Citations de Jostein Gaarder (480)
J’ai un petit conseil à donner à quiconque veut savoir qui il est, c’est surtout de ne pas bouger, sinon il risque fort de se perdre pour de bon.
https://youtu.be/ur5fGSBsfq8
Aujourd'hui cela me semble ressembler à cela...t
Pour qu'un univers soit en mesure d'engendrer, comme par enchantement, une conscience de lui-même, de sa propre beauté et de sa conformité aux lois naturelles, il faut qu'une série de critères soit remplie - et cela avant même les premières microsecondes suivant le big-bang. Cela a été le cas et il ne faudrait pas l'oublier.
Locke prêche la liberté de pensée et la tolérance. Il s'intéresse aussi à l'égalité entre les sexes. Il soutient que la soumission de la femme à l'homme est une "invention masculine". Cet état de fait peut donc être changé.
celui qui gagne le gros lot de la vie gagne du même coup le lot de la mort. Car le lot de la vie, c'est la mort.
Il se sentait à la fois espion et marionnette. Ne lui avait-on pas volé sa propre liberté d'homme ?
Que ce soit la science, la recherche ou la technique, tout découle de la réflexion philosophique. N'est-ce pas au fond l'étonnement de l'homme devant l'univers qui le poussa à marcher sur la Lune ?
- J'ai tout de suite vu que tu n'étais pas là.
- Tu ne trouves pas un peu bizarre que la première chose que tu aies vu soit précisément quelque chose qui n'était pas là ?
Nous sommes entièrement responsables de nos actes. Sartre insiste beaucoup sur ce point: l'homme ne peut pas rejeter la responsabilité de ses propres actes sur autrui ou sur autre chose.
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La liberté de l'homme, au contraire, nous pousse à devenir quelque chose, à être autre chose que des pantins, à exister véritablement, de manière "authentique".
Il est essentiel pour un artiste de "se libérer". Les surréalistes essayèrent de se mettre dans un état tel que les choses semblaient venir d'elles-mêmes. [...] l'écriture automatique.
rien dans la nature n'est le fait du hasard. Tout est le fruit d'infimes transformations au fil des générations.
tout ce qui passe entre les mains de l'homme devient un mélange de bien et de mal.
[...] Aussi le paradis sur terre n'est-il pas pour demain. Les hommes sauront toujours se créer de nouveaux problèmes.
Notre façon de travailler a une influence sur notre conscience, mais notre conscience influence aussi notre manière de travailler. Il y a un rapport dialectique entre la "main" et l'"esprit". La connaissance de l'homme entretient donc un lien étroit avec son travail.
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Dans le système capitaliste, l'ouvrier travaille pour quelqu'un d'autre. Son travail lui devient quelque chose d'extérieur, quelque chose qui ne lui appartient plus.
Marx dit que c'est la classe dirigeante qui, en gros, détermine ce qui est bien et ce qui est mal. Car toute l'histoire n'est qu'une histoire de luttes de classes. L'histoire ne fait que retracer la lutte pour s'emparer des moyens de production.
Quelqu'un qui vit au stade esthétique ressent rapidement un sentiment d'angoisse et de vide. Mais, si tel est le cas, il y a aussi de l'espoir. Kierkegaard considère en effet l'angoisse comme quelque chose de presque positif, car elle est l'expression qu'on se trouve dans une "situation existentielle".
l'Esprit du monde prend conscience de lui-même en trois stades.
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Tout d'abord [...] dans l'individu. C'est ce que Hegel appelle la raison subjective. Un degré supérieur est celui de la famille et de l'Etat, ce que Hegel appelle la raison objective parce que c'est une raison qui se révèle au contact des hommes entre eux. [...] La plus haute forme de connaissance de soi, l'Esprit du monde l'atteint dans la Conscience absolue. La Conscience absolue, c'est l'art, la religion et la philosophie.
[...] la philosophie est le "miroir" de l'Esprit du monde.
rien ne vaut d'avoir des opposants énergiques pour progresser. Plus les détracteurs seront puissants, plus la réaction qu'ils provoquent sera violente.
(Hegel)
- "La différence qu'il y a entre l'homme et la femme est celle qu'il y a entre l'animal et la plante, a-t-il écrit. L'animal correspond davantage au tempérament masculin, la plante davantage à celui de la femme. Car la femme a davantage un développement paisible, dont le principe est l'unité indéterminée de la sensibilité.
[...] L'homme, par contre, ne s'impose que par la conquête de la pensée et par de nombreux efforts d'ordre technique."
Hegel pensait justement qu'on ne pouvait pas faire l'impasse du devenir, car ce qui est à la base de la connaissance humaine se transforme au fil des générations. C'est pourquoi on ne peut parler de "vérités éternelles". Il n'existe pas de raison intemporelle.
Novalis a pu écrire que "le chemin mystérieux va vers l'intérieur". Il entendait par là que l'homme porte tout l'univers en lui et que c'est en plongeant à l'intérieur de soi-même que l'homme peut ressentir le mystère du monde.
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Pour les romantiques, la philosophie, les sciences expérimentales et la littérature faisaient partie d'un grand tout.
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La nature était conçue par les romantiques comme un organisme, c'est-à-dire un tout qui laisse s'épanouir ses possibilités internes ou si tu préfères comme une fleur qui s'ouvrirait en montrant ses feuilles et ses pétales. Ce pourrait aussi être un poète qui laisserait venir à lui ses poèmes.