'ai été amené à réaliser les horreurs de la guerre, ou encore quand je me suis rendu dans certain lieu où les marques du passé ne disparaîtront jamais (comme le village de Oradour-sur-Glane, dont je n'oublierai jamais la triste visite). Le passé est ce qu'il est, que nous l'ayons vécu ou non, nous ne pouvons pas l'oublier, ni faire comme si cela n'était jamais arrivé. La lecture de roman fictif sur ce sujet est toujours assez difficile, dans la mesure où bien souvent de tels écrits s'appuient toujours sur des documents ou témoignages. Mais il est important de se souvenir, et les écrits sont là pour ça.



C'est le cas de ce livre, qui a été construit par le biais de témoignages recueillies sur 4 années auprès de survivants du génocide, pendant lesquelles Jenna Blum s'est documentée pour écrire ce roman criant de vérité.



Ce livre décrit une face dont on ne parle pas souvent, celle de la place des femmes allemandes pendant la guerre. A nous qui jugeons souvent les auteurs de "trahisons", que savons-nous du passé de ces gens, et comment pouvons-nous juger ce qu'ils ont pu ou du faire pour sauver les leurs dans ces temps de famine ? Car les allemands n'étaient pas forcément les mieux loties pendant cette guerre, car tous n'étaient pas convaincue par les méthodes nazie, et c'est ce que ce livre tente de nous dévoiler un peu.



Sans pour autant nous donner le sentiment de s'apitoyer sur ces gens aux passés tumultueux, ou jeter la pierre sur qui que ce soit, le livre ne raconte que des faits, pour nous montrer tout ce qui peut amener des gens à agir comme ils l'ont fait, à mieux appréhender cette époque, et la difficulté de faire les “bons” choix, pour peu qu’il ai pu exister à cette époque de bons choix...



Le roman nous emmène d'une époque à une autre :



- le présent, où Trudy cherche à comprendre le mutisme de sa mère sur ces temps de guerre, qui cherche son identité, ses racines, et souhaite faire la lumière sur ces brides du passé qui lui restent, comme un puzzle dont elle n’arrive pas à assembler les pièces ;



- le passé, où nous côtoyons une jeune Anna luttant pour sa survie pendant le règne nazie jusqu'à son déclin et sa chute.



Au fur et à mesure que l'histoire avance dans le passé, nous comprenons mieux le présent dans lequel vit et évolue Trudy, et nous comprenons mieux la place de chaque acteur au sein cette guerre. Et au fur et à mesure que le roman avance et se dévoile, chaque pièce du puzzle finit par s’assembler, et nous comprenons en même temps que Trudy le lourd passé que sa mère a du porter en silence toute sa vie durant.



Une histoire touchante de vérité, dont on aura envie de connaître le fin mot de l’histoire pour prendre toute la dimension de l’histoire, tant sur un plan “fictif” que sur un plan plus historique. Une histoire qui amène à réfléchir, sur la responsabilité de chacun, et qui peut changer le regard que l’on a sur cette partie de l’histoire.
Lien : http://petitsboutsdezelle.fr..
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Ceux qui nous sauvent

C'est avant tout une histoire de cœur magnifique en pleine Allemagne, un coté plus méconnu de cette triste guerre... Courageuse et touchante Anna au destin si fragile... dont l'instinct de protection maternelle guidera toujours les choix de sa vie...au mépris des jugements d'autrui.... Jenna Blum m'a littéralement emporté pour ce 1er roman, un talent d'écriture certain et le don de vous broyer le cœur jusqu'à la fin ! Un livre qui m'a bouleversé... et qui marquera ma mémoire.
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Les chasseurs de tornades

Tous les ingrédients sont réunis pour ce roman-fleuve où les tornades représentent des métaphores pour décrire les difficultés de la vie, les non-dits, les secrets, les peurs, les manques. Une très bonne lecture que je recommande.

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Ceux qui nous sauvent

Après avoir trouvé une photo la montrant avec sa mère au côté d’un Officier nazi, Trudy n’a de cesse de découvrir si sa mère a été la maîtresse de cet homme et si du sang nazi coule dans ses veines. Mais même à 73 ans, Anna refuse toujours d’évoquer sa vie en Allemagne pendant la guerre. Née en 42 à Weimar, Trudy devient américaine en 45 lors du mariage de sa mère avec un soldat américain qui les emmène vivre dans le Minnesota. Elle est aujourd’hui professeure d’histoire allemande. Découvrir ses racines étant devenu obsessionnel, elle décide de recueillir, dans le cadre de ses travaux universitaires, les témoignages des réfugiés allemands de Minneapolis qui ont vécu la guerre dans leur pays…



Avec un récit alternant entre l’Allemagne en temps de guerre, l’Amerique au sortir de la guerre et celle d’aujourd’hui, Jenna Blum, fait défiler la vie d’Anna et de Trudy tentant de trouver l’explication à la complexité de leurs rapports et au silence d’Anna.



A la question qu’on peut tous se poser en lisant ce roman « qu’aurais-je fait à la place d’Anna », je serais bien en peine d’y répondre alors que mon

Pays est en paix, que je ne risque ni ma vie ni celle de mes enfants et que je mange à ma faim. Je repense d’ailleurs aux réponses recueillies par Trudy lorsqu’elle a posé la question à ses étudiants. Et puis je pense aussi aux paroles d’une chanson écrite par un certain JJ Goldman… vous l’avez en tête vous aussi ?



Pourtant tout repose sur une phrase « La punition doit être conforme au crime » et Anna s’y tiendra.



Pendant la lecture de ce gros pavé de 600 pages, je crois avoir ressenti un large panel d’émotions. Je garde pour Anna une certaine admiration, celle d’avoir résisté et subi pour une seule et unique raison.



C’est le premier roman de Jenna Blum et un livre à découvrir pour qui aime les romans historiques en rapport avec cette période tourmentée. Autant le dire, J’en ressors secouée.
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Les chasseurs de tornades

Nous voilà donc en compagnie de Karena qui, après avoir reçu un appel d'un hôpital où son frère était soigné pour une simple crise de panique, décide de se lancer à sa recherche en suivant un groupe de chasseurs de tornades. Au cours des deux-cents premières pages, l'histoire s'avère prenante à défaut d'être surprenante. Jenna Blum nous dresse le portrait des différents protagonistes, venus chasser les tornades comme d'autres vont chasser le crabe à Cancale, le bob Ricard en moins. Une chasse, organisée par un tour operator, propice aux rapprochements, y compris entre Karena et Kevin, un prof de sciences qui joue les guides pour la petite troupe et finit par comprendre que la tornade après laquelle court Karena n'est autre que Charles – ou Chuck pour les intimes -, son frère jumeau.



Car en effet, tel une tornade, l'imprévisible Charles est toujours là où Karena, trahie par son jumar – son radar à jumeau -, ne le voit pas, ou trop tard.



En tout cas, je m'arrêterai là pour ne pas déflorer la suite du roman qui, à défaut de nous faire tomber de notre cocotier, a le mérite d'être efficace et surtout de nous faire basculer dans une espèce de huit-clos au cours duquel les relations entre les trois protagonistes – Karena, Charles et Kevin, que l'on avait presque oublié – seront vraiment fouillées.



Je n'ai donc fait qu'une bouchée de la fin de ce roman, lisant les cent cinquante dernières pages en une après-midi, ce qui est beaucoup pour moi. Cependant, malgré des qualités incontestables, notamment dans la construction du récit, le livre souffre de quelques scories qui ne m'inciteront pas à me jeter sur le premier Jenna Blum venu. En dehors du final un peu mièvre, je n'ai pu, en effet, m'empêcher d'avoir le sentiment de voir de mauvais acteurs jouer les rôles de Karena, Kévin et Charles, en grande partie à cause de dialogues qui, bien que soigneusement écrits, sonnaient hélas parfois un peu faux.



Mais, ma plus grande déception reste, est de très, très loin, la faiblesse des scènes impliquant des tornades. Alors que l'on apprend, dans les remerciements, que l'auteure a elle-même participé à plusieurs chasses, elle n'a jamais réussi à me faire ressentir le caractère oppressant d'une tornade. Sans doute ma fascination pour ces évènements climatiques et les multiples visionnages du film Twister m'ont-ils blasé, à moins que ce ne soit délibéré venant de Jenna Blum, pour mieux souligner le caractère oppressant de la bipolarité de Charles. Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé ces scènes bâclées et plates alors même que l'on est censé croiser, à au moins deux reprises, de véritables monstres destructeurs.
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Les chasseurs de tornades

Fascinée par les tornades et autres manifestations de la nature du genre, j'étais curieuse de me plonger dans ce roman traitant du sujet que je retrouve assez peu dans la littérature.



Le livre se partage en 3 parties : une première passionnante que l'on suit au rythme des tornades, une deuxième qui ne m'a pas plu car elle nous plonge dans le passé et casse complètement le rythme et, enfin, une troisième où nous refaisons irruption dans le présent mais qui n'est pas parvenue à récupérer toute mon attention.



J'ai bien aimé les personnages mais sans plus. Je ne me suis pas trop attachée à eux. Karena est chouette mais il m'a manqué un petit quelque chose pour que je l'apprécie vraiment. Et puis j'avoue que le sujet de la bipolarité ne m'a pas particulièrement intéressée et il en est beaucoup question. Ça n'a forcément pas aidé.



En fait, je pensais que la bipolarité et les tornades seraient traités de manière "entremêlée", mais j'ai plus eu l'impression de lire un exposé, comme si l'auteure avait respecté un schéma très précis et logique en oubliant le côté romancé, du point de vue de la forme (point 1, situation présente ; point 2, causes de cette situation ; point 3, conclusion... Vous voyez ce que je veux dire?). Cela m'a vraiment dérangée.



Pour ce qui est de la plume, je ne l'ai pas trouvée exceptionnelle mais elle est tout de même agréable.



Et si les lignes ci-dessus laissent penser que je n'ai pas aimé ma lecture, disons que je suis simplement mitigée. En effet, la première partie m'a vraiment beaucoup plu et j'aurais aimé que l'ensemble du roman suive ce modèle : j'ai appris des choses, c'était vraiment super de suivre des chasseurs de tornades et je n'ai eu aucun mal à avoir l'impression d'être confrontée à une méga tempête, comme si j'y étais. Du coup, je me dis que c'est encore plus dommage que la suite ne m'ait pas emportée de la même manière.



En quelques mots :



Un roman qui m'a un peu déçue car il a pris une tournure à laquelle je ne m'attendais pas (principalement dans les choix narratifs de l'auteure) et qui ne m'a pas plu. Malgré cela, la première partie du livre est vraiment géniale puisqu'elle nous plonge dans l'univers des chasseurs de tornades. C'est fascinant ! Donc même s'il y a déception, je choisis de conserver le souvenir de cette partie qui m'a tant plu et vous conseille tout de même cette lecture si le(s) sujet(s) des tornades et / ou de la bipolarité vous intéressent.
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Les chasseurs de tornades

Karena, journaliste d’une quarantaine d’année employée par un quotidien local du Minnesota, reçoit un jour un appel téléphonique du Kansas. On lui demande de venir chercher Charles, son jumeau bipolaire qu’elle n’a pas revu depuis 20 ans. Lorsque Karena arrive à l’hôpital, son frère s’est enfui. Pour le retrouver, elle décide de partir à la poursuite des tornades du Midwest : depuis l’adolescence, Charles est fasciné par les tornades, la violence de celles-ci étant le reflet de ses propres pulsions. Jeune adulte, il a commencé à les étudier et à les chasser.

Karena prend donc le prétexte d’un reportage sur les chasseurs de tornades pour accompagner un groupe de ces mordus de tempêtes, et retrouver son jumeau.



Ce roman a un côté mélodrame familial assez agaçant, heureusement rattrapé par la description des chasseurs de tornades. Pour écrire ce roman, l’auteur a suivi pendant plusieurs années un groupe de chasseurs de tornades, et cela se sent dans les descriptions qui en sont faites. Elle les décrit comme des personnes qui « jouent aux échecs avec l’atmosphère ». La violence de ces tempêtes a quelque chose de magnétique, de fascinant. L’analogie qui est faite entre les troubles de Charles et les tornades est bien pensée et subtilement décrite, comme-ci ces tempêtes le fascinaient et l’électrisaient car elle sont le reflet de ses propres pulsions.



Un bon roman, d’une écriture fluide, et qui se lit bien si l’on dépasse ce côté mélodrame.
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Ceux qui nous sauvent

Une histoire très émouvante et saisissante dès le début. J'ai lu beaucoup de livres sur la 2nde Guerre Mondiale mais celui là reste un de mes préférés !
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Ceux qui nous sauvent

En achetant ce roman, j'étais très sceptique ... J'ai voulu aussi le ramener pour me faire rembourser, mais finalement je me suis décidée à lire les premiers chapitres et je n'ai pas pu m'arrêter !



C'est une histoire très touchante et bouleversante d'une jeune Allemande qui à vécu la Seconde Guerre mondial et qui à tout fait pour cacher les horreurs qu'elle à vécu pour protéger sa fille. Malheureusement cinquante sept ans plus tard sa fille met tout en œuvre pour découvrir son passé ...



Ce roman est l'un de mes coups de cœur, cependant je reproche à l'auteur d'avoir écrit un fin trop précipité , en 20pages c'est bouclé ... Dommage.

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Ceux qui nous sauvent

Qu est ce que Anna peut faire pour donner un semblant de vie meilleure pour la petite Trudy .Quelle force , courage

elle ne l'a pas eu facile mais.... il y a encore de bonnes personnes parmi ce monde un ange sur notre chemin
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Ceux qui nous sauvent

une histoire très prenante et originale qui nous montre la vie des allemands pendant la guerre, mais la fin m'a légèrement déçue j'aurais voulu un dernier dialogue entre trudy et sa mère
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Ceux qui nous sauvent

GUERRE 39-40 super intéressant
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Les chasseurs de tornades

L’auteure excelle dans la description de la maladie bipolaire.

Les récits concernant les chasseurs de tornades sont bien documentés. Très intéressant : une découverte pour moi.

Un bon roman si l'on exclut les passages sirupeux et niais (exemple : le chapitre 24).

On a l’impression que l’écrivain a deux personnalités ou qu’une autre personne a participé.

La narration des relations amoureuses semble avoir été écrite par quelqu’un d’autre.

Les surnoms bébêtes « Monsieur le Magicien », « Chose numéro deux » etc. ont peut-être mal supporté la traduction française.

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