AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.96/5 (sur 661 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Santa Rosa, Californie , le 18/03/1945
Biographie :

Poète et romancier, Jim Dodge aime mêler dans son écriture le folklore et la fantaisie. Fils de militaire, il choisira plus tard de passer plusieurs années de sa vie dans une communauté autonome de Californie. Il a enchaîné pendant longtemps les petits boulots (cueilleur de pommes, tapisseur, bûcheron, restaurateur, professeur...).

En 1969, il est diplômé de l'Université de l'Iowa en écriture créative et poésie.

Depuis 1995, il est lui-même le directeur du programme d'écriture créative de l'Université Humboldt State en Californie.

Il est l'auteur de trois romans, d'un recueil de poésie, ainsi que d'essais sur le biorégionalisme.


Source : http://livres.fluctuat.net
Ajouter des informations
Bibliographie de Jim Dodge   (4)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Lecture à deux voix par Jim Caroll et Nicolas Richard, illustrée en direct par Tom Haugomat, accompagnement musical de Rubin Steiner Dans le cadre du festival Paris en toutes lettres Publié initialement en 1983, Fup, de l'écrivain américain Jim Dodge, est un livre qui a connu un succès au long cours. Il raconte l'histoire de Titou, orphelin élevé par son grand-père, un solitaire excentrique. le duo, déjà très attaché, se renforce encore le jour où arrive à la maison Canadèche, un canard boulimique. Un texte tour à tour drôle, rageur ou bouleversant, ici mis en dessin par Tom Haugomat, dont les traits et les couleurs saisissent admirablement les émotions de la vie. À lire – Jim Dodge, Fup (L'Oiseau Canadèche), trad. de l'anglais (américain) par Jean-Pierre Carasso, illustré par Tom Haugomat, éd. Tishina, 2021.

+ Lire la suite

Citations et extraits (140) Voir plus Ajouter une citation
p 16 [...]
C'était la fin septembre; là où des colonnes de lumière perçaient le lourd écran des séquoias et tombaient droit sur la surface des eaux, il apercevait l'éclair luisant des saumons, qui remontaient le courant vers des zones de frai. Il longea la rivière, son cheval enfoui jusqu'au ventre dans les fougères dorées. Il poussa aussi loin qu'il put, puis il prit la direction du Gualala. Son domaine était tout au bout d'une longue vallée étroite dont les deux pentes étaient couvertes d'une épaisse toison de sapins et de séquoias. Il y avait là, dans l'ombre épaisse d'un noyer gigantesque, une vaste cabane de trois pièces, dont deux chambres à coucher; dans le calme du soir, il percevait la rumeur de l'océan à quinze kilomètres de distance. Il s'installa et se sentit chez lui. [...]
Commenter  J’apprécie          280
Pour Daniel, l'aspect le plus lumineux du crochetage de coffres-forts était de découvrir ce que les gens choisissaient de garder secret. L'argent et la drogue étaient les articles les plus courants, ainsi que les bijoux et les documents, les pistolets n'étaient pas loin derrière, mais ensuite, la liste devenait étrange :
Un bocal d'yeux de verre.
[etc..]
Et enfin, le préféré de Daniel, un message joliment imprimé dans un coffre vide : "Va te faire enculer, George. J'ai tout piqué et je pars pour Paris avec le gars de la piscine."
Commenter  J’apprécie          252
Tu te souviens de Houng Dog le méga hit d'Elvis ?
Une noire du nom de Mama Thornton le chantait bien avant qu'Elvis, en passant à la télé avec sa petite moue et son mignon balancement des hanches, y mouille tellement de culottes de gamines que les papas d'Amérique y se sont mis à trembler de voir leur filles ramper jusqu'au jardin pour hurler à la lune.
Commenter  J’apprécie          230
Ne te lamente pas quand tu perds et ne la ramène pas quand tu gagnes.
Commenter  J’apprécie          240
On ne se contente pas de les relire du bout des lèvres, on en mémorise des passages entiers ! Et on les relit parce qu’on sait que s’y cache un précieux savoir tordu qu’on ne trouvera nulle part ailleurs, une poésie désarmante qu’on lira tout haut aux copains ou aux copines, parce que ça sert aussi à ça, les copains et les copines.
Commenter  J’apprécie          180
Le gérant [...] commit l’erreur de choisir le côté de la camionnette occupé par Pépé Jack.

Quand Pépé eut joué de la manivelle pour abaisser la vitre, le gérant [...] demanda :
- Que fait ce canard dans mon établissement ?
- Elle veut voir le film, dit aimablement Titou, devançant son grand-père qui commençait à écumer.
- Nous refusons absolument tout ce qui sort de l’ordinaire.

Jack explosa :
- Et ben, ça doit vous faire une petite vie bien merdeuse et salement étroite, non ? Alors voilà : il se trouve que vous avez ici un canard d’attaque, dressé pour le kung-fu et spécialement élevé pour nous par la société Tong. Nous la laisserions bien à la maison mais elle massacre tous les coyotes.
- C’est évidemment une plaisanterie de mon Pépé, monsieur, s’empressa d’ajouter Titou.
Commenter  J’apprécie          170
J'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.
Commenter  J’apprécie          190
Au cours de l'hiver 1957, à peu près à l'époque où Alice Parkins le vit courir tout nu dans la rivière McKensie pour tenter d'embrocher un saumon avec sa canne à pêche, la plupart des habitants du coin commencèrent à penser que Jack était un peu maboul.
Commenter  J’apprécie          169
Page 297 […] « Au sujet de votre profession, monsieur Gass … de quel genre d’évaluations pharmaceutiques s’agit-il ?
- Je suis à mon compte, j’ai expliqué. Mais je travaille en ce moment pour les fédéraux. Certains de ces maudits beatniks fichent de la marijuana en poudre dans l’aspirine pédiatrique Saint-Joseph. On en a trouvé un lot ce matin à Fargo. L’entreprise nous a informés qu’une partie de la cargaison se trouvait à Des Moines, d’où ma présence ici. J’essaierai de m’en occuper demain matin. N’ayant pas dormi depuis deux jours, je vous serai reconnaissant de ne pas me déranger. J’ai le sommeil léger. Et quoi qu’il arrive, n’en parlez à personne – aucune raison de semer la panique. Les produits incriminés ne sont peut-être même pas encore en rayon. Juste entre vous et moi, cependant, n’administrez pas du Saint-Joseph à vos gosses.
- Je croyais que la marijuana était verte. Ça devrait être facile à repérer.
- Elle est bel et bien verte en effet, à l’état naturel – je suis content de tomber sur un citoyen vigilant -, mais eux la blanchissent à la mescaline triple tripante.
- Ces salauds méritent un bon coup de fusil, a-t-il dit d’un air dégoûté.
- Voici ce que je vous propose : on les retrouve et dès que je les ai, je vous refile les noms de ces enflures. Vous pourrez peut-être essayer de vous arranger avec les fédéraux pour qu’ils prennent leur temps, vous voyez ce que je veux dire ? Clore l’affaire avant que ces connards aient eu le temps d’appeler leurs super avocats new-yorkais. Vous avez une carte avec un numéro auquel je peux vous joindre rapidement ? Il serait bon que vous vous teniez prêt à agir. »
Même s’il ne semblait pas particulièrement enthousiaste à l’idée de me remettre l’une ou l’autre, il m’a tendu sa carte avec la clé de ma chambre.
« L’investissement citoyen, je lui ai dit en me dirigeant vers la porte, c’est ce qui sépare les brebis des chèvres. Sur le seuil, je me suis retourné. Autre chose : vous êtes branchés sur le réseau d’eau de la ville ?
Il a hésité un instant. « Oui …
- Alors un conseil avisé : passez aux bouteilles. Il pourrait venir à l’idée d’un guignol de verser une fiole de ces produits dans les réserves d’eau. Acide lysergique, extrait de hachisch, cristal d’opium – une livre de n’importe laquelle de ces merdes dans les tuyaux mettrait Des Moines KO pendant une semaine. Vous prenez votre café le matin et dix minutes plus tard vous êtes sur le toit à essayer de vous brancher la bite au néon de l’enseigne. Je ne plaisante pas.
- De l’eau en bouteille, il a répété.
- C’est ça. On n’est jamais trop prudent. Si tant est qu’on puisse l’être assez. » […]
Commenter  J’apprécie          120
Quand j’ai commencé à me faire vraiment chier en ma propre compagnie, je me suis déchaîné à me faire péter le cerveau.
Commenter  J’apprécie          152

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jim Dodge (856)Voir plus

Quiz Voir plus

Auteur Mystère cher à mon Petit Coeur

Une pincée d'anticipation sociale:

Outrage et rébellion
Copyright

8 questions
20 lecteurs ont répondu
Thèmes : polar noir , romans policiers et polars , noir , littératureCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}