Magie noire de
John Case
Las Vegas. Je n'y avais encore jamais mis les pieds, ça ne s'était jamais présenté. Mais comme tout le monde, je pense, j'en avais une idée assez précise : moitié clinquante, moitié sordide. Il s'avère que ma Las Vegas imaginaire n'arrive pas à la cheville de la vraie.
Les premiers kilomètres au sortir du parking Avis de l'aéroport McCarran sont effectivement sordides, aussi délabrés que n'importe quelle portion mal famée de la Route 1. Motels fatigués et casinos pitoyables disputent l'espace à des chapelles de mariage miteuses et à des entreprises commerciales marginales. (...)
Puis j'arrive au premier grand hôtel-casino, le Mandalay Bay, cuirassé d'or.
Il est immense, plus vaste que n'importe quel bâtiment de Washington, excepté peut-être le Pentagone. Et ce n'est que le premier d'une incroyable enfilade de mastodontes. Je demeure bouche bée en remontant le Strip dans ma Ford de location. Chaque hôtel est comme un parc à thème séparé, un décor de théâtre somptueux. Mandalay Bay, Luxor, New York New York, Paris, The Bellagio, Caesar's Palace... (...)
Lumières, enseignes, foules. Times Square shooté aux stéroïdes.
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