Citations de Julie-Anne Bastard (83)
Mon joli bébé, tu feras bientôt partie de cette aventure et tu seras initié aux joies indispensables de la survie dans ce monde moderne: le sucre pour les papilles et les écrits pour les pupilles.
Le vouvoiement s'est à nouveau immiscé entre nous. Comme une barrière invisible. Comme un retour en arrière. Mon coeur se serre. il veut prendreses distances avec moi, tirer un trait sur ce qui s'est passé. Faire comme si de rien n'était...
Dire les choses, c'est aussi reconnaître qu'elles sont vraies. Et la vérité fait mal.
Le seul voyage qu'on regrette est celui qu'on n'ose pas.
- Je cultive des sapins.
Ah bah oui, que je suis bête ! Nous sommes dans un téléfilm de Noël. Le mec, c'est logique, il a un métier de saison. Vendeur de pains d'épices, de guirlandes ou de jouets. S'il était huissier ou éboueur, cela ferait clairement moins rêver la ménagère de cinquante ans.
Hygge Love de Liv Stone :
"On va profiter de la présence l'un de l'autre et d'un hygge love qui fait son chemin tout doucement entre nous."
Not a game de Vanessa Furchert :
"Comme disait l'autre naze, cette graine représente un morceau de moi.... Il n'y avait rien au départ, mais la plante a fini par éclore."
Retour à Pittenweem de Ludivine Delaune :
"Nous sommes ici et maintenant, ensemble, tremblant de passion, brûlant de désir, à se toucher avec ardeur. L'espace-temps n'existe plus. Plus rien n'a autant de valeur que les battements de nos cœurs qui pulsent à l'unisson."
Porte-bonheur et tablettes de chocolat de Julie-Anne Bastard :
"Ce bonbon, je l'ai voulu comme un coup de foudre. Intense, violent, puissant. Et en même temps avec une saveur qui s'installe en bouche après avoir explosé, car l'amour vrai dure toute une vie et c'est aussi cela qu'on célèbre le jour de la Saint-Valentin."
Comme je n’ai toujours pas la silhouette de Jennifer Lopez et que je n’ai pas dépassé un troisième rang de mailles, il est facile de deviner laquelle de ces trois activités est ma distraction favorite. Depuis quelques mois, mon vieux canapé rouge Backabro d’Ikea est même devenu mon meilleur ami. C’est avec lui que je passe le plus clair de mon temps libre. Il a le mérite d’être à la fois fidèle et présent, qualités dont mon dernier petit ami était foncièrement dépourvu.
Il n'y a pas de hasard. [...] Il n'y a que des rencontres.
A sa fille, il n'offre qu'un visage aimant, souriant. Je devine qu'il lui tait sa douleur, et ses doutes. En cet instant, son armure se fend, et je me retiens d'aller le prendre dans mes bras pour le consoler. La peur qu'il me rejette violemment m'empêche de me lever.
Je parie que votre héros est aussi un type parfait, s'agace t-il. Drôle, gentil, toujours de bonne humeur, pas un mot plus haut que l'autre. Un gentleman auprès de la gente féminine, un père en or, présent pour ses gosses. Je suis loin de correspondre au rôle.
Je suis dans un p... de téléfilm de Noël, incapable de lâcher la flopée de jurons qui m'aurait pourtant soulagée. Les voix d'Amy et d'Aidan se mêlent et semblent soudain lointaines. J'ai basculé de l'autre côté de l'écran. Oh, nom d'un père Noël.
_ Un gentleman ne se rince pas l’oeil de la sorte !
_ Quand vas-tu comprendre que je ne suis qu’un connard ?
_ Quand tu réaliseras que je n’attends pas autre chose de ta part.
« Quatre mots, quatre petits mots. Et c’est le bordel. Quatre mots de rien du tout. Quatre mots séparant la vérité du mensonge. « J’ai un mec. » Je suis dans la merde. »
Trop différents, trop incompatibles. Lorsque la nuit et le jour se rencontrent, cela n’est pas fait pour durer.
Parce que ça fait mal, parce que c’est foireux. Parce que confier son cœur à une autre personne, c’est prendre le risque inutile qu’elle le piétine.
Nous deux, c’était un instant suspendu, une folie passagère et après chacun a repris sa vie.
Antoine sent la lâcheté et la médiocrité. Je ne le reconnais plus. Qui est cet homme qui se tient là, debout devant moi, sans ciller, les mains fichées sur les hanches ? Cet homme qui me toise comme si j'étais une moins que rien ?