Considéré comme un court roman ou une longue nouvelle construit à la manière de tranches de vie avec des chapitres très courts, ce livre jeunesse écrit en 1895 par Jules Renard raconte la vie d’un garçon, benjamin d’une fratrie de trois enfants. Petit dernier de la famille Lepic, sa mère le surnomme Poil de Carotte à cause de la couleur rousse de sa tignasse. Et malgré les idées reçues, ce n’est pas parce qu’il est le plus jeune qu’il est le plus choyé. Bien au contraire. Autant son grand frère Felix et sa sœur Ernestine sont comme chiens et chats avec lui (comme sont tous les frangins) autant sa mère est dure, cruelle, mesquine envers Poil de Carotte. Son père, quant à lui, ne prend pas trop parti. Un récit sur l’enfance qui fait mal …
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Poil de Carotte fut une lecture lorsque j'avais peut-être neuf, maximum dix ans.
Franchement, je n'en garde pas un incroyable souvenir. J'avais peiné à le terminer, le personnage est assez en retrait et sa famille est tout bonnement horrible ! (Parfois on pourrait parler de maltraitance hein..)
L'écriture est assez "bourrue", et certains détails avaient choqué mon âme d'enfant huhu.
Mais cela constitue un grand classique, à lire une fois au moins !
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Un classique
Difficile de lire la tristesse d’un enfant. Parfois on se demande pourquoi on le fait lire aux enfants...
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Il est l'un des plus grands auteur de la littérature Française.
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Sa mère l'appelle Poil de Carotte. Est-il sournois, sale et cruel avec les animaux, comme elle le prétend ? A partir de 12 ans.
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Je ne vais pas critiquer Jules Renard ! mais moi ça me laisse froid
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On retrouve la famille Lepic de Poil de Carotte : le père effacé qui ne supporte pas les bavardages de sa femme, la mère qui prétend diriger tout le monde. Le personnage du père est approfondi - quand il n'est plus avec sa femme : le couple ne s'entend plus après 27ans de mariage, car la femme "trompe" son mari en étant sans cesse auprès du curé, en volant son mari à son bénéfice, en ne l'écoutant que lui. Une satire anticléricale assez drôle, mais très ancrée dans son contexte fin XIXème.
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Lu à la petite école, je garde un très bon souvenir de ce roman, aussi cruel que touchant... Je me souviens avoir été marquée par la morale de cette histoire. Une lecture constructive pour les jeunes enfants.
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ce livre est , loin d'etre parfait , mais ses imperfections nous montre à quel point qu' etre différent des autres est ^parfois très mal vue, cette histoire parle d'un enfant roux qui malgré tous ses malheurs arrive toujours à surmonter ces derniers.
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Super déçu... C'est une somme de petits épisodes brefs (deux à cinq pages max.) de la vie quotidienne d'un enfant somme toute normale. Dans ma tête, Poil de Carotte il était détesté, souffre-douleur, me suis bien trompé... Et il y avait dans mon imaginaire nettement plus de philosophie, de sentences remarquables qui font réfléchir... Que nenni... ou presque.
Nan, franchement, déçu.
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la petite bourgeoisie de Paris et du Cotentin; extra! mais on y découvre aussi Jules Renard ... Il a fait mieux!!
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ça c le style de livre que l'on nous fait lire au collège histoire de bien nous dégouté,enfin j'y vais peu-etre un peu fort mais bon! (c pas l'pire...)
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Mes élucubrations combinées à mon ignorance et mon imagination en matière d’étymologie m’ont conduit à penser que l’écornifleur était celui qui faisait pousser des cornes. Les savants m’apprennent que le terme "écornifleur" est une expression familière (?) en français pour désigner une personne qui profite de la générosité ou de la bonté d'autrui, souvent de manière opportuniste et sans scrupules. Rien à voir donc. Quoique …
Jules Renard nous offre une comédie. Ce pourrait être du théâtre de boulevard. Henri est un piètre jeune homme, profiteur et soi-disant poète. Il enchante un couple bourgeois de la génération de ses parents. M. Vernet invite Henri à le précéder avec Mme Vernet aux bains de mer. Est-il naïf ou aveugle ? Favorise-t-il son épouse à jouer la Bovary ? Toute l’histoire de la relation entre le pseudo écrivain et l’inexpérimentée Mme Vernet nous est contée à fleuret moucheté, comme des allégations en ombres chinoises mais avec toute la verve de l’auteur de "Poil de carotte". M. Vernet rejoint la station balnéaire accompagné de Mademoiselle Marguerite, nièce des Vernet, naïve jeune fille en vacances du couvent dont elle est pensionnaire. « C’est une jeune fille ordinaire, jolie ou laide à ses heures, insipide comme un garçon en robe ».
Quand de petits bourgeois de la fin du XIXe se piquent d’approcher le monde de la littérature en hébergeant un faux intellectuel mais réel profiteur, le récit, tout en restant fin et drôle, tourne rapidement à la caricature. Certes, il se trouvera des lecteurs pour plaindre ce bon et généreux M. Vernet, d’autres pour partager les troubles de Mme Vernet et d’autres enfin (peut-être d’ailleurs les mêmes) pour se lamenter des malheurs de Mademoiselle Marguerite, mais il s’en trouvera aussi, au nombre desquels on me range, pour admirer la faconde malicieuse et vaudevillesque de Jules Renard.
Ah, ma chère, comme on savait rire de ce temps là !
PS- On peut avantageusement faire l'économie de la lecture de la préface.
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Recueil de 50 courtes histoires de l'enfant Poil de carotte. Livre très connu et populaire.
J'ai passé beaucoup de temps à lire ce petit ouvrage. La lecture m'endormait.
L'échange de lettres entre Poil de carotte et son père m'intéressa mais uniquement ce passage.
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