John Shors

J’estime que le chagrin est la plus puissante des émotions après l’amour.

A mesure que le Taj Mahal se révélait au grand jour, chacun d'entre nous semblait transporté d'admiration par cette extraordinaire présence, un émerveillement surpassant même notre révérence pour Allah ou les Dieux hindous. Car cette présence là était tangible. Nous retenions notre souffle et nous tendions la main pour caresser les parois arrondies du monument. Nous levions les yeux au ciel en secouant la tête, abasourdis par la montagne de marbre ciselé qui se dressait devant nous. Tant de nos sujets allaient vêtus de haillons et dormaient dans la fange. Contempler une telle merveille dépassait de beaucoup tout ce qu'ils avaient espéré vivre un jour. Les habitants de l'Hindoustan versèrent des larmes de joie ce jour là.

"Nous autres femmes devons nous montrer prudentes", me conseilla-t-elle en s'arrêtant devant un stand de citrons. Elle en tâta quelques-uns. "Manipuler les hommes est aussi délicat que jongler avec des charbons ardents. Ils sont relativement inoffensifs, tant que l'on fait attention, mais, Allah m'en est témoin, ils peuvent nous brûler les doigts si on n'y prend pas garde.
- As-tu deja jonglé avec des charbons ardents ?
- Non, mais avec des hommes, tous les jours. Et je suis certaine que des braises seraient moins redoutables !"

Ai-je vieilli?
Nous ne vieillissons pas, nous changeons tout simplement...
Les feuilles de certains arbres changent au fil des saisons. C'est une métamorphose stupéfiante. De vertes, elles deviennent dorées puis pourpres. Je peux te dire que les feuiilles d'automne sont encore plus belles que celles du printemps.

Les feux d'artifices cessèrent quand la lune, toute ronde et éclatante, se leva. Le ciel était dégagé et le clair de lune tomba en biais sur le Taj Mahal. L'immense monument semblait attirer et réfléchir la lumière. Les milliers de torches furent éteintes et cessèrent. Quelques éléphants barrirent mais à part cela, le calme régnait.La joie fit place à l'admiration puis se transforma en révérence. Les gens s'assirent pour admirer,captivés, le Taj Mahal qui s'illumina et dont les surfaces si lisses et arrondies paraissaient taillées dans un bloc de marbre.

Un roman passionnent qui vous parle de la vie au xix ème siècle en indes . Un roman parfois très poignant mais qui une fois commençer on ne peut plus le lacher.

- Je t'aime, di-je avec ferveur. Je te dois tant, jamais je ne pourrai te rendre la pareille.
- Mais un iris, demanda-t-il en esquissant sa forme sur le mur, cherche-t-il à rétribuer le soleil qui lui a donné la vie? Non, la simple beauté de cette fleur vaut mille remerciements car, chaque jour, cet astre peut admirer la merveille qu'il a créée.

Les feux d'artifices cessèrent quand la lune, toute ronde et éclatante, se leva. Le ciel était dégagé et le clair de lune tomba en biais sur le Taj Mahal. L'immense monument semblait attirer et réfléchir la lumière. Les milliers de torches furent éteintes et cessèrent. Quelques éléphants barrirent mais à part cela, le calme régnait.La joie fit place à l'admiration puis se transforma en révérence. Les gens s'assirent pour admirer,captivés, le Taj Mahal qui s'illumina et dont les surfaces si lisses et arrondies paraissaient taillées dans un bloc de marbre.

L'amour. Un sentiment si simple mais une force de création si puissante. L'amour que se vouaient mes parents, j'en étais sûre, ferait l'objet de récits jusqu'à la fin des temps.

Que dire d autre si ce n'est qu'il faisait partie des rares personnes capables de rendre leur entourage plus heureux .