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Citations de John Marsden (110)


Rappelle-toi, continue seulement d'avancer jusqu'à ce que tout s’arrête.

J'ai voulu mettre cette citation parce qu'elle signifie: profite un maximum de ta vie avant qu'elle ne se termine. Je ressens qu'on n'a qu'une vie et qu'il faut en profiter un maximum. J'ai voulu prendre cette citation parce qu'à travers cette phrase elle l'aime beaucoup, que rien n'est terminé et qu'elle lui redonne le sourire. Ce livre montre beaucoup d'amitié et d'amour .

Si tu ne connais pas, je t'explique:

J'ai voulu mettre cette citation parce qu'elle signifie de l'incompréhension et de l'explication. Je ressens un sentiment de trouble. J'ai voulu prendre cette citation parce qu'elle pose de l'interrogation dans cette histoire.

Mais fous le camps, disparais de ma vie.

Pour moi a travers cette citation, on ressent de la colère , il n'y a pas que de la gentillesse, je pense que c'est ma partie préférée car elle se dévoile !

leon31280
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— Celle-là est vide, dit Quentin, interrompant le cours de mes réflexions. Vide. Quel mot hideux ! La plupart des fermiers – et des vétérinaires – sont des hommes. Et ça s’entend. Jamais une femme n’utiliserait un terme pareil. Quentin attrapa la tondeuse, lui rasa la queue et lui apposa une marque. Alors seulement, je la laissai passer dans un autre petit enclos avec sa queue tondue.
— Bienvenue chez les ratées, lui dis-je. Tu n’es pas enceinte. Donc, tu es une ratée.
— Ellie, tu la fais sortir ou tu lui fais la conversation ? cria papa. Je rougis. J’espérais qu’il ne m’avait pas entendue. J’ai agité mon chapeau devant la vache pour l’attirer dans l’enclos. N’empêche que ce que je venais de dire était vrai. Elles n’avaient qu’une seule chance et si elles la loupaient, elles étaient finies. On ne pouvait pas se permettre de les laisser dévorer l’herbe des paddocks si elles étaient « vides ». Une fois la queue rasée, elles n’avaient plus grande valeur pour quiconque. Elles partaient droit à l’abattoir. Peu importait qu’elles soient sympa, qu’elles possèdent un super sens de l’humour ou que ce soit agréable de discuter avec elles ou même qu’elles soient très intelligentes. Si elles étaient enceintes, elles avaient de la valeur. Sinon, non. Au lycée, en seconde, je me souviens d’avoir entendu un jeune prof de la ville dire que les filles des fermes étaient dures comme la pierre. Mais, bon sang, comment pourrait-il en être autrement ? D’aussi loin que je me souvienne, j’ai vu des vétos enfoncer le bras dans le ventre des vaches pour s’assurer qu’elles étaient engrossées. Je suis sûre que ce prof n’a jamais enlevé le pollen dans les yeux de quatre cents brebis : tout ce mucus blanchâtre et cette odeur qui vous donne envie de vomir. Je parie qu’il n’a jamais sorti un veau mort d’une génisse en plein travail, un veau mort depuis une bonne semaine et qui s’est décomposé dans le ventre de sa mère. J’ai remarqué qu’il ne disait rien à propos des garçons des fermes. Comparées à certains d’entre eux, les filles sont aussi raffinées que des hôtesses de l’air.
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Chère Tracey, 11fevrier
Pour être franche, je ne sais pas pourquoi je réponds à ton annonce. Les correspondants, ce n'est pas trop mon genre, mais c'est un dimanche rasoir, il pleut, tout le monde est sorti, et je me suis dit que ça changerait.
J’ai choisi cette citation car c’est le début de l’histoire. Elle nous montre le début d’une grande histoire entre Mandy et Tracey, les deux filles qui vont devenir de grandes amies par échanges de lettres pendant un an mais elles ignorent encore où ce début de correspondance va les mener. On se demande ce qu’il va se passer. Personnellement, cette histoire m’a surpris, je ne m’attendais pas du tout à cela ! Mais une fois qu’on rentre dans cette histoire on ne peut plus en sortir, on ne peut plus en sortir.


Chère Mandy, 11 février
J'ai voulu t'écrire une dernière fois. Ça fait un an que tu as répondu à mon annonce, un dimanche pluvieux où tu t'ennuyais. J'ai encore toutes les lettres que tu m'as écrites, même si on ne doit pas les garder, mais j'ai arrêté de les relire. Mes quatre dernières lettres sont revenues aussi, comme celle-ci si je prends la peine de l'envoyer. Manna pardon? Mais je ne m'en sors pas très bien. J’espère que je ne te déçois pas. Je ne suis à l'infirmerie depuis un bout de temps maintenant, peut-être deux ou trois semaines. J'aime me cacher sous mon lit, juste à regarder les choses. Mais ils sont gentils avec moi ici.
Je continue quand même à faire les rêves. Ils disent que je ne retournerai pas au Bloc A. J'ai la tremblote quand j'y pense. Où que ce soit, j’espère qu'on sera gentil avec moi là-bas. J’aimerai bien rester ici mais je crois que ce ne sera pas permis. Tout ce que je veux c'est que les gens soient gentils avec moi. Tchao, Manna. Rappelle-toi, continue seulement d'avancer jusqu'à ce que tout s'arrête, d'accord?
J't'aime tant, Tracey
J’ai également choisi cette lettre qui est la dernière lettre que Tracey envoie à Mandy, cette fois elle voit où ceci les a menées dans leur vie. Par son texte, on voit qu’elles se sont attachées l’une à l’autre et qu’elles s’inquiètent du devenir de chacune. Cela fait aussi un inversement de situation car au milieu de l’histoire c’était Mandy qui suppliait Tracey de lui reparler et c’était elle qui s’inquiétait!
On peut voir aussi tout au long de l’histoire que ça les a changées surtout Tracey qui s’est attendrie. Cette fin est aussi pas commune, on a envie de savoir ce qui est arrivé à Mandy. On peut s’imaginer ce qui lui est arrivé : que son frère l’aurait tuée ou blessée, qu’ils auraient déménagé, qu’elle n’aurait plus droit de lui répondre…
La dernière phrase de sa lettre est une sorte de morale de l’histoire. Elle dit qu’il faut toujours avoir espoir et avancer jusqu’au but que l’on s’était fixé, qu’il faut se battre et ne jamais baisser les bras.
broliovan
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Je continue quand même à faire les rêves.
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C'est mauvais signe que l'enfant d'une conseillère scolaire ait des ennuis. Si ces enfants-là ont des problèmes, n'importe qui peut en avoir. (p.38)
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Nous sommes restés chez les Mackenzie bien après la tombée de la nuit. La maison n’étant plus qu’un tas de gravats, elle n’offrait plus d’intérêt pour les soldats, ce qui nous permettait d’y être relativement en sécurité. Je pensais que la vue de ces décombres me déprimerait, mais j’étais trop nerveuse à l’idée de ce qui nous attendait. Pour être honnête (et voilà, je recommence), je ne rêvais déjà plus à notre noble cause : secourir Kevin et Corrie. Je pensais plutôt à comment rester en vie. Je m’imaginais, j’imaginais mon corps dans le même état que la maison de Corrie : ravagé, éparpillé un peu partout.
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Cher Tracey,

Pour être franche, je ne sais pas pourquoi je réponds à ton annonce les correspondants, ce n’est pas mon genre, mais c’est un dimanche rasoir, il pleut, tout le monde est sorti, et je me suis dit que ça changerait.[...]
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Continue seulement d'avancer jusqu'à ce que tout s'arrête.
J't'aime tant...
Tracey
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John Marsden
Chère Trace,
Reçu ta lettre lundi ; comme toi, j'ai passé deux jours à essayer de pondre une réponse.
On dirait que chaque lettre nous emmène un peu plus loin, tu vois ce que je veux dire ? [...]
Mandy
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L'endroit où je me trouvais n'était l'enfer que parce que des gens l'avaient baptisé ainsi. On colle des noms sur les lieux, et après on ne les voit pas tels qu'ils sont réellement. On les regarde, et tout de suite ce qu'on voit c'est une énorme pancarte qui clame "École privée", "Église", "Mosquée" ou "Synagogue". Et une fois qu'on l'a vue, on arrête de regarder.
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-Des nouilles minutes, qu'est-ce que c'est ?
Lee et moi avons échangé un sourire.
-C'est un sentiment terrible, dit Lee, de savoir qu'on est sur le point de changer à jamais la vie de quelqu'un.
-Tu n'as jamais entendu parler des plats minutes ? demandai-je à Fiona.
-Non, mes parents ne mangent que du bio.
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Blême et glacée tu es passée devant moi ;
J'aurais voulu connaître tes pensées,
J'ai attendu au fil des jours
Que tu déposes ton armure.
La glace, je croyais, fond aisément à la chaleur,
Mais il y a tant de choses que j'ignore :
Si le soleil effleure le vernis
Il n'atteint pas la neige profonde.
L'hiver peut durer des années
L'été peut sembler trop lointain,
Mais, après l'hiver, l'été vient toujours
Aussi sûrement que la nuit suit le jour.
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Comment ces militaires avaient-ils pu nous croire aussi dangereux ? C'était inimaginable : Ils avaient envoyé un tank rien que pour nous. Pourtant, je ne savais que trop bien quelles pertes nous leur avions infligées. Nous étions les ennemis publics. Peut-être les ennemis publics numéro un.
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Dans la Bible, l’enfer est une fournaise. Sur les cartes, notre maison est officiellement appelée « Hell », l’enfer, et il y fait effectivement très chaud en été. Mais dès qu’un orage s’abat, c’est le pôle Nord, et la température peut y chuter de quinze degrés en une demi-heure.
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Les histoires de nos vies font de nous ce que nous sommes. Celui qui n’a pas d’histoires n’est pas humain. Il n’existe pas. Et si mes histoires avaient été différentes, je ne serais pas la personne que je suis.
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Les gens se disent qu’il vaut mieux vous passer vos caprices plutôt que d’entamer une discussion inutile.
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Les rares informations que nous avions obtenues par les groupes de prisonniers au travail forcé ou par les bulletins à la radio parlant d'une invasion "propre" nous avaient incités à l'optimisme. En fait, la situation se détériorait. Il n'y avait rien de propre là-dedans. Depuis son matelas posé à même le sol, Nell a dit deux choses qui m'ont choquée. La première, c'est quand elle nous a raconté comment nombre de gens coopéraient avec les soldats. Je ne savais pas trop quoi penser. Je n'avais pas lu beaucoup de livres ni vu beaucoup de films sur la guerre mais j'avais cru que tous les gentils étaient des héros. Vous étiez d'un côté ou de l'autre - soit un gentil, soit un méchant -, et vous l'étiez du début à la fin. Nell disait que certains léchaient les bottes des soldats et, pis encore, qu'il y en avait qui les aidaient activement, offrant d'effectuer des tâches à leur place, se donnant beaucoup de mal pour leur plaire. D'autres passaient la nuit avec eux. Nous étions tous les deux stupéfaits. -Pourquoi ? demanda Lee. Pourquoi font-ils ça ? Nell eut ce petit rire amer auquel je commençais à m'habituer. -Ecoute, mon petit, murmura-t-elle, je suis coiffeuse et toute les coiffeuses sont des psychologues amateurs. Nous croyons savoir tout ce qu'il y a à savoir sur les gens. Mais j'ai vu des trucs au champ de foire que je n'aurais jamais crus possibles, même si je vivais un million d'années. Qui sait ce qui se passe dans la cervelle de ces salauds ? Certains agissent ainsi parce qu'ils ont peur. D'autres le font pour de la nourriture, des cigarettes ou même pour une douche ou une bouteille de shampoing. D'autres encore parce qu'ils veulent le pouvoir. Et puis, il y a les moutons, ceux qui aiment qu'on leur dise quoi faire. Ils se moquent de qui donne les ordres. Personnellement, je pense qu'ils sont tous fous. Et que les choses vont empirer.
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Il y avait du sang tout autour de lui sur le sol, jaillissant à flot de son ventre. C'était liquide, épais et sirupeux. La main du soldat essayait de repousser à l'intérieur les morceaux de son estomac qui sortaient de sa blessure. Et il y avait des tas d'autres choses, des choses écoeurantes, des entrailles. Je suis revenue vers Chris. Il m'a regardée et je savais ce qu'il voyait : un visage dur, froid, sans expression. -Le sac d'Homer ? ai-je demandé. Il me l'a tendu et j'ai fouillé dedans. Il y avait au moins une douzaine de cartouches dedans. J'en ai pris une pour recharger le canon scié et je suis revenue droit vers le soldat. J'ai posé le canon sur sa tempe. Et sans réfléchir, me forçant à ne pas réfléchir, j'ai appuyé sur la détente.
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La vérité, c’est qu’il y a des cauchemars auxquels on n’échappe jamais
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J'ai adoré ce livre. J'aime le fait que l'on apprend tout grâce a ces lettre, mais je n'arrive toujours pas a comprendre la fin : Mandy ne répond plus. Pour quelle raison ? Répondez s'il vous plait.
Cordialement.
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