Jennifer L. Armentrout

Mais ce genre de peut ne pourrait-il pas rendre indécis, aussi ?
Vous arrêter avant même que vous ne voyagiez sur une route ? La peur d'échouer était puissante, tout comme la peur de l'inconnu et des destins non tracés.

- Tu as été blessé ?

- Est-ce que tu te ferais un sang d'encre si c'était le cas ?

- Pas particulièrement.

- Aïe. Tu me fais encore plus mal.

- Il n'a rien, intervint Kieran. Du moins, pas physiquement. Émotionnellement, en revanche, tu l'as mis en mille morceaux.

- "J'ai besoin de quelque chose. Depuis des jours. Des semaines. Des mois. Peut-être depuis toujours." Le bout de son nez frôla le mien.
"Mais je sais que tu ne seras pas d'accord. Pas comme ça."

- "De quoi... as-tu besoin depuis tout ce temps ?"

- "De toi."

Je ne devrais pas être surpris par tes capacités, parce que tu es disposée à faire. Pourtant, je le suis. Tu ne cesses de m'émerveiller.

"Il a fait des choses que certains jugeraient impardonnables. Des choses qui hanteraient tes nuits et te suivraient hors de tes cauchemars des heures après ton réveil. Même s'il déteste qu'on l'appelle le Seigneur des Ténèbres, c'est un surnom qu'il a mérité.
Mais il est la seule personne, la seule chose que tu n'auras jamais à craindre à travers tous les royaumes."

"Tu penses sans doute que c'était exagéré. Ça ne l'était pas. Tous ceux qui parleront de toi comme ça ou t'adresseront la parole de cette façon mourront, c'est tout."

- Je ne veux pas te forcer à jouer un autre rôle que tu n'as ni demandé ni désiré. Je ne remplacerai pas le voile que tu abhorrais avec une couronne que tu détestes .
Si tu ne veux pas prendre la couronne, je te soutiendrai.
Et si tu décides de prendre ce qui t'appartient, de revendiquer le trône, je mettrais le feu à tout le royaume et je le regarderai brûler si cela assure que la couronne reste sur ta tête.

- Je ne te mérite pas, déclara-t-il brutalement. Tu es un rêve.

- Tu dois comprendre que je ferais tout et n'importe quoi pour ma femme. Aucun risque n'est trop grand, aucune chose n'est trop sacrée. Parce qu'elle est mon tout. Il n'y a rien de plus important qu'elle, et je dis bien rien.

La première fois que l'on s'est rencontrés, je... Je ne sais pas. J'ai tout de suite été attiré par toi. J'aurais pu t'enlever à ce moment-là. Cela aurait évité beaucoup de choses qui se sont produites par la suite, mais j'ai... j'ai perdu de vue ma mission. Chaque fois que j'étais près de toi, j'avais l'impression de te connaître depuis bien plus longtemps.

- Je...j'ai essayé de manger Kieran.
- Il ne t'en voudra pas.
- J'ai essayé de manger Kieran alors que j'étais nue.
- C'est probablement pour ça qu'il ne t'en voudra pas.

- Tu es les fondations qui m'aident à tenir debout.
Tu es mes murs et mon toit.
Mon abri. Tu es mon foyer.

Être acceptée par l'Atlantie et par les parents de Casteel serait merveilleux, mais le fait que l'on s'accepte l'un l'autre était bien plus important. C'était ce qui comptait quand je fermais les yeux le soir et les rouvrais le matin.

Je t'aime.
Ces mots se répétaient sans cesse dans mon esprit, des mots qui étaient tatoués sur ma peau et gravés dans mes os .
Ce que je ressentais pour lui était bien plus puissant que des mots, mais ils avaient leur importance.

Casteel.
Mon mari.
Mon cœur jumeau.
Mon sauveur.

- Rien n'est plus réel qu'ici et maintenant.

Tout ce qui comptait c'était son sang. C'était un éveil.
Un cadeau qui pétillait dans mes veines, remplissant ce vide une fois de plus et atteignant l'obscurité de mon esprit.
L'épaisse pellicule de noirceur qui s'y trouvait se fissura, et de minuscules morceaux de moi s'en échappèrent.

- Je t'aime, Penellaphe. Toi. Ton cœur vaillant, ton intelligence, ta force. J'aime ta capacité infinie de bonheur. J'aime la manière dont tu m'acceptes. Ta compréhension. Je suis amoureux de toi, et je serais amoureux de toi jusqu'à mon dernier souffle et au-delà dans le Vale.

Tuer était simplement une dure nécessité, une nécessité qui ne devrait pas être désirée ou appréciée.

Je tuerais tous ceux qui s'interposeraient entre Casteel et moi, car nous méritions d'être ensemble.
Nous méritons un avenir, une chance d'explorer nos secrets respectifs. De nous aimer l'un l'autre. Nous méritions de vivre, tout simplement. Je ferai tous pour y parvenir.