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Citations de John Norman (116)


Selon les Goréens, c’est une sorte de guerre dans laquelle la femme ne peut respecter que l’homme qui a su la conduire à la défaite la plus absolue.
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Et, avant que j’aie saisi son intention, il avait soumis Miss Cardwell à ce que les esclavagistes appellent la Caresse du Fouet. Dans l’idéal, cela doit se faire, comme Kamchak l’avait fait, à l’improviste, pour surprendre la fille. Cette fois, Elisabeth laissa échapper un cri et détourna les yeux. Stupéfait, j’observai la réaction involontaire et subite au contact. La Caresse du Fouet sert couramment pour forcer une fille à se trahir
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- Demain, Petite Aphris, je te donnerai de quoi te vêtir. Elle lui adressa un regard reconnaissant.
– Des clochettes et un collier, poursuivit-il. Les larmes vinrent aux yeux d’Aphris.
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- Vous comprenez, bien entendu, poursuivit Saphar, que du moment que vous voilà devenue esclave toutes vos richesses et tous vos biens, vos robes et vos bijoux, vos fonds et vos propriétés, vos terres, votre bétail, tout est à moi.
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- Ne t’étonnes-tu pas, Petite Aphris, poursuivit-il, et ne te demandes-tu pas pourquoi la barbare – bien qu’esclave – n’est pas vêtue Kajir, et n’a ni anneau, ni marque, ni collier ?….
– Pour qu’il y en ait une plus haut placé que toi dans le chariot, déclara Kamchak….
– Parce que, reprit-il, entre autres tâches, tu t’acquitteras envers elles, la barbare, des devoirs d’une esclave. ….
– Esclave au service d’une barbare !
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Les esclaves, sur Gor, disent maître à tous les hommes libres, bien qu’elles appartiennent qu’à un seul.
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elle devait conserver sa posture d’Esclave de Plaisir, les genoux joints, le dos droit, la tête haute….
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Le troisième lot fut une jeune femme de Haute Caste, originaire de Cos, présentée vêtue de Robes de Dissimulation qui lui furent lentement retirées une à une. Elle était belle et avait été libre; elle n’était pas éduquée; elle appartenait à la Caste des Scribes et avait été capturée par les pirates de Port Kar. Elle ne tenta pas d’émouvoir les acheteurs, elle resta immobile, la tête baissée, sur l’estrade, jusqu’à ce qu’on ait terminé de la dévêtir. Ses gestes étaient raides. Le public fut mécontent. On n’en offrit que deux pièces d’or. Alors, s’emparant du fouet d’un esclave, le commissaire-priseur s’approcha de la jeune femme désespérée; sans avertissement, il lui administra la caresse du Marchand d’Esclaves, la Caresse du Fouet, et sa réaction fut immédiate, sauvage, totalement incontrôlable. Elle lui jeta un regard horrifié. Le public hurla de joie. Soudain, elle se jeta sur le commissaire-priseur en poussant des cris hystériques mais il lui passa les menottes et, en larmes, elle tomba à genoux. Elle fut finalement vendue à vingt-cinq pièces d’or
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Les hommes se rassemblèrent entre les tables et bientôt les dés, phalanges de verr marquées à l’encre, tintèrent dans un gobelet métallique. Sura s’agenouilla devant la table de Cernus, la tête baissée. Un homme d’armes fixa une laisse à son collier. L’attache de la laisse était une petite boucle métallique. L’homme d’armes enroula la boucle autour du collier d’acier recouvert d’émail rouge. Derrière elle, les hommes poussaient des exclamations en regardant les dés rouler sur les pierres du sol. Je compris alors, dans une certaine mesure, ce qui se passait. Ce n’était qu’un renversement de situation caractéristique de Kajuralia, mais c’était peut-être plus; de nombreux hommes d’armes et employés étaient jaloux de la position que Sura occupait dans la Maison, bien qu’elle fût esclave, et lui reprochaient son orgueil; peut-être Cernus lui-même avait-il le sentiment qu’elle se croyait trop importante; il parut satisfait de la voir humiliée, utilisée comme une esclave de Soie Rouge ordinaire.
- Je vais m’en servir le premier ! s’écria un homme.
Puis il y eut d’autres cris et la partie de dés se poursuivit. Je compris alors que la belle et orgueilleuse Sura servirait tous les hommes, dans l’ordre des points.
Je me tournai vers Ho-Tu. Je constatai avec stupéfaction que ses yeux noirs et féroces étaient pleins de larmes. Sa main n’avait pas quitté la poignée de son couteau courbe.
Je regardai Sura. Elle était agenouillée sur les pierres, les épaules basses, la tête baissée, les cheveux pendants, uniquement vêtue d’un rectangle de soie rouge, les poignets attachés dans le dos. Ses épaules étaient secouées et je compris avec stupéfaction qu’elle pleurait.
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Je me demandais pourquoi cet oiseau, comme cela se pratique couramment lorsqu’ils vieillissent, n’avait pas été abattu. Peut-être l’avait-on épargné par affection, car il arrive que des factions agissent ainsi. D’un autre côté, les dirigeants des factions ne font pas de sentiment et un tarn qui ne rapporte rien, comme un esclave inutile, est en général vendu ou détruit
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- Je m’appelle Sura, dit-elle. Je vais vous éduquer. Pendant les cours, vous êtes mes esclaves. Vous ferez ce que je souhaite. Vous travaillerez. Vous travaillerez et vous apprendrez. Je vous dispenserai mon enseignement. Vous travaillerez et vous apprendrez.
Puis elle les regarda attentivement.
- Craignez moi, conclut-elle.
Flaminius traduisit également cela.
Puis, sans un mot, elle alluma l’aiguillon et tourna le sélecteur. L’extrémité se mit à briller. Et, soudain, elle frappa les trois jeunes femmes agenouillées. La charge devait être élevée, à en juger par le déluge d’étincelles d’un jaune aveuglant et les hurlements de douleur des trois jeunes femmes. Sura frappa sans relâche et les jeunes femmes, à demi inconscientes, rendues pratiquement folles par la douleur, paraissaient incapables de bouger. Elles ne pouvaient que hurler et pleurer. Elisabeth elle-même, qui était agile et courageuse, semblait complètement paralysée. Puis Sura tourna à nouveau le seélecteur et éteignit l’aiguillon. couchées sur les pierres, les jeunes femmes la regardèrent avec terreur, même Elisabeth, tremblantes et les yeux dilatés. Je lus dans leurs yeux, même dans ceux d’Elisabeth, que l’aiguillon les terrifiait.
- Craignez-moi, répéta Sura d’une voix douce. (Flaminius traduisit. Puis elle se tourna vers Flaminius.) Qu’elles soient chez moi à la sixième ahn, ajouta-t-elle avant de tourner les talons et de s’en aller dans un tintement de clochettes.
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On les nourrit comme des animaux, ce que, étant esclaves, elles étaient aux yeux des Goréens.
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- Pourquoi cette fille a-t-elle les mains attachées à l’extérieur des barreaux ? demanda Ho-Tu.
- Le gardien, répondit Flaminius, la trouve jolie. Il voulait pouvoir la regarder en face. (Les Assassins de Gor, p. 155)
- Je me souviens du fouet, dit Phyllis d’une voix sourde.
- Phyllis se souvient du fouet, corrigea Flaminius.
- Je ne suis pas une enfant ! s’écria-t-elle.
- Excellent dit Flaminius. Phyllis va être sage, Phyllis va manger son gruau. Phyllis va boire son eau.
Elle lui jeta un regard empli de haine.
Flaminius affronta son regard et vainquit. Elle baissa la tête et se tourna légèrement.
- Phyllis va être sage, répéta-t-elle, Phyllis va manger son gruau. Phyllis va boire son eau
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- Nous leur accordons, dit Flaminius, daignant donner quelques explications, cinq ahns de réaction diverses à partir du moment où les effets de l’injection de forbicaïne cessent. Le plus souvent, cela se manifeste sous forme de larmes hystériques, de menaces, de demandes d’explications, de hurlements, etc. Elles seront également autorisées à exprimer leur désespoir pendant certaines périodes fixées à l’avance, plus tard.
- Il est nécessaire, ajouta Ho-Tu, qu’elles puissent pleurer et hurler de temps en temps.
- Pour le moment, dis-je, elles sont apparemment en période de silence.
- Oui, répondit Ho-Tu, jusqu’à la cinquième sonnerie, demain matin.
- Mais qu’arrive-t-il si elles ne se taisent pas ? demandai-je.
- On les fouette, répondit Ho-Tu.
- Il a suffi de lever le fouet, précisa le gardien. Elles ne parlent pas notre langue mais elles ne sont pas folles. Elles comprennent.
- Pendant les examens, expliqua Ho-Tu, après l’enregistrement des empreintes digitales, chaque fille reçoit cinq coups de fouet qui lui font comprendre ce que cela signifie. Par la suite, il suffit en général d’approcher la main du fouet pour être aussitôt obéi.
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- Ce sont des esclaves exotiques, déclara Ho-Tu.
Cette expression s’appliquait aux esclaves sortant du commun. Les esclaves exotiques sont, en général, très rares.
- Dans quel sens? demandai-je.
Je ne m’étais jamais intéressé aux esclaves exotiques, tout comme je ne m’intéressais guère aux races de chiens et de poissons rouges que certains éleveurs terrestres considèrent comme des réussites triomphales. En général, on élève les esclaves exotiques en raison d’une malformation que l’on trouve divertissante. Mais l’objectif est parfois plus subtil et sinistre. On peut, par exemple, élever une femme dont la salive est empoisonnée; introduite dans le Jardin des Plaisirs d’un ennemi, cette femme est souvent plus dangereuse que le couteau d’un Assassin.
Ho-Tu suivit peut-être le cours de mes pensées car il se mit à rire :
- Non, non, dit-il. Ce sont des filles ordinaires, bien qu’elles soient particulièrement belles.
- Alors, en quoi sont-elles exotiques ? demandai-je.
Ho-Tu me regarda avec un mauvais sourire.
- Elles ignorent tout des hommes, répondit-il.
- Tu veux dire qu’elles sont Soie Blanche ? m’enquis-je.
Il rit.
- Je veux dire qu’elles vivent dans ce jardin depuis qu’elles sont nées. Elles n’ont jamais vu d’homme. Elles en savent pas qu’il en existe.
Je compris alors pourquoi je n’avais rencontré que des femmes.
Je regardai à nouveau les belles jeunes filles qui jouaient et se promenaient près de la piscine.
- Elles sont élevées dans l’ignorance complète, précisa Ho-Tu. Elles ne savent même pas qu’elles sont des femmes.
J’écoutai la musique du luth. J’étais troublé.
- Leurs existence est très agréable et très facile, expliqua Ho-Tu. Leur unique devoir est de s’amuser.
- Et ensuite ? demandai-je.
- Elles valent très cher, exposa Ho-tu. Parfois l’agent d’Ubar victorieux en achète une pour le festin de victoire des officiers de sa garde personnelle (Ho-Tu me regarda.) Cette nuit-là, on ajoute un somnifère dans la nourriture de la fille qu’il a achetée, puis on la fait sortir du jardin. On s’arrange pour qu’elle reste inconsciente. On la ramène à la vie au plus fort du festin de victoire de l’Ubar, en général complètement nue dans une cage pleine d’esclaves mâles, au beau milieu des convives.
Une fois de plus, je regardai les jeunes femmes.
- Assez souvent, poursuivit Ho-Tu, elles deviennent folles et on les tue au matin.
- Et si ce n’est pas le cas ?
- En général, répondit Ho-To, elles recherchent l’amitié d’une esclave qui leur rappelle les femmes du jardin et leur explique ce qu'elles sont, qu'elles sont femmes, qu'elles sont esclaves, qu'il leur faut porter un collier et servir les hommes.
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Lorsqu’on accouple un mâle appartenant à une Maison, moyennant finance, à une femelle d’une autre Maison. Généralement, dans ce cas, l’accouplement étant supervisé, les deux esclaves portent une cagoule afin qu’ils ne puissent découvrir avec qui on les force à s’accoupler, de peur que , pendant leur moment d’union, leur humiliation commune, ils ne se plaisent et tombent amoureux l’un de l’autre
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Une jeune femme réduite en esclavage sur Gor n’a pratiquement aucune chance de s’évader. Elle est véritablement esclave et le restera probablement à moins que, comme cela se produit parfois, elle donne de si nombreuses satisfactions à son maître que, peut-être à tort, il consente à la libérer.
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- Ces filles ne sont pas encore au point, dit Ho-Tu, leur instruction a débuté il y a seulement quatre mois,. Il est nécessaire qu’elles passent à la pratique de temps en temps, qu’elles entendent et voient comment les hommes réagissent, C’est ainsi qu’on apprend ce qui fait réellement plaisir aux hommes. En fin de compte, selon moi, ce sont les hommes qui apprennent à danser aux femmes.
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La jeune femme hurla mais personne ne lui vint en aide et Elisabeth la fit tourner sur elle-même, déroulant les nombreuses couches des Robes de Dissimulation si bien que la jeune femme se trouva bientôt, au milieu d’un tas de soie, de brocart, de satin et de mousseline, uniquement vêtue d’une courte tunique orange, élégante, semblable à celles que les femmes libres portent parfois dans l’intimité de leurs appartements.
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- Tu n’es pas ici dans la tente rouge. Elle rit. C’était une allusion à certaines pratiques relatives au commerce d’esclaves de Soie Rouge à l’occasion de ventes privées organisées à l’intention de clients importants. À certaines périodes de l’année, on dresse de telles tentes dans la cour de la Maison du Marchand d’esclaves; dans chacune d’elles, nue, enchaînée à un anneau par la cheville gauche, sur des fourrures, se trouve une très belle fille de Soie Rouge; les acheteurs, généralement accompagnés d’un membre de la Caste des Médecins, en présence d’un employé du Marchand d’Esclaves, examinent les diverses filles; lorsqu’ils manifestent un intérêt particulier pour l’une d’elles, le Médecin et l’employé du Marchand se retirent; si, par la suite, la fille n’est pas vendue ou, tout au moins, ne fait pas l’objet d’une sérieuse option, elle est sévèrement battue ou même soumise à l’aiguillon pendant une heure entière; si, après deux ou trois essaie, la fille n’est pas vendue, on lui donne une instruction supplémentaire; si, après cela, elle n’est toujours pas vendue, on l’enferme en général dans les cages de fer, avec les filles de valeur inférieure, et elle est vendue à prix réduit sur un marché secondaire, ou même dans une cité de moindre importance. La plupart des filles, néanmoins, même les spécimens de premier choix, ne connaissent jamais la tente; en général, le Marchand en tire un meilleur prix lorsque de nombreux acheteurs s’affrontent dans la chaleur d’une vente aux enchères.
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