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Critiques de John Ruskin (8)
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Il n'y a de richesse que la vie

John Ruskin, écrivain, poète, peintre, critique d'art britannique, d'origine écossaise (1819-1900)



Je ne sais pas pourquoi, j'ai envie de passer par Perth, Ecosse, pour arriver à John Ruskin, j'aurais pu aussi choisir Whistler John Abbott, son "grand ami" comme chacun sait pour arriver au tempérament fougueux de l'homme qui ne tarda pas avec les années pour s'affranchir de tout. Dans cette époque victorienne, il semblait qu'il n'y avait que Dieu au dessus de lui !



Oui Perth, c'est cette belle ville écossaise inévitable, à la croisée des routes qui mènent, noms évocateurs, à Iverness, à Dundee, à Glasgow, Edimburg ou encore Aberdeen .., traversée par le joli Tay, et cette pierre rouge qui constitue ses édifices nombreux qui virent la lutte des clans plus haut dans l'histoire..



Et ce que Perth n'a semble-t-il pas pu éviter fut ce mariage insolite en son sein entre John Ruskin le bien nommé et la belle Effie Gray qui fut vite annulé pour cause de non consommation. Et là les légendes et les versions vont bon train .. je retiendrai par goût de l'art celle qui me fait bien rire : Ruskin versé dans les choses de l'art dont les nus aurait été contrarié par les poils pubiens de son épouse. Ils conçurent alors que le mariage fut prématuré ..
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La Bible d'Amiens

Défi ABC 2019-2010

Un livre retrouvé au gré d'un rangement. Il m'avait , ennuyée lorsque je l'avais exilé dans une pile " à relire plus tard", plus tard étant venu (beaucoup plus tard même),l'ennui a demeuré. Attribuer le livre à Ruskin et à Proust la traduction... le traducteur est plus prolixe que l'auteur, dans une longue préface et des notes de bas de page plus longues que le texte. Sur la cathédrale d'Amiens, dont on célèbre les 800 ans, peu de choses finalement, tant les digressions prennent le pas sur la pierre. Un écrivain qui bâtit une cathédrale de mots, bel hommage à un édifice de pierre!
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Les Matinées à Florence : Brèves études sur l'art c..

Heureuse initiative que celle des éditions de l’Amateur : proposer aux amoureux de l’art et des voyages une nouvelle traduction de l’ouvrage de John Ruskin, Les Matinées à Florence, véritable guide de la ville phare de la Renaissance, hantée par la présence d’illustres artistes, architectes, peintres, de Donatello à Giotto, de Cimabue à Botticelli. Écrivain, poète, peintre, professeur de dessin et critique d’art, c’est cette dernière activité qui conféra à Ruskin sa célébrité. Passionné par le continent, qu’il découvrit très jeune, il éprouva vite le besoin de partager ses goûts artistiques. Ainsi est né le présent ouvrage, aboutissement de son projet et très avant-gardiste dans sa conception : faire visiter Florence à ses contemporains voyageurs, invités à le suivre, en sept « matinées », dans un parcours initiatique, de l’église Santa Maria Novella à la Galerie des Offices, en passant par l’église Santa Croce, avec un long arrêt devant le campanile de Giotto, soulignant le rôle capital de l’artiste dans l’évolution de la peinture italienne. C’est sans doute en ce domaine que Ruskin révèle tout son génie critique, doté d’une extraordinaire intuition. En effet, à son époque, nombre de ses analyses, confirmées par la suite, n’étaient pas communément admises. Et pourtant, qui aujourd’hui remettrait en cause la pertinence d’approches croisées, historiques, sociologiques, politiques, pour comprendre la production artistique d’une période ? Enrichi de remarquables illustrations et de notes inédites, voici un ouvrage constamment passionnant, à la fois par son essence même et par la possibilité offerte au lecteur de remonter aux origines de la critique d’art moderne.



Par Joëlle-Elmyre Doussot, critique parue dans L'Objet d'Art 509, février 2015
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Il n'y a de richesse que la vie

Je sais que Ruskin est décrié, mais j'ai trouvé dans ce petit ouvrage, bien des choses pour me réjouir...

« L’esprit des économistes est focalisé en permanence sur l’alimentation des comptes en banque, plutôt que sur l’alimentation des bouches ; et ils tombent dans toutes sortes de filets et de pièges, éblouis qu’ils sont par l’éclat des pièces de monnaie, comme les volatiles par le miroir de l’oiseleur ; ou plutôt (car ils n’ont guère en commun avec les oiseaux) comme des enfants essayant de sauter sur la tête de leur propre ombre : le gain d’argent n’étant que l’ombre du véritable bénéfice, qui est l’humanité. »

(...)

« Rien dans l’histoire n’a été aussi dégradant pour l’intellect humain que notre acceptation en tant que science des doctrines courantes de l’économie politique. »

(...)

« La véritable science de l’économie politique – qui doit encore être distinguée de sa science bâtarde, comme la médecine de la sorcellerie, et l’astronomie de l’astrologie – est celle qui enseigne aux nations à désirer et travailler pour les choses qui conduisent à la vie, et à mépriser et détruire les choses qui amènent à la destruction.»
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Le roi de la riviere d'or

Une conte de moralité qui fera là aussi penser aux "Fées" de Charles Perrault (vous savez, les soeurs qui partiront faussement en quête d'aider son prochain pour s'enrichir et cracher des bijoux comme leur jeune soeur, tout en oubliant la condition importante de moralité: avoir bon coeur, partager avec celui qui n'a rien et recevoir celui qui est épuisé sans abri. La réponse ne se fera pas attendre des fées déguisées pour les tester, ces deux vilaines condamnées à cracher en crachant des crapauds et des vipères pour l'éternité). Ce conte mêlera également un autre thème, celui de tous les contes d'hiver qui inviteront les animaux transis de froid à se sécher dans la maison du héros généreux près du feu et à se réchauffer les os d'une bonne nourriture bien revigorante. Ce sont des contes de partage.



Ici, ça sera l'histoire de trois frères, deux ainés abominables et cruels (là aussi) qui s'enrichiront sans partage et qui se montreront impitoyables avec un plus jeune de 12 ans (qui se révèlera pourtant la clé pour défaire ce qui aura été fait de mal par ses deux frères et bien plus).



En point de départ et pour nous installer dans un contexte montagneux frais et fabuleux, l'auteur John Ruskin nous racontera la légende de la rivière d'or, cette rivière qui, baignée des lueurs du soleil couchant et levant, donnera l'impression d'être constellée de gouttes d'or. "Le roi de la rivière d'or" est un conte écologique, cette rivière n'étant que de l'eau mais suffisamment précieuse pour l'écosystème en amont et les plantations des hommes de la vallée pourra valoir de l'or, surtout si la sécheresse s'abattait un jour. Cette rivière vivifiante pourtant ne s'écoulera jamais du côté de la vallée. Par chance, des nuages seront régulièrement poussés vers la vallée pour y pleuvoir, plus précisément au dessus de la propriété des trois frères baptisée "la vallée merveilleuse", tellement elle se montrait florissante et abondante. C'est de l'or.



L'eau sera précieuse ici, très précieuse, si bien qu'un jour quand l'hiver viendra et qu'il n'aura plu que sur les plantations des trois frères juste avant, les voisins de la famille vinrent quémander à leur porte de leur vendre du blé, des fruits ou du gibier chassé sur leurs terres. Le conte ne fera pas les choses à moitié, les ainés seront mauvais, définitivement, doublant le prix des denrées, dépensant tous l'argent à boire sans économiser et battant leur jeune frère pour qu'il les servent suivant leurs mauvais commandements.



Ce conte ressemblera presque à une parabole biblique, faisant intervenir des forces supérieures qui viendront éprouver Hans et Schwartz sur leur générosité et sur leur méchanceté, comme si la Nature devait enfin s'en mêler et rétablir un ordre juste. "Toc toc toc" un soir à la porte, comme dans les récits bibliques et les mythes grecs qui inviteront à protéger le voyageur égaré et lui servir d'hôte comme si il pouvait s'agir d'un dieu venu lui-même les tester.



C'est à ce moment que le conte fera intervenir le jeune Gluck (vous parlez d'un nom), malgré les menaces de ses frères de ne laisser entrer personne, il fera tout le contraire transi par la peur de se faire battre (mais on est comme on est. Il arrivera même à pardonner à ses frères, c'est dire si c'est le petit garçon de la situation pour inverser la tendance).



Avant de se trouver charger lui-même de la mission d'escalader la légendaire montagne de la rivière d'or, Gluck se trouvera placé au pied du mur, ses frères de leur côté punis pour l'éternité pour leur tricherie, leur cupidité et leur cruauté (leur chemin vers la montagne avant Gluck sera jalonné de morts de soif et le final sera à découvrir). Qui aura t-il là haut?



Vous aimerez sans doute l'enjeu, les frères Hans et Schwartz se seront même mis les vents à dos pendant le grand hiver, leur faisant dévier tous les nuages loin de leur "vallée merveilleuse" et ne permettant ainsi définitivement plus à personne de se substanter et surtout de s'hydrater. Plus une goutte de pluie. C'est un personnage magique, qui se dira le roi de la rivière d'or lui-même, qui invitera les frères à escalader la montagne et à y verser quelques gouttes d'eau bénite, leur coeur animé d'un sentiment de contrition sincère pour que l'eau de la rivière se détourne de son lit et vienne irriguer la vallée, sauver tout le monde de la famine et de la sécheresse...Ca ne sera pas simple et il ne faudra pas tricher car sinon... (Ca sera à vous de le découvrir)



C'est un conte moral très démonstratif, de la méchanceté, de la gentillesse, de la bonté, du courage et du pardon. Le pardon sera grand mais cela n'empêchera pas une justice céleste de s'appliquer, on le verra ici (on est comme on est et certains sont irrécupérables).



Les personnages magiques apparaitront simplement sans explications dans un univers pastoral de gens humbles (cela ne sera pas anodin, puisque l'on connait, des peintures notamment, la symbolique du "bon pasteur": celui qui guide, guidé lui-même des bons préceptes de bonté et bien plus, avec la raison de la vie éternelle de la religion chrétienne). Le contexte de fond est rafraichissant et le récit, bien écrit, divertissant comme savent le faire les contes bien rythmés, perlés aussi de belles descriptions comme savaient le faire les récits d'aventure pour la jeunesse se déroulant en montagne.



C'est un plaisir d'y retrouver les illustrations de Quentin Blake. Le titre de " roi de la rivière d'or" passera de mains et le conte deviendra presque un bon roman pour ceux qui commencent à lire seuls.
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Les sept lampes de l'architecture

oui… les 7 lampes, les 7 monstres, les 7 jours, les 7 piliers…

C'est très daté.

Mais rudement fin et intelligent, et sensible, et cultivé.

La classe, tout simplement !

Au fur et à mesure de la lecture, on se laisse prendre, et peu à peu, on perçoit ce qui est encore aujourd'hui une façon d'aborder et de pratiquer le rapport à l'architecture.

Une bonne base.
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Les pierres de Venise

C'est un monument que ce livre sur l'architecture de Venise avec quelques belles envolées poétiques très bien traduites par Mathilde Crémieux.



Mais il est vrai que John Ruskin ne peut pas se défaire de son jugement anglican et que par moments il mélange esthétisme et morale comme s'il s'agissait d'un sermon.



Néanmoins, pour les fervents de la Sérenissime, que d' informations intéressantes et des références de premier ordre. Pas étonnant que ce livre ait été un ouvrage de référence pendant longtemps.
Lien : http://pasiondelalectura.wor..
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Turner

Le critique d’art John Ruskin analyse en 5 volumes le geste esthétique du peintre Turner et dégage les conditions du sublime en peinture.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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