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Citations de John Grisham (752)


Pourquoi devrions-nous nous réjouir qu'un homme innocent puisse sortir de prison ?
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Encore titubant, Nate tenta de se remettre debout. Vacillant, les genoux tremblants, il finit par y parvenir, sans aide. Rien que cela était une victoire. Récupérer n'était qu'une série de petites victoires, étape après étape. Alignez-les sans trébucher et vous êtes soigné. Jamais guéri, juste soigné, réhabilité ou désintoxiqué pendant un temps. Il avait déjà assemblé ce puzzle auparavant ; en célébrant chaque petite pièce. (...)
Le vif jeune homme sourit et lui demanda :
- Comment tu te sens ?
- Beaucoup mieux, répondit Nate, presque honteux.
Mais la honte était une émotion qui l'avait abandonné depuis des années. Les accros ne connaissait pas la honte. Vous vous disgraciez tant de fois que vous finissez par être immunisé.
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Le silence des médias cessa quand on retrouva les quatre Turcs décapités.
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Ni Roberto, ni Mitch n’avaient la moindre expérience en matière de prise d’otage et ils se sentaient totalement impuissants. Que ferait un pro de la négociation à leur place ? L’ennemi était invisible – invisible et inconnu. Il n’y avait rien à discuter, personne à qui parler. Noura n’était qu’une messagère, n’avait aucune autorité.
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Côté rançon, il n’y avait guère eu de progrès. L’Italie et la Grande-Bretagne faisaient la sourde oreille, espérant que la crise se résolve ou disparaisse par enchantement. Puisqu’ils étaient exclus des négociations et ignoraient totalement à qui ils avaient affaire, ils étaient réticents à mettre la main à la poche – ce qui pouvait se comprendre.
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Étaient-ce des terroristes ? des bandits ? des révolutionnaires ? Des guerriers d’une quelconque tribu ? Des intégristes religieux ? Cela pouvait être n’importe qui. Et comme l’État contrôlait la presse, aucune information ne fuitait dans les médias occidentaux.
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— C’était il y a quinze ans et tout a changé.
— Ça ne me plaît pas.
— Tout ira bien, Abby. Personne ne va me reconnaître. Et tous les affreux sont partis.
— J’espère. Je te rappelle que nous avons quitté la ville en pleine nuit, qu’on était terrifiés et que de sales types nous pourchassaient.
— C’est vrai. Mais ils ne sont plus là. Certains sont morts. Et la firme s’est écroulée. Ils sont tous en prison.
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Il ne cherchait pas à attirer de nouveaux clients, puisqu’il en avait plus qu’il ne pouvait en défendre. La course à la peine de mort battait son plein et les procureurs se lâchaient.
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Aucune loi ne lui interdit de posséder des écoles qui ne sont que des usines à fric [...]. Ses cabinets juridiques peuvent embaucher qui ils veulent. C'est mensonger, trompeur, malhonnête et minable, mais ce n'est pas suffisant pour intenter une action en justice.
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Mo avait été un type sympa, jusqu'à ce qu'il décide de porter des costards, à l'époque où il avait vu le Parrain. Depuis il n'avait plus jamais souri.
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- Monsieur, je préfère le voir dans un centre de détention que dans un cercueil.
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Elle lui sourit en l'accueillant sur le seuil.
- Bonjour Mark, je suis Reggie Love.
Elle tendit une main qu'il prit en hésitant, serra vigoureusement la sienne. Il n'avait pas l'habitude de donner une poignée de main à une femme. Elle n'était ni grande ni petite, ni mince ni grosse. Elle portait une robe droite et noire, des bracelets noir et or aux deux poignets. Il les entendit cliqueter.
- Je suis ravi de faire votre connaissance, fit-il d'une voix faible.
Page 98
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Il vivait aux États-Unis depuis suffisamment longtemps pour savoir quelle impression pouvait donner un jeune homme noir se promenant la nuit dans un quartier de Blancs. Soudain, il fut submergé par la peur.
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Comme toujours, il apprécia le dîner en silence. La viande et les légumes étaient délicieux, la sauce riche et onctueuse. Mais il avai vu trop de photos et de vidéos des réfugiés affamés qui attendaient des heures pour un bol de gruau. Grâce à Internet, la vie dans les camps se matérialisait en couleurs sur son ordinateur portable, et il ne pourrait plus jamais savourer un repas sans penser à sa famille.
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Il était admiratif de ces bénévoles qui risquaient leur santé, voire leur vie. Comme il connaissait la cruauté de son pays, il en avait une vision très noire. Ces personnes privilégiées souffraient peut-être d'un sentiment de culpabilité et trouvaient là une forme de rédemption. Ou alors, elles estimaient simplement que toutes les vies étaient précieuses.
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Il composa le numéro de Christine, l'infirmière française. Il l'imaginait presque et se demandait quel genre de personne abandonnait son confort et sa sécurité pour aller lutter contre l'une des pires crises humanitaires du monde.
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D’une longueur épouvantable pour moi!
Une fois que le scénario est en place, c’est 700 pages de description à ne plus finir… à vrai dire, il y a le début, puis plus rien jusqu’à la conclusion!
Que du pur blabla
Beaucoup beaucoup trop long pour moi
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En découvrant le portrait-robot, Bruce eut du mal à croire qu'une personne aussi ravissante puisse être l'auteur d'un meurtre aussi violent. Utiliser du poison, pourquoi pas, mais tabasser un homme jusqu'à lui éclater le crâne ?
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— Qu’est-ce que c’est ? demanda Samuel.
— De l’argent. De la part de tous nos amis. Ils ont collecté des pièces de monnaie auprès des habitants et la banque les a converties en livres. Environ dix.
— Dix livres ? répéta Samuel, incrédule.
— Oui.
— C’est beaucoup trop d’argent.
— Je sais. Mais tu ne vas pas les rendre, hein ?
Samuel se frotta les yeux et glissa l’enveloppe dans la poche avant unique de son pantalon. Il observa les visages de ses amis et de ses voisins et murmura :
— Merci. Merci.
— On va rater le bus, grommela don cousin.
Il s’assit derrière le volant, claqua la portière, et démarra. Ayak s’avança et étreignit Samuel.
— Rends-nous fiers, dit-il.
— Promis.
Samuel s’assit sur le coussin, laissant ses longues jambes prendre au-dessus du chemin de terre. Il fit un signe de main à Béatrice, à ses frères et à sa soeur, et salua une dernière fois son père tandis que le pick-up s’éloignait.
Rempli de fierté, Ayak resta un long moment à lui dire au revoir de la main. Samuel lui rendit son salut et sécha ses larmes.
C’était la dernière fois qu’il voyait son père.
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J'ai comaté sous l'auvent jusqu'à ce qu'un gros matou, à 3 heures du matin, me saute sur la poitrine et me fasse la frayeur de ma vie. Je ne pouvais pas savoir que j'etais dans son fauteuil ! Ni l'un ni l'autre n'avons pu nous rendormir, donc non, je n'ai pas les yeux en face des trous. Je vois trouble, j'ai des poils de chat partout. Et j'ai l'impression de revenir d'outre-tombe. C'est bon, tu es content?
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