AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Codex Aléra tome 6 sur 6
EAN : 9791028104863
576 pages
Bragelonne (14/03/2018)
4.63/5   62 notes
Résumé :
Pour Gaius Octavien, la vie est une lutte de tous les instants. En combattant d’anciens ennemis, en forgeant de nouvelles alliances et en affrontant la corruption qui menace son pays, il est devenu un stratège légendaire et un chef respecté… ainsi que le Premier Duc légitime d’Aléra.

À présent, tout ce qu’il a juré de protéger est près de succomber. Les redoutables vordes sont en marche, profitant du chaos pour semer la discorde parmi les Aléréens, et... >Voir plus
Que lire après Codex Aléra, tome 6 : La furie du Premier DucVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
A l'image de la saga "Harry Potter", ici les lecteurs grandissent avec le héros : dans les tomes 1 et 2 nous découvrions l'univers du "Codex Alera", ses intrigues et ses complots opposant super-héros et super-vilains, à travers les yeux d'un héros adolescents orphelins sans pouvoir aucun, et les tomes 3 et 4 ce dernier montait en grade pour défendre une société libre, égale, fraternelle et multiculturelle dans un monde autoritaire, inégalitaire, intolérant et mono-culturel, qui entre isolationnisme et impérialisme faisait la part belle au racisme, au suprématisme, au sexisme et à l'esclavagisme (toute ressemblance avec les USA n'étant évidemment aucunement fortuite !). Et dans ce tome 6, c'est quitte ou double : la rédemption ou la damnation, car après avoir fait face à Magnéto, nos héros font face à Apocalypse !


Le Premier Duc Gaius Sextus est tombé avec sa capitale bien aimée d'Alera Imperia, non sans emporter avec lui les armées vordes dans la mort... Mais il suffit à leur reine d'attendre l'arrivée à maturation d'une nouvelle génération de chair à canon : le temps de l'humanité est écoulée (remember Dagor Bragollach) et les derniers bastions de la liberté sont désormais tous en état de siège (remember Nírnaeth Arnoediad)... Pour que l'espoir demeure, les Aléréens se lancent dans une double course contre la montre !
Le Haut Duc Attis Aquitaine est l'enclume ! Adopté par le Premier Duc avant son baroud d'honneur, il rassemble avec Antillus et Phrygus ralliés à sa cause par Dame Isana la plus grand armée jamais vue en Alera, soit 30 légions composée de 200000 soldats... à charge pour lui de tenir avant l'arrivée des renforts !
Le Princeps Gaius Octavien est le marteau ! Petit-fils légitime du Premier Duc qui revient du continent damné de Canéa, il doit traverser au pas de course le continent ravagé et occupé d'Alera... à charge pour lui d'arriver avant que son frère par adoption ne tombe face à l'ennemi !
La reine vorde a fait ses calculs : avec ses hordes d'arachnides protéiformes, elle a largement le temps de d'écraser l'un avant de détruire l'autre... Mais elle a oublié que Tavi a vécu sans aucun pouvoir avant d'obtenir le pouvoir absolu : il est plus rusé qu'un renard, inspiré par les mânes de son lointain ancêtre dénommé Caius Julius Caesar, et plus ouvert d'esprit que l'ensemble de ses concitoyens réunis, il arrive au combat entouré des Vargs et des Hommes des Glaces naguère honnis et maudits...
Au final, tout finit là où tout a commencé : les Aléréens et les Marats autrefois ennemis sont désormais alliés et tout va se jouer à la Troisième Bataille de Calderon... de l'action, de l'action, et encore de l'action : voici un véritable page-turner qui ne déçoit jamais ses lecteurs ! On alterne les POVs des 3 camps pour aménager des pauses dans les scènes de baston et de bataille qui n'en finissent plus de nous amener dans l'over the top !!! Et pour ne rien gâcher le sauveur super-héroïque ne combat pas plus seul mais en couple ^^, et c'est ensemble que « père » et « mère » affrontent leur progéniture mutante qui ambitionne de dominer le monde entier...

J'ai adoré les points suivants :


Mais je suis resté sceptique sur les points suivants :



J'espère que Jim Butcher pense à une suite, parce que j'ai bien envie de voir évoluer le monde monde créé par les survivants de l'Armageddon ici mis en scène !
Commenter  J’apprécie          340
Coucou tout le monde !

Voici une saga que je suis bien contente d'avoir découvert grâce à Histoires de Mo sur Youtube et de l'avoir terminé.

Dans cette saga nous découvrons tout d'abord Amara qui est en charge de découvrir s'il y a une armée qui se forme pour faire la guerre au roi.
Dans cet univers, nous avons des personnages qui normalement possèdent une furie qui les aident à maîtriser soit l'eau, soit l'air, soit le feu ou encore soit la terre et par exemple avec l'air voler, avec l'eau communiquer ...
Seulement, ce n'est pas le cas d'un jeune garçon qui se prénomme Tavi qui vit à la ferme de son oncle avec la soeur de celui-ci Isana et bien d'autres personnes.
Il va se passer plusieurs choses à Amara et Tavi séparément, et par un concours de circonstance ils vont être réunis tous les deux et ensuite avec l'oncle et la tante de Tavi, avec d'autres fermiers et employés.

J'ai juste adoré cette saga grâce à la plume qui m'a tout de suite happé et nous découvrons l'univers, les personnages et toutes les informations nécessaires tout le long de la saga. de plus, je me suis beaucoup attachée à un grand nombre de personnages ce qui m'a permis d'enchaîner les tomes avec plaisir et sans contrainte.

Bon, certes j'ai ressenti un peu de longueur durant les tomes 5 et 6 mais honnêtement, cette saga se lit très facilement malgré les nombreux combats ...

Durant ma lecture j'ai pu suivre des histoires d'amours, des complots, des manipulations, des meurtres, des combats, des secrets de famille ...

Si jamais vous avez lu cette saga et que vous avez d'autres romans et sagas à nous conseiller, n'hésitez surtout pas !

Je vous souhaite à tous d'excellents moments de lecture et je vous dis à bientôt ! Prenez bien soin de vous ! 😘
Commenter  J’apprécie          110
En à peine 2 ans, Bragelonne nous aura proposé l'intégrale de cette saga en poche, merci à eux ! Bien que classique, c'est le genre de série de Fantasy que j'affectionne car elle est bien écrite, bien rythmée et propose, pour moi du moins, un cadre original qui sait utiliser des éléments plus connus pour y instiller de la magie.

Dans ce dernier opus, notre héros Tavi est désormais seul face à son destin. Son grand-père étant mort, c'est lui qui se retrouve en pleine guerre à la tête d'une nation partagée entre lui, l'héritier légitime mais pas tout à fait reconnu, et le général le plus fort, homme de tête parfait pour prendre la succession en ces temps difficiles. Mais ce serait trop simple si cela s'arrêtait là, en plus, il fait face à la pire menace connue à ce jour pour son Empire et il reçoit un ultimatum de la femme de sa vie, qui lui demande de la courtiser et non de la traiter comme une pute à soldat !

On peut dire que l'auteur a choisi son moment. Peut-être avait-il peur de s'ennuyer et s'est-il dit qu'on ajoutant autant de fils d'intrigue, il n'allait pas chômer comme ça ? Toujours est-il que ce dernier tome fut très riche. On passe faire un coucou à chacun des personnages croisés au fil du temps. Chacun prend part dans l'énorme conflit qui se déroule et chacun brille à sa façon. Nous avons ainsi droit à des batailles, des manoeuvres stratégiques, de l'héroïsme, un enlèvement, des échanges diplomatiques, des sièges, de nouvelles utilisations de la magie ou encore des personnages qui connaissent une belle évolution. Impossible de s'ennuyer.

L'auteur, pour cela, offre une aventure qui ne connait pas de temps mort. de la première à la dernière page il se passe quelque chose. le point fort étant, comme toujours, qu'on ne suit pas que le héros mais aussi tous les personnages forts croisés autrefois : Bernard et Amara, Isana et Araris (les éternels otages xD), Dame Aquitaine, Fidélias/Marcus, Kitaï et même la reine Vorde !

J'ai une fois de plus beaucoup aimé le travail fait sur les personnages. C'est peut-être ce que j'ai préféré dans la saga avec la mise en scène de la guerre et les utilisations faites de la magie, j'y reviendrai. J'ai trouvé le personnage de la Reine fascinante. J'avais l'impression de retrouver Meruem d'Hunter x Hunter, car tout comme lui, c'est une créature qui a tenté de comprendre les humains et pas seulement de les affronter. J'ai également beaucoup aimé les évolutions des autres anciens "méchants" de la série, qui se révèlent dans ce final chacun à leur façon. Les gentils, eux, connaissent un chemin plus classique et prévisible et je dois dire qu'ils ne m'ont pas fait grande impression, même le héros, surtout que la volonté d'intégrer la romance tel que ça a été fait, été assez maladroite...

Pour en revenir à la guerre, celle-ci est au coeur de ce tome et on peut dire qu'on ne s'ennuie pas avec elle. Les scènes sont riches, variées, nombreuses et dynamiques. L'auteur se sert à merveille de ce qu'il sait des techniques de combat romaines, mais il n'en reste pas là. Il va plus loin et y intègre cette magie fondée sur les éléments et la nature environnante qu'il a imaginée. J'ai beaucoup aimé cette magie très visuelle, qui offre des scènes dantesques et vivantes aussi bien dans les airs que sur terre. le combat, lui, est quand même assez prévisible. On sait tous par la victoire de qui cela se terminera, du coup, ça fausse un peu le jeu. le manque de scènes implacables et cruelles se fait aussi sentir. On sent rapidement que les gentils vont forcément s'en sortir même si avec peut-être quelques blessures de guerre. Bref, il y avait du potentiel mais ce fut un peu trop gentillet.

Avec "La furie du Premier Duc", Jim Butcher offre un final tout à fait satisfaisant à ses lecteurs avec une dernière aventure épique et magique qui implique tout le monde et montre au monde la richesse de l'univers qu'il a su inventer, riche de nombreux peuples très différents. Ce fut une bonne lecture divertissante mais peut-être un peu trop classique et facile pour qu'elle reste vraiment dans les mémoires et soit marquante.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          50
Dernier tome de ma série phare du moment. Malheureusement, c'est celui que j'ai le moins aimé. Alors que dans les précédents livres, Tavi doit s'en sortir par sa ruse et son intelligence, ici on oublie et on assiste à une succession de batailles... J'aimais beaucoup l'aspect stratégie des précédents tomes. Dans ce dernier épisode, tout s'enchaîne à une vitesse extrême et c'est fort dommage.
Une série qui reste tout de même excellente.
Commenter  J’apprécie          130
Un final tout à fait à l'image de la série, fun et épique. Ce tome, longtemps attendu, ne m'a pas déçue même si je suis un peu triste de quitter la série.

Tavi est enfin reconnu pour ce qu'il est, mais malgré tout il est toujours manquant suite aux événements du tome précédent. Donc ceux qui souhaitent toujours le pouvoir s'engouffrent dans la brèche en son absence et cherchent à faire en sorte que sa présence ne soit plus nécessaire à son retours.

Mais en attendant la grosse menace est bien sur les Vordes qui grignotent le territoire sans qu'on arrive à les en déloger malgré de lourdes pertes. Quand Tavi arrivera enfin avec la première légion et les Camins, seront-ils suffisants pour faire la différence face aux millions d'ennemis ?


Ce que j'ai vraiment bien apprécié dans ce tome c'est l'ambiance un peu "fin du monde". En cela ça m'a bien rappelé ce que j'avais ressentit en lisant le Seigneur des anneaux, dans le genre dernière bataille. Il y a de nombreuses étapes qui sont dans le même style que le gouffre de Helm ou la résistance de la ville de Minas Tirith.

Et même en pire parce que la ou les orcs étaient de taille et de forme humaine et se battaient avec des armes, les vordes sont des insectes capable d'exploiter la vie comme jamais pour se reproduire quasiment à l'infini !
Elles sont aussi capable de prendre la forme la plus efficace contre leur adversaire et ça fait des années qu'elles ont pu étudier les humains. Combattre une espèce de mante religieuse de deux mètres de haut, bien plus rapide et agile que vous et capable de découper un corps humain en armure en deux d'un seul coup est un honneur que peur d'hommes réclament.

Un autre point intelligent dans cette série est le fait que la reine vorde est différente et qu'elle se sent seule. Son coté humain la rend très dangereuse mais lui donne aussi une faille car les vordes ne sont pas du genre à aimer le coté social et ça la rend très instable. N'importe quelle autre vorde aurait depuis longtemps conquit le monde. J'étais partagée entre le dégout et la pitié la concernant, mais ça ne la rend pas moins forte.

Sinon ce tome était vraiment ce que j'en attendais, des millions de morts, de grosses batailles, mais pas que. Il y a toujours l'humain au centre de tout, aussi bien les complots et la politique que la solidarité et l'intelligence. Je n'ai pas du tout été déçue. Tout s'enchaine à un bon rythme qui donne toujours autant envie de dévorer les pages à toute allure, comme les tomes précédents. Nos personnages sont vraiment mis à l'épreuve comme jamais dans ce tome, poussés dans leurs derniers retranchements.

Bon c'est vrai que si je devais trouver un défaut je dirais que si il y a plein de morts, finalement il y en a peu dans les rangs des personnages qu'on suis depuis le début. Et si je comprends dans un sens : au final dans les histoires racontées dans le futur sur cette période, on se rappellera des héros vainqueurs et moins de ceux qui sont tombés, je trouve que c'était peut être un peu trop facile et un peu trop "à l'ancienne" (l'époque ou en fantasy les héros ne mourraient jamais).

Au final un bon dernier tome, si vous avez aimé les tomes précédents il ne vous décevra pas parce qu'il est vraiment dans le même style et dans la continuité.

16.5/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Varg retourna à son livre, un antique ouvrage datant apparemment de la préhistoire aléréenne. Tavar avait précisé qu'on ignorait quelles parties du livre étaient authentiques et quelles parties avaient été ajoutées au fil des siècles. Cependant, s'il était ne serait-ce qu'à moitié véridique, alors le maître de guerre aléréen qu'il décrivait était très compétent, bien qu'un peu arrogant. Il était évident que ses Mémoires avaient influencé les stratégies et les tactiques des légions aléréennes.
Néanmoins, songea Varg, il n'était pas certain que Tavar aurait eu la moindre leçon a recevoir de ce fameux « Jules ».
Commenter  J’apprécie          201
- Valiar Marcus m'a sauvé la vie. Et j'ai sauvé la sienne. Je ne l'imagine pas capable de se retourner contre la légion... Ou contre moi.
- C'est toujours ce que les gens croient au sujet des traîtres. C'est pour cela que nous les haïssons à ce point.
Commenter  J’apprécie          240
Isana stared at the other women in shock. Invidia had been burned. Horribly. Though portions of her face and neck showed the fresh pink indicative of flesh that had been watercrafted whole, they only served to create a contrast against the thick scarring of flesh that had been burned beyond the ability of any healer to make whole. Invidia had been considered one of the greatest beauties of Alera. One could still see the faint echoes of that beauty, but they only made the melted-wax scarring of her features that much more horrible. One of her eyes drooped at the outer corner, as if the flesh had melted and run down a bit before hardening again. Her lips where twisted into a permanent sneer. Her hair was all but gone, replaced by burn-scarred skin and a close-shaved stubble. The creature on her chest showed similar scars, but still pulsated and stirred from time to time.
"Good evening Isana", Invidia said. The words were slurred very slightly, as if she had to much wine. :Always a pleasure to see you."
"Great furies," Isana breathed. "invidia... what happened?"
The former High Lady's eyes flickered with something satisfied and ugly,
"A divorce."
Commenter  J’apprécie          40
Quelle que soit la puissance d'un individu, il n'est tout de même qu'une partie d'un tout plus grand que lui. Les gestes de respect servent à se réaffirmer mutuellement cette vérité : celui qui le donne et celui qui le reçoit font partie de quelque chose de plus grand, et chacun doit y jouer son rôle.
Commenter  J’apprécie          130
La force est la première des vertus. Ce n'est pas une idée agréable, mais elle n'en est pas moins vraie. Sans force pour les les protéger, toutes les autres vertus sont éphémères, vides de sens.
Commenter  J’apprécie          160

Video de Jim Butcher (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jim Butcher
The Dresden Files - Jim Butcher - Interview (en anglais)
autres livres classés : fantasyVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (154) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2496 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}