Jessica Brockmole

Si vous cherchez une lecture trépidante, haute en couleurs, à vous tordre de rire, passez votre chemin!

Une lettre de vous est un roman épistolaire: un concentré d’amour, de tendresse mâtinée d’humour, de tragédie de secret…

Le secret d’Elspeth.



La Seconde Guerre Mondiale est là mais c’est le fantôme de la Grande Guerre qui vient hanter Elspeth quand, lors d’un bombardement, elle retrouve toutes les missives reçues par son « fan » américain éparpillées au sol. Le risque de perdre ce trésor, c’en est trop pour Elspeth qui souffre en silence depuis longtemps. Elle ressent l’urgence d’aller au bout de son histoire et disparaît.

Margaret, sa fille, part sur ses traces et celles de son passé…



L’intrigue est construite sur les échanges de correspondances entre divers protagonistes. Essentiellement les lettres de Sue et de David.

Elspeth est isolée sur son île Skye, au large de l’Écosse. Elle écrit des recueils de poésie et ce n’est pas sans une certaine euphorie qu’elle reçoit sa première lettre de fan provenant de la lointaine Amérique. Et si ces messages ont tout d’abord la légèreté de la jeunesse et de l’humour, ils évoluent peu à peu vers une tendre amitié… et d’autres sentiments inavoués…

Mais tout n’est pas si simple et les événements de la guerre vont les séparer.



J’ai adoré cette histoire d’amour contrariée, j’ai débuté ma lecture en début d’après-midi et je n’ai pas lâché mon bouquin avant la fin!

Certes le sujet n’est pas original mais comme je le dis souvent « si vous ouvrez un livre pour son originalité, depuis le temps que l’homme écrit, nous n’aurions pas beaucoup d’ouvrages dans notre bibliothèque! » Donc ce n’est pas l’originalité qui donne de la qualité à ce roman mais les sentiments et les émotions des personnages qui titillent notre cœur de lecteur et sublimés par la plume de l’auteur!



Loin d’être mièvre, cet amour qui démarre par un léger flirt insouciant prend bientôt des aspects bien plus profonds et dramatiques. La tension s’installe au fil des pages, l’avenir devient sombre mais on espère toujours l’heureux dénouement!



J’ai beaucoup aimé les personnages de David, l’homme droit et amoureux, capable de se sacrifier pour Elspeth, et celui de Sue, déchirée entre ses sentiments et sa famille.

Qui dit « roman épistolaire » dit « intimité » car on confie bien plus volontiers à la page blanche ses sentiments, par la signification de simples mots ou par ce qu’ils peuvent suggérer ou dissimuler.



Je ressors systématiquement cette réflexion sur la littérature blanche: c’est quitte ou double, on accroche ou pas, le résultat n’est jamais certain! Pfff je radote, cela devient inquiétant, non? Bref, la littérature blanche n’est pas une équation mathématique, vous l’aurez compris. Et ce roman m’a touchée, Parce qu’un jour une lettre m’a été retournée, non ouverte. Et si…

Le destin tient à peu de choses: « Une lettre n’est pas toujours qu’une simple lettre. Des mots sur une page peuvent submerger ton âme. Si tu savais. »



On parle de romans Feel Good pour donner le sourire et même si cette étiquette est posée davantage sur des histoires drôles et attachantes comme des comédies romantiques, j’aime l’idée que ce premier roman, malgré la tragédie, est un roman Feel Good car on le termine avec le sourire aux lèvres!



Un coup de cœur pour Une lettre de vous, certainement par besoin de douceur en cette fin d’année, avec ces fêtes qui s’annoncent, par besoin de paix pour nourrir une trêve dans ce monde de brutes!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..

J'aime beaucoup les romans épistolaires.

Alors un roman épistolaire qui se passe pendant la 1e guerre mondiale et dont un des protagoniste est sur l'île de Skye (dans mon top 3 de mes destinations de rêve)...c'est un livre pour moi.

Mais, malheureusement, je ne suis qu'à moitié séduite et ce qui m'a surtout plu, c'est Skye...

L'île est presque un des personnages de ce roman et l'auteur en parle avec amour, on sent qu'elle connait les lieux et elle a vraiment réussi à me faire voyager. Pour ça, je suis vraiment admirative.

Pour le reste de l'histoire, je suis beaucoup moins convaincue. Les personnages, si ils ne sont pas manichéens, ne sont pas pour autant fort réalistes. L'histoire est très gentille, presque un conte même si le contexte est dur. Ce n'est pas du tout mauvais mais j'ai trouvé que ça manquait tout de même de force.

A peine fermé, je sais que l'histoire ne va pas me laisser un souvenir impérissable par contre, j'ai encore plus envie de visiter le nord de l'Ecosse.

A la lecture de la quatrième de couverture, j'avais peur de tomber dans quelque chose de trop romantique à mon gout, j'y allais plus pour le coté historique et finalement ce fut un très bonne surprise.

Une histoire de correspondance, de rencontre et avec en prime des personnages très attachants.

Chère lectrice, cher lecteur,



Comment ne pas succomber au charme d’Une lettre de vous de Jessica Brockmole?



Ce roman est structuré autour d’échanges de lettres en temps de guerres. J’ai écrit guerre au pluriel car dans ce roman, le lecteur lit les lettres échangées entre la poétesse Elspeth Dunn et un admirateur américain, David Graham durant la Première Guerre mondiale. Par un jour de mars 1912, Elspeth reçoit sur son île une missive d’un admirateur américain. Elle est mariée, lui, cherche sa place dans la vie. Au fil de leur correspondance, ils vont apprendre à se connaître, à développer une belle amitié, à s’appuyer l’un sur l’autre, à s’aimer.



En parallèle, le lecteur lit les lettres de Margareth, la fille d’Elspeth, qu’elle envoie et reçoit de son amoureux, de son oncle, de sa mère, de sa grand-mère et de l’ancien amoureux d’Elspeth durant la Deuxième Guerre mondiale. Elle va réussir à tisser une toile pour que tous les êtres avec qui elle correspond se retrouvent et finissent par régler leurs problèmes. Elle agit comme une petite fée qui brandit sa baguette magique pour améliorer le sort de tous.



Ai-je aimé cette histoire? Oui. Elle avait tout pour me plaire. J’aime les romans épistolaires. Ce type de récit permet d’établir un lien privilégié avec le lecteur. Ce dernier entre dans l’intimité du personnage, c’est-à-dire, dans ses lettres et celles qu’il reçoit.



De plus, ce roman présente une belle histoire d’amour. Deux êtres qui ne s’oublieront jamais… Ils se le disent et vingt-trois ans plus tard, leurs actes témoignent encore de la puissance de leur amour. J’ai été très émue à la lecture de certains passages. J’ai aussi versé une larme à la lecture d’une lettre, comme si j’étais celle qui recevait la missive. David, surnommé Davez, a su jouer avec mes sentiments. C’est un bel amoureux, tout comme Elspeth, prénommée Sue par Davey. Elle apparaît comme une femme de cœur.



Les descriptions des guerres rendent ce roman empreint d’un caractère véridique et le lecteur est amené à croire que ces êtres ont vraiment existé.



Jessica Brockmole m’a fait passer un très beau moment. Je rêve de l’Écosse, de sa féérie, de ses escarpements et de sa mer, et pourquoi pas d’y trouver un bel américain «aux yeux marron-vert semblables aux collines en hiver». C’est un peu ça la magie des mots….



Je vous recommande de lire cette belle correspondance. Aussi, je tiens à remercier ma copinaute Topoblioteca de m’avoir si gentiment recommandé cette lecture.



Je vous partage cette lettre qu’envoie Elspeth à sa fille pour vous démontrer, d’une part à quel point cette histoire est bien écrite, et d’autre part, combien elle s’avère empreinte d’émotion :





Edimbourg



18 juin 1940



Oh, ma Margareth,



Jamais ne pourrai poster cette lettre. Elle finira dans l’âtre dès que j’aurai couché ces mots sur le papier. Si tu savais combien j’ai le cœur déchiré à la vue de ton billet sur la table au milieu des miettes de l’assiette de gâteaux vide. Si tu savais ce que l’on éprouve en courant retrouver brièvement quelqu’un, et comment, l’espace d’un instant, le monde cesse de tourner lorsqu’on tient cette personne dans ses bras, et comment il recommence ensuite, si vite qu’on tombe à la renverse, pris de vertige. Si tu savais combien chaque bonjour peut être plus douloureux que mille au revoir. Si tu savais.



Mais tu ignores tout ça. Je ne te l’ai jamais dit. Tu ne me caches rien, alors que je garde une partie de moi enfermée à double tour, depuis toujours. Une partie de moi qui s’est mise à gratter le mur de sa prison au moment où cette nouvelle guerre a débuté, et qui a hurlé pour sortir de là lorsque tu as couru rejoindre ton soldat.



J’aurais dû te le dire, j’aurais dû t’apprendre à endurcir ton cœur. Une lettre n’est pas toujours qu’une simple lettre. Des mots sur une page peuvent submerger ton âme. Si tu savais.



Mère (p.21)



«Une lettre n’est pas toujours qu’une simple lettre». J’aime beaucoup cet extrait…



Après avoir lu ce billet, aimeriez-vous plonger dans ces missives?



Bien à vous,



Madame lit



https://madamelit.wordpress.com/


Lien : https://madamelit.wordpress...

J’ai apprécié ce récit épistolaire mais contre toute attente je n’ai pas eu de coup de coeur. Je suis surprise car ce roman avait tout pour me captiver : une Ecosse magnifiée, la guerre et un amour impossible. Je pense que le style épistolaire me laisse souvent sur ma faim. En effet, la retranscription d’impressions et d’émotions après coup ne vaut pas selon moi le récit du moment présent.



Tant qu’Elspeth et David s’écrivent sans se voir ça me va mais du moment où les lettres viennent retranscrire ce qu’ils ont vécu lors d’un rendez-vous je deviens frustrée. Cependant j’ai été touchée par leur histoire et par leurs lettres remplies de poésies. Une relation pleine de mystères en grande partie grâce au récit en deux temps. L’un se déroule avant, pendant et après la Première Guerre Mondiale et le deuxième pendant la Seconde Guerre Mondiale. J’ai aussi beaucoup apprécié la description des paysage écossais, plus précisément de l’Ile de Skye. Je rêve d’y aller !



En conclusion, un bon moment de lecture qui séduira sans doute les romantiques sensibles à la poésie.
Lien : https://justlilite.wordpress..

Avec Une lettre de vous, nous suivons la correspondance entre 2 personnages principaux durant la 1ère guerre mondiale. Par la suite, les deux êtres se perdront de vue et leurs destins se recroiseront plus tard. Les destins croisés de plusieurs familles sont au coeur de ce roman épistolaire que l'on n'a plus envie de lâcher une fois commencé.

Je change totalement de genre.

Je suis plus fantasy, et l'épistolaire m'a légèrement traumatisée durant mes années lycée.

Mais le thème me semblait prometteur.



Et le charme a fait effet.



Ces lettres ont un charme désuet, une romance à la fois légère et terriblement dure. Ce sont des gens qui n'ont pas tellement leur place à cette époque, bien en avance sur leur temps. Et leur temps est difficile: ils ont la vingtaine en 14-18.



Sue est peut-être recluse dans une île perdue d'Ecosse, elle est une femme de conviction. La condition de la femme la touche l'air de rien, la guerre la révolte, la littérature la passionne.



David est un jeune homme, qui le dit lui-même "joue à la guerre". Il est enjoué, passionné.



Margaret est la fille de Sue (ne vous inquiétez pas, je ne gâche rien, c'est révélé dès les premières pages.). Mais de cette histoire entre elle et David, elle ne sait rien. Et l'ombre de la guerre suivante plane.



Alors Sue revit sa romance et nous la fait vivre.



C'est une histoire avec plusieurs amours, une guerre qui ne sert que de fond (et tant mieux), des gens pu... sacrément têtus, des familles déchirées, c'est touchant, c'est parfait.



Attention, si vous voulez des drames larmoyants, vous serez déçus. Ce n'est pas deux guerres qui vont empêcher l'amour et la joie de transparaître à travers ces lettres. Il y a des hauts et des bas, mais jamais de désespoir.



Le seul point faible c'est que des fois, j'ai l'impression que les lettre se croisent sans se répondre. Du genre "je me suis cassé la jambe" et l'autre qui répond "aujourd'hui j'ai cueilli des fleurs" puis la lettre suivante "comment va ta jambe?" (j'exagère pour l'explication mais vous voyez?).

Ce livre raconte l'histoire d'un échange de lettre pendant la première guerre mondiale entre une poetesse anglaise et son fan américain. Ca fille 20 ans après va rechercher ce que sa mere cache. C'est un trés beau roman épistolaire.

Aïe aïe aïe... je n'achète jamais de livres neufs, jamais! Parce que je les trouve hors de prix et que j'ai trop peur d'être déçue. Mais il y a des fois où je lis tellement de belles critiques que je craque.

En l'occurrence, j'ai craqué, et bien, chers amis, je vous en veux à mort! Vous m'avez fait dépenser 21€ et mon cœur radin et rancunier ne vous le pardonnera jamais!



J'avais effectivement tout pour adorer ce livre. Bon, ça se passe en Ecosse, et c'est bien la première raison qui m'a fait sauter dessus. Puis le style épistolaire, le contexte historique, tout ça.



Sauf que ce livre a été écrit par une Américaine, et que les Américains, on le sait, ne voient pas le monde comme nous. En l'occurrence, même si elle a vécu plusieurs années en Ecosse, elle n'a pas vraiment du se mélanger à la population. Sa vieille image de carte postale est totalement fade, à aucun moment je n'ai senti le vent de Skye sur mes joues, à aucun moment je n'ai senti l'odeur du houblon grillé en fermentation dans les rues d'Edimbourg. D'ailleurs, Edimbourg, mon unique et éternel amour, je ne l'ai même pas visualisée!



Au niveau de la guerre et des moeurs à cette époque, il y a aussi deux ou trois choses qui m'ont fait tiquer. Pourtant je ne suis pas plus calée que ça sur le sujet, juste ce qu'il faut.



Je n'ai pas non plus été plus que cela attachée aux personnages. On nous parle d'une paysanne poétesse sur Skye en 1912 dont la mère parlerait à peine l'anglais, utilisant toujours le gaélique. Et ça ne choque personne que toute la famille, qui n'est jamais sortie de son île, soit si cultivée, lise et écrive parfaitement? Difficilement crédible. Certes, les Ecossais ont toujours eu le meilleur taux d'alphabétisation du Royaume-Uni, mais quand même.

Et cet américain qui n'a franchement rien de plus que les autres à part une témérité immodérée... bon, passons. Il est gentil, il est charmant. Et tellement amoureux! Vraiment, on voit que ce roman a été écrit par une fille.



Et puis cette traductrice qui nous prend vraiment pour des jambons, qui nous met des explications quand il n'en faut pas (merci de nous expliquer ce qu'est le no man's land!) et vice versa (allusion aux Salisbury Crags : il est clair que tout le monde les visualise!).



Edimbourg jugée beaucoup plus propre que son île par Elspeth, où les gens sont crasseux. Il n'empêche que sur Skye, ce n'était que de la tourbe. Si Mme Brockmole avait pris la peine de se renseigner sur Auld Reekie (la vieille puante), elle saurait qu'Edimbourg a été l'une des villes les plus insalubres du pays jusque dans les années 50.



Et puis vous avez vu la longueur de ces lettres? Pas plus de dix lignes au départ... sachant qu'elles allaient traverser l'Atlantique, je trouve le format e-mail un peu court pour un étudiant féru de littérature et une poétesse publiée.



Enfin bref, cette petite romancière m'a complètement enfumée. J'ai mis trois semaines à lire ce livre que je pensais le dévorer en deux jours. Je suis énervée, très énervée. Ils passent leur temps à se dire qu'ils s'aiment sans jamais essayer de se retrouver. Bizarre pour des gens qui ne peuvent se passer l'un de l'autre. Le renoncement est un peu facile pour des sentiments qui ont l'air tellement forts.



Bon, tout n'est pas mauvais, j'ai quand même pleuré en fermant le livre (en même temps, je suis plus sensible que d'habitude en ce moment, donc à prendre encore plus avec des pincettes que d'ordinaire), mais même la grande romantique que je suis a fini par se lasser de ces déclarations enflammées. La lecture a tout de même été agréable (le format épistolaire y joue un rôle important aussi). J'ignore ce qu'il en restera d'ici quelques mois, mais pour l'instant, je regrette tout de même mon investissement (au moins, ça m'a permis de déverser toute ma méchanceté).



Alors à voir... si vous avez le temps, pourquoi pas, mais empruntez-le, ne l'achetez pas.

Et puis la prochaine fois que je veux retourner en Ecosse, j'irai me lire un Rankin. On ne m'y reprendra pas.

Elspeth Dunn n'a jamais quitté son île de Skye au large de l'Écosse. Elle a publié plusieurs recueils de poèmes. Un jour de 1912, elle reçoit une lettre de la part d'un admirateur. Il s'agit d'un étudiant américain. c'est le début d'une longue correspondance, d'abord amicale, puis amoureuse. Elspeth et David finiront par se rencontrer.

En 1940, Margaret habite à Edimbourg avec sa mère. Après les bombardements de la ville, elle découvre une lettre adressée à une certaine Sue, datée de 1915, écrite par un certain Davey habitant de Chicago, Illinois. Cette découverte entraîne une dispute. Le lendemain, sa mère a disparu. Elle part à sa recherche.

Roman épistolaire sur deux époques, j'ai redecouvert avec plaisir cette histoire lue il y a quelques années. Une belle histoire d'amour.

Mars 1912, Elspeth Dunn vivant sur l'île de Skye ne s'attendait pas à recevoir des lettres d'un de ses admirateurs, un américain du nom de David Graham. En effet, Elspeth est poétesse. S'en suit alors un échange de correspondance entre eux. Au fil des échanges, une profonde amitié naît qui va se transformer en amour. Lorque la Première Guerre mondiale éclate, David s'engage comme ambulancier. Elspeth l'attend dans l'angoisse et espère qu'il survivra.

Juillet 1940, lors d'un bombardement à Edimbourg, Margaret découvre des lettres adressées à une certaine Sue. le lendeamin, sa mère disparaît et pour Margaret il ne lui reste qu'une lettre d'amour.



Très beau roman que j'ai dévoré du début à la fin.

Peur detombé dans un cliché épistolaire. ..et bien non, lecture agréable. Et bien entendu une belle histoire d'amour.

Cette histoire commence par une lettre. Une lettre envoyée par David Graham, un étudiant américain à Elspeth Dunn, une poétesse écossaise. Au fil des lettres, une histoire d'amitié puis d'amour va se nouer. Mais nous sommes à la veille de la première guerre mondiale et Elspeth (surnommée Sue) est mariée...David va s'engager comme ambulancier et la suite de leur histoire s'annonce compliquée. Vingt-cinq ans plus tard, Margaret tombe sur des lettres adressées à une certaine Sue. Elle est loin de s'imaginer que Elspeth, sa mère, et Sue ne sont qu'une seule et même personne. Sa mère lui a cachée bien des choses sur le premier tome de sa vie.



Waouh, quelle magnifique histoire d'amour écrite par Jessica Blackmore! Même si j'ai eu des difficultés à rentrer dans le récit, je me suis ensuite rapidement passionnée pour l'histoire de Sue et Davey. L'histoire alterne entre les lettres de ces 2 personnages, écrite entre 1912 et 1917, et la correspondance entre Margaret (la fille de Sue) et Paul son fiancé parti se battre contre les Allemands en 1940. Les lettres sont tantôt tendres et passionnées, tantôt douces et mélancoliques. L'une d'elle m'a d'ailleurs particulièrement touchée. Les déclarations d'amour de Davey et Sue sont magnifiques et pleines de pudeur. Le récit n'est pas mièvre comme je le craignais au départ. Quand arrive la fin du récit (bien trop tôt à mon goût), on a envie de dire: et ensuite? Difficile de quitter Sue, Davey et Margaret après 300 pages. Je serais bien restée encore un peu avec eux.

Une douce histoire d'un amour quasi-impossible entre deux continents:l'Europe et les Etats-Unis.

Tout commence par une lettre envoyée à un écrivain poête irlandaise, d'un de ses fan américain.

S'ensuit alors une correspondance constante entre David, l'américain et Elspeth l'irlandaise. A travers leurs lettres, à l'aube de la première guerre mondiale, ils apprennent à se connaître par la narration de leur vie quotidienne, leurs difficultés, de leurs espoirs.

Des sentiments amoureux vont tout doucement faire surface, et les amener à se rencontrer réellement en Angleterre et en France.

A l'aube de la deuxième guerre mondiale, Margaret, trouve des lettres adressées à une certaine Sue, et lorsqu'elle en parle à sa mère, celle-ci disparaît.

S'ensuit alors une recherche à remonter le temps, à retrouver les membres de la famille, sa mère, à comprendre ses origines, et à renouer les fils coupés du destin.

C'est un beau roman, empreint de douceur, de sentiments, vivant par le côté épistolaire, et qui m'a bien plut.

Un bon roman, (trop) vite lu, car on se prend au jeu et on attend la réponse avec impatience. Deux périodes troublées, Grande Guerre et Seconde Guerre mondiale, mais l'Histoire n'est pas un élément si important que cela dans le roman, à mon avis, si ce n'est le côté dramatique qu'elle accentue. Le plus fort est le poids des secrets de famille.



Belle illustration du pouvoir des mots : Elspeth est poétesse et David écrit des contes pour sa nièce, choses que l'on peut s'écrire mais que l'on ne se serait peut-être pas dites, exaltation ou frustration selon les mots choisis par l'autre...



Plaisir d'une lecture, pleine de sentiments et d'émotions, pas un coup de coeur cependant.
Lien : http://la-clef-des-mots-e.mo..

Un roman épistolaire en deux époques, la 1ère et la 2ème guerre mondiale, avec une intrigue plutôt bien amenée (même si le début est un peu long), avec une tierce personne qui intervient dans la correspondance. J'ai trouvé l'histoire intéressante, avec toutes les questions qu'elle pose sur les sentiments et l'amour.

Elspeth est une jeune poète Écossaise vivant sur l’île de Skye. En 1912, Elle reçoit une lettre d’un étudiant Américain, sa première lettre de fan, qui va initier une correspondance de plusieurs années.

Margaret aide à mettre des enfants à l’abri en 1940. L’appartement où elle vivait avec sa mère est bombardé, et elle ramasse une lettre adressée à une certaine Sue. Sa mère s’enfuit alors. Margaret décide alors d’en apprendre plus sur le « premier volume » de la vie de sa mère dont elle a toujours refusé de lui parler.



J’adore les romans épistolaires, dont c’était déjà bien parti. Les chapitres alternent entre Elspeth (1912, etc.) et Margaret (1940), et j’admets avoir largement préféré ceux avec Elspeth, qui est de toute façon le personnage principal, même si David, Margaret et Paul sont aussi très présents avec leurs lettres. J’ai immédiatement accroché à cette jeune femme qui vit sur Skye, une île que j’ai absolument adorée, et qui écrit des poèmes. C'est une femme moderne, malgré son éloignement des grandes villes où on bousculait l'ordre des choses. Elle a un côté mystérieux qui séduit tout de suite. L’auteure livre petit à petit des informations sur elle, nous surprenant fréquemment. David est plus transparent. C’est un personnage moins intéressant lorsque le roman débute, mais au fur et à mesure il mûrit et devint plus complexe. Le couple Margaret/Paul m’a beaucoup moins passionnée. L’arc narratif consacré à Margaret ne sert qu’à éclairer le passé, d’ailleurs les chapitres qui lui sont consacré sont plus courts.



Je n’aime pas beaucoup l’Histoire du XXème siècle, et si je prends très au sérieux les deux guerres mondiales, ce n’est pas une période que j’aime étudier. Pourtant, comme dans 14 – 14, j’ai complètement accroché. Jessica Brockmole a très finement construit son roman grâce à des recherches historiques suffisamment précises pour nous emporter dans la première partie du siècle. Les tranchées, le Blitz, l’angoisse des familles, mais aussi la vie d’un jeune Américain de bonne famille dans l’Illinois, le quotidien sur Skye… J'ai vu l'île de Skye il y a deux ans et c'est un de mes endroits préférés. Pouvoir me replonger dans les souvenirs de ces paysages magnifiques en même temps que je lisais, c'était un vrai bonheur ! De plus, j’ai été ravie de voir que la plume de l’auteure était travaillée : impossible de se tromper de rédacteur entre David et Elspeth, ne serait-ce qu’avec les expressions qu’ils utilisent, américaines pour l’un et écossaises pour l’autre. On retrouve également le jargon de l’armée. Bref, on y croit, on y est. Ce qui ne gâche rien, c'est que le roman n'est pas dénué d'humour ! Tout cela m’a énormément plu et m’a tenue accrochée au livre au moins aussi efficacement que l’intrigue.



Concernant l’histoire justement, elle a fait battre mon petit cœur. Appréciant très vite les personnages, on veut que de bonnes choses leur arrivent, mais la guerre fait rarement des heureux. L’histoire d’amour est de celle dont on se souvient, contrariée par mille choses de la vie. Je dois dire que les rebondissements ne m’ont jamais surprise, mais ça n’a pas terni mon plaisir. J’attendais que telle ou telle chose se produise, ainsi que les dénouements, avec impatience. Elspeth et David étant des jeunes gens cultivés, le livre était bourré de références culturelles en plus des historiques. J’ai noté plein de titres de livre et de noms d’auteur, j’ai des recherches à faire !



En conclusion, un très bon roman épistolaire et historique avec sa belle touche romantique. Ce n’est pas un coup de cœur du genre du Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates, mais je m’emploie déjà à le conseiller activement tant il m’a plu et tant j’ai passé un bon moment de lecture.
Lien : http://sans-grand-interet.co..

Bien que j'ai apprécié ma lecture, elle ne m'a pas subjuguée. Dans ce roman, on suit deux histoires en parallèles qui finissent par se lier.

La première raconte la romance épistolaire entre Elspeth Dunn, une obscure poétesse de l'île de Skye en Ecosse et David Graham, un étudiant américain fan de ses écrits. Bien qu'au début, j'ai été emportée par leurs échanges qui devenaient de plus en plus passionnés et passionnant, je me suis lassée assez vite de leur amour un peu niais. Pourtant, tous les ingrédients sont là pour nous faire douter, espérer : une guerre, un jeune homme sur le front, une femme qui l'attends au loin mais ça n'a pas vraiment fonctionné pour moi.

J'ai beaucoup aimé Elspeth par contre. Elle est assez étrange pour une femme de son époque, elle semble s'ennuyer des conventions perdues sur son île. J'ai aimé comment elle livre peu à peu son cœur à David, avec tendresse et peur. Elle est touchante comme il faut. Le problème fut David. Au début, je l'ai trouvé adorable et drôle puis il a fini par m'exaspérer surtout dans son attitude face à la guerre. Comme si un homme devait prouver sa valeur les armes à la main. Mon pacifisme en hurlait de rage pendant ces parties-là.

La deuxième histoire est là aussi épistolaire et raconte Margaret, qui en 1940 part sur les traces de son passé et de son père dont personne ne lui parle jamais. Cette partie m'a plus intéressée que la première, même si j'ai eu la résolution de l'énigme bien avant la fin de l'ouvrage. Pourtant, même en le sachant, j'ai été emporté par sa quête, par son envie de découvrir le passé.

On s'attache beaucoup à Margaret et aux membres de sa famille qu'elle rencontre. J'ai aimé apprendre l'histoire par à coups – bien que j'en devinais assez aisément la fin – parce qu'elle est belle et qu'elle m'a réchauffé le cœur. J'ai adoré la Mathair qui accepte ses enfants avec leurs erreurs et leurs problèmes, sans sourciller, les laissant tracer leur chemin dans la vie comme ils l'entendent. J'ai aussi été en grand amour avec la révélation de fin, le lieu où vivait son père.



Jessica Brockmole nous offre une jolie histoire épistolaire avec des personnages touchants et une histoire inter-générationnelle.
Lien : http://leslecturesdeollie.bl..

Voici une sympathique lecture épistolaire qui m'a un peu changé les idées, sans révolutionner ma vision de la littérature.



Il faut l'avouer, je ne suis pas une fervente lectrice de romances. C'était donc assez inhabituel de ma part de me tourner vers ce livre. Et d'ailleurs, même si ça couvait tranquillement depuis le début du roman, j'ai commencé à perdre un peu d'intérêt à partir du moment où ils s'avouent leur amour. Je trouve qu'une histoire perd un peu de son sens quand elle commence à tourner autour de mots doux et d'espoirs de retrouvailles.



Cependant et heureusement, celle-ci ne manque pas de rebondissements, liés à la guerre, aux familles et amis respectifs de David (Davey) et Elspeth (Sue), apportant un peu de souffle à l'histoire en permanence. L'alternance des points de vue, avec la perspective de la jeune Margaret vingt-cinq ans plus tard aide aussi à équilibrer le récit.



La plume également est agréable, fluide, cohérente. Rien à déplorer de ce côté-là, Jessica Brockmole a une manière tout à fait correcte de raconter des personnages en nous les faisant aimer.



En bref, un roman épistolaire qui devrait ravir les amateurs de romances, sans pour autant déplaire aux autres.

J'avais lu sur ce roman de bonnes critiques et quand je l'ai trouvé en médiathèque, malgré une couverture pas très convaincante je l'ai emprunté.

Un roman vite lu et agréable mais qui ne restera pas très longtemps dans ma mémoire.

Les chapitres alternent entre des échanges de lettres en 1914 et en 1940.

Les deux histoires seront évidemment liées mais sans beaucoup d'originalité.

Reste une belle histoire d'amour qui peut malgré tout trouver sa place dans nos sacs de plage.