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Critiques de José Rodrigues dos Santos (1148)
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Âmes animales

Dans une note finale, José Rodrigues Dos Santos nous explique : “Le défi pour ce roman a consisté à tisser une histoire autour de la conscience animale, de l'intelligence et des émotions des animaux, une intrigue où les animaux seraient eux-mêmes à la fois le thème du livre et les protagonistes, mais d'une manière différente de celle qui est habituellement employée lorsque les animaux jouent un rôle dans une fiction… pour ce faire, j'ai choisi le roman policier, même s'il est évident pour moi que ce livre ne peut être décrit stricto sensu comme un policier.”

Cette note aurait peut-être dû être introductive, ou j'aurais dû la lire en préalable car l'intrigue policière est un peu une arnaque, prétexte à de longues digressions sur la cause animale, ses conditions de vie dans l'élevage extensif et la destruction de la planète que cet élevage produit.



Ceci dit, le propos est bien documenté, la démonstration est implacable et surprenante de la part de “l'un des plus grands auteurs de thrillers scientifiques en Europe, " dixit la quatrième de couverture.



Dès lors, ce qui était l'originalité de ce livre devient le thème principal qui nous capte. L'étude éthologique de l'auteur portugais est fouillée lorsqu'il nous parle des animaux, de leur intelligence, de leur langage, de leurs émotions, de leurs sentiments… en donnant la part belle aux primates.

Puis l'auteur nous parle de l'élevage industriel : des conditions “inanimales” d'élevage et d'abattage des vaches, des cochons, des poulets.

C'est quand il passe aux effets nocifs de l'élevage intensif que l'auteur martèle sa thèse :

“Mais combien de politiques parlent du problème de l'élevage industriel, qui contribue bien plus au réchauffement climatique que tous les moyens de transport de la planète réunis ? pour quelle raison les gouvernements nous encouragent à passer à la voiture électrique, en se donnant ainsi l'air de se préoccuper d'écologie pour capter les voix de l'électorat vert, mais continuent de subventionner massivement la production animale, finançant et encourageant par ce biais le croissance de l'activité humaine qui contribue le plus à la déforestation de la planète, à la consommation d'eau douce, à la pollution, à la fin de la biodiversité et aux émissions de gaz à effet de serre ?”





Pour bien asséner le message, l'auteur illustre ses propos avec force schémas : celui d'un steak d'un kilo qui a besoin de 13 000 litres d'eau pour être produit.

Celui de l'homme qui consomme 1,5 l d'eau par jour quand chaque animal d'élevage utilise en moyenne 150 litres en tenant compte de tous ses besoins.

Enfin le troisième dessin montre que chaque être humain qui mange de la viande dépense chaque année 1,5 millions de litres d'eau !



Ce livre est sensé être un thriller dont l'intrigue, nous dit David au pseudo de “TrueDuck”sur Babelio : “L'histoire se résume sur un timbre poste : le meurtre d'un soigneur d'animaux. Tout accuse la femme de Norhona. Elle s'enfuit face à la police. Son mari va tenter de prouver son innocence en... s'enfuyant aussi…”



Vous l'aurez compris, c'est la thèse de l'existence d' ”Âmes animales” qui m'a marqué, même si se faire administrer une leçon est parfois ressenti de manière dérangeante.

Il nous propose une bibliographie de cinq pages en fin d'ouvrage, malheureusement presque tout en anglais.



Je mesure parfois l'intérêt d'un livre à la durée qu'il vous habite, ce que j'appelle la caudalie littéraire, je ne pourrai pas me défaire d'ici tôt des images affreuses et des réflexions écologiques de ce livre.



Un livre à vous faire choisir un plat végétarien au restaurant comme le héros de ce livre qui prend “une petite salade”. Pour ma part, le Bibimbap sera au tofu ce soir.

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Le manuscrit de Birkenau

Traduit du portugais par Adelino Pereira



Ceci est un roman tiré d'histoires vraies, basé sur une vaste bibliographie rappelée à la fin de l'ouvrage et sur la rencontre de survivants de l'Holocauste.

Ceci est une oeuvre dérangeante, non par l'écriture, mais par les faits horribles relatés., faits par des Hommes sur d'autres Hommes.

L'auteur le reconnaît lui-même :

« Je sais que ce roman contient des épisodes difficiles à lire et à digérer. Pourquoi les ai-je décrit de manière si crue ? Parce que c'est ainsi que j'envisage la fiction. Le but de la littérature n'est pas seulement de nous divertir, de faire des expériences sur le langage ou de présenter des exercices d'habilité stylistique, même si de telles options sont évidemment légitimes, pertinentes et de grande valeur. La littérature existe principalement pour nous dire des choses, ouvrir des fenêtres et renverser des barrières. Du moins, c'est ainsi que je la considère. »

Et je ne peux qu'acquiescer à ce qu'il dit, même si la lecture fut une épreuve.

A lire, pour ne jamais oublier.
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L'ultime secret du Christ

Il est très difficile de faire une croix définitive sur une éducation chrétienne commencée dès la plus tendre enfance à grand renfort de catéchisme, de messes et d'actes de contrition. Mais avec l'âge adulte arrive le besoin de s'accorder un certain recul vis à vis de tous ces principes inculqués "de force" et évidemment suit le temps des interrogations. Je remercie donc l'auteur de ce "roman" pour avoir répondu à bon nombre de mes questions. Je mets "roman" entre guillemets car il est vrai que l'intrigue fictionnelle elle-même est secondaire, elle reste au service du but premier de José Rodrigues Dos Santos, faire connaitre la vérité sur les textes des Saintes Écritures en les exposant à l'oeil d'un historien. En préambule, l'auteur avertit le lecteur que toutes les données scientifiques et historiques sont réelles ; plus loin, il précise que seule la partie concernant la génétique et l'ADN de Jésus reste de l'ordre de la fiction.



A une autre époque, José Rodriguez Dos Santos aurait eu des démêlés avec l'Inquisition. Lors de la parution de ce livre dans son pays, il s'est simplement attiré les foudres de l'Église portugaise. Faisant preuve d'une déconcertante bonne foi, il a rétorqué qu'il était prêt à expurger toutes les erreurs de son roman si on lui en apportait les preuves. Pris au piège, les représentants de la chrétienté au Portugal ont répondu que "les gens n'étaient pas prêts à entendre ce genre de vérités"...



Moi, en plein doute, j'étais sans doute prête car j'ai adoré ce gros roman de presque 500 pages qui fait l'effet d'un pavé dans la mare. L'intrigue policière très discrète au début, presque perdue au milieu du démontage point par point des croyances qui trouvent leurs sources dans l'Ancien et le Nouveau Testament, prend de l'ampleur sur la fin. Je déplore cependant une écriture irrégulière, très précise et complexe lors des références aux textes bibliques, elle reste presque simpliste dans les dialogues du quotidien des protagonistes. Les confrontations entre la catholique traditionaliste, le juif conservateur, les scientifiques et l'historien sont quand même jubilatoires.

Malgré quelques redondances dans les explications, j'accorde 18/20 à ce roman qui met si bien la fiction au service de la vérité et qui, loin de vouloir saper les bases de l'éducation chrétienne véhicule finalement un message final de paix. La foi reste un élément si personnel que nul ne peut s'accorder les prérogatives de vouloir la transmettre aux autres sans tirer la couverture à lui et la modeler à son avantage.

Pour résumer, si vous êtes ouverts d'esprit au sujet de la religion, si vous voulez connaître la vraie histoire de Jésus et les fondements du christianisme, vous allez vous régaler avec ce livre. Dans le cas contraire, passez votre chemin, vous n'allez pas aimer...
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Furie divine

Encore un roman exceptionnel, l'auteur est vraiment incroyable, il est arrivé à me saisir dès les premières pages, j'ai lu quelques uns de ces livres précédents et cela m'avait procurer la même sensation, une sensation d'exaltation, j'avais envie de lire sans interruption, envie de savoir ce qui va se passer et très vite. L'auteur est très érudit et passionnant à écouter, j'ai eu la chance de l'écouter en rencontre littéraire et j'ai littéralement bu ses paroles, il s'intéresse à tout et ça transparaît dans ses romans. Ici il nous embarque pour une folle aventure sur fond de Russie et de radicalisation et ça le fait direct. Il faut dire que Jose Rodrigues Dos Santos est un perfectionniste, il se documente pour chaque livre, fait des recherches, enquête et ça a dû être le cas pour ce dernier livre. J'avais notamment adoré La clé de Salomon et je pensais qu'il serait dur de retrouver la passion que j'avais eu alors, et je me trompais , la magie a de nouveau opérée.



Il s'attaque pourtant ici, au terrorisme et à la radicalisation et ce n'est pas aisé actuellement tant tout et n'importe quoi est dit sur ces sujets dans les médias, il était très difficile de traiter de ces sujets sans tomber dans le catastrophisme, le racisme et les idées reçues et convenues. Il fallait aussi apporter quelques choses de différent, pari réussi , l'auteur à méticuleusement décortiqué ce qui fait que des jeunes pourtant éduqués, privilégiés tombent dans le piège de la radicalisation. On ne peut que mesurer l'ampleur du désastre humain qui se joue devant nous sans que nous soyons armés et prêts à en découdre. Ce que j'aime aussi, hormis une histoire qui se tient de la première à la dernière page et une écriture fluide et accessible, c'est qu'il ne prends pas parti, il ne donne pas son avis, il énonce des faits .



Un livre passionnant, haletant qui devrait être lu par tout à chacun car on est entré dans une phase plus qu'inquiétante de l'Histoire mondiale, la troisième guerre mondiale n'a jamais été aussi probable et palpable et il faut un changement radical de nos comportements pour l'éviter. J'ai hâte de découvrir quel sera le sujet de son prochain livre. Je suis totalement vouée à la cause de cet auteur talentueux .



VERDICT



Passionnant, à deux cent à l'heure, un ton et une plume unique que je ne peux que conseiller à tout le monde. L'essayer c'est l'adopter.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Spinoza : L'homme qui a tué Dieu

Un livre de plus de 500 pages portant sur un philosophe portugais du 17e siècle, une lecture entreprise avec une certaine appréhension.



Le récit commence doucement avec l’enfance du jeune juif dont la famille a fui le Portugal et l’Inquisition pour se réfugier dans les Provinces unies des Pays-Bas. Il est très intelligent, on le voit comme un futur Grand Rabbin. Mais avec ses études détaillées de la Bible, il s’aperçoit des contradictions qui l’amènent peu à peu à ne plus croire aux préceptes de sa religion (et de toutes les religions). S’il n’a pas véritablement tué Dieu, il a remis en question les rites religieux qu’il qualifie de superstitions. S’il dénonce les organisations ou les idées, il manifeste une grande tolérance pour les personnes proposant de « Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire mais comprendre ».



Bien sûr, l’évolution de sa pensée n’est pas linéaire, elle comporte aussi ses contradictions. Jusqu’à sa mort à 44 ans de la tuberculose, il a continué à clarifier sa pensée et, malgré les risques de persécution, à écrire pour que tous puissent aussi utiliser la raison et accéder à la compréhension.



Malgré mes doutes de départ, j’ai bien aimé le roman, très instructif sur l’époque et sur l’histoire des sciences. Il y a inévitablement des passages décrivant les idées de Spinoza. C’est parfois un peu long si le sujet nous touche moins, mais ce n’est jamais hermétique, c’est écrit de façon très abordable.



C’est un roman qui parle du courage de ceux qui ont fait évoluer la science et les idées démocratiques, parfois au risque de leur vie, car n’oublions pas que même au 21e siècle, des écrits qui s’opposent au pouvoir politique ou religieux pourraient leur valoir d’être emprisonnés ou exécutés.

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Immortel

C'est le quatrième volume de la série romans de vulgarisation scientifique de J.R. dos Santos, présentateur vedette du journal télévisé depuis de nombreuses années au Portugal. Après "La formule de Dieu" et "La clé de Salomon" où il explorait les arcanes de la physique quantique, après "Signe de vie" où il était question de vie dans l'espace, voici "Immortel" qui va nous ouvrir le monde de l'Intelligence Artificielle I.A., Intelligence Artificielle Générale, I.A.G et celui de l'ingénierie génétique.



Notre héros Tomas Noronha va retrouver le savant chinois Yao Bai, expert en Intelligence Artificielle, à qui il avait eu la douleur d'annoncer le décès de son fils Jinming, scientifique chinois envoyé pour explorer des traces de vie survenue dans l'espace dans le volet précédent "Signe de vie".



Le savant chinois vient d'annoncer la naissance de deux bébés chinois génétiquement modifiés afin de résister mieux au virus du VIH. Yao Bai va disparaître mystérieusement. Or il se trouve que ce scientifique travaille sur le projet Vitruve pour la Chine, projet qui pourrait amener à la naissance d'un surhomme ou un "immortel" , en utilisant des techniques de "Uploading" du cerveau humain vers le digital.



Un Américain, Kurt Weilmann, (clin d'oeil à Raymond Kurzweil?, directeur de l'ingénierie chez Google) se présente à Thomas. Il travaille pour la DARPA, l'agence américaine pour les projets de recherche avancée de la défense US. Weilmann est à la recherche du savant chinois disparu.



Comme les livres précédents de cette série, le récit se compose de deux parties:

une partie consacrée à la recherche scientifique et aux questions de société (voire philosophiques ) qui en découlent, par le canal d'un dialogue entre l'historien Thomas et le scientifique américain Weilmann; et une deuxième partie consacrée à l'action.



L'action va être menée à un rythme effréné d'autant plus que notre scientifique chinois, avant de disparaître, va changer d'entité.. mais avant de franchir ce pas décisif pour lui comme pour l'humanité, il va envoyer un SMS d'avertissement à Thomas. L'entité que le savant va devenir va voir en Thomas un danger.



Cela va être l'occasion de folles poursuites avec un enjeu majeur à la clé: la survie et le devenir de l'humanité dans un monde guetté par la Singularité, le moment-clé où la machine surpassera l'Homme, ce qui devrait intervenir avant 2050, aux dires des scientifiques.



Si vous vous intéressez à l'Intelligence Artificielle, à l'ingénierie génétique, vous ne serez pas déçus!

Le livre explore les dernières techniques utilisées dans ces domaines.



Il nous montre où en sont les deux grandes puissances qui sont les plus avancées dans ce domaine, la Chine et les Etats-Unis, l'Europe étant malheureusement largement à la traîne dans ce domaine. La Chine donnant l'impression parfois (souvent?) de jouer avec le feu...et d'avoir des responsabilités à venir (en plus de son rôle dans la pandémie actuelle, évoquée largement dans ce livre).



C'est un thriller passionnant, qui pose les vraies questions qui vont se poser à nous prochainement:



- Intelligence Artificielle, médecine, génétique.. des domaines qui vont se compléter. Quand l'ingénierie génétique sera performante, tous les humains réclameront le droit d'en bénéficier.. ce sera la course aux bébés "parfaits", la voie vers le "surhomme"?



- la place prédominante que va prendre la Chine.. peut faire peur, ce pays n'accordant pas la même place que nous aux libertés individuelles;



- quels seront les rapports entre les nouveaux humains (les humains "augmentés" (par l'ingénierie génétique ou par des techniques de "fusion" homme-machine) et les humains qui resteront à l'état de Homo Sapiens?



- les machines de plus en plus performantes pourraient-elles par la suite acquérir une forme de conscience?



- pourra-t-on vraiment un jour transférer la conscience humaine vers un ordinateur?



- un autre avenir possible pour l'Homme, que celui de fusionner avec la machine?



- la course vers l'immortalité (Google y travaille aussi) impliquera pour nous de renoncer à notre forme biologique et de renoncer à la reproduction, avec toutes les conséquences que cela entraînerait.



Bref, un livre qui ne laissera pas indifférent.. mais qui peut faire frémir car tous ces bouleversements vont intervenir très prochainement.... La Singularité est prévue avant le milieu de ce siècle....









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Vaticanum

Tout d'abord je tiens à remercier BABELIO pour la sélection sur masse critique qui ma permis d'être choisi pour la lecture de se roman. Merci au éditions HC l'envoie du livre VATICANUM de JR DOS SANTOS.

Les romans de dos Santos se suivent et ne se ressemblent pas. 632 pages pour nous plonger dans une nouvelle aventure du talentueux cryptologue portugais Tomas Noronha.

Début du livre du livre " Toutes les informations historiques présentées dans ce roman sont vraies" et du vraies on va en lire. Histoire en histoire.

Le plus déconcertants ce sont le nombres d'affaires vaticanes en relations entre le saint siège et la mafia avec l'implication de l'IOR (la banque du vatican) dans des opérations de blanchiment d'argent à grande échelle, trading, compte offshore et j'en passe. L'intérêt du vatican dans toutes ses affaires financières occulte est la recherche du profit. Le concept est que les dit clients utilise la banque qui n'a ni code de conduite ni réglementation liée aux normes européens bancaire et ne rend des comptes cas elle même. La narration du livre commence sur un cambriolage dans le palais des Congrégations qui s'est réellement produit le 30 mars 2014 et qui aujourd'hui fait penser qu'il à été commandité au sein même du vatican.Bien entendu dos Santos donne toujours le rôle d'enquêteur à Tomas Noronha. D'ailleurs ce dernier ce trouve au saint siège dans une nécropole à la recherche des ossements de saint Pierre. Le Pape à besoin de lui mais pour faire quoi ?

Voilà bien des mystères qui entour ce livre entre la réalité et des histoire inventées par l'auteur qui à le don de faire un ouvrage de qualité avec une multitudes de recherche sur le comportement des différents Pape dans l'histoire de l'humanité.

Le livre s'adresse à tout ceux qui sont intéressé par l'histoire, les complots politiques, les affaires financières et les thrillers. Je le conseil car j'ai appris plein de chose pendant la lecture et sur mes recherches avec l'aide du roman.
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L'ultime secret du Christ

Ce livre d'un auteur que je ne connaissais pas avait tout pour me séduire et pourtant il n'a malheureusement pas répondu à toutes mes attentes !



Je vais donc tenter de vous expliquer ce qui m'a plu et déplu dans ce livre. Selon moi, ce livre est à considérer étant composé de trois parties distinctes. La première durant laquelle l'intrigue se met lentement en place et où l'historien, personnage central de ce livre, pose les fondement de son analyse critique de la Bible et où il nous présente son interprétation de celle-ci. La deuxième partie, quant à elle, porte exclusivement sur un travail de recherche historique et d'interprétation de différents passages des Testaments. C'est la partie la plus fastidieuse à lire, selon moi ! Non que les arguments qui y sont avancés soient inintéressants, mais plutôt parce qu'ils sont souvent redondants et qu'ils ralentissent grandement le récit ... n'oublions pas que ce livre nous est présenter comme un roman ésotérique et non pas comme une thèse de doctorat ès histoire. Dans la troisième partie, tout se met finalement en place et on est emporté dans un récit à la "Da Vinci code".



Donc au final, j'ai passé un très bon moment à la lecture de ce livre malgré les quelques inconvénients précités. J'y ai appris beaucoup de choses et j'ai également été incité à prendre mon PC pour en apprendre encore plus sur tout ce qui était développé dans ce roman. Toutefois, à mon sens, la deuxième partie aurait mérité d'être moins développée, ainsi le récit aurait gagné en fluidité et en cohérence.



Comme à chaque fin de lecture, la question métaphysique qui se pose à moi est : "Quel livre vais-je pouvoir lire maintenant ?" Si vous avez la réponse .... Aidez-moi !



Retour à ma petite manie de vous présenter un jeu de société en rapport proche ou lointain avec le thème du livre chroniqué !



Aujourd'hui, je souhaite vous présenter "De Vulgari Eloquentia" dont le rapport avec le livre chroniqué est que les joueurs vont pouvoir essayer de percer les mystères de la bibliothèque du Vatican et pourquoi pas prétendre à devenir le prochain Pape !

"De Vulgari Eloquentia" est un jeu dans lequel les joueurs sont à la quête de la connaissance de la langue italienne (la langue vulgaire par oposition au latin). Pour cela, il faudra parvenir à réunir les manuscrits des différents dialectes italiens ou à percer les secrets de la bibliothèque du Vatican ou, encore, à devenir un riche et puissant marchand. Ou plutôt les joueurs entreront-ils dans les Ordres afin de gravir la hiérarchie de l'Eglise, jusqu'à, pourquoi pas, devenir le prochain Pape.

Stratégie, anticipation et audace seront nécessaires pour affirmer votre statut social et briller par votre culture !
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L'homme de Constantinople

Lors de la Masse Critique du 11 septembre 2019, j'ai postulé pour plusieurs titres et j'ai coché celui-ci pour plusieurs raisons :



- Attirée tout d'abord pas la couverture et la photo de cette magnifique broche de Femme Libellule de René Lalique que j'ai eu la chance de voir à la Fondation Calouste Gulbekian à Lisbonne.



J'étais donc intriguée de découvrir la vie de ce millionnaire qui a rassemblé tant de richesses dans ce musée extraordinaire.



Autre raison d'avoir postulé pour ce livre, la ville légendaire de Constantinople et de toute la richesse de cette ville que j'ai eu aussi la chance de visiter.



J'étais donc très heureuse d'avoir obtenu ce livre, merci à Babelio et aux éditions Hervé Chopin et j'étais curieuse de découvrir la vie de Calouste Gulbekian.



Le livre débute avec la mort de Calouste Gulbekian et dans la fiction de JR Dos Santos ce sont les mémoires que le père à laisser à son fils Krikor qui vont nous permettent de découvrir la vie de cet homme.



Nous remontons le temps en découvrant l'enfance de Calouste dans une première partie s'intitulant "L'Orient" .



"La vie est l'enfance de notre immortalité " Goethe



Né à Trézibonde de parents arméniens, ils vont très vite s'installer à Constantinople, ville de tous les possibles.



L'enfance de Calouste n'est pas forcément très douce et même si le niveau de vie de la famille est aisée, leur condition d'Arménien chrétien va vite être un problème au sein d'une communauté essentiellement musulmane.



Son père est extrêmement exigeant, Calouste doit viser la perfection et jamais se contenter d'être deuxième et encore moins d'être moyen ! Nous comprenons que cette enfance exigeante va façonner un homme certes intelligent mais très dur !



J'ai aimé cette première partie à la découverte de son enfance et de l'histoire des arméniens à Constantinople. (l'histoire se répète encore...).



Par contre si l'enfant qu'il était m'a attirée, j'ai beaucoup moins aimé l'homme qui en est né.



Non, avouons que cet homme ne m'a pas charmé, loin de là ! Toute sa vie est tournée vers sa réussite sociale et les moyens pour y parvenir me sont apparus quelque peu détestables.



Se marier pour obtenir uniquement un rang dans la "bonne" société. Une vision de la femme dégradante (certes lié fortement à l'époque mais quand même ... Même si le milieu des affaires actuellement n'est peut être pas encore si éloigné de ça...).



Ainsi, si j'ai aimé suivre l'enfant, j'ai eu beaucoup plus de mal à m'attacher à cet homme froid et calculateur à bien des niveaux.



Côté sentiment on ne peu que rester en manque. Calouste finira par se marier et avoir un fils , Krikor. Calouste reproduira l'éducation qu'il a eu... Krikor prendra-t-il le même chemin que son père...



Dans l'homme de Constantinople on se retrouve au cœur de tractations politico-financières. Nous sommes aussi en pleine évolution d'un monde qui va prendre le virage du pétrole.



Comme je l'ai indiqué au début de mon billet je pensais trouver ici des réponses quant à la naissance de ce collectionneur d'art. Si nous en avons les prémices ici c'est avant tout dans ce livre la construction de cet homme qui va devenir millionnaire.



Mes réponses se trouveront dans le tome suivant annoncé en fin de livre : " Une millionnaire à Lisbonne ".



Mon avis sur cette lecture est mitigé. Si le première partie du livre, les deux autres (le livre compte trois parties) m'ont plus ennuyées. Toutes les tractations financières et politiques en compagnie d'un homme qui se révèle dur et calculateur et ceci dans tous les domaines.



Un rapport aux femmes répugnant, avec une épouse qui est seulement une dote et un rang social et des maîtresses qui sont des femmes achetées à coup de diamants pour raison de santé et écartées quand trop vieilles (au dessus de 18 ans !). Ici pas de sentiments d'amour... La beauté n'est que matérielle chez lui en somme ?



Un homme pour qui acheter et obtenir restent l'essentiel de sa vie.



L'écriture de JR Dos Santos est néanmoins agréable et visuelle et j'ai apprécié me promener en plein Constantinople ou en voyage à bord de L'orient express.



J'espère que le deuxième tome nous révélera un homme plus humain ...



" A quoi ne forces-tu pas le cœur de l'homme, maudite soif de l'or ?" Virgile



Merci encore à Babelio et aux Éditions Hervé Chopin pour ce cadeau !






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La formule de Dieu

Je remercie Tinaju pour cette pioche de Septembre. Je l’ai acheté récemment via à Easycash mais je l’avais déjà repéré avec Babelio et quelques critiques élogieuses. Le résumé m’intriguait, j’espère ne pas me tromper avec ce roman car j’aime bien tout ce qui touche à la cryptologie.



L’histoire commence par une discussion entre Albert Einstein et le Premier ministre israélien, celle-ci finit par dériver sur la Torah et les croyances des hommes. Certains passages m’ont beaucoup amusé avec la logique toute scientifique d’Einstein. Par contre, n’étant pas fan de physique, les passages avec des cours entiers étaient allègrement lus en diagonale. À ce moment-là, le gros de l’histoire m’intéressait suffisamment pour que je n’abandonne pas ma lecture. Chose que je ne fais que très rarement, je suis allée vérifier sur Babelio si d’autres personnes pensaient que ce roman était rasant avec ces cours de physique et j’en ai effectivement trouvée une qui disait que les 2/3 du bouquin ne concernent que ça… J’ai quand même essayé de persévérer car le reste de l’histoire m’intéressait et le style de l’auteur est agréable, il m’a fait sourire plus d’une fois. L’histoire partait plutôt bien avec un historien spécialisé en cryptologie qu’on embauche en Iran pour décrypter un manuscrit inédit d’Einstein. Dans le même temps, il sera approché par la CIA pour espionner et rendre des comptes par rapport à ce manuscrit. Intéressant donc s’il n’y avait pas tous ces cours de physique auxquels je ne capte rien… On a également droit à des cours de biologie avec le père de l’historien, tout ce que j’aime… Je ne vois pas en quoi ça se rapproche du Da Vinci Code… Pour la première fois que Tomàs a une discussion avec son père, il faut que ça ressemble à une dissertation de biologie entre un historien et un matheux, quoi de plus logique...Malgré l’intérêt initial, le récit devient de plus en plus insipide et indigeste, chaque fin de chapitre incite à la lecture du suivant mais c’est plat et il commence à avoir un peu trop de blabla à mon goût. Beaucoup de descriptions et de cours, peu de dialogues et de rebondissements au final. Quand j’ai des doutes sur un roman, je finis par aller voir sur Babelio pour connaître l’avis des gros lecteurs et pour celui-ci, beaucoup sont du même avis que moi alors que je n’en ai même pas lu la moitié contrairement à eux. Finalement, j’ai abandonné à 176p, c’est long, l’histoire n’avance pas et je n’ai pas envie de m’accrocher plus que nécessaire alors que je ne retiens plus rien. J’ai pourtant déjà lu des livres dont le thème est le cryptologie et je n’ai pas eu l’impression de m’ennuyer pendant ma lecture, je la dévorais plutôt.



Comme vous l’aurez compris, ce roman a été une grosse déception pour ma part, j’en attendais peut-être trop et certainement pas un récit aussi longuet entrecoupé de cours de physique, de chimie et de biologie. Tant pis pour moi, ça me fait toujours un pavé de moins à lire et la possibilité d’obtenir un nouveau livre grâce à la boite à livres de mon village. Je vous conseille néanmoins de le découvrir par vous-mêmes pour vous en faire votre propre idée, niveau critiques sur Babelio, les avis sont très divergents. Pour ma part, je vais continuer à trier ma bibliothèque grâce aux pioches.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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L'homme de Constantinople

L’Homme de Constantinople est publié depuis 2013 en portugais et il a fallu attendre 2019 pour qu’une version française soit éditée. José Rodrigues Dos Santos raconte la vie de Caloust Gulbekian, appelé Kaloust Sarkisian dans le roman. On le suit de sa plus tendre enfance à son lit de mort. C’est un vrai roman historique qui traite de nombreux sujets politiques et sociaux. La première partie se passe en Turquie et nous présente la rivalité qui divise les Turcs et les chrétiens arméniens. Ces derniers sont persécutés à cause de leur religion et l’on comprend les fondements du génocide de 1915-1917. Pour ses études, les parents du jeune Kaloust l’envoient en Europe.  Il passe d’abord par Marseille avant d'atterrir à Londres. Là-bas, il se lance dans les affaires et s’assure le mariage qu’il veut grâce à des manigances bien pensées. Kaloust est un homme auquel rien ne résiste. Son intelligence et sa perception du monde lui ouvrent les portes de la réussite : mariage, affaires, politique. 



La deuxième partie du roman aborde des thèmes plus économiques : Kaloust investit dans le pétrole, l’or noir qui fait sa fortune, en même temps qu’il développe une sensibilité à l’art. On fait la connaissance de grands noms de l’époque, tel que Winston Churchill, alors Premier Lord de l’Amirauté. Comme Ken Follett, Dos Santos fait parler d’augustes personnages, ce qui rend le récit réaliste. Les interminables discussions politiciennes sur le pétrole et les capitaux des compagnies pétrolières sont très intéressantes et nous plongent au cœur des problématiques nationalistes de l’époque car le but de l’Angleterre est d’évincer l’Allemagne de la scène internationale. 



C’est un roman aux thèmes différents, des descriptions de Constantinople aux modes de vie londoniens, en passant par les politiques commerciales du début du siècle dernier. Laissez-vous happer par le style à la fois romanesque et journaliste de Dos Santos, et dévorez L’Homme de Constantinople. 



Seul regret que j’ai eu pendant ma lecture : que l’attrait de Kaloust pour l’art ne soit pas davantage développé. Mais une suite est prévue...



Plus de chroniques littéraires sur :
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Codex 632 : Le secret de Christophe Colomb

Je ne connaissais pas cet auteur portugais J.R.Dos Santos. Je le découvre avec ce titre. Le titre dit presque tout: Codex 632 Le secret de Christophe Colomb. Alors vous vous doutez bien qu'il sera, entre autres, question de navigation, de grandes découvertes, de rivalités dans la péninsule ibérique entre grands royaumes et de Christophe Colomb.

On demande à un jeune professeur d'université, érudit cryptologue de reprendre les recherches d'un professeur qui a trouvé la mort au Brésil. Et nous nous promènerons avec ce professeur au Portugal, au Brésil, à Jérusalem. En plus de faire du tourisme, on visitera les plus grandes bibliothèques de ce monde. Et malgré les paysages, les lieux , le bâti historique qui nous est fort bien présenté, il manque, pour moi, quelque chose à ce roman. Est-ce ce prof d'université qui est ennuyeux ? Est-ce la construction narrative qui est répétitive ? Il me semble que ce thriller historique manque justement de "thrill". J'ai eu l'impression au fil de ma lecture que le professeur Tomas Noronha est accessoire au récit qui lui est majeur. Il est fade alors que le récit de la recherche est captivant. Cette distance, cette disproportion m'a dérangée. C'est très didactique mais pas inintéressant par contre. Faut aimer ce genre.
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La clé de Salomon

José Rodrigues Dos Santos a réussi un pari risqué : qu’une histoire policière serve de prétexte à de la vulgarisation scientifique. Je dis “chapeau”, au moins, déjà, rien que pour l’idée audacieuse !

Si vous avez envie de lire un polar et rien d’autre, ce livre n’est pas celui que vous recherchez. Tournez-vous davantage vers des maîtres du crime. En revanche, si vous souhaitez en connaître plus sur l’équation de Schrodinger, sur la relativité d’Einstein et sur la mécanique quantique, vous avez sonné à la bonne porte.

A travers le personnage de l’historien Tomás Noronha, Dos Santos nous explique des théories scientifiques. Avec quelques schémas à l’appui, la vulgarisation du vocabulaire de physique “passe comme une lettre à la poste”. Tomás explique à un autre personnage, Maria Flor, et la progression de l’explication nous est en fait destinée. C’est peut-être sur ce point que la mécanique n’est pas parfaitement huilée car j’ai quelquefois eu le sentiment que les répliques (rares !) de Maria Flor sonnaient faux. Il n’y a cependant rien à redire sur l’explication donnée par Tomás .

Autre chose dont l’auteur abuse et qui commence à être relativement pénible, ce sont les petites phrases de suspense à la fin des chapitres. Presque tous les chapitres se terminent ainsi et donnent à force une sensation de lourdeur.

Sur la forme, l’alternance des chapitres de l’intrigue policière et ceux des explications scientifiques s’enchaînent bien et avec équilibre. Quand on commence à être un peu submergé par la physique, Dos Santos nous emmène dans les bureaux du FBI, et inversement, quand on commence à s’énerver de courir derrière tous les personnages, il revient, à travers Tomás , nous donner un petit cours de physique. Parfait !

En conclusion, je pourrais dire que Dos Santos est un Dan Brown +, pas tant par l’intrigue pour laquelle Dan Brown a plus de talent que pour la recherche scientifique que Dos Santos mène plus loin.



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Signe de vie

Merci à Babelio et aux éditions HC Editions



N’est-ce pas fascinant l’univers ? son mystère, ses théories, le hasard et le temps qui façonnent le tout mais qui ne donne du sens à rien… Alors on invente un hasard plus humain, plus accessible, moins ambitieux, ou la question devient rhétorique et la réponse religieuse, le hasard scientifique deviendra le dieu théologique, parfait et idéalisé à l’image de son inventeur : l’homme…

Les chiffres se perdent dans l’immensité… philosophes, scientifiques et religieux, cherchent, dissèquent : le philosophe lui questionne, le scientifique Kant à lui répond, le religieux dans sa grande sagesse a déjà la réponse…



Il y a nous, perdus dans notre imaginaire, le plus fou, le plus téméraire, le plus curieux, qui nous pousse toujours plus haut, l’évolution prend du temps, prend son temps, alors impatients nous spéculons, nous inventons, nous calculons, nous prions, les théories d’aujourd’hui seront les fakes de demain, l’éternité est inaccessible, et nous sommes déjà mourants, vieillissants, condamnés… Nous sommes limités par notre propre intelligence qui nous torture, qui nous obsède inconsciemment…



Et Puis l’univers qui n’a de limites que celles des hommes, sommes-nous seules dans l’infini expansion de l’espace ? oui, non, on s’en branle ? Une bonne bière et l’OM qui va gagner la finale…



Les hommes ont inventé le futile, pour s’occuper l’esprit alors que l’on est juste une évolution hasardeuse d’un ensemble concret mais abstrait dont le but est encore méconnu…



Et puis tu te retrouves à lire ton bouquin qui vulgarise un peu tout ça, tu te plonges dans un sujet dont la majorité d’entre nous se branle, mais genre à deux mains, pas timides… entre ceux qui se gangrènent dans la misère pour tenter de survivre à un peu près tout ce que l’homme peut inventer d’astucieux pour les faire crever dans d’atroces souffrances, c’est encore mieux, ceux qui divorcent, ceux qui préfèrent le foot, les pubs de shampoings, et leur reflet dans le miroir, bref de quoi vous selfiser le cerveau jusqu’à l’atrophie intellectuelle, on n’est pas tout prêt de trouver les bonnes réponses…



Du coup la lecture ou t’apprend des trucs, que tu savais déjà ou que tu ignorais ce n’est quand même pas trop de la merde en pages, même si en bruit de fond t’entend un petit machin de 4 piges, qui chouinotte un cache cache.



Ouais pas facile de lire avec un môme qui réclame toute ton intention d’égoïste solitaire à la solitude bien pendue, pourquoi donc qu’on fait des gamins, hein je me le demande, pourtant on en fait et l’évolution suit son cours, les mutations, et j’en passe de vulgarisation…



Donc c’est assez bandant de se poser des questions, assez gratifiant de trouver des réponses, on voudrait se donner de l’importance, se prendre pour des dieux alors que l’on est que la résultante d’un hasard qui nous échappe, Dieu est l’échappatoire qui donne l’illusion d’un sens, le temps suit son cours pendant que les hommes font des concours de bites, alors j’espère juste que les extraterrestres sont moins cons, mais avec des gros seins et une libido intergalactique, qui ferait de ma bite à moi le plus heureux des hasards…



A plus les copains

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Le magicien d'Auschwitz

J'avais pu découvrir le talent et la qualité de la documentation de cet écrivain portugais lors de la lecture de "L'ultime secret du Christ". Malgré l'âpreté du sujet, il réussissait avec brio à mettre ses connaissances à la portée de tout un chacun.



Avec "Le magicien d'Auschwitz", il réitère totalement son exploit et grâce à des manuscrits retrouvés près des fours crématoires de ce camp d'extermination, il va reconstituer le destin d'Herbert Levin, magicien juif, déporté avec sa femme et son fils, ainsi que celui de Francisco Latino, légionnaire portugais, contraint d'intégrer les S.S. pour retrouver Tanusha, une jeune fille dont il est tombé amoureux alors qu'il était engagé dans la Division Bleue espagnole à la disposition de la Wehrmacht sur le front russe. En suivant ces deux personnages à leur arrivée à Auschwitz, le lecteur est confronté à leurs deux visions, celle de l'oppressé et celle de celui enrôlé pour être l'oppresseur, les deux ayant en commun la totale ignorance de ce qui se passe réellement dans le camp. le lecteur va assister à leur prise de conscience de ce qu'est la macabre réalité de la "solution finale".



Malgré un début un peu laborieux, notamment avec une longue discussion sur les origines occultes et ésotériques invoquées par les puissances allemandes pour justifier l'aryanisme, et quelques redondances de texte, ça et là, déjà observées chez l'auteur, j'ai eu du mal à interrompre ma lecture. Alors imaginez ma frustration lorsque j'ai découvert à mi-parcours qu'il y avait une suite indispensable "Le Manuscrit de Birkenau". Je ne saurai donc pas dans l'immédiat "Comment celui que l'on surnommait le "Grand Nivelli" a survécu à l'enfer" alors que cette phrase trompeuse est écrite en rouge sous le titre de ce premier tome. Celui-ci se termine juste au moment où la rumeur d'une révolte (celle qui aura lieu le 7 octobre 1944) commence à circuler dans le camp, lorsque les compatriotes de Levin comprennent que s'ils ne font rien, eux aussi vont "sortir par la cheminée".



Ma déception pour avoir été interrompue au moment le plus critique se traduit par un 14/20, mais la faute en incombe surtout à l'éditeur. Si on excepte les témoignages de survivants déjà parus en littérature par le passé, ce livre reste une reconstitution intéressante d'un épisode de l'Histoire qu'il ne faut pas oublier, une plongée réaliste au coeur de l'Enfer de Birkenau. Dommage que l'oeil journalistique de l'auteur face parfois barrière à l'émotion et qu'il laisse un peu trop la romance occuper le devant de la scène. A voir si ces défauts persistent dans la suite que j'ai hâte de découvrir.

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Signe de vie

Tout d'abord, merci à Babélio et HC Editions pour ce livre qu'amateur de science fiction, j'attendais avec impatience. Un pavé? si j'accroche, ça va être un grand moment...

Malheureusement, et pourtant, j'ai insisté... je n'ai pas accroché et vers la page 300, abandon...

Amateur de science fiction, je l'ai dit, et de science tout court... mais malgré tout, les interminables digressions biologiques m'on paru... interminables, justement...

Un style, mais peut on parler de style, sans relief, pas mal de fautes d'orthographe, des dialogues cucul... Pas mal de clichés également : il faut un gros con dans ce genre de livre , ce sera le Russe face à la blanche colombe américaine...Bref. Pas mon truc.

Pourtant le sujet, "signe de vie" m'avait paru alléchant. Mais non, finalement pas...
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La formule de Dieu

Ce livre m'a passionné je n'ai pas décroché une seconde et l'ai lu d'un bloc. Ces sujets sont passionnants... Puis en refermant le livre je me suis dit tout ça pour ça. Grande déception pour moi. Premièrement la fin est bidon, tout un suspense sur 600 pages pour finalement découvrir une formule de Dieu qui en fait n'est rien, rien du tout, juste une phrase de la Bible, une interprétation de Tomàs complètement tirée par les cheveux mais qui paraît logique à tout le monde dans le livre, sauf au lecteur... Attention ce n'est pas un manque de compréhension, tout est très simple, c'est du Stephen Hawking pour les nuls... Deuxièmement, trois dialogues interminables entre Tomàs et son père, Ariana et Luis Rocha, 3 protagonistes différents qui traîtent du même sujet avec exactement les mêmes termes, le même vocabulaire, j'ai trouvé ça tout bonnement ridicule... 3 étoiles car le sujet me passionne mais autant regarder "l'univers et ses mystères" sur National Géo ça vous évitera de vous taper 600 pages avec le Hezbollah et la CIA moins crédibles que jamais... Oui c'est dommage car j'ai aimé ce livre jusqu'à le refermer, après tout s'écroule j'ai ressenti déception et frustration (oui en même temps je me doutais qu'il n'y aurait pas la preuve de l'existence de Dieu hein !)... .. Je passe sur l'histoire d'amour avec l'iranienne qui tient sur une page et aurait mérité plus pour respirer entre certains chapitres tortueux et surtout nous rappeler qu'on est dans un roman... Je rejoins également "MichelePerret" sur le fait qu'il n'y ait qu'une phrase à la fin du livre sur la théorie des cordes... J'étais également surpris de ne rien lire sur le boson de Higgs mais j'ai compris ensuite en voyant que le livre datait de 2006 ! Nous autres français y avons droit 6 ans plus tard... :(

Voilà dommage, je m'attendais à mieux...
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La formule de Dieu

Pourquoi fallait-il faire intervenir dans les péripéties de cet ouvrage ces malfaisants de la CIA, y introduire une intrigue amoureuse, quand il s'agit ni plus ni moins que de discourir sur l'existence de Dieu ? Un libraire avec qui j'ai eu l'occasion d'échanger sur le sujet m'avouait avoir abandonné cette lecture. J'ai tenté de le convaincre que la CIA et les beaux yeux d'Ariana, la charmante représentante du ministère de la recherche iranien, lui avaient certainement fait vendre plus d'exemplaires de La formule de Dieu que ce que n'aurait pu faire un ouvrage traitant du sujet brut.



Certes, de vraies questions y sont posées. Les seules vraies questions qui demeureront toujours sans réponse ; ce n'est pas dévoiler l'épilogue que de l'affirmer. Le contraire eut été un tantinet ébouriffant, et cinq étoiles eussent été bien chiches dans la cotation de Babelio.



José Rodriguez Dos Santos prévient, en avertissement liminaire et pour redonner de la crédibilité au titre un peu présomptueux, que toutes les théories scientifiques développées dans l'ouvrage sont vraies. À l'époque de la parution de ce dernier, l'auteur fait le point sur l'avancée des recherches de nos physiciens quant à l'origine du monde, et son avenir. Sans oublier l'implication du patriarche barbu assis sur son nuage dans ce grand processus, et surtout quant à son intention. Celle qui consiste en particulier à conférer à sa créature intelligente la faculté de se torturer l'esprit au sujet de sa raison d'être.



Le hasard a voulu qu'entre deux chapitres de cette lecture, je me joigne aux touristes prenant le petit train qui les conduit sur les hauteurs de Chamonix dans le but d'admirer la mer de glace. Et puisqu'il est question de la fin du monde dans cet ouvrage, les scientifiques hésitant entre le Big Freeze et le Big Crunch, j'ai eu comme l'impression qu'une troisième voie était envisageable, que l'on pourrait appeler le Big Burn. Car pour ce qui est de la mer de glace, la certitude m'est venue de faire partie des derniers témoins du somptueux spectacle de la nature qu'elle nous offrait. J'en parle déjà à l'imparfait.



Heureusement, José Rodriguez Dos Santos nous rassure, plus que de faire survivre l'espèce humaine faite de chair et d'os, enfin de carbone paraît-il, il s'agit de faire survivre l'intelligence, fût-elle devenue artificielle. Me voilà rassuré en fermant cet ouvrage.



Encore que, Homo sapiens, parangon d'intelligence, réveille-toi ! José Rodriguez Dos Santos te le dit, ta frénésie de consommation, celle-là même qui fait bouillir la terre, ce n'est ni plus ni moins qu'une triste compensation, en peine perdue, au manque d'amour dont tu peux souffrir. Lève donc les yeux de ta petite boite lumineuse, que tu jetteras au rebut dès le dernier-cri paru, et regarde autour de toi, il y a quelqu'un à qui parler.



La formule de Dieu. le titre est un peu racoleur, mais il y a quand même de solides sujets de réflexion au-delà des confrontations avec la CIA. Et pourquoi pas si l'amour a à y gagner; car il y a quand même un message sous jacent. Cela reste cependant un thriller, mais c'est bien documenté sur les plans scientifique et théologique.

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Codex 632 : Le secret de Christophe Colomb

C'est le dernier roman de l'auteur de thrillers José Rodrigues dos Santos, auteur portugais bien connu pour ses deux précédents thrillers : "La formule de Dieu" et "La clé de Salomon qui nous avaient entraînés dans l'univers de la physique quantique, magnifiquement vulgarisée dans ces deux ouvrages.

Pour ce dernier roman, "Codex 632", il s'agira d'un voyage dans le temps et l'Histoire, et non plus d'un voyage au coeur des particules.

Un historien cryptologue portugais, Tomás Noronha, également héros des thrillers précédents, doit enquêter sur la disparition d'un confrère historien qui travaillait sur les origines de Christophe Colomb.

Le mystère reste entier, cinq siècles plus tard, sur les origines du célèbre explorateur. Etait-il vraiment gênois?

Notre héros va d'abord travailler sur la controverse historiographique suivante: l'explorateur portugais Pedro Alvares Cabral qui a découvert le Brésil en 1500, l'a-t-il découvert par accident ou savait-il déjà qu'un pays devait se trouver là? Ce qui ne ferait qu'officialiser une découverte qui avait déjà lieu.

Au départ de l'enquête qui va être menée par Tomás, la recherche de tous les éléments connus à ce jour sur Christophe Colomb: il a vécu une dizaine d'années au Portugal, il a vécu aussi à Madère et y a épousé la fille du navigateur Perestrello.

A l'époque le Portugal était le pays le plus avancé au monde pour la navigation.

Le projet de la Couronne portugaise était de trouver un passage maritime jusqu'à l'Inde dans le but de contourner le monopole de Venise sur le commerce d'épices avec l'Asie.

Dans ce contexte, le Génois Christophe Colomb propose ses services au roi du Portugal Jean II. Il va ensuite offrir ses services aux Rois catholiques d'Espagne.

voici donc l'histoire officielle que tout le monde connaît.

Oui mais la suite se complique et l'enquête menée par notre sympathique historien va vite se corser.

Qui était donc ce mystérieux Colomb qui a été doté de plusieurs noms: Colon, Colonus, Colom.. Guerra, Colomo, Guiarra, Colombo..

Les exemples sont nombreux de noms qu'un motif secret transforme en symboles des rôles que le porteur doit jouer.

L'enquête va nous entraîner dans le monde de la philosophie, avec l'évocation de notre grand philosophe disparu Michel Foucault, et ensuite dans le monde mystérieux de la kabbale.

On y apprend que même Simon Wiesenthal, qui chassait les nazis en fuite, aurait aussi travaillé sur les origines de Christophe Colomb...

Les références historiques du livre sont passionnantes; on voit se dérouler les politiques des grands souverains de l'époque.

On découvre divers faits troublants: ainsi la date du départ de Christophe Colomb pour son premier voyage en Amérique, le 3 août 1492, à Cadix, correspond aussi à la date limite donnée par les Rois catholiques aux Juifs pour quitter l'Espagne.

Au final c'est un excellent thriller historique, qui fait intervenir les dernières découvertes sur la vie de Christophe Colomb, même si ce personnage reste encore, à bien des égards, très énigmatique.

Beaucoup de textes sur sa vie ont disparu et les textes qui restent ne sont souvent que des copies.

Bien des spéculations encore donc sur la véritable identité de ce personnage même si le voile se lève peu à peu.

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La formule de Dieu

Avis mitigé pour ce colossal ouvrage qu'est "La formule de Dieu" du portugais José Rodrigues Dos Santos. Le 4e de couverture st fort alléchant, le prologue nous plonge dans les secrets de la pensée d'Einstein et au déchiffrage de codes par le cryptologue attitré de l'auteur face aux énigmes scientifiques de tout ordre laissées par l'éminent scientifique.

Il faut relever le très louable effort de synthèse et de vulgarisation des théories scientifiques développées dans l'ouvrage, peu accessibles en soi au citoyen lambda, mais dont parfois le propos noie le lecteur dans des considérations ... cosmiques.

Malgré tout, j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce livre que je lorgnais dans ma bibliothèque depuis fort longtemps : c'est instructif, le cryptologue est sincère et compétent, il y a une trame d'espionnage et le propos abordé par l'auteur permet de mieux situer l'Homme (ou l'individu) dans l'Univers.
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