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Critiques de Joann Sfar (2220)
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À cause de la vie

Sur fonds d'amour courtois l'histoire de deux enfants inadaptés qui vont doucement tomber amoureux. Mais la vie en décide autrement.

Un bel album, qui mélange la poétique écriture de Veronique Ovaldé et les dessins rêveurs de Joann Sfar.

Les grands aussi ont besoin d'albums pour rêver...

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À cause de la vie

Coup de coeur pour ce conte écrit par Véronique Ovaldé. L'auteure de Ce que je sais de Vera Candida fait ici équipe avec l'illustrateur Joann Sfar, qui traduit parfaitement en images le monde de Nathalie-Sucre de Pastèque et d'Eugène, l'enfant bègue.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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À cause de la vie

J'ai aimé cette histoire d'un amour d'enfance mais je n'ai pas trop adhéré au texte, la façon dont c'est écrit. C'est juste en fermant le livre que je me suis dit: "Mais l'histoire était bien en fait!". J'ai trouvé que ça manquait un peu de consistance (à part la fin qui est assez jolie même si...je n'en dis pas plus). Les dessins sont sympas mais j'ai trouvé un peu redondant de relire le texte une nouvelle fois dans les images.

Voilà, donc je suis un peu déçue.
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À cause de la vie

La romancière fait confiance à sa jeune héroïne. Cela donne « A cause de la vie », roman tendre et grave qu’allègent les dessins de Joann Sfar.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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À cause de la vie

Je n'ai pas du tout accroché! Ni à l'histoire, ni aux dessins. Je ne comprends pas l'interêt de ce roman graphique. 1 an qu'il traine dans ma bibliothèque, je me suis forcée à le lire, et bien que cette lecture soit courte, elle m'a paru extrêmement longue. Des gamins pas du tout attachants, un univers plat, des adultes inintéressants. Pour ma part, une perte de temps.
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À cause de la vie

Ce livre a un format étrange car il est entre l'album et le roman. On y suit l'histoire de Nathalie et d'Eugène qui habitent dans le même immeuble et qui auront des aventures peu ordinaire.

J'ai aimé l'univers de ce livre qui est très enfantin et complexe. Les personnages sont très attachant et prennent une aura très fantastique grâce au dessin de Sfar. En bref, ce fut une lecture très agréable, parfaite pour se détendre dans les beaux jours du printemps.
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À cause de la vie

Un joli conte...d'enfance !

Dans ce roman graphique, on suit le destin de Nathalie, une bien étrange pré-adolescente qui fait la connaissance de son voisin Eugène aussi étrange que mal dans sa peau.

Ce roman graphique c'est leur courte histoire, courte mais intense comme tout ce que vivent les enfants !

J'ai été séduite par l'écriture un peu moins par les illustrations car j'ai été déçue qu'elles ne soient que le reflet du texte et qu'elles ne delivrent pas un message supplémentaire !
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À cause de la vie

Un joli roman graphique. Ce conte pour adulte réunit les univers très complémentaires de Joan Sfar et Véronique Ovalde.
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À cause de la vie

Nous sommes dans les années 80, il y a encore des enregistreurs à cassette et l'héroïne s'appelle, comme c'est commun dans les années 80, Nathalie. Le décor : un immeuble parisien. Les personnages : une concierge, les habitants de l'immeuble. Au cinquième, Nathalie qui vit avec sa mère. Jeune fille fantasque, solitaire et intelligente, elle n'a pas d'ami-e. Au sixième, Eugène un garçon un peu complexé bègue et très attachant vit, lui, avec sa famille et un père un inventeur un peu branque. Ni Nathalie, ni Eugène ne semblent avoir trouvé leur place dans ce monde. . Que ce soit en raison de leur fantaisie ou de leur handicap ils vivent isolés dans un quotidien rythmé par les adultes qui rentrent et qui sortent des appartements. Bref ! Quand ces deux là se rencontrent; c'est une sorte de coup de foudre enfantin. Ils vont vivre quelques semaines d'amitié loin du regard des adultes. Elle lui propose des challenges secrets : ne pas parler jusqu'à minuit, marcher les yeux fermés... et lui s'exécute. Ces deux jeunes, trop singuliers pour avoir des amis, se découvrent être des âmes sœurs et vont s'inventer un univers à eux jusqu'à ce que "à cause de la vie", ils soient séparés.

Les dessins faussement fragiles de Joan Sfar sont la vraie valeur ajoutée de cette histoire qui a mon goût manque un peu de chaleur et d'émotions mais cela reste un joli récit d'amitié qui s'adresse à des jeunes.
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À cause de la vie

Véronique Ovaldé écrit presque autant pour les adultes que pour les enfants. Pourtant la frontière me semble très mince entre les deux styles qu’elle manie à merveille. J’avais déjà été plus que séduite par son album Paloma et le vaste monde pourtant estampillé « jeunesse ». C’est un auteur qui ne s’encombre pas des cases dans lesquelles on aimerait la ranger, elle écrit et c’est toujours pour moi un grand moment de magie que de la lire.

Véronique Ovaldé ne change pas ses habitudes et c’est une fois encore un personnage féminin autour duquel tourne cette histoire. Les femmes d’Ovaldé sont toujours des personnages forts, marquants, à la destinée particulière et c’est probablement ce qui rend ses récits uniques.

Dans celui-ci, un roman graphique mis en image par Joan Sfar, il s’agit de Nathalie, une jeune fille de 13 ans qui habite seule avec sa maman dans un très vieil appartement parisien. Nathalie n’est pas une petite fille comme les autres et aime cultiver sa petite différence. Elle n’aime pas les enfants de son âge et préfère rester seule chez elle plutôt que d’aller à l’école. Un jour pourtant elle va rencontrer son voisin, un petit garçon de son âge et tout aussi maladivement inadapté au monde qu’elle. Une très belle histoire d’amour va alors naître entre ces deux là, mais pas une histoire d’amour guimauve. Il y a bien les palpitations d’une rencontre mais Nathalie est une amazone et pour la séduire il faut passer quelques épreuves… Eugène va s’y plier de bonne grâce mais à cause de la vie… rien ne se passe jamais comme on le souhaiterait et ces deux pré-ados ne dérogent pas à la règle…

C’est merveilleusement bien écrit. Ovaldé ne prend pas les enfants pour des imbéciles et leur parle comme à des adultes, c’est pourquoi cet album a pour moi sa place dans toutes les bibliothèques. C’est un album qui fera sourire et rêver les grands. Mais c’est aussi un album qui aidera peut-être certains parents à parler de différence, d’isolement scolaire (et d’isolement tout court !) mais aussi d’amour à leurs enfants.

Les dessins de Sfar, avec leur style si particulier, apportent un réel éclairage sur ces deux personnages si attachants et se marient à la perfection avec le récit emprunt de nostalgie.

Une petite merveille.
Lien : http://alittlepieceof.fr/lec..
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À cause de la vie

Une histoire qui méritait mieux. A lire cependant ! Je trouve que l'enfance est fantasmée, loin parfois des vrais sentiments éprouvés par les enfants ,mais que par moments on y s'en approche...L'écriture est un peu trop simpliste .Beaucoup de personnages caricaturés. (La concierge , et bien d'autres...) L'histoire n'a pas pris l'envol que j'espérais . Quant aux illustrations que Joan Sfarr dont j'aime bcp le travail par ailleurs...(Le chat du Rabbin et Klezmer particulièrement ), là...Il semble hésiter entre reprendre mot à mot des pans du récit ou s'en affranchir. Il eut mieux valu s'en affranchir, car sinon ça frôle fort la redondance . Dommage, l'idée était bonne . Décevant.
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À cause de la vie

Nous découvrons la vie de Nathalie, qui se surnomme Sucre de Pastèque, une petite fille solitaire, et très maligne. Elle s’imagine qu’un jour, un prince charmant viendra la chercher et la sauver de cette vie qui ne lui correspond pas vraiment … Ca sonne à la porte, et pour elle, c’est le signe que ce chevalier va apparaître. Elle fait alors la rencontre de son voisin du dessus, et c’est là que l’histoire commence pour de bon. Telle une vraie petite fille, elle lance des défis tous aussi improbables les uns que les autres à ce petit garçon. Eugène, le petit garçon en question, s’entiche de sa petite voisine. Prêt à tout pour la satisfaire et la combler, il se plie en quatre pour la surprendre. Jusqu’au jour où, un accident se produit …



Plus qu’un roman pour enfant, ce joli conte nous ramène dans nos années de jeunesse où il nous semblait aussi que les adultes n’en faisaient qu’à leur tête, n’écoutaient pas les enfants et où il nous apparaissait que nous avions toujours raison et que nous n’étions pas toujours si bêtes que ça … Il nous arrivait aussi de ne pas vouloir tout dire à nos parents, nous gardions des choses secrètes pour nous et nos amis afin de nous créer des sortes de mondes mystérieux.



Nous aurions sans doute aussi toutes voulu avoir un amoureux comme Eugène, prêt à tout pour nous en mettre plein la vue ! Quelle chance, quelle audace !


Lien : http://amiralecteur.fr/avis-..
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À cause de la vie

A cause de la vie est livre hybride aux frontières du roman et de la bande-dessinée.



Nathalie ou Sucre de Pastèque, comme elle se surnomme est une jeune adolescente qui à du mal à se lier avec les autres enfants. Elle attend, à sa fenêtre, un prince charmant qui viendra la délivrer et l'emmener dans un pays lointain. Un beau jour, elle rencontre Eugène, le fils du couple de l'étage du dessous, qui bégaie et bute sur certains mots, elle se dit que finalement celui qu'elle cherchait est peut-être juste sous son nez. Elle va alors lui donner plusieurs défis afin de vérifier si il est bien digne d'elle. Mais un jour, patatras, tout s'écroule !



Un mélange tant dans son format, que dans le public visé, qui peut être adulte ou jeune adolescent.

Un récit qui revisite le mythe de l'amour courtois en le transposant au 21eme siècle.

Un livre tout en douceur et en poésie un brin loufoque.



Le texte de Véronique Ovaldé est très expressif, elle s'adresse au lecteur pour nous présenter l'immeuble et la vie de ses habitants nous donnant l'impression de faire partie de ce petit monde. Impression renforcée par les illustrations de Joann Sfar qui nous immerge totalement dans l'édifice à l'aide d'une palette de couleur définie pour chaque personnage.

Véronique Ovaldé nous dépeint des personnages gentiment loufoques qui ne font pas les choses comme tout le monde, donnant ainsi un vent de fraîcheur bienvenu. Aidés des dessins nous entrons donc dans un univers un brin déjanté pour notre plus grand plaisir !



Le texte et les illustrations participent de concert, l'un et l'autre sont en totale osmose et si l'on retire un des deux éléments, le tout est bancal et c'est là le tour de force !



Un savoureux mélange de dessins et de texte pour un livre original qui vous donnera le sourire aux lèvres et un petit goût de nostalgie en bouche.
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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À cause de la vie

Bien que ce livre ait un sous-ton un peu triste et emprunt de la solitude qui accompagne chacun des personnages, je ne le qualifierais pas pour autant de conte cruel. Il s'agit seulement de la vie qui n'a rien d'une comédie romantique pour la plupart des gens.



Et bien que je ne me sois pas profondément ennuyée pendant ma lecture, j'ai tout de même ressenti une chape de lassitude parvenue aux 3/4 de ce roman graphique qui n'en est pas tellement un.

Parceque les dessins ne font qu'illustrer les scènes du livre sans y apporter de plus-value et malgré les traits style Prince de Motordu négligé, les seules annotations que l'on y retrouve étant certains des passages que l'on lit dans le texte, ça m'ennuyait profondément de les relire dans les illustrations.



Ce n'était pas une lecture formidable mais pas détestable pour autant.
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À cause de la vie

Ce conte est un moment de lecture poétique qui plaira autant aux adultes qu’aux adolescents. Il s’ouvre sur un immeuble parisien rue Céleste-Cannard et l’adolescente « qui s’appelait Nathalie – comme trois ou quatre petites filles par classe en cette année 1984. D’où la nécessité, afin de ne pas se fondre dans la masse, de se choisir un autre nom. La petite Nathalie du cinquième étage du 12, rue Céleste-Cannard s’appelait, en vrai, Sucre de Pastèque. » Sucre de Pastèque est une adolescente pas trop bien dans ses baskets qui vit seule avec sa maman, entourées, depuis cinq ans, des cartons du déménagement qu’elle n’a pas le courage d’ouvrir. Sucre de Pastèque aime la solitude, n’aime pas prendre l’air, aime écouter Cindy Lauper très fort sur son radiocassette et rêve qu’un prince charmant viendra la délivrer : « Il sera de la famille des Mefaireplusplaisir. »

Et comme pour troubler son ennui, un jour que Sucre de Pastèque est restée tranquillement dans l’appartement, avec sa « mélancolie maladive », un jeune garçon, Eugène, qui habite au sixième étage, vient sonner à sa porte pour lui demander de lui prêter une pompe à vélo. Commence alors entre Sucre de Pastèque et Eugène un jeu de cache cache et d’épreuves qui vient pimenter la vie de l’adolescente : « Elle lui a dit : Délivre-moi. » « Mais cette fille pour lui c’est comme un perroquet exotique qui agiterait ses plumes luisantes. Il est si flatté qu’elle l’ait choisi, lui, le petit Eugène tout bègue, qu’il en rougit sur son couvre-lit. »

A côté de l’histoire de Sucre de Pastèque et d’Eugène, Véronique Ovaldé dépeint la vie de cet immeuble parisien. Il y a Mademoiselle Poulichette et Madame Vertu-Lagache qui entretiennent une rancœur tenace depuis la guerre, il y a la concierge dans sa blouse en tergal, il y a les parents d’Eugène, Esclarmonde, sa mère qui est professeur de français dans un lycée de banlieue et son père qui est conseiller clientèle à la banque Durantin.



« Monsieur Lefèvre est un homme doux, sans grande ambition professionnelle, il cultive une forme d’humour difficile d’accès (il aime les charades), il est discret, il porte des pantalons en velours côtelé, des mocassins à glands et des cravates des années 1970 (qui ont un coté psychédélique sur ses chemisettes à carreaux que c’en est émouvant), il est inventeur, c’est ce qu’il demande à Eugène de mettre sur les petites fiches que celui-ci remplit au début de chaque année scolaire, PROFESSION DES PARENTS, et madame Lefèvre née Popincourt lui reproche de faire dire n’importe quoi à son fils, et elle conseille à Eugène d’écrire CONSEILLER CLIENTÈLE comme tout le monde. Il y a de petites crispations entre monsieur et madame Lefèvre mais rien de très grave, rien qui ne les empêche de vivre côte à côte. Il s’agit seulement de cet agacement affectueux qu’entretiennent les couples solides. »



Enfin il y a le chat du sorcier, Monsieur Ripolino…. qui descend les escalier « en soulevant très haut ses coussinets comme une danseuse étoile ».



Revisitant, avec humour et délicatesse le mythe du chevalier qui vient délivrer la belle princesse, Véronique Ovaldé et Joann Sfar livrent ici un conte à l’atmosphère un peu étrange, à la lisère entre le réel et l’onirique. Un coup de cœur particulier pour les illustrations de Joann Sfar qui peint une Sucre de Pastèque filiforme, tout de bleu vêtue dans son peignoir Demonius, un diadème dans les cheveux. A lire avec vos enfants en cette fin de vacances scolaires pour rêver comme des adolescents… ♥ ♥
Lien : https://leteatimedelsyetcara..
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À cause de la vie

Nathalie, une toute jeune adolescente qui préfère se faire appeler Sucre de Pastèque, habite au 5ème étage du 12 rue Céleste-Cannard, un immeuble avec vue sur le Sacré Cœur. Un matin, elle se fait porter pâle et ne va pas à l’école. Elle passe sa journée à écouter Cyndi Lauper et les Smiths. À boire du lait au chocolat. À s’inventer une autre vie. Lorsque Eugène frappe à sa porte à la recherche d’une pompe à bicyclette, Nathalie – avec son peignoir de catcheur Demonius et son air de vouloir en découdre – sait immédiatement que c’est son mister Mefaireplusplaisir qui vient la délivrer de sa prison, avec son regard fourrure d’écureuil… Pour avoir la preuve qu’Eugène est exceptionnel, Nathalie va lui donner une nouvelle mission chaque matin… Eugène et Nathalie ont encore un pied dans l’enfance, ils se trouvent au seuil de l’adolescence… Il sont semblables dans leur différence ; en marge des autres, ils n’aiment bien évidemment pas l’école, où ils subissent les moqueries et ne se sentent pas à leur place.



J’ai tout de suite reconnu la plume d’Ovaldé, aux airs de contes de fées ; le merveilleux aux portes du réel, et ce besoin de faire de sa vie une fiction… Quant aux dessins de Sfar – haut en couleurs, indolents et drôles – ils font écho à merveille à cette écriture délicieusement imagée et pleine d’humour ; leurs deux univers se font le miroir l’un de l’autre. La voix narrative, très présente et invasive, qui donne son avis à tout bout de champ, m’a beaucoup plu. Cette collaboration artistique est très réussie. A la fois roman et bande dessinée, cet objet littéraire m’a totalement séduite ! C’est drôle, nostalgique… un bel hommage à l’enfance qui m’a serré le cœur. ❤
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À cause de la vie

Deux enfants un peu solitaires, un peu différents des autres, habitent le même immeuble. Lorsque Eugène et Nathalie se rencontrent pour la première fois, Nathalie sait qu'Eugène là délivrera. Eugène est prêt à accomplir les missions qu'elle lui confie, mais le jour où elle lui demande de manger que des aliments oranges, Eugène est hospitalisé d'urgence, pour cause d'un œdème de Quicke provoqué par du paprika. Nathalie déménage, elle ne reviendra 12 rue Céleste-Cannard que vingt ans plus tard, sans oser approcher Eugène qui y vit toujours.

Un joli conte contemporain, écrit par Véronique Ovaldé et illustré par Joan Sfar, qui met en lumière l'amitié entre deux enfants singuliers. Dommage par contre que dessins et textes soient redondants, sans que les illustrations n'apportent d'éléments nouveaux.
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À cause de la vie

« Nathalie se situe à l'exact mitan entre Boucle d'Or et Anaïs Nin », annonce l'éditeur.



D'Anaïs Nin, je ne connais que la couverture fessue de son 'Journal', qu'on pouvait voir dans les catalogues France Loisirs des années 80.

Boucle d'Or, par contre, je connais bien, et j'aime beaucoup. Y compris l'interprétation donnée par Bettelheim dans 'Psychanalyse des Contes de fées'.

Le lien entre elles ne me saute pas aux yeux (un lit ?), l'exact mitan encore moins.



Je dirais plutôt que Véronique Ovaldé et Joann Sfar jouent ici à Tim Burton, Mathias Malzieu, et autres auteurs de 'gothique lisse' (?)...

Je me demande à qui s'adresse l'ouvrage. Je l'ai trouvé au rayon 'BD adultes' de ma médiathèque. J'ai d'abord eu l'impression d'être dans un conte pour enfants, mais avec des clins d'oeil trop appuyés aux années 80 pour qu'un jeune public s'y retrouve.

Les épreuves imaginées par cette drôle de gamine mettent rapidement mal à l'aise, évoquant les défis dangereux lancés entre ados sur Internet, rappelant également le film 'Jeux d'enfants' (Yann Samuell, 2003).



Les dessins, c'est du Joann Sfar, pas de bol quand ce sont ses textes qu'on apprécie dans ses BD (série 'Le chat du Rabbin').

Le texte, c'est du Véronique Ovaldé. J'ai savouré ses premiers romans, j'ai découvert récemment avec sa nouvelle publiée dans la dernière édition de '13 à table' que la pléthore d'enchâssements dans ses récits est insupportable si on se focalise dessus.

L'alliance des deux m'a paru criarde comme un duo mal accordé, et redondante.



Ce billet totalement bordélique devrait refléter ce que j'ai ressenti pendant ma lecture (déception, ennui, perplexité, malaise croissant) et le goût amer que je garde après avoir refermé l'album.
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À cause de la vie

Je suis une fois de plus agréablement surprise de la qualité de ce roman graphique au format poche. Pour moins de 8€, le format est certes semi-poche, mais la couverture est à rabat, et le papier de bonne qualité, évitant les problèmes de transparence qui peuvent gâcher la lecture d’un livre, spécialement au format poche. Ce papier est très blanc, ce qui permet un bon rendu des couleurs de Brigitte Findakly.

D’ailleurs, parlons de ces couleurs… Les tons sont assez doux, et Nathalie / Sucre de pastèque est représentée en camaïeu de bleu, ce qui met en avant sa mélancolie. Les dessins sont caractéristiques de Joann Sfar, avec des personnages aux grands bras, des visages simples mais expressifs, pleins de poésie je trouve...

...Le choix d’alterner les pages de récit et les pages de dessins permet de mettre ces derniers en valeur. Ça donne un effet de miroir très intéressant. D’un côté le texte et en face la planche correspondante…

Nathalie est une ado solitaire, en décalage par rapport à ses camarades de classe. D’ailleurs elle évite autant que possible d’aller en cours… La rencontre avec Eugène va illuminer ses journées, lui donnant l’occasion de jouer avec les sentiments de ce dernier. Elle rêve comme beaucoup du prince charmant, et il faut qu’Eugène sache surmonter les épreuves…

On a deux enfants (oui, les adolescents sont encore des enfants) un peu perdus et solitaires, qui ont du mal à trouver leur place dans la société. Sucre de pastèque vit seule avec sa mère dans un appartement envahi de cartons jamais défaits, quand Eugène se sent isolé dans sa famille… Nathalie créé des épreuves incongrues pour Eugène, dont certaines pourraient se révéler dangereuses… mais le jeune homme est prêt à tout pour être à la hauteur des sentiments de la demoiselle en détresse. Où les mènera cet amour de jeunesse ?

L’histoire se passe au début des années 80, et j’ai adoré les clins d’œil à l’époque, le poste à cassette sur lequel Eugène doit enregistrer son silence, par exemple… Ce sont des références qui me parlent, question de génération ! Quel enfant ou adolescent des années 80 n’a pas enregistré sa voix ou de la musique sur des cassettes ? Et puis il n’y avait pas d’internet, on prenait le temps de rêver, de s’ennuyer… nostalgie, quand tu nous tiens^^ Ce n’est pas un cadeau pour nos ados que de ne pas connaître les temps morts.

J’ai trouvé la plume de Véronique Ovaldé pleine de douceur et de poésie, tout en étant parfois cruelle avec les sentiments des adolescents. Elle se marie à merveille avec les dessins de Joann Sfar. Leurs deux univers se répondent d’une manière qui semble naturelle. Le texte est mis en valeur par les dessins de l’illustrateur. On est vraiment dans un roman graphique, ou texte et images se partagent la place quasiment moitié/moitié.

C’est un joli conte moderne, bien que doux-amer, qui nous est proposé ici. La fin est un peu abrupte à mon goût, mais colle bien avec l’ambiance générale de l’histoire...
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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À cause de la vie

Voici un roman que je n’arrive à classer dans aucun genre: pas une BD ni une roman graphique, mais un livre illustré comme ceux de ma jeunesse bien que je ne crois pas que ce livre cible le public jeune. Mais à qui s’adresse-t-il au juste? Pour ma part je n’y ai pas trouvé mon compte. Les dessins de Sfar n’ont jamais su me séduire et en l’occurrence ils n’apportent rien au texte; texte qui m’a laissée également perplexe: l’héroïne, un peu perverse, me paraît plus tenir de Fifi Bridacier et de Zazie que de Boucle d’Or et d’Anaïs Nin, comme le laisse entendre la quatrième de couverture. La narration est pleine de fantaisie mais tout est à peine esquissé de sorte qu’on a du mal à s’identifier ou simplement s’attacher aux personnages. J’espérais aborder avec cette lecture l’univers de Véronique Ovaldé qui a si souvent été récompensée mais cette lecture m’a plutôt refroidie. Bref, un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable…
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