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Critiques de Juan Gabriel Vásquez (138)
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Les Réputations

Un livre qui parle de la responsabilité de nos actes et de l’importance de l’image que l’on renvoie. La lecture est très agréable et nous invite véritablement à la réflexion; néanmoins l’auteur n’a pas assez recentré son texte sur les évènements mêmes qui ont occasionné une prise de conscience chez le narrateur. De plus, la fin nous laisse sur notre faim et est un peu décevante à mon avis.



Gwen (Conflans-Sainte-Honorine)
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Les Réputations

Javier Mallarino a 65 ans et va recevoir la reconnaissance de son pays pour son travail de caricaturiste. Il est interrogé par une jeune journaliste qui va se révéler ancienne camarade de classe de sa fille.

Il a fait et défait des carrières politiques à coup de crayon, prenait le temps de bien observer ses sujets mais n'a pas vu, il y a 28 ans, ce qui s'est passé à son domicile autour des fillettes.
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Les Réputations

Je reste dubitative après la lecture de ce livre. Autant de pages pour cela ?

Javier Mallarino, un célèbre caricaturiste colombien porté aux pinacles vers la fin de sa carrière, revient sur un passage très court de sa vie et ainsi remet en cause son travail qu'il croyait intègre, en se demandant si l'on peut, avec un dessin, détruire la vie d'une personne. Question importante que les journalistes et chroniqueurs pourraient se poser mais ce roman effleure la question et l'on reste sur sa faim. Je n'ai pas été convaincue.
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Le bruit des choses qui tombent

Lo más triste que puede pasarle a una persona, tener recuerdos de mentira.



Cela commence étrangement avec une histoire d’hippopotame. Un hippopotame que l'on retrouvera beaucoup plus loin dans le récit et qui réapparaîtra comme une mémoire lancinante, pas très compréhensible, et coûteuse. Pas à pas, c'est le récit d'une vie cachée ou oubliée qui est remontée à la surface, celle de Ricardo Laverde, pilote d'avion, que sa fille Maya et qu'une rencontre de hasard, Antonio Yammara, vont travailler obsessionnellement à retrouver.



Un vie cachée, secrète même, qui s'inscrit entre deux accidents d'avion qui décideront de sa vie, en dehors de lui. Celui qui décidera de sa vocation de pilote avant même sa naissance et celui qui mettra fin à son avenir. Entre les deux, il y a l'histoire de la Colombie, prise dans les illusion et mensonges du narcotrafic, entraînée dans la violence de la guerre à la drogue. Dévorés par la nécessité de mieux découvrir, de connaître et comprendre le passé qui les a condamné à ne vivre qu'à moitié, Antonio et Maya semblent butter sur une réalité sans raison, sans explication, simplement sur le bruit des catastrophes et sur le silence qui les suit. Si les choses ont été autrement avant, elles ne peuvent plus se rejouer. Les ressasser, c'est prendre le risque de s'y perdre, de s'y noyer. Il leur faudra apprendre à vivre, à revivre, avec des bribes de souvenirs toujours amputés ou déformés.



Un récit emprunt de fatalisme sur le poids de l'histoire, des histoires, et du silence trop grand qui les accompagnent, sur le besoin de savoir comme sur celui d'ignorer. Le besoin de comprendre, de trouver le sens ou au moins la raison des choses nous entraîne irrésistiblement dans le récit de l'Histoire, aussi énigmatique, discrète et irréelle que cet hippopotame qui surgit dans la lumière des phares pour aussitôt s'éclipser dans la jungle soumise à une pluie équatoriale.



Solidement ancrée dans l'histoire colombienne, bien méconnue du lecteur occidental moyen, Le Bruit des choses qui tombent nous la fait découvrir par la bande, en l'éclairant de l'intérieur. Au delà, il y a l'histoire, avec son grand H, et le rapport que chacun d'entre nous peut avoir avec elle, de l'ignorance à la fascination. Si Antonio a vite la conviction que cet homme taciturne qu'il a rencontré était un autre homme avant, lui aussi devient un autre homme une fois que l'Histoire lui a mis la main dessus. Il en est un peu de même du lecteur à la sortie du récit. Le bruit des choses qui tombent résonne encore dans le silence qui suit.
Lien : http://filsdelectures.over-b..
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Une rétrospective

Le dernier roman de Juan Gabriel Vasquez retrace la vie extraordinaire du réalisateur colombien Sergio Cabrera. Une histoire intime qui se mêle au grands mouvements collectifs du XXe siècle entre la Chine maoïste, la France de Mai-68 et la Colombie révolutionnaire.
Lien : https://www.rfi.fr/fr/podcas..
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Chansons pour l'incendie

L’exil lui a permis de commencer à écrire sur ce que la guerre civile et le gangstérisme font aux Colombiens. Un recueil de nouvelles, « Chansons pour l’incendie », creuse ce thème au plus intime
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Le corps des ruines

Dans « Le Corps des ruines », l’écrivain poursuit son exploration introspective de la violence colombienne et de ses conséquences.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Le corps des ruines

De passage dans sa Colombie natale, Juan Gabriel Vásquez rencontre Carlos Carballo, un homme obsédé par le meurtre du politicien Jorge Eliécer Gaitán, survenu en 1948.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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Le corps des ruines

A la suite d'une rencontre au cours d'une soirée avec un personnage intrigant passionné par l'assassinat de Gaitán en 1948, l'auteur a été amené à replonger dans l'histoire de son pays et ses violents soubresauts. Vazquez nous entraine alors dans la quête d'un individu qui remet en question la version officielle des faits et cherche à remonter la piste du véritable assassin de ce meurtre qui changea définitivement la Colombie. Il en résulte ce roman à la fois historique mais également personnel où l'auteur s'interroge sur son rapport au passé de son pays mais également à la violence qui le compose. Intelligent, profond, captivant
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Le bruit des choses qui tombent

Roman sur le destin et le souvenir, dans le cadre des années sombres pesant sur Bogota.
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Les Réputations

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Les Réputations

Un roman très actuel qui reprend les thèmes de la mémoire, de l'oubli et de la nécessaire remise en question...l'auteur explore magistralement le passé et livre inéluctablement une réflexion sur les conséquences dévastatrices que peut avoir l'effacement des frontières entre vie publique et privée dans ce monde où l'opinion et les médias jouent un rôle de plus en grand dans les sphères du pouvoir...un seul article peut faire ou défaire toute une existence comme le manie merveilleusement bien le héros de roman, Mallarimo.Après que tout le pays lui ai rendu un hommage mérité pour l'ensemble de son oeuvre, la visite d'une jeune femme va le propulser vingt huit ans en arrière où lors d'une soirée il aurait saisi un instant avec le un député, instant qu'il caricaturera le lendemain entrainant la déchéance et plus tard le suicide de ce député. Cette va plonger Mallarimo dans le doute. Savait-il vraiment ce qu'avait le député ce soir là? Et lui, qu'avait-il réellement vu? Ce que tout le monde savait à ce moment là ou ce qui était évident ne l'est plus...Ces deux questions vont pousser la caricaturiste à faire un examen de conscience et à reconsidérer son rôle ou sa place dans la société....Un bon roman très actuel, très contemporain qui nous interpelle et devait interpeller ceux qui disposent de ce pseudo pouvoir et qui en abusent allègrement...
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Le bruit des choses qui tombent

Roman sur l’histoire tragique et récente de la Colombie sans être un roman historique, roman politique, roman sur une quête personnelle, « Le Bruit des choses qui tombent » c’est tout cela et davantage encore car l’amour tente de s’immiscer entre les lignes de cette destinée.

Incapable de se reconstruire ni même d’avoir un semblant de vie « normale » après avoir été témoin de l’assassinat de son ami Ricardo Laverde sous ses yeux, Antonio Yammara cherche des réponses en fouillant le passé de son ami Ricardo qu’il ne connaissait que très peu, en vérité… Il finit par rencontrer Maya, qui prétend être la fille de Ricardo, et ensemble ils essaient de panser leurs blessures en démêlant les fils de l’écheveau d’un passé à la fois secret, tragique et violent qui raconte l’histoire de la Colombie des années 70 à nos jours. Pourtant ce roman n’est absolument pas sombre ni désespéré, au contraire il y a beaucoup de réconfort dans cette quête et à travers l’introspection des personnages on pressent que Juan Gabriel Vasquez y a mis beaucoup de lui même. A travers une prose fluide et avec beaucoup de retenue, l’auteur sonde le traumatisme dont souffre toute une génération en Colombie, la sienne en l’occurrence, née avec les narcotrafiquants comme Pablo Escobar et le climat de terreur qu’ils instaurèrent dans un pays abandonné à la corruption et à la violence par ses dirigeants…Un roman qui touche dans sa sincérité sans donner de leçon !

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Le bruit des choses qui tombent

Ce roman faisait partie de la sélection pour les prix Fémina et Médicis du roman étranger.

Il a obtenu le prix Roger Callois 2012 de littérature latino américaine.

Pourtant, il semble avoir été un peu boudé par les lecteurs et par la presse et je trouve ça bien injuste.

Voilà donc ma très modeste contribution (même si mes lecteurs sont fort peu nombreux...) pour tenter de le faire sortir de l'ombre.



Vous n'êtes pas très amateur de littérature policière? Moi, non plus.

Vous redoutez le genre livre à sensations sur le trafic de drogue? Rassurez vous. Il ne s'agit pas de cela.



Juan Gabriel Vàsquez évoque, à travers une histoire intime, celle d'Antonio Yammara, la malédiction d'un peuple, victime dans son propre pays, des narcotrafiquants.

Antonio est professeur de droit. Il fréquente un club de billard où il se lie à Laverde, un homme secret dont il connaît peu de choses.

Leur destin se scelle le soir où Laverde est assassiné et où Antonio, victime collatérale de cet attentat est blessé.

Sa vie en est bouleversée. Il tente alors de percer le mystère Laverde.

Le roman prend la forme d'une quête et d'une enquête qui nous fait traverser l'Histoire de la Colombie, une histoire désespérée où les victimes sont nombreuses et les cicatrices difficiles à refermer.

L'auteur s'interroge sur la transmission, comment chaque génération a marqué l'histoire du pays et celle de ses enfants.



"L'âge adulte nous donne l'illusion pernicieuse de contrôler notre vie et sans doute dépend-il de ce leurre. Je veux dire par là que ce mirage nous incite à nous sentir adulte, car nous associons notre maturité à l'autonomie, au droit souverain de décider de notre avenir proche. Le désenchantement se produit tôt ou tard, mais il finit toujours par arriver et ne rate jamais le coche. Nous l'accueillons sans grande surprise, car l'expérience nous enseigne à ne pas nous étonner de voir notre existence modelée par des évènements lointains, des volontés en partie ou totalement étrangères à nos propres décisions. Ces longs processus qui finissent par croiser notre vie - tantôt pour lui fournir l'élan dont elle avait besoin, tantôt pour réduire en pièces nos projets les plus magnifiques - sont invisibles, comme les courants souterrains ou les infimes déplacements des plaques tectoniques, et quand le séisme a eu lieu, nous employons les mots que nous avons appris pour nous tranquilliser et parlons d'accidents, de hasards ou de destin. (page 241)"



Il exprime aussi la nécessité de connaître le passé pour pouvoir expliquer le présent , et enfin construire un avenir.



C'est un livre intime captivant, formidablement construit et écrit dans un style limpide.

Ne soyons pas nombrilistes. La littérature non francophone nous réserve de belles découvertes.




Lien : http://leslivresdechris.blog..
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Le bruit des choses qui tombent

Le Bruit des choses qui tombent. L’histoire se passe à Bogota et raconte l’histoire d’Antonio, un professeur de droit blessé par balle lors de l’assassinat en plein rue de Laverde, une vague connaissance de son club de billard qu’il raccompagnait ce jour-là. Traumatisé, Antonio chemine pour comprendre qui était ce Laverde et nous plonge dans les années sombres de la Colombie des années 80 déchirée par la violence des cartels de la drogue. Le roman séduit par ce qu’il dévoile et ce qu’il occulte. L’écriture très fluide rend très bien le jeu subtil des souvenirs personnels imprécis, des faits historiques inéluctables et des impressions inachevées du présent qui tissent la vie vécue.
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Le bruit des choses qui tombent

Scène de la violence ordinaire dans la Colombie des années 1990, dont Juan Gabriel Vásquez restitue le tragique dans ce style limpide et sombre qu'il emprunte à ses maîtres Joseph Conrad et Philip Roth
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Le bruit des choses qui tombent

[Ce] roman, avec son écriture fluide et agréable, nous plonge dans l’intimité d’un homme bouleversé et dans les coulisses humaines d’une guerre sans merci
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Les amants de la Toussaint

Critique de Jean-Baptiste Harang pour le Magazine Littéraire



La clé du livre se trouve dans sa phrase ultime, sur cette page surnuméraire dont le lecteur, souvent, croit pouvoir se dispenser, la page des «remerciements» : «[...] un recueil de nouvelles doit être comme un roman dont les personnages ne se connaissent pas.» Vásquez dit tenir cette définition d'un maître du genre, Tobias Wolff, et elle lui va bien. Les personnages des sept nouvelles des Amants de la Toussaint ne se connaissent peut-être pas, mais ils pourraient bien. La plupart de ces histoires, écrites en castillan de Colombie, se passent dans les Ardennes belges, où l'auteur vécut, autour des mêmes villages, et il paraît peu vraisemblable que l'un ou l'autre ne se soient pas rencontrés au cours d'une partie de chasse, à fêter un mariage, à suivre un enterrement, à la friterie de Zoé. Le livre refermé, les survivants finiront bien par se croiser, dans l'étrangeté d'un monde de brume, de nuit, d'improbable, et de réel pourtant, qui nimbe l'entièreté du texte et lie les nouvelles éparses comme le joint, la mosaïque. L'autre clé du recueil est plus facile à retrouver, elle crève les yeux dès les premières phrases : «À l'époque, je ne sortais guère de Belgique. Je passais mon temps à observer les Ardennais et à partager leurs activités, puis j'essayais d'écrire ce que j'avais vu en perdant le moins de détails possible.» Cette attitude du premier narrateur sera la règle des suivants : dire ce que l'on voit dans les moindres détails, et ne pas juger, décrire sans état d'âme l'état des âmes de ses contemporains, et la vanité de la compassion.

Les histoires, qu'on ne racontera pas ici, commencent comme si elles allaient bien finir, avec justesse et sérénité, jusqu'à l'incident, l'accident qui les transforme en pauvres destins révélateurs de ce que nous sommes. Les amours se grisent et ne grisent plus, les enfants meurent avant leurs parents, les couples se trompent, les amants ne se retrouvent pas, les désirs ne s'exaucent plus, la chair est triste et l'énergie s'enfuit, à ne plus avoir la force de répondre au téléphone, de sauver celle qui se noie. On pêche, on chasse, on a des fusils, des coups partent, le maître de chasse n'est pas maître de lui, le magicien n'a plus d'atout dans sa poche, une jeune veuve sait ce qu'elle veut, voir un homme dans le pyjama du défunt. On rêve de franchir le cercle polaire pour échapper à la nuit noire, on prendrait un nom islandais, et le jour disparaît tout l'hiver comme un blanc immense dans la mémoire, comme la mort promise et parfois espérée.

Juan Gabriel Vásquez est né en 1973 à Bogotá, il vit aujourd'hui à Barcelone, ses deux premiers romans traduits en français malmenaient l'histoire de la Colombie, de Panamá et de Conrad. Les Amants de la Toussaint démontrent qu'il sait que la nature humaine n'a pas l'humanité très naturelle, que le malheur des uns ne fait pas le bonheur des autres, et qu'il connaît sur le bout des doigts l'art de la nouvelle.
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