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3.54/5 (sur 302 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Inverness , le 25/07/1896
Mort(e) à : Londres , le 13/02/1952
Biographie :

Josephine Tey est l'un des pseudonymes d’Elizabeth Mackintosh, romancière et dramaturge écossaise connue pour ses romans policiers.

Elle étudie à Birmingham, et devient enseignante. Elle commence à écrire lorsqu'elle est forcée d'abandonner son travail pour s'occuper de son père invalide.

Dans six romans policiers publiés sous le pseudonyme de Josephine Tey apparaît son héros récurrent, l'inspecteur de Scotland Yard Alan Grant. Le plus fameux de tous est "La fille du temps" ("The Daughter of Time", 1951) - Grand prix de littérature policière 1969 - dans lequel Grant, cloué à l'hôpital, fait rechercher par ses amis des livres et des documents d'époque afin de résoudre un mystère historique : le roi Richard III d'Angleterre a-t-il assassiné ses neveux, les princes Édouard V d'Angleterre et Richard de Shrewsbury ?

Sous le nom de Gordon Daviot, elle écrivit une douzaine de pièces en un acte et des pièces plus longues, mais seules quatre d'entre elles furent jouées de son vivant. "Richard of Bordeaux" (1932) en particulier connut un grand succès dans le West End de Londres. John Gielgud (1904-2004) y interprétait le rôle-titre et devint à partir de ce moment un acteur très en vue.

Quelques pièces de théâtre et un roman historique, "The Privateer" (1952), sur le boucanier Henry Morgan furent publiés de manière posthume, tout comme "Un cadavre sur le sable" ("The Singing Sands", 1952), la dernière aventure de l'inspecteur Grant.

Après sa mort, ses droits d'auteurs furent reversés au National Trust.

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Source : Wikipédia
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Paranoiac (1963) Trailer [English] film britannique réalisé par Freddie Francis, d'après le roman En trompe l'œil de Josephine Tey, avec Oliver Reed


Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
— Oui, inspecteur. Puis-je vous donner un conseil amical ?
— S’il le faut, bien que ce ne soit pas une habitude à encourager chez un subordonné.
— Ne buvez pas de café noir, inspecteur. Je parie que vous en avez pris quatre tasses au petit déjeuner et que vous n’avez rien mangé.
— Pourquoi vous tracasser ? s’exclama Grant en riant, le pied déjà sur l’accélérateur. Plus il y aura d’accidents de santé et plus vite vous aurez de l’avancement !
— Je n’aime pas gaspiller mon argent en couronnes mortuaires, inspecteur.
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À midi, Londres bondée nous fait le cadeau d’un spectacle riche, varié et amusant. Mais à minuit, elle s’offre tout entière ; à minuit, vous pouvez entendre son souffle.
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— Remarquablement intéressant, dit la vieille dame en s’asseyant sur un canapé Empire. Avec quoi l’aurions-nous battue ?
— Avec un fouet à chien…
— Nous possédons un objet de ce genre ?
— Je crois que nous avons une laisse qui pourrait servir de fouet. Mais ce que désire l’inspecteur, c’est que nous soyons mises en présence de cette jeune personne, afin qu’elle puisse dire si nous sommes, oui ou non, les femmes qui l’ont séquestrée.
— Voyez-vous des objections à cela, Mrs Sharpe ?
— Bien au contraire, inspecteur, j’attends cette confrontation avec la plus vive impatience ! Ce n’est pas tous les jours, je vous assure, qu’une vieille dame diminuée monte faire sa sieste et se réveille dans la peau d’un monstre en puissance !
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— Il faut que j’entre dans cette pièce. Y a-t-il une cour par-derrière, de laquelle je puisse voir la fenêtre de ce bureau ?
L’artiste le conduisit à un couloir obscur au rez-de-chaussée. Ils arrivèrent derrière la maison, dans une petite cour pavée. Un appentis bas, au toit de plomb, était bâti contre le mur, juste au-dessous de la fenêtre du bureau de Sorrell. Celle-ci était ouverte dans sa partie supérieure, et la pièce avait l’air habitée.
— Faites-moi la courte échelle, ordonna Grant.
Il se hissa sur le toit et déclara à son compagnon :
— Vous venez de participer à un acte des plus illégaux : violation de domicile !
— C’est le moment le plus heureux de ma vie, déclara l’artiste. J’ai toujours désiré enfreindre la loi, mais l’occasion ne s’en était jamais présentée. Et le faire maintenant, en compagnie d’un policier, est une joie que je n’aurais jamais cru la vie capable de me réserver.
Mais Grant ne l’écoutait pas. Ses yeux étaient rivés sur la croisée. Il se redressa lentement, jusqu’à ce que sa tête arrivât juste au niveau de l’appui de la fenêtre. Prudemment, il regarda à l’intérieur : rien ne bougeait. Un mouvement derrière lui le fit tressaillir. Il se retourna ; le peintre venait de le rejoindre sur le toit.
— Vous êtes armé ? chuchota-t-il. Voulez-vous que j’aille chercher un tisonnier, ou autre chose ?
Grant secoua la tête, et sans une hésitation, d’un geste rapide, releva la partie inférieure de la fenêtre et entra dans la pièce. Pas un bruit, excepté sa respiration un peu haletante. La lumière du jour, grise, livide, éclairait l’épaisse couche de poussière d’un bureau abandonné. En face de lui, la porte qui conduisait à la pièce du devant était entrebâillée. Il s’approcha et l’ouvrit. À cet instant, un énorme chat noir se précipita vers lui avec un miaulement de terreur et d’un seul bond sortit par la fenêtre. Grant entendit des cris de douleur, et le fracas d’une dégringolade. Il alla à la fenêtre : de curieux petits gémissements étouffés lui parvenaient de la cour. Il parvint jusqu’au rebord du toit et vit son complice assis sur le pavé, se frottant la tête et se tenant les côtes, en proie à un fou rire douloureux. Rassuré, Grant retourna dans la pièce pour jeter un coup d’œil sur les tiroirs du bureau de Sorrell. Tout était vide. On avait fait place nette. Mais Sorrell devait loger ailleurs. Grant referma la fenêtre et, se laissant glisser le long du toit de plomb, atterrit dans la cour. L’artiste riait toujours aux larmes et s’essuyait les yeux.
— Vous vous êtes fait mal ? demanda Grant.
— Aux côtes seulement, à force de rire !
Le peintre se remit péniblement sur ses pieds.
— Enfin, cela fait vingt minutes de perdues, dit Grant. Mais il fallait que j’en aie le cœur net.
Le peintre le précéda en boitillant dans le couloir obscur.
— Vous n’avez pas perdu votre temps, car vous avez toute ma gratitude, dit-il. Je broyais du noir lorsque vous êtes arrivé : je ne peux jamais peindre le lundi matin, et vous m’avez fait passer un moment inoubliable ! Lorsque vous ne serez pas trop occupé à enfreindre la loi, venez, je ferai votre portrait. Vous avez une tête charmante.
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[...] On ne peut avoir barre sur vous que lorsqu’on vous connaît – lorsqu’on sait ce qui a de l’importance pour vous. Si vous entretenez le mystère autour de vous, ce sont les autres les victimes, pas vous.
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— Vous pouvez sortir de là. Il n’y a personne en vue à des lieues à la ronde.
La semelle disparut et le visage ahuri d’un homme se montra dans les buissons.
— Ouf ! Je suis soulagée, souffla Erica. J’ai craint un moment que vous ne soyez mort.
— Comment avez-vous su que c’était moi ? Car vous saviez bien que c’était moi, je suppose ?
— Oui, il y a un drôle de dessin sur la cambrure de votre semelle à l’endroit où l’on a effacé le prix. Je l’avais noté lorsque vous étiez allongé par terre dans le bureau de mon père.
— Ah oui ! Je vois qui vous êtes, bien sûr. Vous feriez un très bon détective.
— Et vous, un très mauvais évadé. N’importe qui aurait pu voir ce pied.
— Vous ne m’avez guère laissé le temps de le cacher. Je n’ai entendu votre voiture que lorsqu’elle était presque sur moi.
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Décidément il renonçait à comprendre les historiens. Jamais il ne ne pourrait se faire à leur méthode de raisonnement ni à leur sens des valeurs. À Scotland Yard, le blanc était blanc, le noir était noir, et les assassins étaient des assassins.
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Josephine Tey
Si tu dépenses peu, c'est que tu économises, donc tu peux donner de l'argent au roi. Si tu dépenses beaucoup c'est que tu es riche, donc tu peux donner l'argent au roi.
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- Marie Stuart ne m'intéresse nullement.
- Pourquoi ? demanda Marta, qui, comme toutes les actrices, voyait l'infortunée reine d'Ecosse toute drapée dans de longs voiles blancs.
- Parce que c'était une femme si stupide qu'elle décourage la pitié.
- Vous avez dit stupide ? s'écria Marta, du ton tragique dont elle récitait le rôle d'Electre.
- Complètement stupide : je l'ai dit et je le répète.
- Alan, comment osez-vous... ?
- Si elle n'avait pas porté cette coiffure avec ce voile en pointe, personne ne s'occuperait d'elle. C'est cela seulement qui la rend photogénique sur ses portraits et qui séduit les gens.
- Vous dîtes n'importe quoi. Elle aurait été une aussi grande héroïne amoureuse avec un petit bonnet de rien du tout.
- Elle ? mais ce n'a jamais été une héroïne amoureuse du tout, bonnet ou pas bonnet.
Marta prit l'air scandalisé, pour autant qu'une vie entière passée sur la scène et une heure passée à se maquiller le lui permettaient.
- Qui vous autorise à dire cela ?
- Marie Stuart mesurait un mètre quatre-vingts. Toutes les grandes femmes sont sexuellement frigides. N'importe quel médecin vous le confirmera.
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Sans doute la méchanceté comme la beauté est-elle, avant tout dans l'oeil de celui qui regarde.
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