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Critiques de John Howard Griffin (56)
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Dans la peau d'un noir

Enquête complètement bluffante au procédé tout à fait audacieux et jusqu'au boutiste. Griffin est vraiment devenu noir en prenant un traitement pour changer la pigmentation de sa peau. Une volonté de se plonger dans la vie des noirs des années 50.



J'ignorai complètement l'existence de cette enquête, et bien qu'elle n'ai plus le même impact "justicier" qu'à l'époque (personne ne nie aujourd'hui les méfaits de la ségrégation), elle n'en reste pas moins impressionnante. Cela d'autant que son auteur essaye d'être le plus impartial possible. Il pointe ainsi le racisme criant du Sud des USA, les conditions de vie impossibles des noirs, mais n'en aborde pas moins la montée d'une forme de racisme des noirs à l'encontre de blancs qui selon lui pourrait porter préjudice à leur cause.



Un livre à lire pour tous ceux qui s’intéressent à la question de la lutte civique des noirs aux Etats-Unis.
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Dans la peau d'un noir

Si vous étiez dans la peau d'un autre ?

De cet "autre" qu'on rejette, cet autre qu'on déteste par ce qu'il ou elle est différent(e).

Cet homme blanc américain l'a fait dans ces états américains du sud ou il ne faisait pas bon d'être un afro-américain.

Immersion garantie, on a l'impression d'être à sa place, à leur place ! Double identité : celle de l'intérieur (du coeur) et celle de l'extérieur (l'apparence). Un livre qui nous montre à quel point le racisme est un fléau universel.

Un défi qu'a relevé cet homme courageux.
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Dans la peau d'un noir

Je crois que ce livre a été ma première claque littéraire. Je l’ai lu au collège, je devais avoir treize ou quatorze ans, prêté par une copine. On se plonge dans l'expérience vécue par John Howard Griffin. Il m’a laissé un souvenir impérissable. Il faut remettre cette histoire dans son contexte, les années soixante dans une Amérique encore profondément raciste, dix ans après, le collégien que j’étais découvre avec stupeur cette Amérique loin des clichés glorieux qu’on nous imposait...
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Dans la peau d'un noir

Ce livre a été écrit il y a plus d'un demi siècle et nous raconte l'histoire de l'auteur qui se colore la peau pour devenir noir et part au sud des Etats Unis ou la ségregation est très forte. Il nous livre un témoignage magnifique, touchant et très fort du quotidien des personnes de couleurs. Un roman qu'il faut lire.
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Dans la peau d'un noir

C'est un livre fort ! Fort parce que l'histoire est vraie. Griffin décide de tenter une expérience inédite : comprendre le racisme vécu par les Noirs dans le sud profond des Etats-Unis de l'intérieur !... Il devient alors un Noir lui-même par un subterfuge chimique et se surprend à s'identifier comme un homme Noir.

Ce qu'il décrit des humiliations, brimades, discriminations faites alors aux Noirs laisse un goût infect dans la bouche... Dire que tout cela s'est produit il y a seulement une cinquantaine d'années !
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Dans la peau d'un noir

Ce livre m'a été conseillé. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais je n'ai pas du tout été déçue par son contenu.

Au départ, je ne savais pas s'il s'agissait d'une expérience faite pour de vrai, ou si c'était un roman. Après quelques recherches et un peu plus de renseignements sur John Howard Griffin, je me rends compte que l'expérience est bien réelle. C'est vraiment quelque chose d'inédit et de très intéressant. C'est un véritable témoignage sur ce qui se pratiquait à l'époque contre les personnes noirs.

Ne passez pas à côté de ce livre! Je vous recommande sa lecture !
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Dans la peau d'un noir

Magnifique, mais le blanc ne sera jamais dans la peau d'un noir et un noir jamais dans la peau d'un blanc.
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Dans la peau d'un noir

J'avais lu ce livre au collège et j'ai un très bon souvenir de lecture.



Comment un écrivain américain s'est transformé en Noir avec l'aide d'un médecin, pour mener pendant 6 semaines la vie authentique des hommes de couleur.



C'est un très bon livre, à lire, pour éveiller nos consciences déjà et notre esprit critique, et lire une oeuvre intelligente.
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Dans la peau d'un noir

Le cousin de Black Boy

Sujet irréel : un blanc se transforme en noir pour vivre leur condition.

Lieu : Le sud des Etats Unis,

Epoque : 1959.

1ere réflexion spontanée : se déguiser en noir...mais pourquoi personne n'y a penser avant ??

Réponse après avoir lu le livre : parce que personne de blanc ne se sentait réellement concerné par la condition des "nègres".

L'auteur expose sa plongée dans "la négritude" sans concession, avec la honte d'un blanc qui se rend compte de l'horreur de la condition des blacks face à l'extraordinaire liberté des blancs. Non il ne peut plus redevenir un blanc "comme les autres", parce qu'il a vécu la ségrégation, (ne pas aller dans n'importe quelles toilettes, ne pas pouvoir se désaltérer dans des lieux réservés aux blancs), l'indifférence, le mépris. Le pire étant que tous ces sentiments haineux et racistes sont couverts d'un vernis de bienséance, de bonne éducation, sous lequel se cachent les blancs, afin de se donner bonne conscience. On en arrive à des scènes absurdes où les moins racistes se cachent toutefois de leurs congénères pour parler aux noirs.

Bien entendu on a tous vu des tas de films sur ce sujet, mais ce livre rend encore plus profond le ravin qui séparait ces 2 communautés dans les années 50 aux USA.

Franchement, je n'imaginais pas les difficultés les plus basiques de la vie d'un noir américain à cette époque.

Par contre le styles est parfois un peu trop "documentaire" à mon goût. Mais d'un autre côté, c'est le but de l'auteur : ne pas romancer pour que la vérité soit la plus brute possible.



Alors, faut-il le lire ? Oui biensur. Sans tomber dans un travers moralisateur, ça fait du bien : ça nous rappelle d'apprécier notre liberté et à faire attention à ne traiter aucune communauté, de couleur, d'idéologie ou de mode de vie, avec mépris ou indifférence.

Je recommande bien entendu aussi Black Boy...
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Dans la peau d'un noir

Bon...je l'avoue...cette lecture remonte à plus de quinze ans, puisque je l'ai lu dans la bibliothèque de mon lycée...



Et là, aujourd'hui, en lisant une description d'un autre roman, une association d'idée m'a rappelé ce roman, ce journaliste qui décidait de vivre dans la peau d'un noir...une petite recherche sur internet m'a permis de retrouver et le titre et le nom de l'auteur.



Et voilà, j'ajoute ce livre à ma bibliothèque. Puisque d'une certaine façon, je n'ai pas totalement oublié cette lecture ou tout du moins son sujet.



J'avais trouvé la décision de ce journaliste très courageuse.
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Dans la peau d'un noir

« La seule chose qui sauve le noir du désespoir complet est sa conviction, la vieille conviction de ses ancêtres, que ces choses ne lui sont pas destinées personnellement, mais à sa race, à sa pigmentation. »



Ce récit date du début des années 60 dans les états du sud des USA.Il est l’œuvre d’un journaliste, blanc, sensible à la cause des noirs, et à toutes les formes de discrimination. Il s’isole de sa famille, et grâce aux moyens médicamenteux, et à de multiples astuces de grimage, il s’applique à prendre le physique d’un noir pour sillonner les états du sud et vivre aux côtés de la communauté noire et ainsi mieux appréhender son quotidien fait de brimades, humiliations, et de s’imprégner des préjugés dont elle est l’objet de la part de la communauté blanche.



C’est tout simplement édifiant. John Howard griffin utilise un style journalistique. Sa terminologie est dénuée d’emphase et de fioriture. Elle laisse le lecteur face à une cruelle réalité ; celle d’hommes et de femmes considérés comme des animaux aux mœurs et coutumes plus que douteuses indignes de côtoyer l’homme blanc, civilisé et pourvu de toutes les qualités.



C’est un voyage dans un monde, certes révolu…mais pas qui peut à tout moment redevenir d’actualité.



Au-delà de la mise en situation d’un blanc dans celui d’un noir, ce récit donne à chacun et à chacune à réfléchir sur les difficultés quotidiennes de celles et ceux privés d’une ou plusieurs aptitudes physiques.



A l’heure où l’accessibilité des lieux publiques est devenue une obligation à tous, il convient de se mettre de temps à autre à la place de l’autre, même devant l’ampleur de la tâche, et la réglementation effrayante qui s’impose à nous ;et c’est peu dire.
Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Dans la peau d'un noir

Un reportage méconnu, mais pourtant incroyable ! Un plaidoyer contre le racisme et la ségrégation d'une société américaine gangréné par la haine et la peur de l'autre.

J.H Griffin nous conte ses pérégrinations dans la peau d'un Noir dans le sud des États-Unis. De la Nouvelle-Orléans à Atlanta l'auteur va découvrir le dénuement et l'humiliation quotidienne des Noirs américains, et surtout démentir les théories racistes.

A lire, quoi qu'il en coûte.
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Dans la peau d'un noir

Ce n'est pas un livre. Ni un roman. Ce n'est pas un témoignage. Ni une expérience. C'est une déchirure. Le récit d'un homme blanc qui se transforme pour vivre la vie d'un homme noir dans le Mississipi, l'Alabama et La Nouvelle-Orléans en 1959. Les lieux où la ségrégation raciale est vécue de la manière la plus radicale. A l'époque la plus sombre. On y frôle l'horreur absolue. Dans toute bibliothèque doit exister un livre dont les mots ont le frisson de la terreur. Et ce livre vole la palme !
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Dans la peau d'un noir

Je l'ai repéré sur le mur de @lifejourneywithbooks et ça m'a donné envie de le lire. Il s'agit d'une histoire vraie. En 1959, le journaliste et écrivain américain John Howard Griffin, né en 1920 à Dallas, hanté par le problème de la ségrégation raciale, décide de devenir lui-même un Noir. Des dermatologues de La Nouvelle-Orléans l'aident à mettre son projet à exécution. Il découvre alors d'autres hôtels que ceux où il a l'habitude d'aller. Il se rend compte de la difficulté de trouver des toilettes, par exemple. Il découvre tous les changements de considération dont il fait l'objet. Mais il va pousser l'expérience encore plus loin en quittant La Nouvelle-Orléans pour se rendre dans le Mississippi et dans l'Alabama, États du Sud dans lesquels le racisme est plus présent. Son récit autobiographique ne se présente pas comme un journal intime malgré les dates, du 28 octobre 1959 au 17 août 1960 : il est rédigé au passé simple et reste un témoignage avec certains aspects visionnaires. On découvre les préjugés, le paternalisme, et plusieurs passages de ce livre de 250 pages restent en mémoire. Après l'avoir écrit, J. H. Griffin a reçu des menaces et craint pour sa vie : ni ses parents ni lui n'étaient les bienvenus à Mansfield où ils habitaient. Le style de "Black like me" est plus documentaire que romanesque, mais cela n'empêche pas l'immersion d'être passionnante.


Lien : https://www.instagram.com/fo..
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Dans la peau d'un noir

Ce livre m'a tous d'abord intrigé de part son titre !

Ensuite au fur et a mesure de la lecture je découvre des choses inhumaine, cela me consterne, heureusement que de nos jour cela s'est un peut amélioré (mais pas tout a fait encore acceptable) !

Mais nous devons quand même reconnaitre qu'il a eu du courage de tout abandonner pour partir à l'inconnu, à la découverte de se qui terrorisé les Blancs !
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Dans la peau d'un noir

J'ai beaucoup aimé ce livre, et j'aime à me dire qu'il a participé - ne serait-ce qu'un peu- à l'intégration des noirs dans la société américaine.

Ce qui m'a plu, c'est les descriptions, le plus souvent olfactives, plutôt originales. J'ai aussi beaucoup aimé le héros, qui ne voit pas tout noir ou tout blanc (sans mauvais jeu de mots), il essaye d'avoir une opinion plus recherchée. La diversité des états visités était aussi un bon point.

Ce qui m'a moins plu c'est la fin du livre comme si après avoir vécu son aventure, il pouvait se contenter de donner des interviews et reprendre sa vie normale.

F.C.
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Dans la peau d'un noir

Un homme, sous aide médicale, se fait pigmenter la peau pour expérimenter la condition de Noir aux Etats-Unis d'Amérique dans les années soixante. Epoustouflant.
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Dans la peau d'un noir

Une expérience rare qui donne une idée plus précise de ce que les noirs on endurés aux Usa . Le mythe américain en prend un gros coup et on vacille un peu quand l'on finis ce livre qui nous laisse ko pour le coup .
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Dans la peau d'un noir

C'est vraiment un livre super intéressant ! Je voulais le lire depuis un bon moment et franchement je n'en suis pas du tout déçue ! Loin de là même ! C'est incroyable ce racisme qui existait ( et qui, pour ma part, trouve qu'il existe toujours mais moins accentué ) ! Je savais pas mal de choses mais sur certaines, je suis restée bouche bée quand même ! Puis ce que j'ai bien aimé aussi, c'est que je ne m'attendais pas du tout à cette fin là ! Enfin bref, j'ai adoré plus qu'adoré ! ^^
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Dans la peau d'un noir

John Howard Griffin était un journaliste et écrivain américain mort en 1980 à l’âge de 60 ans. Ce livre est le récit d’une idée folle qu’il a eue et qu’il a mise en pratique : devenir Noir pour comprendre leur vie. Aidé par un traitement médicamenteux et quelques séances d’UV, il se mû en Noir et se rase les cheveux qu’il n’a pas crépus.

Dans l’Amérique encore ségrégationniste des années 60, Griffin va vivre durant un mois et demi dans la peau d’un autre. Il va ainsi constater que les attitudes des gens changent selon que vous êtes Blanc ou Noir. C’est un renseignement que l’on ne donne pas, un chèque que l’on refuse d’encaisser, une salle d’attente où l’on ne vous accepte pas, ou des regards méprisants ou apeurés que l’on vous jette. Griffin expérimente pour de vrai ce qu’est être Noir aux Etats-Unis à cette époque là.

C’est une étude sociologique absolument renversante. La démarche interroge, elle peut choquer aussi peut-être. Mais l’auteur n’aurait pas pu se rendre compte de ce que les Noirs subissent quotidiennement sans en devenir un, même le temps de quelques semaines. Il n’aurait pas pu rendre compte des regards reçus sans les recevoir lui-même, ou rendre compte des situations choquantes sans les vivre lui-même. Il faut voir ce livre comme un travail journalistique d’immersion et de terrain.

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