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Critiques de Julianna Baggott (97)
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Pure, tome 1

Un livre vraiment dur et effrayant d'une certaine manière. L'univers est si bien construit que je me suis imaginée sans peine notre monde devenir ainsi… les personnages sont complexes, bien développés et attachants. J'ai été secouée par cette lecture comme ça m'est rarement arrivé. Je la conseillerais à ceux qui recherchent un livre profond, sombre, et surtout pas à ceux qui s'attendent à une lecture légère. C'est un livre à la fois horrifiant et magnifique et l'écriture poétique de Julianna Baggott permet de ressentir et vivre ce monde. Un coup de coeur.
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Pure, tome 1

J’ai ce livre dans ma PAL depuis Noël, car croûton me l’avait offert. Depuis, il est resté traîner, bien que me tente depuis longtemps. Donc je remercie ma DSB Sarah de me l’avoir choisi pour le mois de juillet ! Si je partais très positive en le commençant, j’ai vite compris que cet univers était loin de ressembler à d’autres et que j’aurais sans doute quelques difficultés à entreprendre cette lecture. Malgré cela, j’ai tenu et la fin a réussi à me donner envie de poursuivre cette saga !



Pressia vit dans un monde où tout a basculé le jour où les Détonations ont retenti. Pendant que ceux habitant à découvert ont fusionné avec les objets ou personnes les plus proches, d’autres vivent dans un dôme, protégés de tout. Ils sont humains à part entière. La jeune fille ne souhaite qu’une chose : rejoindre ce dôme et mener une nouvelle vie plus heureuse. Car oui, les bruits courts que dans le dôme, la vie est belle.



Quant à Partridge, il vit dans le dôme, là où l’air est sain. Mais il n’aspire qu’à une chose : s’enfuir. Le jour où il y parviendra, il va croiser la route de Pressia et une toute nouvelle vie va s’offrir à eux. Contraints de « travailler » ensemble, ils découvriront que les Détonations n’ont pas fait que changer l’apparence des gens, qu’un secret plus enfoui leur permettra d’en apprendre plus.



Commençons par le côté négatif du roman : le manque flagrant de sentiments. J’avais plus l’impression de suivre des robots que des humains. Bien que certains aient fusionné, il n’en reste pas qu’ils sont avant tout humains et qu’ils ressentent donc des choses. Or, ici, j’avais plutôt l’impression du contraire. Pressia est froide et ne donne pas envie d’apprendre à la connaître. Elle est distante, sur ses gardes (la seule preuve qu’elle ressent des choses). Même si vers la fin on sent qu’elle s’ouvre un peu plus, j’aurais voulu que ce soit dès le début.



Bien qu’il y ait ce gros manque, je me suis plus attachée à Partridge, qui lui semble plus « humain ». On sent qu’au fond de lui il a quelque chose et on arrive à être ému par sa personne. Evidemment, il y a d’autres personnages qui entrent dans le récit, mais les deux principaux sont ceux-là.



Un autre point qui a commencé négatif pour ensuite devenir positif : l’univers. Si au tout début il est vraiment dur de comprendre où veut en venir l’auteure, je pense qu’il faut persévérer et tenter d’aller plus loin. De tenir la lecture, car au final, c’est un univers très complet et complexe. Il est évident que dans ce premier tome elle n’a encore révélé qu’une partie et de ce fait je lirai la suite, mais les premiers chapitres ne sont pas les meilleurs pour s’immerger totalement dans le récit.



Cependant, un point que j’ai apprécié : la divergence des points de vue. Bien que ça reste un narrateur externe, de pouvoir suivre chaque personnage est aussi important pour pouvoir comprendre certaines finalités comme certains points importants. Néanmoins, je trouve que le choix du présent est mauvais. En effet, plusieurs fois pendant ma lecture, je mettais automatiquement les verbes au passé simple. J’ai trouvé qu’employer ce temps hachait beaucoup trop les phrases, qu’elles faisaient vraiment robotisées et c’est dommage.



En résumé, un univers assez spécial, qui est difficile à débuter mais qui s’améliore vers la suite. Des personnages intéressants mais qui manquent cruellement de sentiments. Je n’ai pas réussi à m’attacher à eux, si ce n’est Partridge qui paraissait plus humain que les autres. Un univers dystopique qui diffère de ceux que j’ai l’habitude de voir. Il y a un réel potentiel, et j’espère vraiment que la suite répondra encore aux questions que je me pose ! Si vous tentez l’expérience, surtout ne vous arrêtez pas aux premiers chapitres, poursuivez et tenez, je pense que vous ne serez pas déçus. Cependant, à certains moments, ayez le cœur bien accroché !



Justine P.
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Pure, tome 1

Pure est un roman que j’avais remarqué depuis très longtemps. Son résumé en VO m’avait énormément plu et j’attendais avec impatience sa sortie française. J’ai bien apprécié l’histoire, ce livre dystopique m’a fait passer un agréable moment !



Dans l’univers de Pure, le monde a été dévasté par les Détonations qui ont quasiment réduit l’humanité à néant. Seuls quelques groupes de rescapés ont survécu ; certains se sont réfugiés sous le Dôme, lieu intact où tout était prévu pour survivre à une catastrophe telle que les Détonations, tandis que d’autres ont fusionné avec les objets qui les entouraient lors de l’explosion : ils survivent désormais tant bien que mal à l’extérieur, vivant avec la peur et dirigés par des autorités qui règnent par la terreur sur eux.

Patridge est un Pure, l’un des rescapés vivant dans le Dôme. Là dessous, il continue une vie pour le moins « normale » en se rendant en cours chaque jour. Cependant, Patridge n’est pas heureux. Il est persuadé que sa mère n’est pas morte, contrairement à ce que lui dit son père, et Patridge pense qu’elle survit quelque part, dehors. Il va alors s’enfuir du Dôme.

Pressia, quant à elle, survit dehors avec son grand-père depuis le jour des explosions. Elle va tomber sur Patridge quand ce dernier sortira du Dôme, et ensemble, ils découvriront la vérité sur de bien sombres mensonges…



Dans ce roman nous suivons plusieurs personnages en point de vue interne, en plus de Pressia et Patridge. Cependant, ce point de vue interne est narré à la troisième personne et ce dernier ne permet pas de s’attacher autant aux personnages que si on était « en condition » de 1ère personne. On n’a pas l’occasion de correctement s’attacher à eux, pour mieux encore vivre l’aventure à leurs côtés. On est les spectateurs/lecteurs d’un chaos dans lequel le moindre espoir est presque inconcevable…

Pourtant je les ai tous appréciés, j’en venais à espérer que chacun d’entre eux sortirait vivant de cet enfer. Ils sont tous à leurs manières courageux, téméraires, réfléchis, dégourdis et surtout matures.



L’imagination de l’auteure est débordante ! Je me représente très bien le contexte de l’histoire, le pourquoi du comment quant au fait que l’humanité en est arrivé là. Et ça fait peur car l’histoire est tout à fait plausible. E si quelqu’un décidait de raser tout l’univers ? Julianna Baggott met en scène les pires atrocités qui pourraient avoir lieu si la bombe atomique venait à exploser un jour en cas de guerre… elle s’appuie sur les faits réels de Hiroshima et Nagasaki, sur ce qui s’est passé pour les pauvres civils japonais après le lâchement de ces bombes…

Son univers est sombre, triste, affreux et vraiment particulier. Les lieux sont tellement bien décrits que lire un tel chaos devenait par certains moments dérangeants.

Dans le dôme les habitants subissent un « bourrage de crâne », on leur dit que l’extérieur est infesté et invivable, que les gens qui ont survécus sont des bêtes et qu’il ne vaut mieux pas s’en approcher. Ils n’ont aucune idée de la réalité, on leur ment. Et c’est qui ce « on » ? Les autorités, encore les autorités… Nan mais vous imaginez vous, que des personnes décident du sort du monde de cette manière ? C’est juste horrible !

Le gros point fort du livre pour moi, c’est cet univers riche et parfaitement ficelé. Découvrez le, il vaut largement le coup !



En même tant que nous lecteur, découvrons l’univers, les personnages eux, découvrent qu’ils sont le fruit d’une machination abominable… rebondissements, action, retournements de situations sont au rendez-vous dans ce roman ! L’auteure maîtrise son histoire à la perfection, elle nous embarque dans son univers particulier munis d‘une intrigue qui donne envie d’avancer dans l’histoire, je me suis donc rarement ennuyée ! Seul le début du roman a été long, le temps que tout se mette bien en place… C’est un petit cap à passer mais une fois qu’il est atteint, l’histoire est juste exceptionnelle !



L’écriture de l’auteure est fluide et à travers chaque phrase, chaque mot, elle nous fait bien ressentir l’atmosphère oppressante qui règne entre ces pages.



J’ai passé un agréable moment avec cette lecture ! Son gros point fort est pour moi l’univers ! Les longueurs du début ainsi que la distance qu’il y a entre lecteurs et personnages sont de petits défauts aisément surmontables. Je vous recommande donc chaudement ce roman dont la suite se fait déjà attendre, pour ma part, avec une grande impatience !


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Pure, tome 1

Pressia, vit avec son grand-père dans un monde ravagé. Depuis dix ans, la majeure partie de l'humanité survit dans un univers terrifiant, où tout a été balayé par une attaque nucléaire mondiale : les Détonations. Une petite partie des hommes vit dans un Dôme, à l'abri des menaces extérieures. C'est là que réside Partridge, où il mène une existence presque normale.

Malheureusement, Pressia a bientôt seize ans, âge auquel l'ORS vient chercher les adolescents pour les entraîner au combat, ou les achever. Décidée à ne pas se faire attraper par cette milice, elle prend la fuite. Au même moment, Partridge sort du Dôme en quête de vérité...



L'histoire se met doucement en place, permettant ainsi à l'auteure de nous présenter son univers complètement fou, ainsi que ses personnages principaux. Nous faisons connaissance avec Partridge et Pressia à travers une narration alternée, cela renforce l'envie de découvrir davantage à chaque fin de chapitre.

La relation entre les deux personnages principaux ne prend pas du tout la tournure à laquelle je m'attendais, et c'est plutôt une bonne chose. Nous ne sommes pas dans un cadre d'histoire d'amour, ça change de la plupart des dystopies.

Partridge est un jeune homme de dix-sept ans, un Pur, qui vit dans le Dôme, et dans le mensonge. Il va se rendre compte que quelque chose cloche en lui et décide de sortir pour retrouver une personne qui lui est chère. Il sera confronté à l'horreur des Détonations, à ce monde à moitié mort. C'est un personnage attachant et plein de courage.

Au départ, j'ai eu un peu de mal avec Pressia. Cependant, au fil des pages, elle grandit et se révèle être un personnage vraiment très intéressant à suivre.

J'ai beaucoup apprécié Bradwell. Il est d'un grand soutien pour Pressia et Partridge. Par contre, j'ai trouvé assez invraisemblable qu'il ait, à chaque fois ou presque, toutes les réponses aux questions que l'on se pose.

J'ai appris à aimer El Capitan, ce qui n'a pas été chose facile au départ. Non seulement à cause de sa particularité physique (chut, je ne vous en dit pas plus) mais également à cause de son rôle lorsqu'on le rencontre.



L'univers de l'auteure est vraiment riche et hyper bien travaillé. On évolue dans un monde post-apocalyptique très sombre et assez glauque par moments. La plupart des survivants à ces Détonations sont mutilés, ou ont fusionnés avec les choses / animaux / humains s'étant trouvés à proximité (voire les deux à la fois). Cela donne un aspect clairement monstrueux aux personnages. On rencontre des personnes collées entre elles, des hommes avec des oiseaux dans le dos, ou des ventilateurs en travers de la gorge...

Les fusions hommes-objet ne m'ont pas choquée outre-mesure, par contre j'ai été vraiment mal à l'aise face à certaines fusions entre personnes.

C'est vraiment impressionnant à quel point le monde est parti en cacahuète en même pas dix ans. Et le pire, c'est que je ne doute pas d'une telle issue s'il venait à se passer ce genre de catastrophe. Ce qui est bizarre, c'est que pendant ma lecture je ressentais de la tristesse plutôt que de la colère ou de la rébellion, comme c'est le cas habituellement lorsque je lis une dystopie. C'est vraiment un récit qui prend aux tripes.



Pour conclure, « Pure » n'a pas été le coup de coeur auquel je m'attendais, mais c'est une très bonne découverte. C'est assurément un livre à lire !
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Pure, tome 1

Pure est une dystopie un peu particulière, je l'aurai plutôt classé dans la catégorie Science-fiction. Au départ, je dois dire que j'ai eu un coup de cœur pour la couverture qui est superbe. Ce noir très mat, et ce papillon en relief bleu brillant sont du plus bel effet et colle parfaitement à l'univers du livre, un monde très sombre ou Pressia et Partridge, entre autres, recherchent une lueur d'espoir.



Dans un futur assez proche, les détonations ont presque tout détruit. Du monde que nous connaissons aujourd'hui, il ne reste plus rien ou si peu. Les survivants sont presque tous blessés ou invalides, les détonations ayant fait fusionner les différents matériaux, sur les corps des survivants. Pour exemple, Pressia a à la place de sa main, une tête de poupée, la poupée qu'elle tenait au moment du drame. Son grand-père a dans le thorax le ventilateur qui était au près de lui au moment des détonations. Je ne donnerai pas tous les exemples pour ne pas gâcher votre lecture. Mais je dois dire que cet univers très futuriste et pourtant si proche du notre par certains côté, m'a grandement perturbé dans ma lecture.



Les survivants ou plutôt une partie d'entre eux vivent dans les restes d'une ville quasi totalement détruite. La nature environnante est devenue effroyable et peuplée de créatures toutes aussi horribles les unes que les autres. Ils vivent dans les cendres et la poussière, et subissent la pression de l'ORS, une sorte de milice qui a été créé au départ pour aider et encadrer les survivants, et qui a bien vite dégénérée en autre chose que vous découvrirait si vous lisez ce livre.



L'autre partie des survivants, elle, vit dans le Dôme. Un endroit bâti comme un abri anti-microbe, anti maladie, et anti-nucléaire. Ils vivent dans un monde complètement aseptisé, ou tout est contrôlés, pour éviter les moindres débordements, que ce soit de révoltes ou sentiments, mais aussi les maladies. Les enfants sont tous structurés dans des classes ou ils doivent apprendre à rester dans la norme.



Pressia n'a qu'un rêve, entrer dans le Dôme, là ou par contre Partridge lui, rêve d'en sortir.



Ce qui m'a le plus gêné dans ce livre c'est cette histoire de fusion, j'ai vraiment eu du mal à intégrer que des êtres vivants ont pu fusionner avec des objets, ou d'autres êtres vivants. L'écriture de ce livre est très sombre, et il n'y a que peu d'espoir pour l'humanité, je n'aimerai vraiment pas vivre dans ce monde. J'ai souvent eu l'impression de longueurs dans l'écriture, j'ai failli abandonner, plusieurs fois ma lecture, je l'avais d'ailleurs mis en pause pendant un long moment sans remord, chose que je fais très rarement.



Je l'aurai finalement lu jusqu'au bout, et je ne sais pas trop quoi en penser. Je sais que je ne lirai pas la suite, j'ai pourtant apprécié les deux héros de ce livre, mais je n'ai pas du tout accroché à l'univers décrit par Julianna BAGGOTT.



Je pense que ce livre est a réservé aux amateurs de Science-fiction. Ce n'est pas mon cas.
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Pure, tome 1

Ne vous fiez pas à cette magnifique couverture ! Ce livre est un roman post-apocalyptique. Une dystopie dure, sombre et terrifiante comme j'en ai rarement lue.



Nous suivons dans ce roman plusieurs personnages, dont Pressia une jeune fille de bientôt 16 ans qui vit à l'extérieur du Dôme, et Partridge un jeune homme un peu plus âgé qui vit pour sa part à l'intérieur du Dôme.

S'ils ne vivent pas au même endroit, c'est que Pressia n'a pas eu la chance de Partridge, puisque lui a pu intégrer un endroit protégé appelé le Dôme, avant que les 'détonations' aient lieu. Le monde a été plongé dans le chaos lorsque des bombes atomiques ont explosées faisant de nombreux morts, des dégâts inconsidérables, rasant tout sur leur passage, et laissant les rares survivants dans des situations de vie plus qu'horrible ! Les descriptions des gens et des lieux sont terribles, c'est invraisemblable tant c'est catastrophique, alors que l'on ne peut s’empêcher de penser que cela pourrait nous arriver un jour..

Ces deux jeunes gens - Pressia et Partridge - vont être amené à se rencontrer, mêlés à une situation qu'ils semblent maîtriser, jusqu'à ce que l'histoire s'emballe et qu'évènement après évènement, ils soient obligés de se protéger, se sauver l'un et l'autre, se battre pour survivre et parvenir à atteindre leur but dans ce monde cauchemardesque sans pitié qui nous révèle bien des surprises.



Pour entrer pleinement dans l'histoire, il vaut mieux être bien concentré et avoir le cœur accroché car il n'est pas simple de tout comprendre si l'on n'est pas à 100% dans sa lecture, alors qu' en parallèle, ce qu'on lit fait froid dans le dos.

Mis à part ça, l'écriture est simple, assez jolie, ça se lit bien et c'est très prenant. On alterne les chapitres avec différents personnages, ce qui nous permet d'avoir une vue plus globale de l'univers. On va de surprises en découvertes, d'horreurs en déconvenues. Je me suis parfois demandé jusqu'où l'auteure allait nous emmener, je sentais le suspense augmenter au fil des chapitres et je dois dire que, malgré des moments assez lents, les pages défilaient de plus en plus vite, tant j'avais envie de savoir comment tout cela allait se terminer.

La fin donne très envie de lire la suite, c'est prometteur, et j'espère que le prochain tome sera à la hauteur de celui-ci ! De plus je me pose encore un tas de questions dont j'aimerai trouver les réponses.. Et puis je dois avouer que j'ai hâte de retrouver Pressia, Partridge et les autres, à qui je me suis attachée ^^
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Pure, tome 1

En débutant cette lecture je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. J'étais attiré par le résumé, par cet aspect dystopique très prometteur. Je ressors de cette lecture satisfaite ! Ayant débuté cette lecture au cours d'une semaine chargée, je dois dire que j'ai mis pas mal de temps à lire ce roman, ce qui ne m'a pas empêché de le savourer du début à la fin. Je dois avouer que je suis friande des dystopies depuis déjà quelques temps, mais je dois dire que cette lecture nous emporte encore plus loin, j'ai trouvé cet univers très différent, on plonge dans un monde tout simplement extraordinairement chaotique.



Voilà donc un « monde » coupé en deux. D'un côté nous retrouvons Pressia, une jeune femme de (presque) 16 ans, elle vit seul avec son grand-père depuis que les détonations ont eu lieu. Ces dernières ont tout ravagé ne laissant derrière elles qu'un monde détruit, chaotique, un monde où tout est différent. Les humains subissent pour la plupart des malformations diverses, plus ou moins importantes. Ils ont « fusionné » avec les objets du quotidien. Cependant certains privilégiés ont pu éviter le pire en se réfugiant dans le dôme, ces personnes sensées être plus « importante », plus « précieuse » que les autres vivent donc à l'abri du monde extérieur, dans une bulle loin des problèmes. Padridge fait parti de cette minorité « d'élus ». Vivant dans deux mondes différents, ces deux personnages n'auraient jamais du se rencontrer, et pourtant le hasard du destin va forcer les choses.



A l'extérieur du Dôme, lorsque les enfants atteignent leurs 16 ans, ils doivent se rendre à la milice ou celle là les enlèvera. Cette dernière décide alors de garder les plus fort afin de les faire entrer dans leurs rangs, les autres deviendront des proies et mourront. Ainsi va la vie et Pressia sait qu'à la veille de ses 16 ans, ses chances de s'échapper sont très minces. Patridge à l'intérieur du Dôme, quant à lui, suit des cours. Vivant seul avec son père, il se pose beaucoup de questions concernant l'extérieur. Il sent qu'on ne leur dit pas tout et c'est pour cette raison qu'il va fuir. Personne avant lui n'était sorti, et ce qu'il va découvrir, dépasse tout ce qu'il avait imaginé. Nous évoluons dans un monde rempli d'horreur. Je dois dire que j'avais rarement ressentie un tel sentiment … C'est dur, cruel, dangereux, on a peur pour les personnages, on ne comprend pas qu'une telle chose soit possible et pourtant … Tout paraît extrêmement réel. La grande majorité de l'histoire se déroule en dehors du Dôme, il plane autour de ce dernier un vrai mystère. Sensé symboliser la perfection, il m'a également fait pensé à une prison ou se déroule des choses assez … Curieuses. J'espère que le deuxième tome nous en révélera plus sur cet aspect là de l'histoire car ma curiosité n'a pas été comblé concernant ce fameux Dôme !



J'ai trouvé qu'il y avait cependant certaines longueurs lors de cette lecture. Peut être est ce du au fait que l'action n'est pas très présente ? Je ne sais pas trop. Mais au final cela ne m'a pas gêné outre mesure. L'horreur qui se déroule sous nos yeux suffit très bien à rendre l'atmosphère de ce livre angoissante, mystérieuse, et à combler les petites lacunes du au manque d'action. Mis à part Partridge et Pressia, d'autres personnages sont très présent dans cette histoire et y apporte une part importante … Notamment Lyda, Bradwell, etc. A force de suivre ses différents personnages, de ressentir leurs peurs, leur malaise, d'assister à leur courage, de comprendre ce qu'ils ressentent, … On finit par s'y attacher. On commence alors à s'inquiéter pour eux, à avoir peur pour leur vie, pour leur avenir, on apprend à les connaître, on assiste à leurs relations, ...



L'auteure arrive à instaurer une atmosphère très particulière tout au long de ce roman. Entre horreur, peur, malaise, j'ai dérivé tout au long de ma lecture dans le chaos le plus total. J'ai trouvé cette lecture très différente des dystopies YA, elle est beaucoup plus dure, plus criante de vérité. J'ai beaucoup aimé cette lecture même si j'aurai apprécié un peu plus d'actions, évitant ainsi certaines longueurs. En conclusion une bonne lecture. J'ai hâte de savoir ce que la suite nous réservera !
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Pure, tome 1

Sous le dôme ou à l’extérieur… le monde de l’autre n’est enviable que jusqu’à un certain point…



Julianna Baggott est une auteure américaine qui a déjà été traduite en France pour un tout autre registre que l’imaginaire, celui de la littérature : Comme elle respire (Flammarion, 2001) et Miss Amérique ne pleure jamais (Flammarion, 2003). Son dernier roman en date, Pure, vient de paraître en France en octobre dernier aux éditions J’ai Lu.



Professeur agrégé de création littéraire, ses écrits ont très vite étés repérés par un prestigieux agent littéraire de New York. Depuis, elle est l’auteur de nombreux très nombreux ouvrages.



Dans Pure, ayez le cœur bien accroché (sans mauvais jeu de mots), car la vie telle que vous la connaissez est révolue depuis que les Détonations ont fait leur office… laissant des survivants aux difformités atroces, parfois peu viables. Et juste à côté de ce théâtre des horreurs se tient le dôme, beau, parfait, pur, les gens qui vivent en dessous sont protégés et vivent le plus normalement du monde… mais jusqu’à quand un tel paradoxe pourra-t-il durer ?



Deux mondes opposés, de nombreux héros



Tout commence avec Pressia, une jeune fille ayant connu les Détonations dans son enfance. Personne ne sait pourquoi elles ont eu lieu, elles sont arrivées, c’est tout. Et comme tous les gens ayant survécu aux Détonations, Pressia ne s’en est pas tirée indemne. En effet, une partie de son corps a fusionné avec un objet duquel elle était proche au moment des explosions....



lire la suite sur le blog !
Lien : http://glowmoonlight.unblog...
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Pure, tome 1

Partridge et Lyda vivent dans le Dôme où règne le cruel et intransigeant Willux. Il soumet ses meilleurs éléments dont ses fils Sedge et Patridge à des entrainements et des programmations aux fins d’en faire les meilleurs. La vie y parait belle et simple, l’air y est pur, aucune difformité, mais un mal plus vicieux y fait rage : la manipulation génétique et informatique au détriment de l’âme et des sentiments humains. Rien n’y est laissé au hasard, tout doit être sous contrôle permanent. Les plus téméraires y subissent des programmations et reprogrammations jusqu’à ce qu’ils n’aient plus aucune volonté que celle de servir le dôme.



Pressia et Bradwell eux vivent à l’extérieur où, à la suite de multiples détonations, êtres et animaux ont fusionné avec tous les objets hétéroclites de la terre ; voitures, machines, poupées, plaques de tôle. La vie n’est que cendres, troc, marchandage, méfiance et fuite. Les animaux eux-mêmes sont devenus des ennemis redoutables, traquant sans cesse les plus valeureux qui osent sortir de leurs abris. A l’âge de 16 ans Pressia doit rejoindre l’ORS qui formera les plus forts et supprimera les plus faibles. Beaucoup se cachent, ils sont poursuivis, traqués et abattus s’ils refusent de se conformer aux règles.



Pressia voudrait entrer vivre sous le Dôme où elle imagine une vie magnifique et facile, loin des horreurs qu’elle vient de vivre. Partridge, lui rêverait d’en sortir, chacun souffrant à sa manière des souvenirs qui resurgissent de leur enfance.



Leurs destins vont se croiser et croiseront la route d’autres personnages monstrueux tel que El Capitan, fusionné avec son frère sur le dos, des femmes avec leurs nourrissons moribonds accrochés au corps.



J’ai un avis plus que partagé concernant cette dystopie. J’ai vraiment dû m’y accrocher pour en continuer la lecture. Les 150 premières pages, (sur 535), 16 épisodes, m’ont été particulièrement pénibles. L’impression qu’il ne se passait rien, une présentation des personnages bien trop longue à mon avis, des pages et des pages de descriptions toutes pour horribles les unes que les autres et dont je n’ai pas vraiment compris l’utilité.



Après cette première phase où j’ai vraiment lutté contre l’envie d’abandonner ma lecture, enfin les personnages se rencontrent, les liens se créent, et enfin il se passe quelque chose. Plein de choses. Et là la magie opère, je lis la suite d’une seule traite. On s’aperçoit que les personnages décrits précédemment prennent toute leur ampleur, ils ont de vrais caractères et pleins de détermination, se révélant des âmes sensibles malgré toute l’horreur de ce qu’ils ont vécu et qui n’a pas suffi à les abimer complètement.



Certes deux histoires d’amour vont naître, il y aura encore bien des souffrances, mais ils ne sont plus seuls, ils sont quatre, prêts à mourir les uns pour les autres, se soutenant de toute leurs forces, sachant maintenant qu’ils ont un ennemi commun. Il leur faudra certainement vivre encore des milliers d’horreurs, d’alliances et de traîtrises avant de rétablir une vie confortable pour tous, mais ils ont encore deux tomes pour nous entraîner avec eux et leurs alliés.



Lire un extrait de Pure : ICI



Pure est une trilogie, le tome 2 Fuse est prévu pour février 2013 aux US.
Lien : http://evenusia.canalblog.com/
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Pure, tome 1

Pure de Julianna Baggott est un roman post-apocalyptique qui ne laisse pas indifférent…



Pressia vit avec son grand-père dans les ruines d’un ancien salon de coiffure. Après les Détonations qui ont ravagé le monde, seuls quelques centaines d’humains ont survécu à la destruction. Ils en sont sortis mutilés, fusionnés avec des objets de leur quotidien, et parfois pire… De nombreuses créatures étranges peuplent ce monde dans lequel Pressia grandit. Elle va avoir 16 ans, l’âge auquel la milice viendra la chercher pour l’entraîner. Seuls les plus forts survivront… Les autres seront supprimés. Elle envisage de se cacher, tout en regardant le Dôme, ce lieu où certains se sont réfugiés avant les Détonations, et qui viendront les chercher un jour, comme ils l’ont promis dans un message envoyé juste après la destruction du monde…



En parallèle, Partridge vit dans le Dôme, qui n’est pas le paradis imaginé par Pressia. C’est un monde aseptisé, où on modifie les jeunes gens afin d’en faire des êtres parfaits. Tout est sous surveillance, rien n’échappe à ceux situés tout en haut de la hiérarchie du Dôme, dont fait partie le père de Partridge. Mais Partridge commence à se demander si sa mère ne serait pas vivante à l’extérieur du Dôme…



Ce livre est assez intriguant et inquiétant, comme le sont tous les livres de ce type. En arrivera-t-on là, à survivre dans un monde qu’on aura fini par détruire ?



Les destins de Pressia et Patridge, ainsi que ceux de tous les personnages qu’ils vont croiser, ne peuvent nous laisser indifférents. Le livre est rythmé, bien écrit, et nous tient en haleine jusqu’à la fin. De nombreuses révélations viennent achever ce premier tome, et nous laisse tout plein d’impatience quant à la suite à paraître…
Lien : http://breveslitteraires.wor..
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Pure, tome 1

Pure est le premier tome d'une dystopie qui sera éditée en trois volumes.



Nous voici plantés dans un futur post-apocalyptique où les Détonations, entendez par là bombes nucléaires futuristes, ont ravagé la Terre. Au-delà du nombre de morts, ce qui retient notre attention, ce sont les effets que ces attaques ont engendrées.



La totalité des survivants ont fusionné avec les objets ou personnes les plus proches d'elles lors des déflagrations. Ainsi, au fil des pages, nous croisons toutes sortes de curiosités, comme des hybrides, plusieurs humains emboités les uns dans les autres. Avoir un cadran de vélo en guise de bras, ou encore des morceaux de verre parcheminés sur tout leur corps fait partie de leur vie. Certains ont même fusionné avec le sol ou les arbres, ne laissant plus rien de visible de leur humanité.



Seuls les habitants du Dôme sont intacts. Les Purs, comme les appellent les survivants, ont eu la chance - le privilège ? - d'y trouver refuge et de ne pas subir les séquelles des Détonations.



La quasi totalité du roman se déroule hors du Dôme, et c'est dans ce décor dantesque, que vont évoluer une poignée de personnages issus des deux clans. Nous suivrons Pressia, jeune rescapée mutilée de seize ans qui veut échapper à l'ORS, sorte de milice, qui embarque tous les ados qui ont atteint cet âge. Bien qu'elle soit une survivante, elle vit avec la nostalgie d'un passé qu'elle a très peu connu et a l'espoir fou que le monde redevienne meilleur et sans souffrances. Elle est la plus émouvante de tous de par sa générosité et sa bonté.



Elle aidera Partridge, un Pur a survivre dehors. Et, c'est accompagnée d'autres compagnons, qu'elle croisera au fur et à mesure de l'histoire, qu'elle essaiera de déjouer les machiavéliques pièges qui se trouveront sur son chemin.



Julianna Baggott nous propose un futur pessimiste, angoissant, couvert de cendres, où la violence et la souffrance sont omniprésentes. La présentation de cet univers est si crédible qu'il en devient dérangeant en cours de lecture. Les enjeux politiques et économiques sont malheureusement toujours les mêmes quelque soient les époques, et ici, ils sont encore plus terribles au vu des atrocités commises.



Comme tout premier tome, beaucoup de passages sont consacrés aux descriptions. Pour nous mettre face à toutes les fusions entre la chair et le monde environnant, l'auteur s'étend parfois trop longuement. Cela a pour effet de couper la dynamique du récit. Heureusement, le suspense et le découpage des chapitres par personnage arrive à tenir le lecteur en haleine.



Au final, Pure est une dystopie prenante qui plaira aux amoureux du genre mais dont certains aspects si pessimistes et si monstrueux pourraient en décevoir d'autres.



Personnellement, je n'ai pas aimé tout ce défaitisme, cette noirceur, mais je pense que beaucoup adoreront le livre.
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Miss Amérique ne pleure jamais

Je pensais lire de la check litt, grosse erreur !!

L'auteur nous dépeins la vie américaine par son coté le moins glamour.

Alternant les narrateurs (une mère et son fils) l'auteur nous déroule la vie tragique d'une famille américaine entre inceste, concours de miss américa, premier amour, vieillesse et pistolet.
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Pure, tome 2 : Fusion

Après leurs aventures : la bataille contre les hommes du dome, la perte de leur parent pour Pressia et Partridge, nos héros sont séparés. Pressia et Bradwell tente de percer le secret des boites, Partridge, Lyda sont cachés par les mères tandis que El Capitan observe les soldats du dome. Mais le dome envoie des enfants capturés soignés purifiés mais avec des sequelles et un message : renvoyer Partridge dans le dome et des insectes qui s'accrochent aux personnes avant d'exploser.

Devant le chantage, Partridge décide de retourner dans le Dôme tandis que Pressia et Bradwell et El Capitan partent pour l'antidote aux fusions.



J'ai beaucoup aimé le premier tome et j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce second tome. J'ai trouvé que ça peinait à démarrer, peut-être parce que qu'on passe d'un personnage à l'autre et que à chaque fois, on fait le point sur la situation du personnage ce qui est évidemment indispensable. C'est un peu long.

J'ai aussi été un peu gênée par l'insistance sur les conséquences des fusions. Ca m'a mis mal à l'aise. C'était déjà le cas dans le premier tome sauf que dans le second, il me semble que ce n'était pas utile de tant insister sur le sujet.

J'ai failli arrêter le roman et me demandant bien ce qui m'avait plu dans le premier tome.

Mais les choses décollent. Les héros sont de nouveaux soumis à des choix. Ils sortent de leur sommeil et se replongent dans l'aventure. Le roman répond en partie (mais pas assez à mon gout) à la question de ce qu'il se passe dans le reste du monde.

Les choses se compliquent encore, il y a des révélations, des événements auxquels je ne m'attendais absolument pas. Si bien que le roman finit, je me suis précipitée sur le troisième tome.
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Pure, tome 2 : Fusion

Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas réussi à retrouver avec enthousiasme l'univers que j'ai tant aimé dans le premier tome. Peut-être est-ce parce que celui-ci est davantage dans l'action, mais d'une manière qui me laisse croire que c'est plus pour captiver le lecteur adolescent habitué aux pétarades des films d'actions que pour réellement servir le récit? Peut-être est-ce à cause de la surabondance de personnages et la multiplication des narrateurs? On se perd un peu à savoir le point de vue duquel nous allons adopter. De plus, les personnages n'ont pas tous le même intérêt ni la même profondeur, contrairement aux personnages peaufinés, tenaillés par des préoccupations sombres et lourdes, du tome 1.

Peut-être est-ce par que le rythme est plus rapide (on change d'endroit, on change de stratégies, on change d'idée, on change d'objectif) et que c'est malheureusement au détriment des réflexions et de l'approfondissement des personnages et des relations (contrairement à ce qu'on retrouvait dans Pure)?

Le roman n'est pas mauvais, mais il commence à ressembler à toutes les dystopies populaires, mettant de côté tout ce qui faisait l'originalité et la particularité de ce récit.



Je ne lirai pas le troisième tome, j'aime mieux rester avec l'impression intéressante que m'a laissé le premier roman et oublier celui-ci (ce qui ne sera pas difficile, ça ressemble à tant d'autres).
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Pure, tome 1

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Pure, tome 1

Dans le genre dystopie post-apocalyptique, cette série sort du lot et arrive à surprendre dans ce genre très développé en ces temps-ci.



En effet, c'est sombre, violent et réaliste tout en étant fantastique, quasiment onirique (cauchemardesque) : les survivants des Détonations ont tous fusionné avec un objet, un animal, un autre être humain, voire avec de la terre, du verre, du métal.

le résultat est parfois hideux, parfois poétique, comme Bradwell et ses oiseux dans le dos.

La protagoniste principal n'en est pas exempte et c'est ce qui la caractérise : elle n'est pas forte, solide, vierge de tout au début du roman. Elle a déjà souffert et est déjà marquée dans sa chair avant même les tribulations qui vont nous être contées.

Sa déformation ou mutation fait partie d'elle et raconte une histoire.

Chacun des personnages qui arrive, El Capitan ou la Bonne Mère par exemple, porte, de même, leur histoire en eux. En outre, les personnages ne sont pas bi-mensionnels, bons ou mauvais; ils sont tous ambivalents et cela les rend d'autant plus crédibles.

Seul Partridge et Lydia, les Purs, nous sont plus proches, non marqués par les explosions nucléaires.

Pourtant, ce sont eux que j'ai trouvés moins attachants, moins intéressants.



Quant à l'intrigue, elle est également plus complexe que la plupart des intrigues dystopiques, les vérités se dévoilant au fur et à mesure des chapitres, de plus en plus cyniques et cruelles.

La narration se divise entre différents personnages, essentiellement, Partridge et Pressia. Chaque chapitre donne la parole à un personnage différent et nous permet de suivre les divers aspects de l'intrigue. Il y a une bonne dose de suspense et certaines scènes sont très fortes, très cinématographiques, alors que parfois l'histoire se rapproche du conte de fées.



Cependant, je dois avouer que malgré tous ces éléments positifs, je n'ai pas "accroché" à ce début de série.

le courant n'est pas passé et j'en suis la première surprise car le roman contient tous les ingrédients que j'aime.

A tel point que je me suis demandé si j'allais lire la suite.

Comme quoi l'alchimie entre livre et lecteur ne s'explique pas toujours.



A partir de 15-16 ans

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Pure, tome 3 : Cendres

Mon seul regret est d'avoir lu beaucoup trop vite cette saga. Je l'ai bouclée en lisant un tome par jour. Et pourtant, c'est le genre d'histoire que l'on apprécie sur la longueur, lorsqu'elle nous permet de faire le point sur nos ressentis d'après-lecture et d'y méditer.

Chaque tome est toujours plus sombre que le précédent, toujours plus empreint d'un réalisme poignant. Et pour cette raison, le fait d'avoir enchaîné mes lectures ne m'a pas permis d'en apprécier la beauté. C'est comme manger trois succulents plats les uns à la suite des autres, et ne plus avoir de place dans l'estomac pour accepter le dernier...

Je reste néanmoins consciente que ce dernier tome était plutôt réussi. Julianna Bargott maîtrise encore parfaitement sa plume pour nous faire éprouver de puissantes émotions, en même temps que ses personnages. Mais je dois admettre que dans Cendres, l'auteure concentre plus son récit sur l'intérieur du Dôme, où l'on suit Partridge et Lyda, plutôt que sur l'extérieur, où se débattent encore Pressia, Bradwell, El Capitan ainsi qu'Helmud (et oui, lui aussi est une personne à part entière, comme c'est incroyable d'avoir changé cette vision de lui !). Pressia étant mon héroïne number one et, détestant Lyda, la lecture m'a été assez désagréable quelques fois. Lyda est, certes, une jeune fille très forte qui a su acquérir son indépendance mais je reste convaincue que ce personnage n'apportait rien de spécial à la saga, si ce n'est pour embrouiller les pensées de Partridge et, éventuellement, apporter sa présence dans le final.

Il est quand même clair, ici, que l'auteure nous livre une fin inattendue, quoiqu'on la sentait venir dans les derniers chapitres. Pas non plus le genre de final marquant mais il a le mérite de clôturer à merveille cette trilogie, en nous laissant sur divers sentiments. Espoir, désespoir, nostalgie, incompréhension, colère. Ces mêmes sentiments qui nous avaient accompagnés dès les premiers chapitres de Pure. On a un peu l'impression de revenir au point de départ, après que nos chers personnages aient traversé toutes ces épreuves et soient changés pour le reste de leur vie. Et c'est ce que je trouve incroyable : tout ce récit pour une morale multiple qui n'oublie pas de nous rappeler que l'être humain est bon, mauvais, fragile, robuste, éphémère, redevenant cendres.
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Pure, tome 3 : Cendres

Un dernier tome qui clôture une saga dystopique à découvrir absolument: aboutie, maîtrisée, sombre et parfaitement écrite, ce serait vraiment dommage de passer à côté! Elle change complètement de tout ce que j'ai pu lire en littérature YA - en fait, c'est plus de la littérature adulte pour moi.



On retrouve les personnages là où on les avait laissés: Pressia, Bradwell et El Capitan à Newgrange, Partridge et Lyda dans le Dôme. Partridge est désormais à la tête du Dôme, et prévoit de révolutionner les choses. Pourtant, tout le long du livre, il va se faire manipuler par les hommes qui faisaient partie de l'équipe dirigeante avec son père, et malgré des intentions louables, il ne parvient pas à mettre en place les changements qu'il espérait. Je ne sais pas si je devais être déçue par lui ou non: il reste très jeune et tente visiblement de faire ce qu'il peut. Peut-on réellement le blâmer lui? Il a bien sûr sa part de responsabilité, mais le contexte étant ce qu'il est, il est loin d'être le seul coupable, même s'il aurait pu arranger les choses. J'ai lu sur Goodreads que pour lui, "l'enfer est pavé de bonnes intentions", c'est tout à fait ça. Il est clair en tout cas que l'évolution de son personnage n'est pas réjouissante et ne correspond pas à ce qu'on pouvait attendre de lui; on espère tout au long du livre qu'il va se réveiller. De son côté, Lyda reste fidèle à ce qu'elle était devenue dans le tome 2, une jeune fille élevée dans l'opulence à qui on a ouvert les yeux et désormais révoltée par le système. J'ai beaucoup apprécié sa force de caractère.



A l'extérieur du Dôme, les relations entre Bradwell, Pressia et El Capitant s'étaient précisées à la fin du tome 2, mais Pressia ayant trahi la volonté de Bradwell en le sauvant contre son gré à la fin de Fusion, ils ne se parlent pratiquement pas de tout le tome 3. Bradwell m'a agacée, je l'ai trouvé trop buté, limite immature. Pressia est (comme dans toute la saga) admirable, c'est une héroïne très forte, son personnage est vraiment bien défini.



L'intrigue de ce tome tourne autour de deux éléments: Partridge va-t-il réussir à renverser la situation créée par son père au sein du Dôme? Pressia, El Capitan et Bradwell vont-ils le détruire?. La fin de l'histoire est particulière: sombre (comme c'est rarement le cas, le changement fait du bien) mais pleine d'espoir en même temps, tout en étant très ouverte. C'est à double tranchant: le lecteur est libre de l'interpréter comme il l'entend, mais on aurait aimé avoir un peu plus d'éléments quand même (je suis, pour ma part, remplie d'espoir pour El Capitan ^^). Ce qui m'embête un peu, c'est qu'avec cette fin ouverte, certaines questions restent sans réponse. Mais cela reste malgré tout une saga d'une force rare, une des meilleures (la meilleure, en fait) dystopie que j'ai pu lire, vraiment à lire pour les amateurs du genre (ou de post-apo)!
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Pure, tome 1

Il était une fois le Dôme. Bienheureux ses habitants. Ce sont des Purs, leur corps est intact, ils mangent à leur faim des aliments entiers et ils ont la possibilité de devenir des surhommes grâce au codage génétique. Malheureux ceux qui sont en dehors. Leur air est chargé de cendres, leur corps meurtri par les Détonations. Ils doivent se cacher pour survivre. Dans ce monde pas si éloigné de nous que cela, c’est une milice qui fait sa loi et instaure la terreur en emmenant les adolescents le jour de leurs seize ans pour servir de chair à canon. Pressia aura seize ans dans une semaine, elle devra donc se cacher, fuir et tenter de survivre.



Encore une dystopie jeunesse me direz-vous… Encore un monde post-apocalyptique, des adolescents de seize ans et une lutte sans merci pour la survie. Oui, certes, mais purée qu’est-ce que c’est bien !



Le roman est un peu difficile d’abord : le monde créé par l’auteur est assez complexe, il faut entrer dedans, comprendre les fusions des corps avec les objets... Sans compter que la société que l’auteur crée est très violente, une milice sanguinaire terrorise la population à l’extérieur du dôme. Elle organise des Fêtes de la Mort pendant lesquelles des équipes s’affrontent dans un match où le nombre de point dépend de la hauteur de la pile de cadavres rassemblés.



Pour autant, le tout est très bien écrit. Le ton porte une touche d’ironie qui vient aiguiser notre curiosité de lecteur : l’histoire se passe dans un futur assez proche et les références au monde d’aujourd’hui sont piquantes et intelligentes.

"Je ne sais pas. Elle croyait en Dieu mais disait qu'elle rejetait le christianisme approuvé par le régime justement parce qu'elle était chrétienne. Le gouvernement avait confisqué le pays et Dieu."



Les personnages sont bien loin des ados un peu écervelés à tendance mouton que l’on trouve régulièrement dans ce style de romans : ils utilisent leur cerveau, questionnent le régime en place, trouvent des réponses et agissent en conséquence. Tout en gardant une part de candeur et de naïveté face aux épreuves qu’ils ont à affronter.



Un reproche peut-être : avec la description du monde et l’alternance des narrateurs, le rythme du roman est un peu long au départ et ce premier tome n’est pas un tome plein d’action et de rebondissements. Cela ne m’empêchera pas de lire la suite avec plaisir.
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Pure, tome 1

Ce roman est classé en dystopie jeunesse mais j’ai trouvé l’environnement très dur et très sombre pour un livre jeunesse. En effet, les mutations subies sont assez pénibles et Pressia a une mutation relativement « soft ». Même son grand-père qui a un ventilateur dans la gorge est plutôt bien loti. Imaginez les mutations de personnes qui se trouvaient à proximité d’êtres vivants… J’ai néanmoins bien aime découvrir les fusions des personnages dans le sens où j’étais horrifiée et fascinée par ces fusions contre nature engendrées par la Détonation. Mais comme le répète souvent Pressia dans le livre, on peut trouver de la beauté même dans l’horreur…

En contraste de ce monde assez horrible, j’ai trouvé que la plupart des personnages avaient un très bon fond – il faut tout de même que ça reste un roman jeunesse – et du coup on s’attache très vite à eux ! Pressia est vraiment un personnage intéressant, le genre d’héroïne comme je les aime qui ne se laisse pas faire et ne perds pas ses principes sous la pression. Elle est débrouillarde et s’en sort plutôt bien. Elle ne s’apitoie pas sur son sort. C’est de loin le personnage que j’ai préféré dans le roman.

L’histoire alterne à chaque chapitre des points de vue différents. On a donc entre autres celui de Pressia, mais aussi celui de Partridge. Il nous permet d’avoir une vision de la vie dans le Dôme qui est très règlementée. Je ne veux pas vous en dire trop, mais ce n’est pas autant le paradis que ce que l’on pourrait imaginer en étant à l’extérieur du Dôme.

Vous l’aurez compris, j’ai vraiment beaucoup aime ce roman, j’ai trouvé ce premier tome très réussi. Donc j’ai envie de dire, encore une dystopie jeunesse mais dans celle-là est vraiment bien construite. Je n’ai pas éprouvée trop de manques dans l’histoire comme dans certaines autres premiers tomes où j’attendais les autres livres avec impatience pour avoir beaucoup d’autres réponses à mes questions et surtout pour avoir plus de développement sur l’environnement. Le livre m’a semblé assez complet et j’ai vraiment été satisfaite de ma lecture et des éléments apportés.

Je le recommande vivement si jamais vous aimez les dystopies et que vous aimez les héroïnes attachantes – et accessoirement si vous en avez marre des triangles amoureux, pas de risques ici !
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