Citations de Jul Maroh (227)
Il n'y a que l'amour pour sauver ce monde. Pourquoi j'aurais honte d'aimer ?
(page 67)
Les questions des ados sont banales aux yeux des autres. Mais quand on se sent seule à pieds joints dedans, comment savoir sur lequel danser ?
(page 13)
On ne choisit pas de qui on va tomber amoureux, et notre conception du bonheur s'impose à nous même selon notre vécu...
Comment des gens nous émeuvent-ils autant sans rien faire ?
Mais peut-être était-ce stupide de ce contenter de ce que chaque jour nous offrirait sans chercher à aller plus loin ni à prendre de risques?
Y'a comme un cadenas tout obtus tout glacé en moi. Pourtant aujourd'hui mes soucis sont aussi riquiquis que des crottes de fourmi ; j'ai aucune raison valable de faire la gueule, ou de ruminer. Mais je perds les vues d'ensemble parce que ELLE, elle me manque. T'sais, moi c'est la première fois que je tombe en amour, p'is personne m'a dit que ça serait difficile comme ça. Déjà, j'ai l'impression de t'avoir vivre avec son image en permanence devant les yeux. J'la vois partout, j'la vois dans ma soupe (....). J'ai la bouche pleine de mots que je n'ai pas le droit de lui dire. Sais-tu la violence sur mon corps de dormir sans toi ?....." s'il n'y a pas de travaux, c'est que tu n'es pas sur la bonne route".
On se le dit et on y croit/ que c'est pour la première fois / Ah, pouvoir encore et toujours/ s'aimer et mentir d'amour/ comme à chaque fois.
Ce recueil est un échantillonnage de notre palette. Si mon crayon n'arrive pas à retranscrire le goût des larmes, du silence férocement bruyant d'un cœur qui éclate, ni de tout l'épiderme qui se soulève dans une bouffée d'extase, que ce livre soit au moins un hommage rendu aux êtres amoureux quu vont à contre-courant de ce qui est attendu d'eux, parfois au péril de leur vie.
Il n'existe pas de frontières strictement dessinée et immuable entre amitié et désir amoureux.
L’amour s’enflamme, trépasse, se brise, nous brise, se ranime,... : nous ranime. L’amour n’est peut-être pas éternel mais nous, il nous rend éternels...
Emma... tu m’avais demandé si je croyais que l’amour éternel existe. L’amour est quelque chose de trop abstrait et d’indiscernable. Il est dépendant de nous perçu et vécu par nous. Si nous n’existons pas, il n’existerait pas. Et nous sommes tellement changeants. Alors l’amour ne peut que l’être aussi.
Tu crois qu'on peut être témoin d'un premier baiser qui n'a pas encore eu lieu ? (p.15)
Nouhad…L’absence de ton corps agresse le mien. C’est comme si pendant notre dernière étreinte tu étais parti avec ma peau. Et maintenant toute ma chair est à nu des agressions de l’extérieur.
Maintenant...nous sommes très proches. Je sens l'ambigüité parfois pesante...et j'attends...retenant mon souffle suspendu au sien...
Puis, l'instant d'après, la honte me gagne, je me hais et m'étouffe dans cette boule de feu qui ne demande qu'à sortir de mon ventre.
Grâce à toi je pars sereine et je ne remercierai jamais assez le ciel de t'avoir rencontrer.
Clem, ce qui est horrible, c’est que des gens s’entretuent pour du pétrole ou commettent des génocides, et non pas de vouloir donner de l’amour à une personne... (p. 85)
Je savoure cette torture qu'est mon envie incontrôlable de caresser ton pied avec le mien.
Mais mon amour, tu m'as déjà sauvée. Tu m'as sauvée d'un monde établi sur des préjugés et des morales absurdes, pour m'aider à m'accomplir entièrement. Personne n'est fautif de ce qui arrive aujourd'hui.
Et c'est peu à peu que j'ai compris que nos façons d'aimer étaient multiples.On ne choisit pas de qui on va tomber amoureux et notre conception du bonheur s'impose à nous -mêmes selon notre vécu
Le délice de son corps, de cette folie.