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Citations de Joël Dicker (2911)


Mais avant de vous raconter ce qui se passa cet été là, il me faut d'abord revenir sur ce qui fut à l'origine de toute cette histoire : la mort de Bernard de Fallois. Bernard de Fallois était l'homme à qui je devais tout. Mon succès et ma notoriété, c'était grâce à lui.
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Des grands deuils, le temps ne répare presque rien.
P.395.
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À trop vouloir déterminer le destin des autres on oublie qu’on ne peut influencer que le sien.
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Que peut-on contre les sentiments, ils sont notre seule liberté .
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Je crois, Marcus, que vous êtes venu ici en espérant que quelque chose vous tomberait tout cuit dans le bec, Au fond, vous vous êtes comporté comme une mouette, Alors que vos devriez être un oiseau migrateur
C’est à dire…?
Les oiseaux migrateurs sont des oiseaux qui suivent leur instinct. Ils ne subissent pas, ils s anticipent.
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La mort empêche les retrouvailles, mais elle ne peut pas interrompre l’amour.
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Transmission, mon fils, très important la transmission. C’est comme ça que les gens ne meurent jamais vraiment : quand bien même leur corps peut être rongé par les vers de terre, leur esprit survit au travers de quelqu’un d’autre. Et ainsi de suite.
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- L’homme qui sait vous faire rire, sait vous faire vivre, car il n’est pas de plus beau sentiment, lui avait dit un matin Sol.
- Et pourquoi ? s’était-elle amusée.
- Parce que le rire est plus fort que tout, plus fort même que l’amour et les passions. Le rire constitue une forme de perfection inaltérable. On ne le regrette jamais, on le vit toujours pleinement. Lorsqu’il se termine on est toujours satisfait, on en voudrait encore mais sans en réclamer davantage. Même le souvenir du rire est toujours agréable.
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J'avais envie de m'arracher le coeur tant je l'aimais.
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Dans notre société, les hommes que l'on admire le plus sont ceux qui bâtissent des ponts, des gratte-ciel et des empires. Mais en réalité, les plus fiers et les plus admirables sont ceux qui arrivent à bâtir l'amour. Car il n'est pas de plus grande et de plus difficile entreprise.
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J'ai voulu faire d'une panthère un chien de salon. Or, les animaux sauvages sont comme les hommes. On peut les amadouer, les grimer, les déguiser. On peut les nourrir d'amour et d'espoir. Mais on ne peut pas changer leur nature.
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Elle eut un sourire triste, puis fixant l'horizon, elle éclata d'un sanglot inconsolable.
Des grands deuils, le temps ne répare presque rien.
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Parler n’est pas un aveu de faiblesse, au contraire. Il faut du courage pour s’en sortir.
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- Le cinéma?
- Le cinéma, Goldman, le voilà l'avenir! Désormais les gens veulent de l'image! Les gens ne veulent plus réfléchir, ils veulent être guidés! Ils sont asservis du matin au soir, et quand ils rentrent chez eux, ils sont perdus: leur maître et patron, cette main bienfaitrice qui les nourrit, n'est plus là pour les battre et les conduire. Heureusement, il y a la télévi-sion. L'homme l'allume, se prosterne, et lui remet son destin.
Que dois-je manger, Maître? demande-t-il à la télévision.
Des lasagnes surgelées! lui ordonne la publicité. Et le voilà qui se précipite pour mettre au micro-ondes son petit plat dégoûtant. Puis, le voilà qui revient à genoux et demande encore: Et, Maître, que dois-je boire? Du Coca ultra-sucré! hurle la télévision, agacée. Et elle ordonne encore: Bouffe, cochon, bouffe! Que tes chairs deviennent grasses et molles.
Et l'homme obéit. Et l'homme se goinfre. Puis, après l'heure du repas, la télé se fâche et change ses publicités:
Tu es trop gros! tu es trop laid! Va vite faire de la gymnastique. Sois beau! Et il vous faut acheter des électrodes qui vous sculptent, des crèmes qui font gonfler vos muscles pendant que vous dormez, des pilules magiques qui font à votre place toute cette gymnastique que vous n'avez plus du tout envie de faire parce que vous digérez votre pizza!
Ainsi va le cycle de la vie, Goldman. L'homme est faible. Par instinct grégaire, il aime s'entasser dans les salles sombres qu'on appelle cinémas. Et bam! On vous envoie la pub, le pop-corn, la musique, les magazines gratuits, avec des bandes-annonces qui précèdent votre film et qui vous disent:
«Pauvre cloche, tu t'es trompé de film, va voir plutôt celui-là, il est beaucoup mieux!» Oui, mais voilà: vous avez payé votre place, vous êtes coincé! Donc vous devrez revenir voir cet autre film dont une autre bande-annonce vous indiquera que vous n'êtes une fois de plus qu'un pauvre benêt, et, malheureux et déprimé, vous irez engloutir des sodas et des glaces au chocolat vendus hors de prix pendant l'entracte pour oublier votre condition misérable. Il n'y aura peut-être plus que vous, et une poignée de résistants, entassés dans la dernière librairie du pays, mais vous ne pourrez pas lutter indéfiniment: le peuple des zombies et des esclaves finira par gagner.
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Un bon livre, Marcus, est un livre que l’on regrette d’avoir terminé.
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Les gens considèrent souvent que l’écriture d’un roman commence par une idée. Alors qu’un roman commence avant tout par une envie : celle d’écrire. Une envie qui vous prend et que rien ne peut empêcher, une envie qui vous détourne de tout. Ce désir perpétuel d’écrire, j’appelle ça la maladie des écrivains. Vous pouvez avoir la meilleure des intrigues de romans, si vous n’avez pas envie de l’écrire, vous n’en ferez rien.
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— Le cinéma, Goldman, le voilà l'avenir! Désormais les gens veulent de l'image! Les gens ne veulent plus réfléchir, ils veulent être guidés! Ils sont asservis du matin au soir, et quand ils rentrent chez eux, ils sont perdus: leur maître et patron, cette main bienfaitrice qui les nourrit, n'est plus là pour les battre et les conduire. Heureusement, il y a la télévision. L'homme l'allume, se prosterne, et lui remet son destin. Que dois-je manger, Maître? demande-t-il à la télévision. Des lasagnes surgelées! lui ordonne la publicité.
Et le voilà qui se précipite pour mettre au micro-ondes son petit plat dégoûtant. Puis, le voilà qui revient à genoux et demande encore: Et, Maître, que dois-je boire? Du Coca ultra-sucré! hurle la télévision, agacée. Et elle ordonne encore: Bouffe, cochon, bouffe! Que tes chairs deviennent grasses et molles. Et l'homme obéit. Et l'homme se goinfre.
Puis, après l'heure du repas, la télé se fâche et change ses publicités: Tu es trop gros! tu es trop laid! Va vite faire de la gymnastique! Sois beau! Et il vous faut acheter des électrodes qui vous sculptent, des crèmes qui font gonfler vos muscles pendant que vous dormez, des pilules magiques qui font à votre place toute cette gymnastique que vous n'avez plus du tout envie de faire parce que vous digérez votre pizza! Ainsi va le cycle de la vie, Goldman.
L'homme est faible. Par instinct grégaire, il aime s'entasser dans les salles sombres qu'on appelle cinémas. Et bam! On vous envoie la pub, le pop-corn, la musique, les magazines gratuits, avec des bandes-annonces qui précèdent votre film et qui vous disent: « Pauvre cloche, tu t'es trompé de film, va voir plutot celui-la, il est beaucoup mieux! » Oui, mais volla: vous avez paye votre place, vous êtes coincé!
Donc vous devrez revenir voir cet autre film dont une autre bande-annonce vous indiquera que vous n'êtes une fois de plus qu'un pauvre benêt, et, malheureux et déprimé, vous irez engloutir des sodas et des glaces au chocolat vendus hors de prix pendant l'entracte pour oublier votre condition misérable. Il n'y aura peut-être plus que vous, et une poignée de résistants, entassés dans la dernière librairie du pays, mais vous ne pourrez pas lutter indéfiniment: le peuple des zombies et des esclaves finira par gagner.
P.133.
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Dans vingt ans les gens ne liront plus. C'est comme ça. Ils seront trop occupés à faire les zozos sur leurs teléphones portables.
Vous savez, Goldman, l'édition c'est fini. Les enfants de vos enfants regarderont les livres avec la même curiosité que nous regardons les hiéroglyphes des pharaons. Ils vous diront: « Grand-père, à quoi servaient les livres?» et vous leur répondrez: « À rêver. Ou à couper des arbres, je ne sais plus. » À ce moment-là, il sera trop tard pour se réveiller: la debilité de l'humanité aura atteint son seuil critique et nous nous entre-tuerons à cause de notre bêtise congénitale (ce qui d'ailleurs est déjà plus ou moins le cas). L'avenir n'est plus dans les livres, Goldman.
P.132.
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Beaucoup d’entre nous cherchons à donner du sens à nos vies, mais nos vies n’ont de sens que si nous sommes capables d’accomplir ces trois destinées : aimer, être aimé et savoir pardonner. Le reste n’est que du temps perdu.
P. 468.
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Pourquoi vouloir changer ? Chacun est différent, Markie, et peut-être est-ce là le bonheur : être en paix avec ce que l’on est.
P.349.
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