Citations de Jill Mansell (166)
Cesser de ressasser... Facile à dire. On ne s'éteignait pas le cerveau d'un simple coup d'interrupteur.
Je veux vivre une relation qui soit une évidence.
Le meilleur moyen d'oublier un homme, c'est d'en trouver un autre.
Les enfants ont des capacités de récupération absolument phénoménales. Ça redonne espoir pour tout le reste. Avec un adulte, cela ne serait jamais allé aussi vite, je vous assure. Mais les gosses... Un jour, ils sont tellement malades qu'on n'arrive pas à imaginer qu'ils survivront, et le lendemain, vous les trouvez assis dans leur lit à exiger une pizza et leur Gameboy.
Persuader les banques de lui prêter de l’argent avait requis plus de souplesse intellectuelle que les examens.
Certains mentent, d'autres vous trompent, d'autres sont méchants, ou violents... Le bonheur conjugal, les histoires d'amour qui finissent bien, c'est peut-être du bidon. Perpétué par des gens comme moi, qui en font des histoires...
Pas d'hommes, pas de sexe, pas de soucis. Cela procure une liberté d'esprit totale...
Sans être une habituée des chroniques mondaines, Tessa connaissait sa réputation scandaleuse. Beaucoup d’écoles avaient vu passer le garçon sans jamais le retenir. Jeune homme, sa beauté physique et son charme redoutable en avaient fait un être qui paraissait voué exclusivement au plaisir. Incapable de rester au même endroit plus de quelques semaines, il avait été à vingt ans l’archétype du play-boy et ses exploits défrayaient chaque semaine la chronique. Les hommes le méprisaient tout en l’enviant ; les femmes, à l’exception de celles dont il avait brisé le cœur, l’adoraient.
Si sa décision de diriger lui-même le Charrington Manoir Hôtel avait suscité l’étonnement, l’ébahissement avait été à son comble lorsqu’on avait dû se rendre compte qu’il s’en tirait avec succès.
Quinze ans plus tard, Ross Monahan persistait, dirigeant l’établissement avec tant de brio et de panache qu’il n’avait pas l’air d’y travailler. Ayant fréquenté les milieux les plus brillants et les plus excessifs, il avait ouvert le Manoir à tous ceux qui, comme lui jadis, mettaient à se divertir un acharnement frénétique et en avaient les moyens.
Heureux comme un roi, Elmo caracolait dans l’herbe sous une pluie d’aigrettes de pissenlit. Attentif aux deux bergers allemands qui jouaient au bas de la butte, Zach mit deux doigts dans la bouche et siffla. Son chien dressa les oreilles et revint vers lui à fond de train.
-Bien trop gros pour toi, ces deux-là. Tu leur servirais de quatre heure, lui dit-il en rattachant sa laisse. Viens, il est temps de rentrer.
Maître et chien reprirent la direction d’Ancram Street. En fin de matinée, Zach partait à Amsterdam rencontrer un partenaire financier et ne serait pas rentré avant 20 heures. Le lendemain, il devait aller visiter une fabrique de chaussures à Derby ; le surlendemain il avait une succession de rendez-vous avec des investisseurs potentiels, et la somme de documentation dont il avait encore besoin était astronomique.
C’était ainsi, c’était sa vie. Le travail avant tout. C’était sa priorité absolue, bien avant les relations personnelles. Ces dernières, il les casait quand il avait le temps. Il en profitait, bien sûr, bien qu’aucune ne lui ait fait battre plus vite le cœur qu’une belle perspective d’accord financier.
Du moins, cela avait été ainsi avant qu’Ellie Kendall n’entre dans sa vie.
Les hurlements hystériques d'une cinquantaine de filles couvraient toute tentative de conversation intime. Elles enterraient la vie de célibataire de l'une d'entre elles en se déchaînant sur un strip-teaseur. Un string en strass s'envola dans les airs, accompagné par un rugissement d'approbation.
Le problème dans le monde actuel, c'était l'omniprésence des technologies de l'information. Tout un chacun avait accès aux ordinateurs, et les ordinateurs en savaient un sacré bout sur tout.
En fait, j'apprécie la discipline d'une véritable écriture, après toutes ces années passées à produire des inepties machinalement. Hormis le fait qu'il est censé s'agir d'amour et de relations humaines, alors que mon héroïne mène la vie d'une nonne agoraphobe.
Elle n'avait aucune raison particulière d'être soupçonneuse, mais c'était cela le problème avec un mari cavaleur. S'il l'avait trompée une fois, pourquoi ne recommencerait-il pas? Une fois la confiance ébranlée, on ne parvenait jamais à se détendre complètement. On ne pouvait pas vérifier les poches de ses habits avant qu'ils ne partent dans la machine, sans se blinder mentalement en vue d'une découverte compromettante - un morceau de papier avec un numéro de téléphone, un reçu - capable de vous faire chavirer le cœur.
Mais on ne peut pas se le permettre dans un roman. Vous êtes ravissante, ma chérie, vous avez vingt-cinq ans ! Ce qu'il nous faut, maintenant, c'est un peu de piment dans votre existence. Que quelqu'un vous fasse perdre la tête, rallume l'étincelle dans vos yeux, fasse battre votre cœur plus vite...
Tout le monde devrait faire un mariage de raison, oublier ces fariboles d'alchimie sexuelle et, progressivement, laisser naître l'amour.
Écoutez, rien n'est encore joué: vous pouvez très bien vous battre pour sauver votre mariage, si c'est ce que vous souhaitez. Ou vous pouvez aussi flanquer votre mari dehors et trouver quelqu'un d'autre. Un homme meilleur, plus intéressant, plus gentil avec vous.
Quand on tombe amoureux de quelqu'un, ça n'arrive pas parce qu'on le veut. Il arrive que ce soit la dernière chose que l'on souhaite...
On ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut, n'est-ce pas ? Alors il arrive parfois qu'on s'accommode de ce qu'on peut avoir.
Quand on te demande un whisky-pep, c'est du peppermint qu'il faut mettre. La bouteille juste à côté de l'alcool de citron vert.
Cette femme ne cherchait pas à se mettre en valeur. Elle laissait tout simplement ses charmes exquis parler d'eux-mêmes.