Jules Renard

C'est le premier livre que j'ai lu en entier, à l'école primaire. Il m'a marqué puisque j'en ai lu d'autres, et d'autres... et ai demandé à ma mère de m'en offrir d'autres. A relire adulte, pourquoi pas.

Voilà un livre scolaire, qui m'a bouleversé petite et encore aujourd'hui.

Un classique pour les jeunes souvent lu en scolaire mais qui conserve un vrai qualite de structure qui rend la lecture agreable : a lire pour petits et grands !

C'est amusant, on trouve beaucoup de citations mais aucune critique sur le journal de Jules Renard. Les notes m'avaient poussé à ouvrir cet ouvrage. Au début j'ai cru que toutes ces pensées mises bout à bout ces réflexions qui ne suivent pas consistaient en une sorte d'introduction. Et puis au fil des pages cela continue, je me suis forcé à poursuivre mais j'ai du renoncer, j'ai abandonné en me demandant ce qu'on pouvait bien trouver à cet amas de phrases mis bout à bout.

Le film culte, inspiré de ce roman. Il était temps pour moi de lire l'oeuvre de Jules Renard. Des histoires courtes sur la vie de Poil de Carotte, jeune garçon téméraire et maladroit, qui a une enfance assez forte. Surtout sa mère, très sévère. Mais c'est ce qui fait ressortir l'humour, les réactions et répliques de Poil de Carotte sont les plus amusantes. A conseiller aux adolescents pour leur montrer comment était la vie à l'époque et aux adultes pour une bonne dose de nostalgie.

Depuis ma lointaine mais toujours actuelle lecture de Poil de carotte, je suis resté un inconditionnel de l'immense Jules Renard.

Je viens de retrouver, dans Ragotte, cette écriture acérée et précise dont je ne me sent jamais rassasié. Cette limpidité, toute en finesse dans l'observation et le juste phrasé.

Un portrait de femme? Serait-il présomptueux de dire de La femme? Le portrait d'une femme, plus complètement et plus simplement... D'une femme, mariée, mère, travailleuse au service d'un couple bourgeois.

Mais cette femme est un monde d'amour, de devoirs, de chagrins et de douleurs. Jules Renard, diamantaire et orfèvre en écriture/peinture, offre un travail saisissant au lecteur subjugué. Tout en retenue et une certaine pudeur, l'auteur de Poil de carotte renouvelle réellement l'exploit du récit de l'enfant mal-aimé.

Un plaisir à lire que Ragotte,

Comme le fut et l'est Poil de carotte.

Un classique

Difficile de lire la tristesse d’un enfant. Parfois on se demande pourquoi on le fait lire aux enfants...

On lit moins Jules Renard et c'est bien dommage. De lui, on admirait son "Poil de carotte", savourait ses descriptions empruntes de poésies des "Histoires naturelles". 
L'écornifleur, moins connu aujourd'hui, est pourtant un vrai chef d'oeuvre de cynisme où déjà va se révéler tout le talent de cette peau de vache et de ce tendre poète aussi qu'était Jules Renard.

Son monsieur Henry, accroché au couple des Vernet comme une moule à son rocher, est un monstre de rosserie. Occasion de brosser un tableau vitriolé des petits bourgeois de son temps, cette étude de moeurs est torsive au plus haut point et tout le monde en prend pour son grade.

Comme un peintre naïf procédant tableaux après tableaux, l'auteur nous révèle avec malice toutes les turpitudes, les petites roueries, les jeux des uns et des autres, çà et là ponctuées de son regard moqueur, de sa verve poétique :

"les vieux rochers se couvrent d'écume, pères de famille vénérables mais ivres qui renverseraient, en buvant, de la mousse de champagne dans leur barbe. "

"La mer est légèrement moutonneuse. Un invisible menuisier, infatigablement, lui rabote, rabote le dos et fait des copeaux"

"Comme un jardinier qui, par une blanche matinée d'avril, crève du nez de son sabot les toiles d'araignées tendues sur les allées, je brise des virginités, sans remords."

Parfois, on se prend à songer à un détour de phrase, une description que ce monsieur Henry pourrait bien avoir été l'auteur lui-même. N'est-il pas roux ? Poète mal connu ? Et cette pensée, donne à la lecture de l'écornifleur plus de sel encore?

Lu dans le cadre d'un défi (livre le plus vieux de ma pile, il a appartenu fut un temps à ma sœur de 16 ans mon aînée donc ça devrait le faire ^^) et franchement si ce n'était pour cette occasion je l'aurai abandonné.

Certes, il s'agit d'un classique mais d'une ce n'est absolument pas pour moi une lecture pour enfants, certaines scènes peuvent heurter la sensibilité (la mienne a gravement été heurtée, je n'ai d'ailleurs que parcouru les chapitres avec des tortures totalement gratuites d'animaux, car rien, même la maltraitance qu'il subit ne justifie le comportement du héros vis à vis de ces pauvres bêtes !) Voilà c'était ma partie WWF ! Maintenant sorti de cela, j'ai trouvé le personnage de Poil de carotte très intéressant, absolument ambivalent voire contradictoire, je ne m'y suis pas attachée du tout par contre. J'étais spectatrice de cette histoire sans y prendre part. Ce que j'ai apprécié c'est le format par petites touches avec des chapitres très courts mêlant parfois comme des dialogues de théâtre. Aucun personnage ne mérite qu'on s'y attache, il ne fait pas bon vivre dans cette famille ni dans ce village où les gens se repaissent du malheur d'autrui, où tout est faux-semblant, cruauté et méchanceté gratuite.

Bref, j'ai aimé la forme mais pas le fond. Je pourrai dire ça c'est fait je l'ai lu. A chacun de se faire sa propre opinion sur ce classique. Juste ne donnez pas sans à vos gosses sans les accompagner pour en parler derrière !

Que de dureté pour ce pauvre Poil de carotte. A la maison avec sa famille, à l'école, il est le souffre douleur. Celui sur lequel on passe ses nerfs et on se défoule. Pourtant mis à part une chevelure rousse et des bêtises d'enfants, il n'est pas forcément un petit diable... La vie de famille est difficile et ce petit dernier se fait maltraité. Ce livre est aussi une façon de découvrir une vie de famille à la campagne, dans sa dureté, sa solitude, ses non-dits...

Jusqu’à présent, avant de lire ce roman, j’avais une idée erronée de ce qu’était Poil de Carotte. D’abord dans mon enfance, je croyais que c’était une bande-dessinée ou un dessin animé, que je n’ai jamais cherché à lire ou à voir pour confirmer cela. Ensuite, j’ai pensé que c’était une histoire pour enfants, à savoir les aventures campagnardes d’un garçon malicieux se retrouvant dans des situations cocasses.

En tant qu’adulte, j’ai été étonnamment surpris par la réalité de ce roman qui n’a rien de comique. Bien au contraire, je découvre que Jules Renard décrit la triste vie d’un enfant dans une famille qui le déconsidère. Mal aimé par sa mère qui le soumet à des rebuffades permanentes. Incompris par son père, qui préfère fermer les yeux sur la réalité, estimant se racheter en prônant l’équité dans la fratrie. Le frère et la sœur qui suivent le mouvement parental pour mieux se faire valoir et en tirer des intérêts. Poil de carotte, Jules Renard, puisque l’écrivain s’est inspiré pour partie de sa propre jeunesse, aura une enfance douloureuse. Décontenancé par la réaction familiale, Poil de carotte se montre maladroit dans ses tentatives pour susciter de l’affection. Brimé, il développe un sens de la cruauté envers les animaux qui passent entre ses mains chat, poissons, oiseaux et même vers de terre. Envisageant le suicide, finalement, il opte pour la rébellion, la révolte. Car Poil de carotte veut enfin dire non à sa mère, affirmer l’être qu’il est et non un souffre-douleur. Arrivera-t-il à s'extraire de cet enfer familial ? Il faut lire le livre pour le savoir...

En achevant ce roman, j’ai compris que l’on était bien loin des histoires enfantines. C’est le récit triste d’un enfant malheureux qui refuse cette fatalité en faisant prévaloir le respect qu’il mérite à ceux qui auraient dû lui donner l’amour parental nécessaire. Le thème de la maltraitance infantile reste, malheureusement, un sujet d’actualité.

Chroniques d'un enfant persécuté par sa mère, et auquel n'échappent pas les paradoxes et les bien vilaines compromissions des adultes et des éducateurs qui l'entourent (jusqu'à ce surveillant d'internat qui, l'air de ne pas y toucher, semble n'être ni plus ni moins qu'un pédophile, ce dont le naïf Poil de Carotte ne se rend d'ailleurs pas vraiment compte : j'utilise régulièrement ce passage en classe pour faire de la prévention), ce bouquin est souvent faussement présenté comme un truc sympathique et rigolo, or il n'en est rien.

De l'humour, cela n'en manque certes pas, mais il s'agit d'ironie et d'autodérision, presque d'humour noir. Et il suffit d'étudier la biographie de Jules Renard pour comprendre qu'il s'agit là d'une autobiographie tristement réelle, et qui flirte parfois avec les limites du sordide, ce qui ne l'empêche pas d'être une œuvre puissante.

Dans "Poil de Carotte" ,roman publié en 1894 ,Jules Renard ,l 'auteur relate

l 'enfance et les déboires d' un garçon roux mal- aimé .Quel désastre de naître dans une famille si l 'on a des cheveux roux et des taches de rousseur .C 'est le cas , justement de François Lepic , le dernier enfant d 'une fratrie qui compte trois : Felix ,le grand frère et Ernestine ,la soeur .François grandit entre une mère qui le déteste et ne lui manifestant aucun sentiment d 'amour , et un père indifférent .On peut dire que tous ces personnages se liguent et lui font subir toutes les brimades ,les vexations , les humiliations et les corvées .Il est rejeté par tout le clan familial .Aucun n 'a de pitié pour lui .

C 'un souffre-douleur . Mais Poil de Carotte ,seul ,trop faible ne peut lutter de front contre ce monde hostile , se protège et se venge par la ruse .

Ce roman est un classique de la littérature française du dix-neuvième siècle .Un roman intéressant ne serait-ce que pour montrer la maltraitance exercée par certains parents indignes sur leurs progénitures sans défense .

« Poil de carotte », où Jules Renard a mis beaucoup de sa propre enfance difficile et mal aimée, est un roman a priori destiné aux enfants qui ressemble à certains égards à « Vipère au poing » d'Hervé Bazin – autre roman autobiographique de l'enfance maltraitée.



L'histoire en est bien connue : Mme Lepic, une femme méchante et sotte, torture à qui mieux mieux le dernier de ses trois enfants, petit rouquin mal aimé et souffre-douleur de la famille : François, dit « Poil de carotte ». Jules Renard construit une succession de saynètes où est mise en lumière toute la cruauté d'une mère qui se saisit de chaque micro-événement de la vie quotidienne pour assouvir sur son fils sa détestation gratuite et sa perversité.



Roman destiné aux enfants… mais pas seulement. Car si l'enfant lecteur peut rire sans trop d'arrière-pensées aux stratagèmes de défense ourdis par Poil de carotte, le lecteur adulte ne peut qu'être horrifié à la (re)lecture de cette histoire qui pose clairement la question des sévices ordinaires qui furent – et sont toujours – infligés à certains enfants dans le secret des familles, du harcèlement parental, de ses conséquences sur un esprit d'enfant qui devient peu à peu vicieux et sournois, maltraitant à son tour pour plus faible que lui… et de l'amour maternel qui, contrairement à ce que l'on a longtemps affirmé et cru, n'est pas toujours une donnée d'évidence ni une réalité.



Hélas, comme le déplore Poil de carotte, "Tout le monde ne peut pas être orphelin"...



Un livre dur que j'ai relu avec autant de plaisir que d'effroi, et un classique à découvrir – ou à redécouvrir.



[Challenge MULTI-DÉFIS 2019]

[Challenge HOMMAGE A NOTRE-DAME DE PARIS]

Autobiographie sur l'enfance de Jules Renard.

J'ai lu ce livre de Jules Renard, étant adulte, cette histoire est un classique de la littérature enfantine.

François Lepic, alias Poil de Carotte, narre sa vie pénible due à ses cheveux roux et taches de rousseur, sa mère ne l'aime pas comme elle le devrait, elle est tyrannique, les attitudes de son frère, sa sœur et son père ne l'aide pas. Il devra faire preuve de résilience, il conduira sa colère sur des animaux..

En ce milieu de XIXe siècle, les personnes rousses ont dû assez être mal traités, surtout qu'ils ne représentent que 4 % de la population en Europe (en notre époque) alors imaginons en cette époque avec un accès très restreint à la culture ou aux croyances superstitieuses.

Chitry-les-Mines dans la Nièvre, c'est là où se passe l'histoire, Jules Renard a ensuite été le maire de cette commune, ainsi que son père bien avant.

Une bibliothèque personnelle a une double vocation. Elle nous offre des moments de bien-être, de découvertes, de réflexion, de rêve et plus encore. Mais elle sert aussi d'appui à de nombreux échanges. C'est sympathique de faire circuler un ouvrage que l'on a aimé ou pas. C'est un lien. Prêter un livre c'est faire confiance. On en parle, on échange, on argumente et mine de rien on finit par se connaître………… mieux.



Ce livre c'est Minipatch qui me l'a prêté. Pour elle il s'agit d'une lecture conseillée par sa professeure de français ( 5ème). En d'autres termes c'est une obligation et non un choix.

Pour moi un formidable prétexte pour me replonger dans mes souvenirs d'enfance mais surtout, surtout l'occasion de vivre le temps de quelques pages au rythme de ses indignations, de ses questionnements, de ses sourires et tenter de comprendre pourquoi ces petites histoires l'ont hélas, parfois, profondément ennuyée.



On ne présente plus Poil de Carotte. Ce petit bonhomme à la chevelure rousse, coincé entre une mère tyrannique, sournoise et peu aimante, un père soumis et plutôt lâche, frère Félix qu'il juge admirable et Ernestine sa soeur hautaine et distante. Les quarante-six petites saynètes décrivent le quotidien de la famille Lepic.



Je comprends bien qu'une jeune fille d'aujourd'hui ait toutes les peines du monde à apprécier le caractère désuet de cette fin du XIXème siècle. Un temps révolu où un enfant n'avait généralement pas le droit à la parole, et encore moins à la contestation et ne remettait jamais en cause une décision parentale aussi injuste fût-elle.



Je le comprends d'autant plus que plus de cinquante ans me séparent de cette lecture que j'ai beaucoup aimée, de ces petites histoires parfois drôles, cocasses et qui souvent pourtant m'indignaient tant Poil de Carotte était brimé.

Aurais-je dû laisser ce souvenir en l'état ? Oui probablement. Aujourd'hui j'avoue. Ce n'est pas un parterre d'étoiles que j'attribue à Monsieur Jules Renard. J'ai beaucoup moins souri, je me suis beaucoup moins attendrie, moins insurgée. J'étais un peu distante. J'ai bien mieux compris ton manque d'enthousiasme Minipatch. Nous en reparlerons?

Poil de carotte est le dernier d'une fratrie de 3 enfants, souffre douleur de la famille et plus particulièrement de sa mère.

Ce roman de Jules Renard prend sa place à la campagne au travers de courtes scènes de la vie quotidienne et on retrouve beaucoup de poésie malgré la dureté d'une famille envers le petit dernier.



L'écriture est simple et belle, les courts récits sont percutants.



"Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux". Jules Renard

Poil de Carotte est un roman de Jules Renard.

C’est une série de petites histoires où l’auteur se met en scène dans sa vie de tous les jours quand il était enfant. Il se nomme Poil de Carotte à cause de ses tâches de rousseur et de ses cheveux roux.



Il appelle sa mère Madame Lepic parce qu’il trouve qu’elle n’est pas digne d’être sa mère. Il met une distance. Cette maman n’est pas très gentille avec lui. Elle le méprise un peu. Son père est plus agréable. Il passe des moments avec lui, vient le voir à l’internat.

Son grand-frère Felix n’est pas très courageux (voir l’histoire de la carabine) mais l’accompagne à la chasse, à la pêche.

Sa sœur Ernestine est un peu prétentieuse et donne toujours raison à sa maman. Ils ne communiquent pas beaucoup.

Ces personnages font partie de l’entourage de Poil de Carotte.

J’ai trouvé que la vie de Poil de Carotte ne ressemble pas du-tout à la vie des enfants d’aujourd’hui. Il y a un énorme décalage dans la manière de raconter, dans la manière dont les enfants sont éduqués, la manière dont ils vivent. (La marmite sur le feu, les vêtements du dimanche).

La mise en page est originale. Il n’y a pas de chapitre mais des petits textes avec un titre pour chacun.

Je préfère personnellement lire un roman.

Cependant, j’ai trouvé que Poil de carotte était un garçon plutôt sympathique. Il n’était pas très heureux et c’est bien dommage !

Jamais personne ne l’a appelé par son vrai prénom. J’aurai bien aimé le connaitre. A moins que……il ne se soit appelé Jules !!!!

Je conseille ce livre à partir de 10 ans. Il est facile à lire et même ceux qui n’aiment pas trop lire peuvent découvrir ces petites histoires.

Une pièce de théâtre agréable à lire! Bien qu'il n' y ait que deux personnages Maurice et Blanche, les scènes sont bien structurées, on ne s'ennuie pas, ils développent la nature de leur relation. Entre une maitresse douteuse et un amant possessif, l'ombre de celui que Blanche nomme le gouvernement viendra ralentir les élans de cet amour difficile à briser, quand même...

Dérouté au premier abord par la construction de l'ouvrage qui ne semble qu'une succession de sévices, de maltraitances et d'humiliations, peu à peu se dessine une famille. Une famille comme un tout qui fonctionne parce que tous ces éléments s'imbriquent les uns dans les autres que chacun y trouve sa place. Le père silencieux qui garde ses secrets (mais qui sait les divulguer de manière surprenante) , plus ou moins présent qui entend éduquer et prodiguer des conseils, la mère protectrice et envahissante et d'une rare violence psychologique qui sait tellement ce que ressentent ses enfants qu'elle choisit ce qu'ils aiment et ce qu'ils pensent, le grand frère qui partage toujours le meilleur avec lui-même et la sœur conseillère avenante et moqueuse qui prépare déjà sa vie de mère pour prendre la succession de la sienne. Et poil de Carotte le bouc émissaire, le moqué, le délaissé qui flâne sous la table au pied de sa famille, qui subit mais qui aime, qui mieux que d'accepter son sort défend sa famille en justifiant aux regards goguenards extérieurs ce qu'il doit subir pour sa peine. Tous ces éléments sont en équilibre et chacun tient sa place, personne ne veut laisser la sienne jusqu'à la révolte, un frissonnement qui pourrait annoncer le séisme, et il y a la parole du père, tout à la fin, comme une libération.



Au fils du livre, on se prend d'affection pour ce jeune garçon qui oscille entre résignation et besoin de montrer aux siens qui il est pour exister et gagner leur estime, c'est une énergie grandissante qui lui donne la force de poursuivre et de vouloir devenir.

Ce livre qui n'est pas dénué d'humour, un humour parfois gênant, qui crée une intimité dérangeante elle aussi avec le lecteur, qui s'introduit dans cette famille comme un observateur impuissant.



Un roman autobiographique qui présente un personnage résiliant qui sut traverser la haine et le mépris pour réussir à rebondir et à agripper à la vie par le besoin de la reconnaissance par les autres. De là à être heureux...