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Citations de Joumana Haddad (170)


Ne me dites pas que ce monde est condamné au néant
Que la vie éternelle est pure forfanterie
Que l'âme n'est que terre et cendres :
Je crois en ce que je dois croire.
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La reine de Carreau est résiliente, énigmatique et sacrificielle. Sa vie est faite de transitions, et elle relève toujours de nouveaux défis. Elle peut être sujette à l'angoisse, mais dispose d'une aptitude naturelle à synthétiser la sagesse acquise de ses expériences. Son destin est guidé par l'Esprit.
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Maudite soif de pouvoir qui retourne l’homme contre l’homme et les change tous deux en animaux. Les animaux sont meilleurs. Ils ne tuent pas sans une raison impérieuse. Ils ne tuent que pour se nourrir ou protéger leurs petits. L’homme tue pour alimenter son ego.
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Chant de Néfertiti fille de Lilith

« La belle est venue
La sève du soleil perlant sur ses lèvres
Et les étoiles couronnant son front.
Elle est venue, la belle au regard brûlant
A l’absence despote
Aux rendez-vous inconnus
A la main peuplée de forêts d’oiseaux .
La lionne brune est arrivée
Le charme de ses yeux consacrant la khôl
Et les fleurs d’Égypte ornant sa poitrine.
Venez ô peuples
d'Orient et d’Occident
Et présentez les offrandes à votre maîtresse.
Et toi, Akhenaton, réjouis-toi
Car ton épouse nocturne est arrivée :
Saute dans son lit
Détends la, embrase-(la.
Elle revient de son sommeil
Pour veiller la nuit avec toi. »

(p. 63)
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« Libre et élancée
Libre et élancée et mystérieuse comme un cyprès
Comme un cyprès pour que je me cicatrise dans le corps du vent
Comme lui pour devenir les ombres du vent. »

(p. 41)
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« Je suis Lilith, la Lune intérieure
L’errance est ma boussole et l’exil ma demeure
Aucun facteur ne sonne à ma porte
Aucune maison ne mène à ma fenêtre
Et aucune fenêtre sinon l’illusion d’une fenêtre. »

(p. 38)
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« Tous les rêves me sont révélés
je suis la conscience du sommeil léger
Je porte un rêve puis m’en débarrasse
J’égare les barques et ne guide pas la tempête
Je disperse le ciel par la ruse d’un nuage
Pour que personne ne reçoive mon miel
je n’ai ni maison ni oreille
Je suis l’esclave nue
Qui donne à la nudité la fleur de son sens. »

(p. 31)
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Vous voyez bien qu'elle n'a pas vraiment survécu au génocide arménien. Comme tant d'autres victimes elle a été tuée, même si ce ne fut pas sur le coup. En ce jour sinistre, on lui a placé une bombe à retardement dans l'âme et dans le cœur. Tic-tac, tic-tac. Elle a explosé des décennies plus tard.
Ceux que la guerre n'a pas tués sont des cadavres vivants, ou des victimes différées.
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Elle ne savait pas, alors, qu'il existe une grande différence entre les rêveries et les ambitions : la volonté d'agir. La motivation.
Luqa, comme cela apparut, n'en avait aucune. Il était fataliste. "Si c'est écrit, cela arrivera. Sinon, pas la peine de se battre." La méprisable excuse des paresseux, pensait-elle. Et cette déplorable vérité, là aussi, n'émergea qu'après leur mariage.
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Quand le mariage eut dissipé les désillusions, comme c'est toujours le cas, ils se virent tels qu'ils étaient. "Dab El talej w bayyan el khara*.
Rien de mieux que le mariage pour vous faire ouvrir les yeux.
* Littéralement : "La neige a fondu et la merde est apparue, un fameux dicton libanais plus direct que "Tout ce qui brille n'est pas or."
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Le mariage est le lieu où l'amour vient mourir. Mais pouvait-elle appeler amour ce qu'elle et Luqa avaient connu ? N'avaient-ils pas été amoureux de l'idée de l'amour, plutôt que l'un de l'autre ? Toute leur relation s'était construite sur des représentations idéalisées de l'autre, des représentations qui répondaient à leurs désirs et apaisaient leurs vulnérabilités respectives, plutôt qu'elles ne reflétaient la réalité.
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Etait-elle la Médée de sa fille ? Comprendrait-elle un jour que Qadar avait ses raisons, qu'elles soient bonnes ou mauvaises ?
Etait-ce le fameux complexe d'électricité, ou est-il simplement plus difficile de pardonner aux mères ?
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Mais il n'existe pas de modèle éducatif idéal. Les enfants ont besoin d'en vouloir à leurs parents, et ils trouveront toujours de bonnes raisons pour cela, quoi qu'il leur ait été permis ou refusé.
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Ses mauvaises relations avec sa mère avaient fait de Qayah la vraie figure maternelle dans sa vie.
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Quoiqu'elle trouvât difficile de pardonner aux Syriens ce qu'ils avaient fait au Liban, et aux Israéliens pour ce qu'ils faisaient encore à la patrie de son grand-père, la Palestine, elle essayait toutefois de conserver une approche rationnelle face à ces conflits. C'était le criminel régime d'Assad, pas tout le peuple syrien. C'étaient les sionistes radicaux (et leurs alliés occidentaux trop partiaux), pas tous les Juifs. Mais les Turcs, c'était autre chose. Elle les haïssait profondément, avec une force absolue, inépuisable, inflexible. Elle brandissant sans vergogne sa xénophobie à leur égard.
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Elmas raconta tout. Les enlèvements, les agressions, les viols. L'histoire ordinaire de tant d'Arméniennes en 1915.
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Au diable notre région du monde. Hypocrite, meurtrière, lâche, injuste.
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Pourquoi les infidélités des hommes sont-elles socialement plus acceptables ? On les qualifie souvent d' "indiscrétions", quand celles des femmes sont des "trahisons".
Il paraît qu'il y a un gêne pour cela. Et qu'il est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes. Je parie que l'auteur de cette étude est un homme. Un homme "indiscret".
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Elle craignait les flammes ardentes de l'enfer, un des plus inquiétants effets spéciaux du catholicisme.
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Qadar conservait une rancœur tenace envers ces prétendues fiancées de Jésus. Pendant ces années à leurs côtés, elle avait découvert leur duplicité, leur cupidité, leur inhumanité. Il y avait quelques sœurs charitables bien sûr, mais elles étaient en édition limitée.
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