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Critiques de Joann Sfar (2220)
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Nous vivrons

A la fois tragique et parfois hilarant (les crocs, un grand moment) ce livre que Sfar a écrit depuis le 7 octobre est très important. C'est un moment d'histoire dessiné par quelqu'un qui ne veut pas se résoudre à regarder sans comprendre et interroger.
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La Synagogue

Je remonte le temps car j'ai lu ce livre après "Les Idolâtres", récit qui m'avait beaucoup plu, d'où mon envie de retour en arrière, vers le tome 1 en quelque sorte.

Cette fois, Sfar, atteint sévèrement par le covid, s'intéresse à son père, son éducation monoparentale (il a perdu sa mère très jeune). Et il nous raconte, avec humour, gravité et désespoir aussi, sa judéité niçoise via ses activités à la Synagogue. Bienvenue chez les skinheads et les hommes politiques !

Le dessin est agréablement "sage" (pas d'outrances psychédéliques), le texte très intéressant, émouvant, éclairant aussi sur la personnalité de Sfar. Cet homme est hypersensible, cultivé. Ses références voire ses mentors littéraires (Gary, Kessel...) nous édifient aussi et ouvrent des pistes de lectures.

Bien sûr, difficile de ne pas compatir profondément avec les victimes de l'antisémitisme. Mais, à la fin du livre, Sfar se lance dans une compilation d'actes terroristes antisémites qui dessert plutôt son histoire singulière, jusque-là racontée de façon si originale, si sensible.

L'objet-livre est magnifique dans son format, ses couleurs et la qualité du papier.

Ces deux tomes autobiographiques peuvent, d'une certaine manière, faire penser à la série de Ryad Sattouf "l'Arabe du futur". Mais le texte de Sfar est nettement plus littéraire.
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Donjon Monsters, tome 18 : Noces de fleurs

Énième pièce d’un puzzle en perpétuel expansion, Noces de fleurs est à la fois totalement contenu et parfaitement inscrit dans le grand dessein donjonesque. La dessinatrice invitée apporte sa sensibilité personnelle et impose une distance bienvenue aux scènes habituelles et attendues de cette fable d’heroic-fantasy classique et décalée.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Nous vivrons

Le bédéiste et écrivain s’est consacré très vite, après les attaques du Hamas, à ce qui est devenu « Nous vivrons », un album-enquête en France et en Israël, qui cherche à inscrire l’événement dans l’histoire et à saisir les angoisses du moment. A commencer par la sienne.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Le Chat du Rabbin, tome 4 : Le Paradis terr..

Après un voyage à Paris, retour à l’exotisme du Maghreb, avec un épisode qui tourne autour du Malka, vieil homme, beau et sauvage toujours accompagné de son lion. Tel un Conte des Mille et Une Nuits avec une résonance troublante avec l’actualité du moment, Le Paradis terrestre est un grand moment de lecture qui offre poésie, réflexion, connaissance et sagesse. Il faut prendre le temps de lire Le Chat du Rabbin, c’est une lecture qui s’ouvre délicatement, qui se dévoile doucement face à notre vision du monde, les histoires semblent sans but, sans finalité, et pourtant on en ressort à chaque fois un peu changé, avec une vision du monde toujours un peu différente.
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Le Chat du Rabbin, tome 3 : L'Exode

Zlabya vient d’épouser Jules, ils se rendent alors à Paris pour rencontrer les parents de Jules, accompagnés du Rabbin et de son chat. Beaucoup de sujets profonds sont abordés dans une légèreté apparente, Joann Sfar évoque le dépaysement, dans la grisaille parisienne, les rapports aux dogmes dans un pays qui possède une culture différente, l’exotisme, le folklorisme, les traditions...

Le neveu musicien que le Rabbin n’est pas sans rappeler un grand guitariste séfarade qui à obtenu du succès avec des chansonnettes aux sonorités folkloriques, aux paroles niaises et consensuelles, abandonnant son savoir musical aux sirènes d’un exotisme de pacotille, il faut bien bouffer après tout. Oui, elles sont jolies les filles de ton pays, à commencer par la belle Zlabya aux yeux de biche et on se perd un peu dans un monde trop matérialiste.

Le chat du Rabbin, c’est la légèreté, des impressions fugaces, un scénario impromptu et une richesse universelle, magnifique.

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Reines & Dragons

JOANN SFAR, dessinateur et scénariste, s’en donne à cœur joie dans ce récit Fantasy où rien ne fonctionne vraiment comme dans un vrai Fantasy :



* La Princesse n’est pas une prude et frêle jeune femme. Princesse (comme on ne connaît pas son prénom) est plus badass et portée sur la vulgarité que sur les règles de bienséance.



* Dragon est plus vénal qu’animal et s’accoquinent avec des humains pour réussir ses plans



* L’arme “magique” offerte à Princesse pour le Naturalien (nom du Magicien dans son monde) est une... bicyclette. Rien à voir avec les baguettes magiques ou les potions de guérison...



L’auteur se lâche dans un délire parodique sans limites, trash à souhait et à l’humour aussi noir qu’une dent de troll.

Et personne n’est épargné par le sarcasme absurde de SFAR.

Je vous conseille particulièrement le passage où il égratigne les joueurs de Dongeons et Dragons. Succulent.



L’intrigue farfelue et gore est assez plaisante. On a envie de tourner les planches pour découvrir la prochaine idée rocambolesque des personnages.



Les graphismes sont nerveux, tortueux, totalement en adéquation avec un style Fantasy. Avec une palette de couleurs typique à cet univers, tantôt sombre, tantôt rougeâtre ou verdâtre, SFAR, aidé par CHRISTOPHE ARALDI, réussit à nous inclure encore plus à cette aventure.



Le duo Princesse et Dragon est d’une drôlerie et d’un cynisme remarquables.

Deux personnages bien travaillés.

Mention spéciale pour le chien Terreur qui est lui-aussi assez “redoutable” dans son rôle.



REINES ET DRAGONS - LA PETITE REINE (bravo pour la mise en abîme) est à mes yeux une excellente BD.

J’ai adoré découvrir ce monde carrément décalé par rapport à ce qu’on attend de ce type d’univers.

Les personnages sont trash et d’une dinguerie qu’on ne peut que les apprécier.

Enfin si on est adepte du gore, du cynisme et de l’humour absurde.

Lecteur que je suis donc vraiment enthousiaste pour cette BD !



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Nous vivrons

Joann Sfar, l’auteur du «Chat du rabbin», publie un livre d’enquête sur l’avenir des juifs dans lequel il tente de saisir le réel de la guerre et l’espoir d’une cohabitation possible, au travers de rencontres émouvantes dessinées en France et en Israël.
Lien : https://www.tdg.ch/joann-sfa..
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La Synagogue

Une BD Intéressante pour mieux connaître l’auteur et son univers. C’est très personnel et pas toujours évident à suivre surtout au début. Puis petit à petit on est happé par cette histoire autobiographique qui nous attrape comme une connaissance qui raconte son histoire mélangeant réflexions et anecdotes. Le graphisme est à la hauteur de l’auteur. On découvre parfaitement son style, j’ai toujours un peu de mal avec la typographie pas toujours évidente à lire. Une démarche particulière dans des circonstances particulières pour du coup une lecture particulière.
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La Vallée des Merveilles, tome 1 : Chasseur-C..

Joann Sfar a grandi à Nice. Tous les ans, la sortie scolaire c’était le musée de Préhistoire de Terra Amata : quelle chance !

Bercé par ce passé, il nous donne ici une Préhistoire de fantaisie, une vie de chasseur-cueilleur dans les paysages que Sfar connaît si bien, mais avec par-ci par-là d’incongrus dinosaures ou d’insolites Aztèques.

C’est très joli, c’est poétique et joyeux. Mais ça aurait pu être écrit (mis à part les dinosaures) par un préhistorien du 19è siècle : Monsieur plein de muscles part à la chasse, pendant que Mignonne madame reste s’occuper des gosses, c’est un petit peu dépassé n’est-ce pas M. Sfar ?

J’avoue que ces aventures de mecs et ces meufs qui causent chiffons, ça m’a gâché le plaisir.



Challenge Bande dessinée 2024
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Nous vivrons

Joann Sfar, l'auteur du « Chat du rabbin » publie un livre d'enquête sur l'avenir des juifs dans lequel il tente de saisir le réel de la guerre et l'espoir d'une cohabitation possible, au travers de rencontres émouvantes dessinées en France et en Israël.
Lien : https://www.lesoir.be/582320..
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Reines & Dragons

Cette lecture offre une expérience tout à fait singulière, marquée par un style d'écriture distinctif, un humour absurde et des illustrations épurées. Dès les premières pages plongeant au cœur d'une bataille, on est jeté dans un tourbillon d'événements déconcertants, ne sachant que penser de cette mise en scène tumultueuse.



Cependant, quand on rencontre le dragon, l’histoire prend un tournant bien plus intéressant. Petit à petit, je me suis attachée à ce dragon atypique et son chien terrifiant (mais pas si flippant que ça). Le duo que forme l'héroïne et le dragon est détonnant mais intéressant.



Cette bande dessinée déjantée est peuplée de monstres farfelus, d'une princesse hors du commun, d'un chien apeuré et d'un dragon particulier, mais surtout, d'une bicyclette, élément central de cette folle aventure. L'ensemble forme un cocktail littéraire inattendu, où l'imagination débordante de l'auteur prend vie à travers des personnages hauts en couleur et des situations rocambolesques.

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Le Chat du Rabbin, tome 1 : La Bar-Mitsva

Oups je crois que je suis complètement passée à côté de cette BD... Je n'ai pas accroché aux dessins, j'ai détesté le style de la narration, je n'ai trouvé aucun intérêt à l'histoire... Bref entre cette BD et moi, le courant n'est pas du tout passé !
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Les Idolâtres

Club N°56 : BD non sélectionnée

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Encore de nouvelles confessions de Joan Sfar...



J'aime en général beaucoup son univers graphique, le foisonnement des idées et les déambulations philosophiques de ses ouvrages.



Cependant, devant une telle avalanche de confidences très auto-centrées, et avec finalement peu d'auto-dérision pour contrebalancer on frise l'indigestion !



Marine

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Du SFAR à l'os dont je critique toujours les excès mais que je ne peux m'empêcher de lire à chaque fois...



Impressionnant comme d'habitude.



Jacques

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On retrouve bien le style introspectif de Joann Sfar - en plus de son trait particulier.



Pour les inconditionnels de l'auteur, un très bel ouvrage.



C'est gros, c'est dense, c'est complexe.



Pour ma part, j'aime bien Joann Sfar mais j'ai un peu de mal avec son style de dessin et son lettrage.



Sur le début de l'ouvrage, parfois une impression de successions d'anecdotes trop courtes (plus que pour pour son précédent opus introspectif "La synagogue"), ensuite on se laisse happer de plus en plus sur la fin.



C'est peut être aussi plus complexe que son précédent, il faut du temps pour l'apprivoiser ?



Lorenzo

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Donjon Zénith, tome 1 : Cœur de canard

Voici donc la fameuse série Donjon, épisode 1, cœur de canard !

De la fantasy burlesque, de l'épopée barjo, des aventures aussi barrées que désopilantes ... !



Alors, comment résumer de façon un peu censée ?

Il y a un donjon. Ce donjon est convoité, très convoité .

"Les aventuriers du monde entier viennent dans ce donjon pour se mesurer à mes monstres en quête de richesses et d'expériences. "

Et justement, voilà deux encapuchonnés ! Il va falloir mener une petite enquête avant que d'autres ne reviennent en grand nombre.

"Marvin... Trouve dans nos prisons un barbare sans peur ... "

Herbert le canard censé ramener le vilain barbare au gardien, va avoir l'idée farfelue de le remplacer car celui-ci vient malencontreusement d'être trucider. Aïe, aïe, aïe, la mission va être difficile à accomplir tant notre canard est froussard, et piètre guerrier.



Une histoire complètement loufoque qui vous fera passer un très bon moment, à condition de se laisser porter par l'univers des auteurs, un univers de fantasy dans l'esprit du célèbre jeu de rôle Donjons et dragons.

Pour ma part, j'ai plongé la tête la première et j'ai pris un bon bain de bonne humeur. L'univers est assez riche pour vous immerger dans l'histoire. Et une fois dedans, on sourit beaucoup. Chaque planche regorge de trouvailles. C'est vraiment immersif et dépaysant, très très loin de notre dure réalité. Cela fait un bien fou ! Un bon bain de jouvence !



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Et Dieu riait beaucoup

Joann Sfar est un auteur que j’ai découvert grâce à ses bandes-dessinées, notamment Fin de la parenthèse et Tu n’as rien à craindre de moi, qui m’avaient destabilisées en raison notamment de sa manière crue et brutale d’aborder certains sujets sensibles. Avec Et Dieu riait beaucoup, c’est la première fois que je découvre sa plume dans un roman.



L’histoire semble simple, mais elle est compliquée : deux juifs se retrouvent dans un avion en direction d’Israël. L’un s’appelle Pierre Cohen, réalisateur célèbre, il part en Israël pour adapter au théâtre une bande-dessinée de Joann Sfar. L’autre s’appelle Bettoun, c’est un politique qui se revendique antijuif et part en Israël suite à un échec politique en France, pour trouver son public. L’un et l’autre sont comme chien et chat : deux opposés qui se houspillent mais au fond, se comprennent.



Le rapport à la religion est quasiment omniprésent, avec notamment la présence de Dieu qui veille et réagit parfois aux situations qui se déroulent dans le livre. Une place toute particulière est attribuée aux juifs, avec le pays d’Israël qui est placé de manière central dans le roman. Je n’ai que très peu de connaissances en matière de religion juive, aussi, je suis passée à côté de nombreuses références non expliquées. C’est bien dommage, je pense que c’est une des raisons qui m’ont fait ne pas adhérer à ce livre.



J’ai trouvé ce roman très brouillon. On parle abondamment de religion, on parle de racisme avec la comédienne noire Alfredine, on parle d’amour avec Valérie Signoret, on parle de trahison, on parle de retour aux sources… J’ai été totalement perdue. Quels sont les messages principaux de l’auteur ? Que cherchait-il à mettre particulièrement en avant ? Je n’ai malheureusement pas compris. Joann Sfar qui aime le je m’en foutisme et l’humour décalé, a sans doute été dans l’appropriation trop extrême de ces deux points. Et Dieu riait beaucoup… mais il était bien le seul !



Un roman aux multiples sujets, beaucoup trop brouillon, avec la religion juive comme point central et une bonne dose de questionnements. Je n'ai pas compris le but de ce livre et ne vous le conseille pas. Je pense que ma découverte de Joann Sfar s'arrête ici.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Donjon Zénith, tome 1 : Cœur de canard

😁 Fans d'heroic fantasy et d'humour décalé, cette bd est pour vous 😁



J'ai passé un très bon moment en lisant cette bd car c'est totalement mon style 😁



Je le dis pas souvent mais je suis une joueuse de World of Warcraft et Hearthstone depuis DES LUSTRES (j'ai aussi beaucoup joué à Heroes of Might and Magic fut un temps lointain), j'adore le Donjon de Naheulbeuk et je surkiffe les films du Seigneur des Anneaux 😁



L'histoire et l'humour me parle vachement du coup 😂



Ce premier tome me donne envie de lire la suite 💜 C'est sympa et sans prise de tête, ça me fait ricaner et c'est justement ce dont j'ai besoin dans ma vie 😅
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Donjon Parade, tome 3 : Le Jour des crapauds

Donjon Parade est une branche de la série Donjon qui rassemble des histoires plus anecdotiques, au ton humoristique et potache, qui se déroulent à l’époque des premiers épisodes de Donjon Zénith.

Dans cet épisode, le Donjon va être attaqué par une nuée de crapauds volants à la bave venimeuse, Herbert et Marvin vont tenter de le sauver. Même si l’histoire est ici vraiment secondaire, c’est encore l’occasion de faire preuve d’inventivité, de laisser libre cours à leur imagination débordante, l’expressivité du dessin de Manu Larcenet est comme toujours, formidable. J’ai apprécié le petit clin d’œil au passage pour la série Donjon Crépuscule avec Herbert qui se maquille en noir pour se mêler aux vampires.
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Aspirine, tome 2 : Un vrai bain de sang

Tome 2 : ça débute fort, fort. On fait la connaissance de Dick et on retrouve Aspirine, Josacine et Yidgor qui s'est bien arrangé, il est beau comme tout avec son oeil gris et sa mèche Albator.

Mais quel monde féroce ! On aspire les bébés, ressuscite les anciens toxicos, kidnappe les dieux et les âmes. Mais toujours avec un brin d'humour de lutins.

Bon il y a un tome 3, je croyais que ça finissait là, bin non.
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Aspirine, tome 1

Alors au début, je me suis dit "c'est plus de mon âge ces histoires d'ados vampire. Et puis c'est long, allez, encore 10 pages et je stoppe." Et puis 10 pages plus loin, j'accroche à cette histoire de vampire fille, geek ado Yidgor. C'est marrant. Les dessins, c'est pareil, j'aime moyen puis je m'y fait. C'est que c'est un pays lointain l'adolescence.
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