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Citations de Jeremy Chambers (19)


Et bien ça a causé ma ruine, je dis. La moitié de ma vie j'ai été pété et maintenant je me souviens presque de rien. Toutes ces années, parties en fumée. Je me souviens presque pas de ma vie. Parce que je l'ai bue, tu comprends. Et ça m'a bousillé à l'intérieur aussi, j'ai la santé foutue. (...) La moitié de ma vie à picoler, l’autre à bosser. Parce qu’on bosse seulement quand c’est la saison. On s’arrête sur un domaine, on trouve une ville, et puis on passe au domaine suivant. Mais en dehors de la saison on bosse pas. Inutile. La paie était bonne, à condition de bosser dur, assez bonne pour l’époque en tout cas. Suffisante pour nourrir ta famille, acheter une maison, tout ça. Hors saison, y avait rien d’autre à faire que d’aller au pub. Moi je fréquentais le pub depuis l’ouverture jusqu’à la fermeture. Je me cuitais tous les jours, je rentrais chez moi, je dînais, je me couchais. J’ai jamais passé de temps avec ma femme. Jamais vu le gosse grandir. Et aujourd’hui je regarde ma vie et je l’ai gâchée, pas vrai ? On n’a qu’une seule chance dans la vie et j’ai déjà bousillé la mienne.
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Il n’y a que l’espoir qui peut me permettre de continuer maintenant, l’espoir que quelque chose change, que quelque chose doit changer.
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Quand on est une femme et qu’on n’a rien, ni argent, ni enfant ni rien. Ni aucune perspective, rien à attendre, rien qui change, et je suis toujours là toute seule, à attendre sans que personne ne le remarque ni ne s’y intéresse, peu importe ce qui arrive, peu importe que j’aie envie de voir les choses changer, peu importent les épreuves que je traverse, il n’y a personne, personne pour m’aider, il n’y a que moi.
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Quand t’es jeune tu bosses, tu te cuites, tu fréquentes des femmes, tu fais ci et ça, mais tu penses jamais aux conséquences. Tout bouge, tout passe et tu prends jamais le temps de réfléchir. Mais ça va vite. Ça va si vite que tu le remarques à peine. Tu remarques à peine que tout passe. Et puis c’est fini. C’est fini avant même que tu le saches. Tout. Un jour ça s’arrête tout simplement. Parce que c’est terminé.
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La moitié de ma vie à picoler, l’autre à bosser. Parce qu’on bosse seulement quand c’est la saison. On s’arrête sur un domaine, on trouve une ville, et puis on passe au domaine suivant. Mais en dehors de la saison on bosse pas. Inutile. La paie était bonne, à condition de bosser dur, assez bonne pour l’époque en tout cas. Suffisante pour nourrir ta famille, acheter une maison, tout ça. Hors saison, y avait rien d’autre à faire que d’aller au pub. Moi je fréquentais le pub depuis l’ouverture jusqu’à la fermeture. Je me cuitais tous les jours, je rentrais chez moi, je dînais, je me couchais. J’ai jamais passé de temps avec ma femme. Jamais vu le gosse grandir. Et aujourd’hui je regarde ma vie et je l’ai gâchée, pas vrai ? On n’a qu’une seule chance dans la vie et j’ai déjà bousillé la mienne
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C’est bien de boire quelques coups après le boulot. Et y a pas vraiment de mal à se cuiter le vendredi soir, même tout le dimanche. Mais j’ai passé la moitié de ma vie à me cuiter.
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Les lèvres, une fois libérées, déversent leurs flots de paroles, le volume des voix augmente sans arrêt, les hommes crachent ce qu’ils ont gardé en eux durant des jours, des semaines, une vie entière, ils voient seulement des visages brouillés et ils s’adressent non pas aux hommes mais à une entité plus vaste que les hommes et ils ignorent qu’elle est vide et indifférente. Et puis il y a les hommes qui parlent et il y a les hommes qui sont silencieux et ceux qui parlent ne savent pas ce qu’ils disent et ceux qui sont silencieux n’écoutent pas, mais ils boivent pour atteindre ce silence, le silence de leur âme.
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Ils se raclent la gorge et crachent dans la tranchée, leur vacarme semblable à un tonnerre sourd et ininterrompu. Les hommes s’agglutinent au bar et autour des tables, assis, debout ou appuyés, certains rouges de colère, d’autres joyeux, leurs traits arborant une satisfaction enfantine.
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L’odeur de la bière est partout et elle m’évoque des souvenirs, des bribes de souvenirs informes et absurdes, tout imprégnés de l’odeur, de la fumée et du bruit qui m’entourent et ce sont les souvenirs oubliés de toute une vie.
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Des troupeaux de moutons infects et miteux s’agglutinent dans les lambeaux d’ombre, leur laine a pris la couleur de la terre. Je sens leur chaleur, je respire la puanteur de la lanoline humide et sale. Les béliers paradent parmi eux, braquent leurs cornes sur moi, émettent du fond de la gorge leurs avertissements.
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Le gouvernement dit une chose un jour et autre chose le lendemain.
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Y a rien de pire que la puanteur d’une cabane de tonte.
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Putain d’instit. Tu sais ce que c’est ce type-là ? C’est ce qu’on appelle un imbécile éduqué.
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Les hommes se pressent au bar, ils mangent d’une main et boivent de l’autre, et ils continuent de parler, ils n’arrêtent jamais de parler.
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Certaines femmes causent plus d’ennuis que de raison
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Le sage sait quand il faut garder la tête baissée et la bouche fermée
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Il vit toujours chez ses parents, tout adulte qu’il est. Il court toujours la gueuse. Il a toujours peur du noir.
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Pourquoi acheter un bouquin quand on peut l’emprunter à la bibliothèque ?
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Dès que tu seras marié, ta moitié t’enverra chercher du boulot. C’est une leçon de la vie, mon gars. Dès qu’un homme se marie, c’est la femme qui le prend en main.
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