John Julius Norwich

Quelle déception ! L'idée de l'Histoire de la Méditerranée est simple, mais ambitieuse. Toutefois, le problème n'est pas le fond ici, mais bien la forme. L'auteur a le don malheureux de continuellement présenter l'Histoire comme si tout allait de soi, alors que tout fait est un choix dû à des personnes qui agissent sans déterminisme primaire. De plus, il se permet, là encore tout au long de l'ouvrage, de présenter certains jugements de valeur sur les événements historiques, ce qui, personnellement, est complètement déplacé dans un livre dit "d'historien". Les faits en eux-mêmes sont bien présents, mais dès qu'on pousse un petit peu la réflexion, l'interprétation de l'auteur passe au premier plan, entre étonnement et choc de la part du lecteur : l'auteur cherche avant tout à atteindre son but. En effet, à chaque événement détaillé, John Julius Norwich cherche à raccrocher le plus possible d'informations, des anecdotes sur son propos finalement, sans faire au final un ouvrage cohérent. J'étais pourtant confiant de voir comment l'auteur justifiait ses choix dans l'introduction, mais la suite est bien décevante.

On devine donc un écrivain sûr de lui et de ce qu'il écrit, et qui n'ajoute des mots que pour faire des commentaires superflus et malvenus sur les faits qu'il catalogue ; il aurait, au contraire, pu utiliser toute cette place perdue pour mieux détailler les faits historiques et proposer des définitions claires et utiles des notions qu'il utilise. Une synthèse au rabais !

une histoire passionnante et érudite qui nous transporte à travers les âges sur les rives de cette mer au bord de laquelle notre civilisation est née. Une mise en perspective historique qui nous fait comprendre bien des choses des soubresauts de la géopolitique actuelle. Très bien écrit.

Une première approche de l'histoire de Byzance très correct et qui nous démontre l'utilité de cet empire qui a été le rempart de l'occident face aux invasions musulmanes, et dont sa chute n'est qu'à déplorer encore aujourd'hui

Tombé dessus par hasard à la bibliothèque, je l’ai emprunté pour en apprendre un peu plus sur Byzance dont je ne connaissais quasiment que Justinien et Théodora. Le propos est accessible et ne demande aucune érudition. On peut cependant reprocher à l’auteur des jugements de valeurs qui frisent l’uchronie, souvent après l’évocation de la mort d’un basileus.

Si vous cherchez une histoire de la Sicile qui concerne la Sicile véritablement voilà un livre qui est sans doute à éviter. Son vrai titre aurait du être : " Tout un tas de choses que j'avais envie de raconter qui ont vrai à l'Italie du Sud et accessoirement à la Sicile". On a donc des chapitres parfois intéressants et enlevés et on a aussi de longues digressions dans lesquelles l'auteur, visiblement passionné par son sujet, entreprend de nous raconter telle ou telle anecdote dans laquelle la Sicile n'est que peu, très peu, concernée. Et quand il n'a pas fouillé le sujet, il passe à la suite. Par exemple le passage sur la Sicile arabe est survolé ( à très haute altitude) en revanche comme Norwich s'y connait davantage sur les Normands, le chapitre est intéressant.

En somme j'ai trouvé qu'i s'agissait là d'un livre anecdotique, peu rigoureux, parfois intéressant, mais en aucun cas une véritable histoire de la Sicile proprement dite (ce que que je recherchais et ce que le titre, me semble-t-il paraissait annoncer !). Il est vrai que les liens entre l'île et le Royaume de Naples ne facilitent pas les choses. Autre petit soucis des coquilles répétées sur les dates rendent le livre peu utile pour ceux qui voudraient l'utiliser de manière professionnelle (cours, études...).

Ce manuel est complet sur l'histoire de Byzance.



Cependant, il n'est pas à la portée de personnes n'ayant pas de cours pour en accompagner la lecture.



En effet, il aborde toute l'histoire de Byzance, sa structure gouvernementale avec ces différents échelons, des éléments chronologiques sur toute la longue période de cet empire.

Livre très dense, du fait qu'en 400 pages, l'auteur condense les mille ans environ qu'a duré l'empire Byzantin.



C'est intéressant, bien que tous les démêlés soient, du fait de cette condensation, parfois très durs à suivre.



Par contre, l'auteur met beaucoup de "si" : "si Trucmuche avait fait", "s'il avait vécu x années de plus". Ça m'a dérangée, car on ne sait pas ce qu'il serait advenu de Byzance avec des "si", ce ne sont que des hypothèses qui, à mon sens, n'avaient pas leur place dans ces pages.



Ceci dit, pour une première approche globale, ce n'est pas mal.

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Le talent de l'historien associé au talent de l'écrivain.



John Julius Norwich est un grand historien anglo-saxon spécialiste du Moyen Age et de la Renaissance. Son Histoire de Byzance (traduite) et son histoire des Normands de Sicile (non traduite) font autorité. Norwich nous livre ici une Histoire de Venise réellement remarquable : de l'antiquité jusqu'au déclin et à sa chute provoquée par un jeune général français de la Révolution, Napoléon Bonaparte... L'histoire de la lagune, la construction du pouvoir économique de la ville, sa vie politique, son emprise commerciale, ses alliances sans fin... Norwich nous livre un panorama exceptionnel d'une cité réellement unique.



Son style d'écriture très vivant fait de cet ouvrage une pièce majeure dans une bibliothèque d'histoire !
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88 empereurs, plusieurs dynasties, mais pas seulement, quelques nominés isolés également, quelques femmes aussi : telle est la diversité de la litanie des Basileus de l'empire byzantin. Ce livre très dense nous raconte au travers de tous ses monarques, l'histoire de cet empire coincé entre orient et occident perpétuellement en conflit pour conserver son existence. Ce livre nous montre l'importance du rôle de cette civilisation grecque héritière de Rome, mais qui n'a jamais voulu s'y assujettir. Il est parsemé de petites anecdotes qui rendent la lecture « plaisante » comme le "rite" l'énucléation par exemple. Beaucoup de paires d'yeux arrachées... Il paraît que c'était rédhibitoire pour devenir ou rester empereur. Bref, on ne s'ennuie pas en lisant ce livre... C'est écrit simplement et donc très abordable.

« le temps sicilien n’est pas tout à fait le temps occidental, il bouge en restant immobile, il a l’air de stagner tout en allant de l’avant » écrit Dominique Fernandez



Il en va de même pour son histoire, John Julius Norwich, tisse l'histoire mouvementée de la Sicile dans un récit envoûtant qui place l'île au carrefour de l'histoire du monde.



C'est la plus grande île de la Méditerranée, le tremplin entre l'Europe et l'Afrique, le trait d'union entre l'Occident latin et l'Orient grec.



L'emplacement stratégique de la Sicile a tenté les empereurs romains, les princes français et les rois espagnols. Les luttes qui ont suivi pour le conquérir et le conserver ont joué un rôle crucial dans l'ascension et la chute des dynasties les plus puissantes du monde.



Pourtant, la Sicile n'a souvent été qu'une note de bas de page dans les livres sur d'autres empires. Le récit captivant de John Julius Norwich est le premier à réunir tous les volets colorés de l'histoire sicilienne en une seule étude complète. Il en fait une chronique vivante, érudite et tournante d'une île et des remarquables rois, reines et tyrans qui se sont battus pour la gouverner.

De ses débuts en tant que cité-État grecque à son émergence en tant que plaque tournante du commerce multiculturel pendant les croisades, de la rébellion contre l'unification italienne à la montée de la mafia, l'histoire de la Sicile est riche de moments extraordinaires et de personnages dramatiques.



Écrivant avec habileté et humour, John Julius Norwich décrit l'influence surprenante et parfois méconnue que la Sicile a eue sur l'histoire du monde.



Se pose constamment en toile de fond la question : Pourquoi cette île si belle a-t-elle toujours été malheureuse à ce point ?



Et pourtant, malgré toutes les vicissitudes de son histoire troublée, la Sicile reste un joyau. Nulle part ailleurs dans le monde, il n'existe une telle richesse de monuments laissés par tant de civilisations, grecque, romaine, byzantine, arabe, normande, allemande, française, espagnole, napolitaine, rassemblés dans un si petit espace.

En tout cas l'auteur nous aide à mieux comprendre le peuple des Siciliens et son passé. Et sa conclusion est emplie d'espoir "j’espère et je crois que la Sicile est à présent plus heureuse qu’à aucun autre moment des huit cents dernières années. Puisse ce bonheur durer longtemps, longtemps…





Pour nous lecteurs, le bonheur à la lecture de cet ouvrage c'est de nous avoir fait découvrir une Histoire à la fois riche enrichissante

"La Sicile", selon Goethe, "est la clé de tout."

Alors merci à John Julius Norwich de nous en avoir donné quelques clés