AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Julie Buxbaum (104)


Un des pires aspects du décès d'un proche, c'est de repenser à toutes ces fois où on n'a pas posé les bonnes questions, présumant bêtement qu'on avait tout le temps du monde.
Commenter  J’apprécie          10
Ma mère laissait des recueils de poésie éparpillés partout dans la maison, comme les indices alambiqués d'une chasse au trésor menant à je ne sais quoi.
Commenter  J’apprécie          10
Elle ressemble beaucoup aux mères de chez moi : pas de coiffure absurde, optimisation de chaque geste par souci d'efficacité, pas de nécessité à séduire à tout bout de champ. Elle ressemble à une vraie mère, en fait, pas à une actrice sur le retour.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai l'impression d'être une adolescente comme les autres, en route pour une fête comme les autres, un samedi soir comme les autres. Il se pourrait , au moins pour un temps, que j'ai posé mon sac à chagrin, dans un coin et sois partie sans lui.
Commenter  J’apprécie          10
se sentir chez soi n’implique peut-être pas forcément un lieu.
Commenter  J’apprécie          10
Un des pires aspects du décès d un proche, c’est de repenser à toutes ces fois où on n’a pas posé les bonnes questions, présumant bêtement qu’on avait tout le temps du monde
Commenter  J’apprécie          10
La journée idéale n’incluait pas forcément un voyage de rêve aux Caraïbes, un saut en chute libre ou une virée à moto collée au dos d’un pilote tout de cuir vêtu, quoique tout ça et plus encore était évidemment sur la liste de Scarlett.
Pour ma part, j’ai toujours aimé les choses simples.
Commenter  J’apprécie          10
Mes yeux s’embuent, mais je résiste. Je ne sais pas trop pourquoi cette scène me donne envie de pleurer. Brusquement, j’ai l’impression que tout est fichu à jamais, comme il arrive de le penser parfois quand on est seul au beau milieu de la nuit. Ou quand on regarde son père réconforter sa nouvelle femme. Et quand on souffre aussi, mais que personne n’est là pour nous réconforter.
Commenter  J’apprécie          10
Vivre des choses plutôt que les posséder, disait-elle souvent, avant d’évoquer une étude sociologique qu’elle avait lue qui prouvait par A plus B que l’argent ne fait pas le bonheur. J’aimerais pouvoir affirmer que j’ai toujours été d’accord avec elle – je me souviens d’une dispute à propos d’une robe à deux cents dollars pour mon bal de fin d’année en troisième –, mais aujourd’hui je suis fière de l’éducation que j’ai reçue, quitte à être encore plus en te
Commenter  J’apprécie          10
Un des pires aspects du décès d’un proche, c’est de repenser à toutes ces fois où on n’a pas posé les bonnes questions, présumant bêtement qu’on avait tout le temps du monde.
Commenter  J’apprécie          10
Malheureusement, j’ai beau me dépêcher à la sortie du cours d’algèbre, les deux gros fauteuils moelleux sont systématiquement occupés. L’un, par le garçon bizarre qui porte tous les jours le même tee-shirt rétro Batman sur un jean moulant noir, et qui lit des pavés encore plus gros que ceux que j’ai tendance à aimer. (D’ailleurs, est-ce qu’il lit vraiment ? Ou ces livres lui servent-ils d’accessoires ? Sans rire, qui lit Sartre pour le plaisir ?) L’autre est accaparé par un va-et-vient de filles aux gloussements bruyants qui tentent de draguer le Batman – Ethan de son vrai nom, ce que je sais simplement car nous avons un professeur principal et un cours d’anglais en commun.
Commenter  J’apprécie          10
En toute sincérité. La vie a asséné ses coups, je me suis fait laminer et j’en ai pris plein les gencives, pour varier les métaphores. Ou pas. Par moments, j’ai juste eu l’impression de m’être fait laminer les gencives, littéralement. Seule fierté que j’en ai tirée : personne ne m’a vue pleurer. Ensuite, parce que mon père a épousé cette richarde qui sent les amandes raffinées, je suis devenue la petite nouvelle du lycée dans cette étrange région appelée la Vallée, qui se situe dans la banlieue proche de Los Angeles et où le jus de fruits coûte douze dollars…
Je n’ai jamais été aussi paumée, perplexe, seule. Non, je ne repenserai jamais avec tendresse à l’époque du lycée. Un jour, ma mère m’a dit que les gens se divisaient en deux catégories : ceux qui ont adoré leurs années lycée et ceux qui passent la décennie suivante à s’en remettre. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts, disait-elle.
Pourtant quelque chose l’a tuée, elle ; j’ai survécu et je ne suis pas plus forte qu’avant.
Commenter  J’apprécie          10
Quoi de plus romantique que l’histoire d’une fille qui découvre que depuis le début le grand amour l’attend à deux pas de chez elle ? Certes, ledit voisin s’est révélé être un zombi à la salive éruptive, mais peu importe. On apprend à tout âge.
Commenter  J’apprécie          10
A : Personne-en-Particulier (personneenpart@gmail.com)

De : Jessie A. Holmes (jesspiegle567@gmail.com)

Objet : Vaste canular ?

Mais d’où tu sors, Pep ? C’est un bizutage, façon comédie romantique lourdingue ? Tu vas m’embobiner pour que je te confie mes pensées/peurs les plus intimes, et ensuite, BAM, quand je m’y attends le moins, tu les publieras sur Tumblr et je serai la risée du lycée ? Si oui, tu ne sais pas à quelle fille tu as affaire. Je suis ceinture noire de karaté. Je peux me débrouiller comme une grande.

Et si ce n’est pas une blague, merci de ton offre, mais non merci. Plus tard, je veux devenir reporter. Autant que je m’habitue dès maintenant aux zones de conflits. Et de toute façon, je viens de Chicago. Je crois que je saurai gérer la Vallée.

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

A : Jessie A. Holmes (jesspiegle567@gmail.com)

De : Personne-en-Particulier (personneenpart@gmail.com)

Objet : pas de canular, ni vaste ni autre

promis, c’est pas un bizutage. d’ailleurs, je crois que je n’ai jamais vu de comédie romantique. scandaleux, je sais. j’espère que ça ne trahit pas une grosse faiblesse de caractère de ma part. sinon tu es au courant que journaliste est un métier en voie de disparition ? tu devrais peut-être viser blogueur de guerre.
Commenter  J’apprécie          10
A présent, je trouve étrange de ne pas avoir senti ce moment arriver, de n'avoir commencé que la veille mon entraînement mental. D'habitude, je suis bonne pour les fins - c'est même un objet de fierté chez moi - et, à mon avis, quiconque prétend que la rupture lui est tombée dessus comme ça est un hypocrite. Rien ne vous tombe dessus comme ça, sauf, peut être, les coups du sort. Ou le cancer. Et même à ces choses-là, on devrait se préparer.
Commenter  J’apprécie          10
La journée idéale, c'est pour les gens aux rêves modestes et réalisables. A moins qu'elle existe pour chacun d'entre nous, mais rétroactivement : elle devient idéale après coup, car elle contient quelque chose de perdu à jamais.
Commenter  J’apprécie          00
Mais parfois un baiser n'est pas un baiser n'est pas un baiser. Parfois, c'est de la poésie.
Commenter  J’apprécie          00
Quand on a un enfant, c'est comme si notre cœur se promenait en permanence en dehors de notre corps. On ne s'y habitue jamais.
Commenter  J’apprécie          00
Toutes les questions que j’aurais posées à ma mère, je les ai posées à Internet. -p51
Commenter  J’apprécie          00
Trois mille personnes sont mortes ce jour-là, déclare Vic. Trois mille. Cette photo est censée provoquer et inciter au souvenir. Cela me surprendra toujours de constater à quelle vitesse le monde oublie et reprend son cours normal.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Julie Buxbaum (761)Voir plus

Quiz Voir plus

Cendrillon (pièce de théâtre de Joël Pommerat)

Dans quel type de maison habitent la belle-mère de Sandra et ses deux filles ?

Une maison en acier
Une maison en bois
Une maison en paille
Une maison en verre

12 questions
103 lecteurs ont répondu
Thème : Cendrillon de Joël PommeratCréer un quiz sur cet auteur

{* *}