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Critiques de Jonathan Hickman (457)
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Avengers Marvel Now, tome 2

Dans ce second tome, nous allons avoir droit à un excellent suspense, de nombreux rebondissements et de l'action. Que voulez vous de plus ? Et, avec ça, les personnages gagnent en maturité !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Avengers Marvel Now, tome 2

J’avais décidé de ne pas poursuivre cette série dont le premier tome m’avait déçu. Mais Pavlik m’ayant convaincu d’aborder le récit Infinity il faut bien que j’en passe par les épisodes précédents.



Cet opus m’a un peu plus fait plaisir. Je reste convaincu de manquer des références nécessaires pour suivre toute l’histoire (qu’est-ce que ce Superflux ? que sont ces Instants Blancs ? d’où sort Captain Universe ?) et j’ai encore du mal à suivre les dialogues sans détenir le contexte, mais j’y ai trouvé plus de positif.



La première partie reste dans le registre cosmique : les héros les plus puissants sont présents ; désormais Thor n’est plus qu’un soldat de niveau moyen ; les ennemis sont d’un calibre Galactusien ou peu s’en faut. Surtout, l’humain lambda n’est plus que de la cher à cramer. C’est sombre, violent. Les crânes émergeant de la catastrophe de l’Université, on n’est plus dans les comics de papa (le mien en fait). Mais certaines mises en scènes sont remarquables, comme celle de la création de Starbrand qui n’était qu’un étudiant transparent. Sa transparence est montrée dans quelques scénettes sur lesquelles il est présent sans qu’on le remarque, mais sur lesquelles on revient après coup.



C’est cependant la dernière partie qui m’a plu le plus. Elle met en scène des héros de niveau moyen aux caractères trempés mais divers - une Veuve Noire psychopathe, une Captain Marvel leader et vamp, d’anciens Nouveaux X-Men délurés – en mission d’infiltration chez l’A.I.M. Le ton d’humour de second degré est très plaisant. Il y a des morts, mais plus dans un esprit Quentin Tarantino. Les réparties font mouche. Les gars de l’A.I.M. ressemblent à des écoliers maladroits. Bref c’est marrant. Et le retour de Shang-Chi, que je n’avais pas vu depuis bien longtemps, sous une apparence très Bruce Lee ne gâte rien.



Reste que pour l'instant on ne voit pas très bien où tout ces éléments disparates vont nous mener, mais c’est meilleur que ce que je craignais.



Je vous conseille de lire aussi la critique presse de ComicsMarvel, disponible sur cette page Babelio, avec laquelle je partage de nombreuses vues.

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Avengers Marvel Now, tome 2

Ce second tome des Avengers de Hickman rentre encore plus dans la complexité. Comme l'aime l'auteur, il se joue des temporalités, de l'emplacement physique et surtout apporte des notions qui vont être développées par la suite comme toutes les souches envoyées par Ex Nihilo.

Graphiquement, je trouve ca dommage que les dessinateurs se succèdent et qu'on ne garde pas qu'une seule patte graphique tout du long. Pour autant, les dessins sont très beaux et on ne peut pas pleurer sur l'avalanche de détails dans les cases.
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Avengers Marvel Now, tome 2

Toujours aussi abscons par moments, avec des personnages peu développés, mais l'intrigue a le don de fasciner, quand bien même elle finira par rebuter les nouveaux lecteurs à cause de trop nombreuses références, parfois obscures, à l'univers classique de Marvel. Mike Deodato remonte le niveau des dessins et l'on se demande encore où Hickman va nous mener.
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Avengers Marvel Now, tome 2

Second tome des aventures de l’équipe boosté à la testostérone des Avengers. Jonathan Hickman continue de tisser sa toile, et l'on appréhende un peu mieux les enjeux mais tous cela est encore floue et les zones d'ombres sont très nombreuse. Les ingrédients sont les mêmes que dans le premier tome une équipe surpuissante des Avengers qui rencontre des adversaires cosmiques surpuissants également. A noter la dernière histoire et bien plus terre à terre et permet de découvrir certains héros (les moins bodybuildée )de cette équipe.

Les dessin sont toujours de grande qualité. Mon ressenti c'est que cette série est partie sur les chapeaux de roues et que ce tome continue dans la même veine, seulement il va être temps qu'Hickman, nous précise un peu mieux les objectifs et les intérêts de tous ces nouveaux Avengers, s'il veut que la mayonnaise finisse par prendre.
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Avengers Marvel now, tome 3

Les récits suivants :

- Avengers (tome 3 et 4),

- New Avengers (tome 2),

- Infinity,

Tous de Jonathan Hickman ce lisant en parallèle, ma critique sera la même pour ces différents titres.



Dans Avengers, nous suivons une nouvelle équipe d'Avengers très cosmique, avec de nombreux personnages moins connus de l'univers Marvel (Hypérion, Manifold, Rocket...) qui s'ajoutent aux membres plus classiques (Captain America, Captain Marvel, Thor, Hulk, Hawkeye...).

Cette équipe va devoir faire face aux batisseurs pour sauver non pas la terre mais les univers.



Dans New Avengers, nous suivons une équipe plus réduite, les Illuminatis (Iron Man, Namor, Black Panther, le Fauve, Flêche Noir, M. Fantastic et Dr Strange) qui se réunissent pour prendre des décissions difficile mais nécessaire pour la survie de leur propre planète.



Infinity est le crossover des deux séries de Jonathan Hickman et Thanos vient s'ajouter aux menaces déjà présentes dans les deux séries. Il s'attaque à la terre dans un but que nos héros vont vite comprendre.



Ainsi, il est quasi impossible de lire Infinity seul, et les séries Avengers et New Avengers qui sont elles lisibles séparément, prennent tout leur sens lorsqu'on les lis en parallèle.



Pour ma part j'ai bien aimé ces lectures, j'avais déjà lu Infinity sans avoir lu le reste et c'était tout simplement incompréhensible.

Après avoir relu l'ensemble, je peux dire que c'est une lecture exigeante mais qui récompense le lecteur qui s'investit dans toutes les séries.



J'avoue avoir une préférence pour New Avengers, ce groupe de personnages forts me plait vraiment.

J'ai eu un peu plus de mal à m'attacher à la nouvelle équipe d'Avengers qui comprend trop de personnages "secondaires" qui ont du mal a avoir leur heure de gloire et qu'on ne connait au final pas plus à la fin du récit.
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Avengers Marvel now, tome 3

Rien à faire. Pour l’instant je n’arrive pas à être chaviré par cette série (désolé Pavlik :( ).



Pour rappel, il s’agit de la série appartenant à l’ensemble Marvel Now, dont ce qu’il y a de plus récent à ma connaissance. Elle est très cosmique dans ses enjeux et a donc apriori tout pour me plaire mais j’ai toujours du mal.



Après trois volumes et 17 épisodes, on est encore dans la préparation au cataclysme annoncé : Infinity. Les éléments disparates ne se rejoignent pas encore même si, enfin, un « signal » vient d’être envoyé à ceux que j’imagine être les fameux « Bâtisseurs » au grand dam de nos héros.



Je sais que je manque de recul et de connaissance sur les quinze dernières années Marvel. Qu’est-ce qu’un « Terminus » ? Pourquoi la Terre Sauvage n’est-elle plus protégée par Ka-Zar ? Qu’est-ce que le S.W.O.R.D. ? Cela nuit à ma compréhension et à créer une empathie avec les personnages. Je n’arrive par exemple pas à accrocher à cet Hypérion qui me paraît photocopié sur Superman. Pourtant Hickman fait un effort en le mettant en avant ici, avec Thor, transformant les deux guerriers surpuissants (enfin, surpuissants dans le contexte des années 1970, ici, ils ont quelques niveaux de retard dans le jeu du trône de puissance) en éminents philosophes.



Seul Spider-man maintient un niveau d’humour qui était plus présent dans le volume 2. Et cependant j’ai du mal à le caser parmi les Avengers. Il n’a jamais (enfin de mon temps, hou ! vite, ma canne !) été un homme d’équipe. C’est un héros de cités, comme Daredevil. Qu’est-ce qu’il fait dans ce micmac multiversel ? Il ne représente pas une force morale indestructible comme Captain America. Il se contente de faire des mots. Non, décidément…



J’ai lu le titre rapidement sans trop éprouver d’émotions tout en espérant en éprouver. Je sens bien que cette intrigue cosmique et complexe doit valoir son pesant de galaxies. J’espère m’éclater quand on entrera dans le vif du sujet.

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Avengers Marvel now, tome 3

Ce tome contient les épisodes 12 à 17, initialement parus en 2013 (à un rythme bimensuel), écrits par Jonathan Hickman, avec l'aide de Nick Spencer. Les épisodes 12 & 13 sont dessinés et encrés par Mike Deodato. Les épisodes 13 à 17 sont dessinés par Stefano Caselli, avec l'aide de Marco Rudy et Marco Checchetto pour l'épisode 17. La mise en couleurs est réalisée par Frank Martin, avec l'aide d'Edgar Delgado pour l'épisode 15. Les événements des épisodes 14 à 17 se déroulent simultanément à l'événement "Infinity".



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- Épisodes 12 & 13 - Une équipe d'Avengers s'est rendue en Terre Sauvage pour s'occuper de la bombe envoyée par Ex Nihilo, bombe génétique qui a donné naissance à des créatures anthropomorphes encore enfants, dotées de la capacité de s'auto-suffire (= aucun besoin de nourriture ou de respiration). L'équipe se compose de Thor, Hyperion (Marcus), Superior Spider-Man, Hawkeye, Iron Man, Spider-Woman et Captain Universe.



Ces 2 épisodes développent le devenir des créatures engendrées par l'une des 6 bombes Ex Nihilo. Ils sont indispensables à la compréhension de l'intrigue liée aux Jardiniers (Gardeners) débutée dans le premier tome de la série.



Hickman poursuit sans faille et sans relâche son intrigue tentaculaire, relative à des individus ayant pour mission de favoriser l'éclosion de la vie : les Gardeners œuvrant pour le compte des Builders. Fidèle à son habitude, il développe un concept de science-fiction (ces individus auto-suffisants) de manière intrigante et novatrice, sans avoir peur de mettre en évidence ce que de telles créatures peuvent avoir de terrible. Il met en scène 7 Avengers (un nombre plutôt réduit au regard de la distribution pléthorique qu'il utilise), avec même des moments personnels, en particulier pour Hyperion qui papote avec Thor pour essayer de trouver sa place et sa raison de vivre dans notre dimension. Le suspense est entretenu à la fois par le devenir de ces enfants, mais aussi par le fait qu'une tierce partie souhaite les récupérer (= les enlever) pour étudier de près cette évolution hors du commun.



Les dessins de Mike Deodato ont la vertu de faire croire aux personnages et à l'environnement dans lequel ils évoluent. Ainsi les créatures engendrées par la bombe génétique ont l'apparence d'enfants d'une dizaine d'année, avec une morphologie correspondante, et des expressions adaptées. Ils expriment la joie de vivre et l'enthousiasme propres à cet âge et aux découvertes qui l'accompagnent. Thor et Hyperion sont massifs et musculeux à souhait, crédibles alors qu'ils papotent sur une pente herbeuse. Les monstres préhistoriques de la Terre Sauvage sont à la fois fantasmagorique et découlent des dinosaures, faisant montre d'une férocité terrible. Garokk (l'homme pétrifié) est imposant par sa rigidité pierreuse. Lorsque les Avengers interviennent en équipe, Deodato les place sans qu'ils ne se marchent sur les pieds. Lorsque Thor fait parler la foudre (littéralement), l'énergie crépite de toute part faisant des ravages sur l'ennemi.



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- Épisodes 14 à 17 - La première séquence montre l'émergence des créatures engendrées par la bombe ayant atterri en Inde ; elles sont auto-réparatrices. Elles envoient un message : échec du système. Ce message se répercute auprès des autres sites, en particulier celui d'Australie et celui de l'île de l'AIM. Ce dernier site est sous la responsabilité de Superia (Deidre Wentworth). Traversant l'espace, le message atteint également un Tuteur (Caretaker) qui dépêche une sonde robotisé. Les Avengers doivent intervenir en Australie pour contenir les créatures engendrées par la bombe. Nightmask (Adam) poursuit l'éducation de Kevin Kale Conner pour qu'il apprenne à utiliser le Star Brand. À partir de la station orbitale du SWORD, Abigail Brand constate l'arrivée massive de vaisseaux spatiaux autour de la Terre. Quelque part sur la lointaine planète Galador, les Spaceknights luttent contre un ennemi indéterminé.



Ces épisodes constituent une forme de prologue à l'événement "Infinity" et comportent une ribambelle d'informations. Certaines s'assemblent pour raconter une séquence complète, d'autres sont autant de pièces détachées d'un puzzle de grande taille.



Durant 6 mois, Jonathan Hickman a écrit 4 épisodes interconnectés par mois : 2 de la série "Avengers", 1 de la série "New Avengers, et 1 de la minisérie "Infinity". Au final tous ces épisodes (22 au total) forment une histoire très dense. Les 4 épisodes ici présents doivent donc être considérés en tant que prologue de cette histoire très dense.



Au travers de ces épisodes, Jonathan Hickman poursuit plusieurs objectifs. (1) Continuer l'intrigue liée aux Jardiniers (Ex Nihilo et ses 6 bombes), en rappelant que ses actes sont liés à l'existence de Caretakers et de Builders. (2) Préparer le terrain pour Infinity : les réparties cryptiques de Captain Universe, le constat d'Abigail Brand. (3) Poursuivre le développement de Star Brand, sous la responsabilité de Nightmask. (4) Préparer les intrigues à venir (post Infinity) avec l'AIM récupérant la sonde du Caretaker. (5) Rappeler discrètement les mesures prises par les Illuminati dans la série "New Avengers" (toujours avec la sphère Dyson).



L'intrigue principale de ces 4 épisodes reste l'apparition de 2 autres types de créatures générées par les bombes. Les Avengers doivent intervenir pour les stopper en Australie, par le biais d'affrontements physiques. Il est visible que Stefano Caselli s'inspire fortement de Leinil Yu pour disposer ses personnages dès qu'il y a plus de 2 Avengers dans une même case. La narration est un peu moins fluide que celle de Deodato et certaines cases manquent un peu de substance. Par contre, il conserve avec conviction le degré de sérieux et de danger imminent. Ses dessins portent tous les éléments exigés par la narration, sans réussir à y apporter plus d'un point de vue esthétique.



Jonathan Hickman continue d'étendre son intrigue en incluant des développements imprévisibles mais cohérents, et des éléments de l'univers partagé Marvel (les Spaceknights, chevaliers de Galador dont Rom fut le représentant le plus connu sur Terre). Il réussit même à caser un ou deux moments humoristiques (un personnage arborant un Oméga sur la poitrine et le transformant en un A pour Avengers). Il n'oublie pas de laisser un peu de place pour 1 ou 2 personnages choisis, ici Kevin Kale Conner.



Pour le lecteur qui serait arrivé par hasard à ce tome, il y a fort à parier qu'il n'y entendra goutte, voyant une horde de personnages se démener sans rime ni raison, ayant l'impression d'approcher la compréhension d'une composante, pour mieux désespérer la page d'après alors que l'histoire passe à autre chose. Pour le lecteur ayant suivi les 2 séries Avengers depuis le début, il sera soufflé par la capacité d'Hickman à toujours élargir l'horizon de son intrigue, à incorporer des éléments de l'univers partagé Marvel, à inclure des éléments originaux de science-fiction, et à installer un suspense palpable. Mike Deodato illustre les 2 premiers épisodes, avec sa fougue sous-jacente coutumière. Caselli s'attache plus à donner une apparence imposant à tous ces événements, perdant un peu en rythme de lecture.
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Avengers Marvel now, tome 3

Un tome qui se lit en parallèle de New Avengers et surtout de l'event Infinity. Le tout trouve une harmonie chapeauté par Hickman qui marche complètement sur moi. Plus les tomes passent, plus il est difficile de comprendre l'ensemble mais plus Hickman sait nous récompenser de ne pas avoir baisser les bras avec des scènes toutes plus remarquables les unes que les autres.

Il y a certes des difficultés de compréhension par moment, par la densité de l'oeuvre, par la quantité de personnages et par une notion temporelle loin d'être linéaire comme Hickman aime bien s'en jouer, mais la récompense en vaut le coup à mes yeux.
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Avengers Marvel now, tome 4

Il est difficile de juger ce tome en solitaire, il est à prendre en compte dans le tout qui est formé avec New Avengers et Infinity.

L'histoire se situe au deux-tiers à peu près de l'event Infinity et demande surtout d'avoir le bagage des tomes précédents pour ne pas vivre un calvaire lors de la lecture.

Un tome plus tourné sur l'action que sur la construction de l'histoire par les auteurs afin de nous faire languir de la conclusion de l'évent.

Le travail de Hickman reste remarquable et celui de Leinil Francis Yu est tout simplement superbe.

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Avengers Marvel now, tome 4

Ce volume nous fait pénétrer de plein pied dans le crossover Infinity. Sa lecture indépendamment des autres volumes consacrés à l’évènement doit être difficile et frustrante. Je ne sais pas ; j’ai bêtement suivi l’ordre de lecture préconisé à la fin du volume et qui nous fait jouer à saute-mouton entre la minisérie Infinity, Avengers 4 et New Avengers 2. Il est certain que des causes placées ici voient leurs conséquences évoquées ailleurs et vice-versa. Même si la première page de chaque épisode résume l’action globale, cela paraît insuffisant.



On peut tout de même extraire du tout l’action des Avengers. Car celle-ci est la suite directe des volumes précédents qui avaient tant malmené ma patience. Mais ici la tarte à la crème explose, et elle est délicieuse. Les Avengers partent donc pour l’espace rejoindre l’Union Sacrée des civilisations Marvel connues (y compris des dingues comme les Brood ou Annihilus) dans la confrontation avec les Bâtisseurs – une race vieille comme l’univers décidée à tout raser jusqu’à son objectif : la Terre dont, selon eux, l’existence doit cesser pour sauver le multivers.



Au début les Avengers, « ces sauvages » s’exclame l’empereur de Spartax, sont seulement tolérés. Puis, la situation se dégradant, les grands et arrogants empires vont devoir s’appuyer sur le savoir-faire tactique et le haut potentiel d’espérance de ces héros « sauvages » qui ont toute leur vie dû et pu faire face à des adversités d’une incroyable puissance. Captain America prend la direction des opérations et réussit des prodiges (même si un miracle l’aidera tout de même un peu).



Peu à peu, le sigle des Avengers devient le symbole de la liberté dans l’univers entier. Une scène détourne la célèbre montée du drapeau américain sur le mont Suribachi de l’île d’Iwo Jima pendant la deuxième guerre mondiale, en remplaçant la bannière étoilée par le « A » des Avengers. On voit développée ici la même autosatisfaction des Etats-Unis - nation synonyme de liberté - que dans le film Independence Day. C’est oublier le côté obscur impérialiste de cette nation évidemment.



Les Avengers finissent par revenir sur Terre où, en leur absence, Thanos a fait des siennes. Aidés de leurs nouveaux amis (toutes les civilisations spatiales en fait) ils vont tenter de donner au titan une bonne leçon.



Tout pour l’action cosmique, il reste peu pour le développement des caractères individuels. Ce sera pour plus tard, on l’espère. Le dessin est magnifique, Yu nous offrant de superbes tableaux figés de combats mémorables.

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Avengers Marvel now, tome 4

Les récits suivants :

- Avengers (tome 3 et 4),

- New Avengers (tome 2),

- Infinity,

Tous de Jonathan Hickman ce lisant en parallèle, ma critique sera la même pour ces différents titres.



Dans Avengers, nous suivons une nouvelle équipe d'Avengers très cosmique, avec de nombreux personnages moins connus de l'univers Marvel (Hypérion, Manifold, Rocket...) qui s'ajoutent aux membres plus classiques (Captain America, Captain Marvel, Thor, Hulk, Hawkeye...).

Cette équipe va devoir faire face aux batisseurs pour sauver non pas la terre mais les univers.



Dans New Avengers, nous suivons une équipe plus réduite, les Illuminatis (Iron Man, Namor, Black Panther, le Fauve, Flêche Noir, M. Fantastic et Dr Strange) qui se réunissent pour prendre des décissions difficile mais nécessaire pour la survie de leur propre planète.



Infinity est le crossover des deux séries de Jonathan Hickman et Thanos vient s'ajouter aux menaces déjà présentes dans les deux séries. Il s'attaque à la terre dans un but que nos héros vont vite comprendre.



Ainsi, il est quasi impossible de lire Infinity seul, et les séries Avengers et New Avengers qui sont elles lisibles séparément, prennent tout leur sens lorsqu'on les lis en parallèle.



Pour ma part j'ai bien aimé ces lectures, j'avais déjà lu Infinity sans avoir lu le reste et c'était tout simplement incompréhensible.

Après avoir relu l'ensemble, je peux dire que c'est une lecture exigeante mais qui récompense le lecteur qui s'investit dans toutes les séries.



J'avoue avoir une préférence pour New Avengers, ce groupe de personnages forts me plait vraiment.

J'ai eu un peu plus de mal à m'attacher à la nouvelle équipe d'Avengers qui comprend trop de personnages "secondaires" qui ont du mal a avoir leur heure de gloire et qu'on ne connait au final pas plus à la fin du récit.
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Avengers Marvel now, tome 4

Ce tome contient les épisodes 18 à 23, initialement parus en 2013/2014, tous écrits par Jonathan Hickman, dessinés par Leinil Francis Yu, encrés par Gerry Alanguilan, sauf le 23 encré par Yu. Il faut impérativement avoir commencé la série par le premier tome , pour espérer comprendre plus de la moitié du récit.



À l'évidence, ce tome est forcément difficile à lire déconnecté d'Infinity, puisqu'il s'insère au deux tiers de ce récit. Il commence par une page de résumé en comics (7 cases) indiquant que la flotte spatiale des Builders est proche de la Terre. Il y a ensuite une page rappelant quels sont les différents protagonistes, chacun avec un dessin de leur tête et leur nom en dessous. Il y a les 6 Avengers dans le Quincruiser 1, les 4 Avengers plus Abyss, Starbrand et Nightmask dans le Quincruiser 2, les 4 Avengers en vol autonome dans l'espace, les 5 catégories d'extraterrestres associés aux Builders, le Concile Galactique, la Garde Impériale Shi'Ar, le Superskrull et Ronan (plus quelques autres qui apparaissent au fil des épisodes).



Le Concile Galactique accepte d'intégrer temporairement les Skrulls dans leurs rangs qui comprennent déjà les Brood et Annihilus. Les Avengers concentrent leur assaut sur un vaisseau amiral des Builders. Quelques uns sont capturés par un groupe de Jardiniers menés par Ex Nihila. L'un des membres du Concile négocie clandestinement un accord de reddition avec les Builders, sans en informer le reste du Concile. Défaits à plate couture, les Skrulls se rendent aux Builders.



Forcément, à ne lire que ces épisodes, le lecteur ressent une forme de frustration légitime. Les questions en suspense à la fin d'un épisode trouvent leurs réponses dans une autre série (New Avengers ou Infinity) et le début de l'épisode suivant démarre sur une nouvelle situation dont on ne sait pas comment elle est survenue. C'est la raison pour laquelle il est plutôt conseillé de lire ces épisodes dans l'omnibus Infinity (ISBN 2809450560) où ils sont remis dans l'ordre. Cela permet par exemple de comprendre d'où sort Black Dwarf (l'un des Cull Obsidian) qui sinon semble arriver de nulle part pour faire on ne sait quoi, ou pourquoi il est important de savoir ce se passe sur Saturne.



Certes ce tome présente quand même une forme d'unité dans la mesure où il s'attache plus particulièrement à l'aspect cosmique du conflit et aux affrontements contre le vaisseau amiral des Builders. Malgré ça, le lecteur sera frustré de voir Thor au dessus du cadavre d'un Builder, sans savoir comment s'est déroulé l'affrontement (très spectaculaire d'ailleurs). Comme pour les autres parties de cet "événement", le lecteur appréciera d'autant plus le récit qu'il dispose d'une bonne connaissance des personnages Marvel qui apparaissent, parfois juste le temps d'une poignée de cases (par exemple Rocket Raccoon, des Gardiens de la Galaxie).



Bien que ces épisodes soient parus à un rythme bimensuel, le responsable éditorial a réussi à les affecter à un seul dessinateur : Leinil Francis Yu. Il n'a pas une mission très enviable puisqu'il doit représenter une bonne trentaine de personnages différents, sans erreur sur leurs costumes, ou leurs superpouvoirs. Le lecteur est en droit de supposer que la coordination entre les 3 séries (2 paraissant à un rythme mensuel et la troisième 2 fois par mois) a dû être un beau défi logistique. Il a certainement fallu établir des diagrammes complexes de quel personnage se trouve où et quand, et des planches de référence de chaque costume des personnages. Pour cet aspect des dessins, Yu s'en tire à merveille, sans faute, en réussissant à faire ressortir chaque personnage et à la rendre immédiatement identifiable.



La deuxième difficulté à laquelle Yu a dû faire face est la nature même des événements. Dans une guerre de proportion spatiale, il y a des concertations entre les différentes factions des défenseurs de la Terre et de la galaxie libre (c'est-à-dire des scènes de dialogue difficiles à rendre visuellement intéressantes) et des affrontements dans l'espace de très grande ampleur, avec d'énormes vaisseaux et des personnages tout petits. En outre ces affrontements se déroulent dans les 3 dimensions de l'espace (certes sans arrière plan à détailler), avec une volumétrie difficile à rendre. Yu ne s'avère pas très habile, se contentant de réaliser des tableaux figés de vue instantanée, sans essayer de rendre le mouvement ou de concevoir une mise en scène vivante.



Leinil Francis Yu confère à chaque visage et chaque silhouette une forte présence, très sérieuse, grâce à un encrage appuyé un peu rugueux. Par le biais de ce choix graphique, il convainc le lecteur de la présence imposante de Captain America, chef naturel doté d'un charisme indiscutable, soldat expérimenté et aguerri par de nombreuses batailles. Par contre Yu conserve un tic de comics de superhéros qui consiste à lourdement insister sur les attributs des personnages féminins, fessiers en premier plan ou poitrine de taille disproportionnée (pourquoi Ex Nihila doit-elle être si généreusement pourvue ?) et de formes étranges (de vrais obus pour Black Widow) défiant les lois élémentaires de la gravité. Les couvertures des épisodes 18 à 22 (personnages sur fond noir) sont de toute beauté, transcrivant à merveille le poids qui pèse sur les épaules des superhéros et leur détermination à sortir de la noirceur des événements.



Difficile d'apprécier ce quatrième tome de la série Avengers pour lui-même, tant il est indissociable de l'événement Infinity. Jonathan Hickman manipule avec aisance les conventions propres à ce genre de conflit galactique, tout en y apportant assez de variations, de justifications et de motivations personnelles pour le rendre unique. Leinil Francis Yu s'acquitte de la difficile tâche de gérer une distribution pléthorique, sans faute de raccord d'une scène à l'autre, tout en rendant chaque personnage facile à distinguer. Pour autant la lecture de ce tome n'est pas facilement recommandable pour lui-même car il exige une solide connaissance des personnages y apparaissant, ainsi que des événements se déroulant dans les séries "New Avengers" et "Infinity".
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Avengers Marvel now, tome 5

Avengers, Tome 5 (Marvel Now)

Comics

Hickman, Larroca & Ribic



Ce volume 5 des Avengers de Hickman se lit en parallèle des tomes 6 de Avengers et 3 et 4 de New Avengers du même auteur, les deux séries étant intimement liées.

Ces quatre volumes font suite à l'évent Infinity.

Les tomes d'Avengers mettent en scène une équipe d'Avengers assez large que nous suivons dans leur combat contre les "forces du mal" tandis que les tomes de New Avengers mettent en scène un groupe plus restreint, les "illuminati", un groupe composé de certains des plus grands cerveaux / dirigeants de communauté et qui œuvrent dans l'ombre pour prendre des décisions difficiles et pas toujours morales.

Dans ce tome 5, est au final celui qui est le moins lié aux autres tomes cités, il met en scène l'AIM, des adaptoides ou encore des Avengers d'autres terres.

Il est sympathique à lire mais n'est pas le meilleur du lot.
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Avengers Marvel now, tome 5

Cela fait plus de trois ans que j’ai laissé en plan les équipes d’Avengers version 2013 scénarisées par Jonathan Hickman. Je ne parviens pas à me souvenir pourquoi. Pourtant les scénarii sont d’une excellente qualité et touche au… multiversel.

La difficulté tient au fait que tout est imbriqué. Hickman a visiblement un plan de grande ampleur qui prend du temps à déployer. Du coup ça va être coton de résumer.



Le fond : c’est une catastrophe multiverselle. Les Terres d’univers parallèles entrent en collision deux à deux. Soit elles sont toutes deux détruites, soit l’une détruit l’autre, et les univers suivent.

Sur la Terre Marvel que nous connaissons, seuls un groupe de « sages » héros, les Illuminati, est au courant et lutte pour empêcher les incursions. Mais quand elles se produisent quand même, il leur faut envisager de détruire l’autre Terre, un acte qui met à mal leur morale et leur éthique jusqu’à la limite. Jusqu’ici cependant ils ont pu éviter d’en arriver là, mais surtout par chance.

Captain America faisait partie des Illuminati mais refusait résolument de franchir ce pas. On ne tue pas autrui. Noble, mais suicidaire pour leur univers entier. Les autres Illuminati, Tony Stark et Docteur Strange en tête, lui effacèrent la mémoire et le placèrent à la tête d’une équipe d’Avengers chargé de résoudre les « petits conflits ».



Petits conflits : éliminer une race extraterrestre se posant comme créatrice des races pensantes et décidées à détruire tous ses enfants ; abattre Thanos et ses forces qui envahissent la Terre. Des broutilles quoi. Tout ça a été raconté précédemment.



Dans ce tome 5, la liste de ménage de printemps continue : une planète vagabonde fonce vers la Terre, mais un Iron Man venu du futur va aider les Avengers de Captain America à exploiter « l’incident » à leur profit. Puis une autre équipe d’Avengers qui ressemble à l’équipe des origines fait son apparition, sauf qu’il s’agit clairement de vilains assoiffés de pouvoir qui trouve intéressant de se tailler un nouveau royaume (si vous avez suivi : Terres parallèles, équipe d’Avengers venus d’ailleurs, ça devrait faire tilt).

Ce tome est en fait plutôt marrant. Hickman décrit avec beaucoup d’humour les scientifiques de l’AIM qui ne sont pas pour rien dans l’intrusion de ces méchants Avengers. Et dans un épisode magistral, il met Bruce Banner qui a fini par faire ses maths et a compris que les Illuminati étaient de retour face à Tony Stark qui joue les innocents jusqu’à ce qu’il soit acculé. Durant l’entretien, Banner n’arrête pas de s’inoculer des tranquillisants pour éviter que Hulk ne sorte et ne décapite le play-boy milliardaire. Cela aussi est plutôt drôle.



Bref, face aux enjeux d’un niveau rarement atteint – à part peut-être dans Crisis on Infinite Earths chez DC – Jonathan Hickman parvient à maintenir de l’humour et à s’accrocher à la sensibilité humaine de ses héros.

Une sacrée réussite.

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Avengers Marvel now, tome 5

Ce cinquième tome fait suite à "l'évent" Infinity.

Comme depuis le début de son run sur Avengers / New Avengers, Hickman me surprend dans sa réalisation. Avec des idée de départ que je trouve vu et revu mais dont il arrive à apporter assez de nouveauté dans les dialogues, dans la construction pour tout de même surprendre le lecteur.

Le tout commence à prendre de plus en plus d'ampleur avec comme ligne de mire proche Times Run Out.

Comme pour les tomes précédents, la série est à lire en parallèle de New Avengers, d'autant plus que les derniers épisodes de ce tome vont mettre en difficulté la situation de Tony Stark vis-à-vis de ce "double rôle" avec les Illuminati.
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Avengers Marvel now, tome 5

Ce tome au crossover Infinity. Il contient les épisodes 24 à 28, initialement parus en 2014, écrits par Jonathan Hickman, dessinés et encrés par Salvador Larroca, avec une mise en couleurs de Frank Martin (aidé par Dean White, Paul Mounts et Laura Martin pour l'épisode 24).



Épisode 24 - En 3030, dans l'un des Baxter Buildings, un Iron Man s'apprête à se rendre au vingt-et-unième siècle, avec l'accord de Franklin Richards. Il arrive en plein barbecue sur la terrasse des Avengers. Il leur explique qu'il est venu les aider pour éviter la destruction de la Terre par une planète arrivant comme une balle, droit sur elle.



Épisodes 25 à 28 - L'AIM (un groupuscule de scientifiques hors-la-loi) a réussi à fabriquer de nouveaux super-adaptoïdes, grâce à des échantillons de cellules prélevés sur les Avengers (il y a de cela quelques épisodes). À Manhattan, l'équipe des premiers Avengers (Iron Man, Wasp, Ant-Man, Hulk, Captain America et Thor) apparaît et commence à tout casser.



À la lecture de ces résumés, le lecteur a l'impression que Jonathan Hickman ressasse les mêmes sempiternelles intrigues : il n'en est rien. Le premier épisode ne donne pas confiance. L'Iron Man de 3030 arrive de nos jours, les Avengers lui font immédiatement confiance. Ils se servent du Jardin sur Mars pour bâtir une parade contre cet énorme corps céleste. Il y a de quoi se poser des questions sur cette histoire sans grand rapport avec l'intrigue globale de la série depuis le début. La résolution apporte la confirmation qu'Hickman a choisi un moyen artificiel pour mettre en place une pièce du puzzle dont il aura besoin par la suite. Le lecteur peut quand même apprécier quelques moments : Thor en train de faire griller des saucisses pour le barbecue, Tony Stark expliquant à Steve Rogers qu'il faut savoir penser plus loin que les ordinateurs (en l'occurrence le logiciel qu'il a conçu pour structurer l'équipe des Avengers, voir le premier tome), et l'envergure de la solution utilisée pour éviter la collision (avec une image de fin évoquant le partage entre New Genesis et Apokalyps dans les New Gods de Jack Kirby).



Après cet intermède un peu parachuté pour les besoins de l'intrigue, le lecteur découvre avec déception qu'Hickman recycle le concept d'adaptoïde, pour une histoire qui sent le réchauffé et le manque d'inspiration. L'apparition des Avengers du passé (épisode 4, daté de 1964) ne donne pas confiance non plus, évoquant le retour des X-Men du passé dans notre présent). Puis rapidement, l'intrigue prend une autre dimension.



De manière organique ces différents fils narratifs se révèlent des pièces supplémentaires dans le puzzle de l'intrigue, s'imbriquant de manière ingénieuse et inattendue. D'une séquence à l'autre, Hickman établit des liens avec la série des New Avengers (également écrite par lui), met à jour des connexions finaudes avec des séquences précédentes. Il met en scène l'un des Avengers dans son identité civile qui prouve qu'il n'est pas qu'une montagne de muscles, mais qu'il dispose également d'un cerveau dont il sait se servir. Pour les lecteurs qui ont suivi les 2 séries depuis le début, il voit plusieurs pièces du puzzle s'emboîter parfaitement, dans une narration portée par une tension palpable.



Jonathan Hickman ne se contente pas d'aligner les révélations. Ainsi quand le lecteur découvre l'origine des Mapmakers, il prend connaissance en même de temps de leurs motivations, de leur lettre de mission. Quand cet Avenger commence à prendre conscience de la fonction réelle du logiciel gérant la composition et l'expansion de l'équipe des Avengers, il sert également de repère moral pour apprécier les abus de pouvoir en tout genre des Illuminati. Même ce premier épisode servant de prétexte pour installer un ressort d'intrigue sert également à pointer du doigt que les incursions (voir la série New Avengers) ne sont pas le seul risque d'extermination.



Pour ce cinquième tome, les responsables éditoriaux ont confié la partie graphique à Salvador Larroca, dessinateur espagnol à la régularité métronomique, s'étant fait connaître sur les X-Men, et plus récemment sur la série Iron Man, avec des scénarios de Matt Fraction. Il détoure toutes les surfaces par un simple trait fin d'une épaisseur constante, avec un usage très restreint des aplats de noir.



En regardant avec attention ses dessins, le lecteur se dit que la frontière est mince entre des dessins épurés et des dessins creux. Par contre il n'y a pas de toute quant au côté de la frontière où se placent les dessins de Larroca. Ces représentations simples, présentent également l'avantage d'être claires et immédiatement assimilables par l'œil. Certes, le lecteur peut râler sur le caractère peu développé des décors (et leur disparition parfois une page durant), et sur le manque de texture des étoffes et des revêtements. Par contre chaque séquence dispose d'une mise en scène rigoureuse et accessible, adaptée à l'action. Larroca sait aussi bien faire ressortir l'énergie d'un affrontement physique que la tension d'une discussion.



En outre, il bénéficie d'une mise en couleurs complexe et étoffée qui apporte texture et modelage aux surfaces qui pourraient sinon paraître insipides et plates. Du coup chaque planche gagne en substance, en ambiance et en densité d'informations visuelles.



Le tome se termine avec les 5 couvertures des épisodes, ainsi que 17 couvertures variantes. Parmi les dessinateurs de ces dernières, le lecteur repère des pastiches de couvertures de comics classiques (dessinées par Daniel Acuña, Mike Deaodato, Walter Simonson, John Tyler Christopher, Art Adams, Mike Allred), et des compositions originales d'Alex Ross, Dustin Weaver, ou encore Simone Bianchi. Ces couvertures variantes sont reproduites à raison de 4 par pages, soit un format un peu petit pour pleinement les apprécier.
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Avengers Marvel Now, tome 6

Ce tome contient les épisodes 29 à 34, initialement parus en 2014, tous écrits par Jonathan Hickman, dessinés par Leinil Francis Yu, et encrés par Gerry Alanguilan, avec une mise en couleurs de Sunny Gho. Pour espérer comprendre tous les enjeux du récit, il faut avoir commencé cette série avec le premier tome des Avengers d'Hickman, et lire en parallèle la série New Avengers, également écrite par Jonathan Hickman.



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- ATTENTION - Ce commentaire révèle des éléments de l'intrigue des tomes précédents.

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Le tome commence par une page de rappel sur les incursions et ce que les Illuminati ont fait à Captain America. Dans le premier épisode, Captain America se souvient du détail de la réunion au cours de laquelle les Illuminati ont décidé de se passer de son accord. Puis il se rappelle ce qui est arrivé quand il s'est servi du gant de l'infini pour stopper une incursion (dans le premier tome des New Avengers), et de la disparition de la gemme du temps. Il décide de passer à la contre-attaque, en recrutant Black Widow, Hawkeye, Thor et Hyperion. Ensemble, ils vont confronter Tony Stark et ses façons de faire cavalières.



C'est le moment que choisit la gemme du temps pour réapparaître. Le groupe de 5 superhéros se retrouve transporté 48 ans dans le futur, puis 422 années dans le futur, puis 5045 années dans le futur, puis 51028 années dans le futur et enfin jusqu'au bout. À chaque fois, ils découvrent le monde dans un état inattendu.



Dans un premier temps, le lecteur se dit que le tome démarre lentement, en ressassant les événements survenus lors de cette fameuse réunion au cours de laquelle Captain America a été désavoué par les autres Illuminati, et la destruction du gant de l'infini. Il faut donc attendre la moitié du premier épisode pour passer à du vraiment neuf, et la fin de ce même épisode pour que la situation évolue de manière significative. Le lecteur se dit alors qu'il est parti pour un voyage temporel de plus, sans forcément beaucoup d'intérêt, sinon une fuite en avant.



De son côté, Leinil Francis Yu réalise des dessins toujours aussi intenses pour ce qui est des visages et des corps, et toujours aussi légers en décors, et même avec des mises en scène un peu pauvres et basiques pour les dialogues (= surtout des têtes en train de parler). Fort heureusement, Hickman enchaîne les indices à un rythme soutenu, et ces futurs sont tous aussi différents qu'inattendus, avec un degré de connectivité intrigant vis-à-vis de la continuité Marvel.



À partir de l'épisode 32, la mise en images de Yu est plus adaptée aux concepts développés, qu'il s'agisse d'une flore domestiquée, ou d'un environnement stérile d'intelligence artificielle. Jonathan Hickman est passé en mode science-fiction qui décoiffe, et c'est un vrai régal. Le lecteur est d'autant plus surpris que le scénariste ne lâche pourtant rien sur la composante superhéros, Captain America volant la vedette, et l'intrigue reposant entièrement sur son système de valeur.



D'épisode en épisode, Jonathan Hickman se paye également le luxe de repousser toutes les limites quant au concept d'un monde d'Avengers (Avengers world, voir dans l'épisode 32) et de tirer le meilleur parti possible de ces voyages dans le temps. Cela commence dès l'épisode 30 avec la nouvelle Star Brand qui explique au possesseur actuel de l'arme à quel point son dernier combat a été magnifique (induisant par là le fait avéré qu'il est mort jeune sur le champ de bataille). Ça continue avec le fait que comme ces voyages dans le temps sont devenus des faits concrets du passé, les Avengers sont attendus de pied ferme au bon endroit et au bon moment par leurs contreparties plus âgées qui se souviennent des événements qui pour eux relèvent du passé (sans générer aucun mal de tête chez le lecteur).



Dans l'épisode 32, le lecteur a le plaisir de retrouver un autre voyageur temporel déjà mis en scène par Hickman lorsqu'il écrivait la série des Fantastic Four (à commencer par Dark Reign: Fantastic Four). Dans ce même épisode 32, Hickman s'amuse à sous-entendre un second degré pince-sans-rire sur l'omniprésence des Avengers (grâce au succès du film Avengers de 2012). Il insiste avec un clin d'œil rigolo en incluant un des membres des Gardiens de la Galaxie le temps d'une case (eux aussi ayant accédé à la gloire par le biais de leur film en 2014).



L'épisode suivant contient lui aussi une forme de métacommentaire lorsque l'intelligence artificielle déclare que les Avengers ont accédé au statut d'idée, de concept, libéré des contingences matérielles. À nouveau, Hickman décrit de manière métaphorique le degré de notoriété des Avengers dans la culture populaire à ce moment.



Ce second degré de lecture ne nuit en rien au premier de l'intrigue, passionnant de bout en bout. Après avoir prouvé dans les tomes précédents que les Avengers sont une source infinie d'inventivité en passant d'une dimension à l'autre, Hickman renouvelle son exploit en montrant la source inépuisable de nouveautés à portée de main du premier scénariste qui s'en donne la peine, cette fois-ci au travers des années à venir. Il met également sur la table toute la signification du cauchemar de Captain America dans le premier tome de la série. Il justifie l'arrivée très opportune d'une planète venue de nulle part, ayant fait son apparition dans le tome précédent. Enfin, toute l'histoire de ce tome trouve sa justification dans une très belle profession de foi de Captain America (dans le dernier épisode), convaincante et émouvante, en phase avec le personnage sans être une simple enfilade de clichés. La série trouve ainsi ses fondations dans le credo de celui qu'on surnomme le premier Avenger.



Avec ce tome, Hickman laisse le temps au lecteur de se remettre dans le bain et de raccrocher les wagons avec les faits passés. Il l'emmène dans un récit mêlant science-fiction, et voyages temporels intelligents et cohérents, avec la mythologie future des Avengers, réussissant par là même plusieurs métacommentaires discrets et pertinents. Leinil Francis Yu se concentre sur les personnages et leurs visages sérieux et fermés, desservant les environnements trop superficiels dans un premier temps, donnant corps aux visions d'Hickman dans la deuxième moitié du récit. Le lecteur ressort de ce tome, avec sa foi dans les superhéros ravivée, sa confiance en la possibilité de récits novateurs, intelligents et divertissants rassérénée.
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Avengers Marvel Now, tome 6

Avengers T06 & New Avengers T04 :

Je regroupe ces deux séries car les deux se lisent en parallèle et surtout ces deux tomes marquent la coupure avant le début de Times Run Out.



Et je dois dire que ces deux séries fonctionnent à fond sur moi. Entre Avengers qui va nous guider sur plusieurs époques avec des sauts dans le futur, où l'on suit Captain America qui vient de se souvenir que Stark lui a fait à l'envers. Et New Avengers ou les Illuminatis doivent s'en sortir avec une enième incursion mais dont celle-ci va laisser des traces (notamment entre Tchallah et Namor). Le rythme s'est intensifié d'un coup. Hickman place ses pions depuis plusieurs numéros pour ce premier CLIMAX et je dois dire que je n'en ai pas été déçu.



Graphiquement par contre, c'est le jour et la nuit. Entre Avengers qui profite des dessins de YU à un niveau exceptionnel, New Avengers est bien maussade à mon goût. Des dessins et surtout des couleurs qui font trop cartoons et qui cassent en partie la tension installée par Hickman dans son scénario.
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Avengers Marvel Now, tome 6

Cette suite part encore dans une direction inattendue.



Ce n'est pas tout à fait la suite directe du tome 5. Les évènements du crossover Original Sin sont venus rebattre les cartes. Je le chroniquerai plus tard, celui-là.

Donc, conséquence du crossover, Captain America se souvient des Illuminati, ses soi-disant amis qui lui ont effacé la mémoire alors qu'il voulait les empêcher de se lancer dans des génocides à répétition dans la catastrophe des collisions entre univers.

Et il est vénère.

Il se précipite chez Tony Stark pour lui réclamer des comptes… et accessoirement lui casser la gueule. Ce dernier les accueille avec une cohorte d'armures dirigées par des IA.



Et c'est le début d'un voyage dans le temps…

Si, si ! Ça s'explique très bien en fait – Jonathan Hickman montre encore à quel point il contrôle son scénario global – mais je n'ai pas envie de rentrer dans les détails. Disons que voilà les Avengers propulsés dans le futur, très très loin, avec des étapes successives.

Et chaque fois c'est un monde de plus en plus futuriste, où l'aura des Avengers reste sensible d'une façon ou d'une autre. Pas d'apocalypse en vue, pas de dérèglement climatique, une technologie qui suit sa croissance exponentielle on ne trop sait comment.

Et le but de ce voyage vise à empêcher Captain America de nuire aux Illuminati. A le convaincre si possible, à le neutraliser si nécessaire.



Evidemment ça ne va pas se passer comme souhaité.

De retour, Captain America est encore plus convaincu qu'il faut stopper les Illuminati. Un terrible combat fratricide s'annonce.



Point de vue dessin, on en prend plein les mirettes. Les décors futuristes sont hallucinant.



Ce tome est le dernier, tout comme s'arrête New Avengers qui raconte le récit des Illuminati. Les deux séries vont fusionner car il devient impossible de séparer les histoires des deux groupes.

On approche à grand pas de la conclusion.



Tout ça me donne furieusement envie d'aller voir Endgame au ciné.

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