Citations de Johnny Hallyday (34)
Dans ma tête j'ai toujours vingt ans, c'est quand je me croise dans une glace que je me dis : "Tiens... j'ai vieilli." A l'intérieur, rien n'a changé. Ni le désir, ni la peur.
J'espère ne pas décevoir mes fans.
Pour la plupart, je suis attaché à eux... Ceux qui me font vraiment flippe, c'est les sosies. ça ferait peur à tout le monde. Vous êtes transformé en une poupée de supermarché.
On ne dépense pas de l'argent pour aller voir un mec qui chante seul avec une guitare, quel que soit son talent, pour moi ce n'est pas ça , un spectacle.
J'avais commencé les cours de chant avec madame Fourcade. Tous les chanteurs français sont passés chez cette dame. Elle m'a expliqué comment chanter avec le diaphragme, tout en bas, avec le ventre, avec mes tripes. C'est aussi ce qui me valait de chanter les jambes bien écartées pour prendre appui et c'est devenu une de mes marques de fabrique. Toutes les grandes voix vont chercher de la puissance avec cette posture, regarder Céline Dion...
Jean-Philippe ! gueulait ma tante. Jean-Philippe ! Ne lui fais pas écouter tes disques, il va vouloir devenir chanteur et te piquer ton travail.
J'avais quelques mois quand ma mère est rentrée du travail et m'a retrouvé seul par terre sur une couverture. C'était en 1943 ...mon père a embarqué les tickets de rationnements et vendu tous les meubles, même mon petit lit.
Son instinct dépasse de loin les grandes intelligences.
Le pouvoir politique a toujours essayé de s’approprier les grands chanteurs. Elvis et James Brown ont soutenu Nixon. Les Rolling Stones et le président Clinton ont eu des rapports privilégiés. Aretha Franklin, Springsteen, Jay Z et Beyoncé sont des amis d’Obama. Dans la loge de Johnny, en France, il n’est pas rare de voir défiler la classe politique.
Non, ce qui me plaît avant tout à Los Angeles, c’est le temps. Je peux faire de la moto sans mourir de froid. Les filles sont heureuses là-bas, elles vont à l’école normalement, sans que personne ne les pourchasse. Et puis mes musiciens vivent presque tous à L.A.
Les gens, en France, ne me parlent que de ma santé, de ma famille, de tout un tas de conneries qui n’ont rien à voir avec ma musique. Ici, en Amérique, on me parle de mes guitaristes, de Jimi Hendrix ou Jimmy Page, et j’apprécie ça.
Les instruments dont on se sert le plus sont toujours les plus fragiles. Pour un chanteur, c’est la gorge, pour un danseur, les chevilles, pour un guitariste, les doigts.
Pour un écrivain, la mémoire.
Quoi qu’il en soit, les faits sont là : nous sommes en train d’assister à la disparition du métier, de ce merveilleux show-business.
Est-ce qu’on va pleurer ? Non. N’oublions jamais que ce sont les majors qui ont lancé sur le marché des appareils pour copier les disques. Sony, Philips, ce sont eux qui ont inventé les machines à copier. Et maintenant ils se plaignent que le disque vende moins !
Après toutes ces années à les côtoyer, les maisons de disques restent pour moi un mystère complet.
Le problème, c’est que je ne sais rien faire d’autre que chanteur, moi !
Je suis souvent seul dans la vie, mais sur scène jamais... Ma drogue à moi, c'est le public
Je connais quelques joueurs de football ! Bien sûr, je connais Zazie…