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Citations de John Grisham (754)


Théodore Boone, qui était fils unique, prenait son petit déjeuner tout seul. Son père, un avocat très occupé, avait l'habitude de partir chaque jour dès 7 heures et de retrouver des amis, toujours au même snack du centre-ville, pour échanger des nouvelles. La mère de Théo, elle aussi avocate et elle aussi très occupée, essayait de perdre cinq kilos depuis dix ans et s'était persuadée que son petit déjeuner devait se limiter à prendre un café en lisant le journal. Théodore mangeait donc seul dans la cuisine, céréales au lait froid et jus d'orange, un oeil sur la pendule. Chez les Boone, il y avait des pendules partout, preuve manifeste qu'ils étaient des gens organisés.
Théodore n'était pas entièrement seul. À côté de lui, son chien mangeait lui aussi. Juge était un bâtard parfait, dont l'âge et le pedigree resteraient à jamais un mystère. Théo l'avait sauvé de la mort in extremis, deux ans plus tôt, quand il était passé devant le tribunal des animaux pour la seconde fois - et Juge lui en était toujours reconnaissant. Il aimait les céréales, les mêmes que Théo, avec du lait entier, jamais de lait écrémé, qu'ils mangeaient ensemble en silence, tous les matins.
À 8 heures, Théo rinça les bols dans l'évier, remit le lait et le jus de fruits dans le frigo, alla jusqu'au bureau et embrassa la joue de sa mère.
- Je pars au collège.
- Tu as l'argent pour le déjeuner ?
Elle lui posait cette même question cinq matins par semaine.
- Comme toujours.
- Et tu as fini tes devoirs ?
- Tout est parfait, maman.
- Et je te vois quand ?
- Je passerai après les cours.
A la sortie du collège, Théo s'arrêtait toujours au bureau de sa mère, ce qui n'empêchait pas Mrs Boone de le lui demander tous les jours.
- Fais attention à toi, lui dit-elle, et rappelle-toi de sourire.
Cela faisait plus de deux ans que Théo portait un appareil dentaire dont il voulait désespérément se débarrasser. Et pendant ce temps, sa mère lui rappelait en permanence de sourire pour que le monde soit plus heureux.
- Mais je souris, m'man.
- Je t'aime, Teddy.
- Moi aussi, maman.
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- Qu'à dit Abanks ?
Vous savez, il connaît plein de mots ! Il a dit "bonjour", "donnez-moi une bière", "qui vous suit ?" Des tas de mots.
- Vous savez qu'ils vous ont suivis ?
- Ils ! Lesquels, "ils" ? Les vôtres ou les leurs ? Il y a tellement de gens qui me filent le train que ça provoque des embouteillages !
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- Vous travaillez ? demanda-t-elle.
- Non. Très peu d'épouses travaillent. Nous n'avons pas de soucis financiers et nos maris ne nous aident guère avec les enfants. Mais il ne nous est pas interdit de travailler.
- Interdit par qui ?
- Par la firme.
- J'espère que non.
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pas sur pentoute
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"-tu as oublié le chocolat blanc? Lança Nora qui avait repris ses esprits

-je ne l'ai pas oublié il n'y en avait pas

-tu as demandé à Rex

-qui est Rex?

-Le boucher

-Non Nora, je ne sais pas pourquoi il ne m'est pas venu à l'esprit de demander au boucher s'il avait du chocolat blanc caché sous ses côtelettes et ses foies de veau"
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