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Critiques de John Howard Griffin (56)
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Dans la peau d'un noir

 A lire, transmettre et méditer !



Aucun mot n'est assez puissant pour dire à quel point je souhaite que vous lisiez ce livre !



Cela se passe à la fin des années 50 aux Etats-Unis mais se passe tous les jours dans tous les pays, sous diverses formes, envers différentes personnes. "Cela" s'appelle l'indifférence, le mépris, la peur, l'ignorance, le refus de communiquer et comprendre, l'humiliation, la haine, la violence...



Si l'on parle souvent d'essayer de "se mettre à la place" des autres, John Howard Griffin, à travers son incroyable expérience, parvient à relever ce défi et à devenir un autre, dans son corps, sa tête et aux yeux des autres.



Voir à quel point la peur, entretenue par des préjugés tenaces, divise les humains et engendre la haine, donne la nausée.



"Dans la peau d'un noir" traite du racisme mais pourrait être décliné en autant d'expériences qu'il y a de discriminations. La liste est longue !



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Dans la peau d'un noir

Je viens de terminer un livre que j'ai beaucoup aimé. Il s'agit de Dans la peau d'un noir de J.H Griffins.



Dans mon livre le narrateur nous raconte une expérience qui changea sa vie: devenir noir. John Howard Griffins vivait dans les états sudistes pendant les années 1960. L'expérience qu'il a faite a duré six semaines. Il est devenu noir grâce a un médecin : il a passé plusieurs opérations sous des rayons ultra-violets très puissants pour avoir la peau noire. Le narrateur a fait tout cela pour montrer que dans quelques états du sud des Etats-Unis , le racisme est encore très présent . Il a ainsi pu vivre les problèmes que les personnes à la peau noir pouvaient rencontrer. A la fin du livre , quand il a retrouvé sa couleur de peau naturelle, il a été délaissé par toutes les personnes à la peau blanche . L'expérience qu'il a faite est devenue un livre.





Ce livre est une autobiographie. Il a été écrit sous forme de journal de bord. On peut le remarquer dès le début du livre avec "le 28 octobre 1959": cette date représente le jour où John Howard a décidé d'être noir. Ce livre n'est pas compliqué. Il a un vocabulaire simple ce qui facilite la lecture. Cela nous apprend beaucoup sur la ségrégation durant cette époque dans les états du Sud des Etats-Unis. On se rend compte que la discrimination concernait tous les aspects du quotidiens : discuter avec les personnes, prendre le bus, acheter du pain...



J'ai beaucoup aimé ce livre car je trouve le sujet choisi passionnant. Avant ma lecture j'avais lu un court résumé qui na m'avait pas intéressée, mais au fur et à mesure de ma lecture je me suis mise à la place du narrateur et je me suis imaginée les scènes racontées.



Je conseille ce livre aux personnes curieuses.





Laura N.











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Dans la peau d'un noir

J'ai lu ce livre, j'avais 18 ans. J'ai découvert à travers celui-ci, les conditions de vie de la population "noire" en Amérique dans les années 60. Ce fut un choc. Plus tard, j'ai voulu le relire. Mais cette fois je ne l'ai pas emprunté à la bibliothèque, je l'ai acheté car je voulais qui trône dans ma propre bibliothèque. Grâce à des journalistes et écrivains courageux, qui n'ont pas peur de dénoncer les injustices et mauvais traitements, la société peut évoluer et s'améliorer. Mais il ne faut pas pour autant oublier toutes ses souffrances endurées car ce sont des exemples de ce qu'il ne faut plus jamais reproduire.
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Dans la peau d'un noir

J'ai beaucoup aimé ce livre, parce que John Howard Griffin nous fait rentrer "dans" son récit. On a l'impression d'être à ses côtés dans ce qu'il vit. Il nous permet de constater la violence du racisme et les difficultés qu'avaient les hommes noirs au 20 ème siècle.

J.B.

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Dans la peau d'un noir

Un livre.... terrible. L'auteur, à travers ce livre, semble nous indiquer qu'on ne peut pas comprendre le racisme si on ne le vit pas. Et en effet. On peut s'imaginer les souffrances engendrées par le racisme, mais peut-on vraiment savoir ce que c'est si on en est pas la cible? Soit.

L'auteur se met en condition, change de couleur de peau grâce à un traitement médicamenteux, et sillonne différents état pour y vivre la vie d'un noir, fin des années 50.

Ce livre est touchant, il fait réfléchir, il met une claque. Cet homme subit tellement de choses en six malheureuses semaines que je n'ose imaginer ce qu'était une vie entière en "nègre" à cette époque. En clair, ce livre fait réfléchir sur le non-fondement du racisme, l'auteur nous emmène dans ses mésaventures comme dans ses pensées, rendant peut être parfois le livre "lourd" d'analyse, qu'elle soit sociologique ou autre, mais il n'en reste pas moins un témoignage à lire, on ne peut ressortir de cette lecture que changé.

Bien qu'aujourd'hui le racisme est encore bien présent, il est clair qu'il y a eu de l'amélioration depuis ce que Griffin a pu nous décrire. Cependant, nous sommes encore loin du but il me semble...
Lien : http://x-ipso-facto.skyrock...
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Dans la peau d'un noir

Entre octobre 1959 et août 1960, l’écrivain et journaliste J.H Griffin décide de réaliser une expérience hors du commun : se transformer en un homme noir. Objectif ? Se confronter à la réalité de l’existence d’un noir dans le sud des Etats-Unis. Pour ce faire, l’auteur va faire appel à plusieurs médecins. Ces derniers vont lui prescrire des médicaments habituellement utilisés dans d’autres circonstances.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Dans la peau d'un noir

C'est un très bon roman, qui énerve dans l'injustice qu'il donne à voir. j'ai beaucoup aimé l'audace du narrateur, qui est aussi assez surprenant dans sa passivité, il témoigne sans jamais s’énerver lui-même alors qu'il y a mille fois de quoi sortir de ses gongs.

Pourtant, sans aucune agressivité, l'auteur montre comment on peut changer le monde.
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Dans la peau d'un noir

magnifique mais terrible récit sur le racisme ordinaire dans le sud des USA à la fin des 50'

un message d'espoir malgré tout !
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Dans la peau d'un noir

Un récit époustouflant. Griffin a eu beaucoup de courage pour présenter une Amérique du vingtième siècle qui fait frissonner. Certaines anecdotes sont à peines croyables aujourd'hui. Très riche d'enseignements. Une grande leçon sur l'humanité et l'inhumanité qui laisse pantois. A lire une fois dans sa vie.
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Dans la peau d'un noir

Expérience décapante de la ségrégation raciale aux Etats-Unis, dans les années 60. On suit J. H. Griffin de ville en ville, subissant humiliations et violences. Dans notre société multiraciale et multiculturelle, ce livre peut-être un bon moyen au lycée pour aborder les thèmes du racisme et de la discrimination, et plus largement de la capacité à accepter les différences.
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Dans la peau d'un noir

Le style du livre, autobiographique, m'intriguais de plus en plus mais jusqu'à présent je n'étais jamais tombée sous le charme.

C'est un livre touchant , car il nous explique dans les détails tout les sentiments , toutes les situations dans lesquelles un individu noir peux se retrouver ,se ressentir et parfois même subir .

On découvre une haine inébranlable par les Blancs et enfin de compte on comprend que certaines personnes ne sont racistes que parce-qu'il l'ont toujours entendu (parents,amis)et que dès leur enfance on leur apprend à dire "nègre" etc..

J'ai toujours était attiré par les livres où les dates était écrites , le genre journal.

L'histoire est vraiment très très belles , à un point où moi même j'était indignée par certaines situations où les Noirs était malmenée par les blancs où à l'inverse quand les Noirs se "révoltaient" contre les blancs me faisaient rire ( une scène dans un bus , je ne vous dit pas tous , ça vous gâcherai le bon moment ).

J'ai vraiment accroché à John.H Griffin , et à sa façon de dénoncer les stéréotypes des noirs .

Il détache chaque cause du rabaissement des noirs.

Il y a une description parfaite de chaque lieux où ils se rend , il fait la rencontre de plusieurs personnages autant loufoques que douteux . Il prend des tas de risques pour aider les noirs ou du moins dénoncer leur misères . Ce fut un grand homme .



Donc je conseille sans aucune hésitation ce livre , c'est vraiment un gros gros coup de cœur et surtout un livre moraliste et écrit avec un grand cœur et une grande sincérité .
Lien : http://mybooks-mypassion.sky..
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Dans la peau d'un noir

Je cherchais une autre bouquin (Nos étoiles contraires) dans les GR de notre Cdi ... Pas trouvé mais je suis tombée sur ce livre de Griffin : Dans la peau d'un noir;

J'avais entendu parler de cette ''transformation'' sans jamais avoir mis de nom ou d'histoire sur ce fait. J'avais en mémoire le film français où Valérie Lemercier noircit comme par magie et doit vivre dans la peau de gens qu'elle dénigre. Même si le film était franchement léger, il avait la faculté de traiter d'une question malheureusement actuelle sous un angle un peu nouveau : le racisme.

Bref, quand je suis tombé sur ce bouquin au Cdi je me suis dit qu'enfin je touchais au traitement de ce sujet ''à sa source'' et que ce serait certainement très bien !!

Et je n'ai pas été déçue. Donc ci-dessous des passages du bouquin et autre considérations. A lire et à faire lire pour réveiller les consciences !



John Howard Griffin vit aux Etats Unis et se pose des questions sur le problème de la ségrégation raciale, il sait que s'il ne va pas au plus près des noirs de cet état et de cette période historique, il ne pourra rien faire. Il décide donc de mener le projet fou de devenir noir grâce à un médecin qui lui apporte son aide.

On entre alors dans un voyage au cœur de la ségrégation, du racisme écœurant des blancs bien pensant, et d'une belle leçon de vie finalement.

Bref, merci pour ce bel ouvrage qui, à défaut d'intéresser les racistes et autres m.... de notre terre, permettra à certains un éveil des consciences et une réflexion sur ce fléau si absurde.

Le



"Un blanc, John Howard Griffin, hanté par le problème de la raciale, décide ségrégation d'aller au fond du problème en devenant lui-même noir. Comment ? En 1959, ayant coupé les ponts avec sa famille et ses amis, il trouve un docteur de la Nouvelle-Orléans qui se plie, sans enthousiasme, à sa volonté." À l'aide de médicaments "le blanc, donc, entre dans la peau d'un noir. Du 7 novembre au 14 décembre il sillonne le Mississippi, l' Alabama, La Nouvelle-Orléans empruntant tous les moyens de locomotion, dormant dans les taudis réservés aux gens de couleur, mangeant, vivant avec eux, leur parlant d'égal à égal puisqu'il est noir."

C'est ainsi que commence ce voyage autant au coeur du racisme que de l'Amerique au temps de la ségrégation...

Ce qui frappe d'abord c'est l'absence totale de communication entre les noirs et les blancs, un racisme qui ecoeure et une injustice sur tous les fronts...

La justice justement, l'auteur en parle dès le début en citant Platon

"" C'est par la justice que l'on peut mesurer authentiquement la valeur ou la nullité de l'homme... l'absence de justice est l'absence de ce qui le fait homme.""

La haine aussi... la haine d'hommes vers d'autres hommes, est omniprésente dans le texte. La haine envers la couleur noire dont l'auteur en fait l'expérience lors de diverses situations, en les confrontant, en étant blanc, puis noir. C'est ainsi qu'on découvre l'épisode des informations du car avec la dame du guichet:

"Lorsque la dame qui vendait des billets me vit, son visage, qui autrement était plaisant, se figea en une expression violemment hostile. Son attitude gratuite était si inattendue que j'en restai déconcerté.

"Que voulez-vous ?" dit-elle d'un ton sec.

En ayant soin de prendre un ton de voix poli, je lui demandai des renseignements sur les départs des autocars pour Hattiesburg. Elle me répondit grossièrement en me lançant un regard chargé d'une telle aversion que je reconnus ce que les Noirs appellent " l'oeil haineux". C'était la première fois qu'il m'était décoché. Il est beaucoup plus venimeux que le regard de désapprobation auquel on est exposé de temps à autre. celui-là était chargé d'une haine tellement intense que si je n'avais pas été surpris, j'aurais été amusé.

L'auteur a parfois des idées de blanc ds un corps de noir et met à jour certains antagonismes:

" Tous les rythmes, même les battements du coeur, étaient submergés par le tintamarre de la musique. Je me demandait ce qu'un spectateur éventuel penserai de tout ceci, et les Blancs à l'abri de leur demeure:

"Les nègres font la bombe ce soir dans Mobile Street", diraient-il peut-être. "Ils sont heureux".

Ou encore, selon la définition d'un intellectuel :

"Malgré leurs conditions de vie modestes, ils sont capables de vivre dans la joie."

Serait-il conscients de la profonde mélancolie qui pesait sur le quartier, tellement accablante que pour y échapper, les hommes cherchaient à émousser leur sensibilité dans le bruit ou le vin, le sexe ou la gloutonnerie ? Il fallait que le rire fut rabelaisien, sinon il devenait sanglot, et sangloter serait une prise de conscience qui impliquait le désespoir."

Parce que oui, à cette époque l'inconfort d'être noir (...) est partout.. L'auteur en fait la triste expérience lorsqu'il se réfugie chez des amis, le temps d'une pause nécessaire à cette trop douloureuse expérience:

" Néanmoins, ce qui me frappait le plus, c'était l'ambiance détendue, confiante et amicale. Pour moi c'était une découverte que je faisais à nouveau: la simple capacité de goûter les plaisirs du foyer, de se détendre et de se sentir à l'aise. Quoi que cela fût l'apanage de la plupart des hommes, c'était en fait un luxe que je n'avais pas connu depuis que j'étais un Noir."







EN COURS DE REDACTION (Désolée)
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Dans la peau d'un noir

LE livre de mon adolescence. Je l'ai lu, relu, rerelu et rererelu.... J'ai été touchée par cette histoire vraie. Ce témoignage devrait prendre place dans les rayons de toute bibliothèque qui se respecte.
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Dans la peau d'un noir

Impressionnant de courage ! Cet écrivain blanc américain s'est tranformé en homme noir pour vivre comme et avec les noirs...en 1959. Il peut alors apporter un témoignage de la vie difficile que vivent les "negres" au quotidien, dans le journal qu'il a tenu jour après jour.

Touchant, révoltant...très intéressant.
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Dans la peau d'un noir

Comment mieux connaître les émotions, les sentiments, les sensations, en un mot, la vie, d'une minorité persécutée, qu'en se mettant dans la peau de l'un de ses membres ?



C'est l'expérience incroyable et véritable qu'a tenté John Howard Griffin. Journaliste et écrivain américain, il a foncé sa peau à l'aide d'UV et d'un traitement médicamenteux et a passé six semaines loin de ses proches « dans la peau d'un noir » en pleine ségrégation raciale. Il nous livre son expérience au jour le jour, grâce à son journal intime.



Si vous pensiez bien connaître ce pan de l'histoire des États-Unis, vous vous trompiez : Griffin vous en dévoilera les détails les plus sombres et les plus sordides, mais aussi toutes les subtilités, dans une description réaliste et honnête et d'un point de vue, celui d'un blanc devenu noir, jamais exploité.



Le récit se situe en 1959 et J.H. Griffin décide de séjourner dans différentes villes du Sud parmi les plus racistes des États-Unis. Très courageux ou légèrement inconscient, le journaliste teste volontairement des situations ordinaires mais pourtant périlleuses : il voyage beaucoup, de jour comme de nuit, en car ou en stop, à la merci des conducteurs. C'est ainsi qu'il rencontre la faune locale, composé de spécimens hétéroclites. Il y a le pervers curieux que Griffin rencontre régulièrement la nuit : sous prétexte de l'obscurité, il oublie toute notion de pudeur pour questionner avec avidité un représentant noir sur sa vie sexuelle. Il y a le conservateur haineux qui clame son habitude de coucher avec ses employées noires et de « donner une leçon » aux noirs indociles. Mais il y aussi le progressiste, cordial, qui discute avec Griffin d'égal à égal. Et encore d'autres cas…



John Howard Griffin nous parle, dans une langue révoltée mais subtile et honnête, fine mais concrète, de la difficulté de satisfaire des besoins les plus simples pour un afro-américain de cette époque, quand trouver un endroit où boire, où aller aux toilettes, où se restaurer, où dormir, se transforme en véritable parcours du combattant au quotidien. Il nous parle de la soif, de la gêne, de la peur, de la solitude qu'il a ressenti, mais aussi de la solidarité des afro-américains entre eux ou encore de l'« oeil haineux » croisé chez certains blancs. En perte de repères, éloigné de ses proches et investit corps et âme dans son projet, Griffin en vient même parfois à douter de son identité…



Une expérience édifiante.
Lien : https://lachevedebouquiner.w..
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Dans la peau d'un noir

Une expérience inédite dans l'amérique des années 50/60

un texte très fort qu'il faut remettre dans le contexte de l'époque pour se rendre compte du courage de cet auteur.

un livre qui m'a profondement touché
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