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Citations de Joseph Delaney (603)


Si tu n'es plus satisfait de ta propre compagnie, alors tu seras vraiment seul.
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Tout le monde ment un jour. Ne jamais mentir, ce n'est pas humain.
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Les esprits mauvais ne connaissent pas le repos.
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Il aimait les échecs. C'était intéressant, presque un miroir de la vie. Avec les pions, par exemple, les pièces les moins puissantes, on prenait des risques. On les sacrifiait parfois au profit d'un avantage futur. Un peu comme les mouches de porte.
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" Tout le monde ment une fois ou l'autre. Ne jamais mentir, ce n'est pas humain. "
-Alice
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" Si tu n'es plus satisfait de ta propre compagnie, alors tu seras vraiment seul. "
- Mère de Tom
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Juste après la demie de onze heures, la créature, en bas, recommença à creuser. Puis des pas lourds montèrent de nouveau les marches de pierre. De nouveau la porte de la cuisine s'ouvrit, et les bottes sonnèrent le carrelage de la salle. J'étais pétrifié. Seul mon cœur bougeait encore, cognant contre mes côtes à les briser. Et, cette fois, les pas ne se dirigèrent pas vers la fenêtre. Ils vinrent droit sur moi, poum, poum, poum... Une main invisible me saisit par le col et me souleva, à la manière d'une chatte transportant son chaton. Un bras invisible s'enroula autour de mon corps, immobilisant mes bras, m'écrasant la poitrine. Je suffoquai comme un poisson hors de l'eau. (p 49-50)
Pauline
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Bien des malheureuses, victimes de commérages malveillants, sont persécutées à tort. Parfois, il s'agit d'un complot monté par leurs voisins avec les chasseurs de sorcières en vie de s'emparer des biens d'une innocente condamnée.
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Personne ne devrait passer un pacte avec le Malin. Pour ceux qui l'utilisent, la magie satanique est la plus dangereuse de toutes.
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On se perd en conjectures quant à l'origine de l'obscur. Peut-être existait-il dès la création du monde pour s'opposer à la lumière, chacun des deux s'efforçant d'installer sa domination. Une seconde hypothèse est qu'il s'agissait d'une graine minuscule qui a germé et grandi à mesure que ses racines se développaient, se nourrissant de la faiblesse humaine. Pour moi, les humains sont également responsables, si on en juge par les cultes qu'ils rendent encore aujourd'hui à l'obscur et à ses serviteurs.
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Garret se remit debout et attacha son épée et son bouclier dans son dos, fixant la rivière d’un regard résolu.
— Un guerrier n’a pas besoin de femme, déclara-t-il, sans la moindre amertume dans la voix. Je ne traverserai peut-être jamais ce pont avec une armée, mais je mourrai en brave. Allons-y. Souviens-toi de moi, Leif. Si tu réussis à rentrer sain et sauf, tu leur raconteras ce que j’ai accompli.
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Comme un seul homme, nous nous lançâmes dans un assaut désespéré. Nos archers maniaient maintenant des lames, et je courais avec eux, la conscience de ma propre identité diluée dans le sentiment de l’intérêt collectif. J’avais l’impression, tout au fond de moi, d’entendre un loup hurler. Je n’étais plus seulement un guerrier courant avec d’autres Genthai pour combattre un ennemi commun. J’étais un loup galopant avec sa meute, cherchant à déchiqueter la chair de ses adversaires. Et peu importait que les ennemis en question fussent cinq fois plus nombreux que nous.
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— Qui étais-tu ? me demanda-t-il soudain.
Je le regardai, stupéfait. Je ne savais pas comment répondre.
— Avant d’être ce que tu es, qui étais-tu ? insista Thrym.
— Personne. Je n’étais qu’une lueur dans le regard de mon père…
— Une lueur ? De quoi s’agit-il ?
— Quelque chose qui brille, une étincelle d’intérêt. Mon père aimait ma mère. Je suis né de sa semence, et je suis sorti du ventre de ma mère. Avant cela, je n’étais rien.
— Peux-tu en être sûr ?
Je haussai les épaules.
— Personne n’est sûr de rien, dans ce monde.
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— Sais-tu quelles sont les qualités d’un guerrier genthai ? Comment il doit combattre ? me demanda Konnit.
— Il doit être courageux, rapide et adroit…, hasardai-je.
Konnit acquiesça.
— Il y a une phrase dans Le recueil des anciens contes et ballades qui, pour moi, résume cette idée.
Il ferma les yeux et récita lentement, avec ferveur :
— « Il n’était que sang de la tête jusqu’aux pieds, et le moindre de ses mouvements était ponctué de cris d’agonie. »
Je vis en pensée le guerrier en question. C’était une image puissante et terrible à la fois.
— Ces lignes ont été écrites voici des siècles, par un auteur inconnu, reprit Konnit. Tant de souvenirs se sont perdus… L’histoire des humains n’est plus que fragments, mais les mots continuent de nous inspirer. Nous, les Genthai, nous y puisons le courage nécessaire pour affronter nos ennemis.
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— Tiens ! me cria Tyron. Attrape !
Il arracha un objet à sa ceinture et me le lança.
C’était un poignard.
La lame arriva sur moi en tourbillonnant, reflétant la lumière des chandelles. En me concentrant, je notai que Tyron avait visé à dix centimètres de ma tempe droite. Il ne voulait pas me blesser; juste me tester.
Je saisis le poignard au vol et revins le poser sur le cuir noir du bureau, le manche vers lui.
Puis, lentement, je m’inclinai.
Quand je relevai la tête, Tyron me fixait intensément ; il attendit longtemps avant de reprendre la parole :
— Bien, Leif, tu viens de gagner une visite à la Roue, lâcha-t-il. Mais c’est tout. Mon petit-fils de deux ans rattrape aussi bien que toi.
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Certains l’appellent le vieux Hob. D’autres chuchotent « Croque » pour effrayer les enfants. D’autres encore la nomment la Goule ou Iblis. Les femmes le surnomment l’Ogre. Quel que soit son nom, cette créature est une abomination.
Un monstre pareil mériterait d’être découpé en pièces et éparpillé aux quatre vents.
Mais les hommes sont faibles, et ils ont peur. Ici, c’est Hob qui commande.
Car nous sommes à Midgard, la terre des vaincus.
C’est ici que vivent les hommes.
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- Tu es bien des créatures en une seule, me déclara Pan. Prends garde de ne pas en devenir trop et de te perdre toi-même.
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Ceux qui s’attendent à la défaite sont déjà vaincus. Ceux qui fléchissent devant la force de leurs ennemis nourrissent cette force. Peut-être ai-je seulement besoin d’une pointe d’arrogance ?
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Il y a des choses qu’il vaut mieux ignorer, des choses auxquelles il ne faut même pas penser.
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Un sage ne cesse jamais d'apprendre jusqu'au jour de sa mort. John Gregory était un sage, et il avait compris qu'un compromis avec l'obscur est parfois nécessaire. C'est peut-être la dernière leçon que la vie lui avait donnée.
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