John Lang

Munis d'un dépliant de la ville, ils choisirent d'aller fureter du côté des magasins d'armes. Ils promirent à contrecœur de n'attaquer personne et de ne pas dérober les sacs à main des vieilles dames.

-Sa jambe a saigné quand j'ai envoyé ma lance, renchérit le chevelu. Si ça saigne, c'est qu'on peut le tuer !
-Ah, mais bien sûr ! railla le Ranger. Tout ce qu'il nous manque, c'est un stock de deux cent cinquante lances !
Le Barbare, qui n'était pas trop fort en second degré, fronça les sourcils :
-Heu... Et ça fait combien de doigts des deux mains ?

Pendant ce temps, dans le Donjon...
- T'as pas vu les pinces coupantes?
- Bah non... Mais tu peux prendre la scie à la place.
- La scie, c'est pas pareil!
Je veux mes pinces!
- Tu ne fais jamais attention à tes affaires!
- J'en ai marre!
- Mais moi aussi!
- De toute façon, il est mort!
- T'es nulle en torture...

- Bienvenue à Kligush !
- Cela nous fait une belle jambe.
- Les types qui trouvent les noms de ces villages de bouseux ont vraiment un problème... (p.22)

- Grrr... ce périple n'en finit pas !
- Mais voyons, maître, ça pourrait être pire !
- Je ne vois pas comment !
- Mais si ! Nous pourrions être aveugles avec une jambe cassée... et il pourrait pleuvoir ! (p.11)

Sa bouche était aussi tremblante qu’un nudiste sur une banquise.

p.29-30.
La magicienne : Commandant de l'armée des Elfes. C'est pas tout à fait pareil que chez vous.
Clipitaine Fulior : Ah. Et vous avez un bras d'Orques, et vous vous appelez Bras-d'Orque ? VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GUEULE, NON ?
Le ranger : Bah vous savez, on ne fait pas toujours ce qu'on veut dans la vie, Clipitaine ! Ce sont mes soldats qui m'ont donné ce nom.
Le nain : BON, QU'EST-CE QUI SE PASSE ? VOUS AVEZ UN PROBLÈME ?
Clipitaine : VOUS êtes mon problème.
Hum... et puis ce véhicule, il est réglementaire ?
Le nain : HÉ ! JE L'AI TRAFIQUÉ MOI-MÊME, ALORS UN PEU DE RESPECT !

p.27.
Sonjaska : Alors ?
Le nain : Bon... y'avait aussi ces bourses, là. Mais ça n'avait pas l'air très important en fait.
Gnnnn ! Mes pièces !
Sonjaska : Merci ! Cette belle action est tout à ton honneur.
Trésor du groupe ! Vous pourrez en faire le partage quand on parviendra au camp, mais il convient de se dépêcher maintenant !
Le nain : Hum... elle commence à me tirer sur la barbe, la prêtresse de mes noix ! Elle a des pouvoirs qui devraient être interdits !

p.21.
La magicienne : Ennemis, définitivement. Deux orques et un homme étrange probablement mutant. C'est sans doute un de ces hommes-bêtes et il est plus balèze que les autres. Je détecte une intelligence très limitée, des esprits bruts et vilains. Je pense que ce sont des éclaireurs et ils n'ont pas encore détecté notre présence.
Le nain : Par ma barbe, c'est vachement précis ! Tu peux nous dire aussi combien ils ont de pièces d'or ?
La magicienne : Non !
Le nain : Bah alors, c'est nul.

p.14.
Takouli volo bruzu douk !*
* C'est pas ma faute, j'ai glissé !

- Je ne sais pas pourquoi mais ça me rend triste

- Oui, moi aussi

Oh mais c'est un dragon noir, mais ou es donc Allyssa?

C'est parce qu'elle n'etait jamais tombée au combat, elle va pouvoir rencontrer Crom

L'ogre est devenu gris

Moi qui croyais qu'il avait changé, qu'il était devenu l'ami des elfes... Mais non c'est toujours le nain

L'elfe a tué un dragon d'une seule flèche !

Je vous préviens tout de suite...
Hors de question que je colle mes miches dans un arbre !

Refusant de fuir devant le géant car c'est lâche, le barbare se retrouve seul face à lui:

" Crôm! Tu peux mettre le sanglier à cuire! J'vais arriver au Valhalla et j'ai faim."

Nain: Mais... C'est dégueu! Les lits sont parfumés à la vanille!

Elfe: J'aime bien la vanille, mais là c'est vraiment trop fort, je crois que je vais... Beuh!

Nain: Eh merde! Tu aurais pu aller aux toilettes!

Magicienne : En fait, je crois qu'il n'y en a pas...

Nain: Mais si, la patronne à dit qu'on doit ouvrir une fenêtre et traverser le vide sur une planche, descendre une échelle et entrer par une autre fenêtre dans la maison en face, qui a des toilettes, mais qu'il ne faut pas faire de bruit parce que ça dérange les voisins...

On lui avait répété maintes fois en cours de STT (Survie et Techniques de Terrain), que les aventuriers, même novices, devaient se méfier en permanence des vigiles et des miliciens. Les gardiens de la paix, ceux des grandes villes comme ceux des bourgades plus modestes, avaient pour habitude de les surveiller, de les questionner, de les fouiller et de les accuser à tort et à travers.