Un roman touchant dans sa simplicité et son humanité qui, je dois l'avouer, m'a tiré quelques larmes. le personnage d'Emily traversé une série de deuils (véritables ou metaphoriques) qui la conduisent à se pencher sur son passé, ses relations avec les autres et à s'ouvrir et accepter les épreuves et les joies que nous apporte la vie. Si le thème n'est pas d'une grande originalité, il est traité avec beaucoup de délicatesse et d'empathie. Tous les personnages sont attachants, bien qu'un peu cliché. Je me suis laissée porter par cette belle histoire qui peut trouver écho en chacun de nous.
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La lecture est assez paisible, le cadre New New-yorkais pas mal, le personnage du papi est attachant et certains sujets, comme le harcèlement au travail, la maladie et la mort sont fort intéressants, malheureusement tout ceci est mal amenés, cela reste brouillon, dans le flou, ces sujets sont seulement évoqués, survolés, donc cela ne m'a pas touché. Sans vouloir entrer dans un jugement trop sévère, on est vite rattraper par une lourdeur qui est lié à la crédulité et à la bêtise du personne principal Emily. le livre traite de la remise en question, selon moi, de manière encore une fois trop primaire, exemple, l'auteur survole littéralement les étapes d'une dépression, on ne sent pas de réel évolution du personnage, il me manque la force des mots.
Lorsqu'elle parle de la mort de sa mère, qu'elle révèle ce manque atroce qui la ronge depuis des années, je m'attendais à la description de sentiments puissants comme de la colère...
Je suis déçue, l'auteur ne m'a pas entrainé donc j'ai mis du temps à finir. Pour moi, c'est un livre qui se lit mais sur lequel il ne faut rien attendre sur un plan émotionnel.
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Emily est une brillante avocate et fiancée à Andrew, tout pour la vie rêvée sauf qu'elle n'est plus sûre de rien. Elle rompt avec Andrew et va essayer de comprendre ce qu'elle veut, qui elle est...
Je m'attendais à quelque chose de plus léger, de plus drôle. Je ne me suis pas du tout attachée à Emily, elle est trop passive. Il faut attendre la moitié du roman avant qu'elle fasse quelque chose.
C'est un roman introspectif, ce n'est pas du tout ce que je recherche. le résumé est conforme au roman mais je m'en étais fait une fausse idée.
Ni romance, ni comédie, ni feelgood, je me suis ennuyée. Il y a quelques idées intéressantes, mais rien n'est suffisamment développé à mon goût.
En bref, ce roman n'est pas fait pour moi.
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Il s'agit d'une femme qui remet beaucoup de sa vie en question, qui envoie tout balader, qui se cherche.
Cool, plusieurs sujets abordés (souffrances liés aux non dits, mort, but de sa déstiné) mais pas assez creusés selon moi, le resultat est un peu trop facile pour moi (récupère son mec après avoir insisté pour lui écrire, de la motivation, un travail, parles avec son père alors qu'il avait un problème de communication (et elle aussi) enorme) je trouve ca trop facile, trop fin rêvée, trop happy end alors que je ne pense pas que dans la vie tout puisse se régler aussi rapidement, ce serait trop beau...
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La nuit dernière, j'ai rêvé que je découpais Andrew en une multitude de petits morceaux, comme un chef dans un restaurant japonais, et que je les mangeais, l'un après l'autre. Il avait goût de poulet. Après, je me sentais repue, mais un peu déçue. C'était de steak dont j'avais envie.
J'ai l'intention d'oublier ce rêve. Je ne vais plus penser à la texture granuleuse d'Andrew façon moo shu. L'envie dévorante de l'avaler d'un coup. Ce rêve va s'effacer totalement, ne laisser ni échos persistants, ni assommante impression de déjà-vu, et pourtant il n'est pas impossible qu'il soit à l'origine de tout, qu'il m'ait inexorablement conduite à cet instant.
Car je sais déjà que, contrairement au rêve, l'impasse à venir, elle, va rester. Je vis un souvenir que je ne peux éviter.
Aujourd'hui, je romps avec Andrew dans un restaurant avec crayons de couleur sur les tables et cosses de cacahuètes sur le sol. Une gamine éméchée, en plein enterrement de vie de jeune fille, vêtue presque uniquement d'un chapeau de cow-boy et de pompons, s'efforce de mettre en place une ligne de danse country. Je m'en aperçois maintenant, j'aurais dû attendre une meilleure toile de fond. Là, on dirait que, pour moi, notre relation se résume à deux bières et quelques manchons de poulet à la texane, certes substantiels, mais très épicés. Ce n'était pas l'effet voulu.
J'avais imaginé un désengagement franc et civilisé, peut-être même un tout petit peu romantique. Dans ma tête, la rupture virtuelle se déroulait comme une pantomime : aucune explication, juste des sourires attristés, un baiser d'au revoir sur la joue, un geste d'adieu lancé par-dessus l'épaule. La morsure de la nostalgie et l'euphorie du soulagement, un mélange inflammable peut-être, mais que nous saurions comprendre et apprécier l'un et l'autre.
Au lieu de cela, voilà qu'Andrew me regarde bizarrement, comme une étrangère qu'il viendrait de rencontrer et dont il n'arriverait pas à situer l'accent. Je refuse de croiser son regard. Je réprime une folle envie de me ruer dehors dans les remous de la Troisième Avenue, de me noyer dans le déluge humain qui se déverse des bars pour se répandre sur les trottoirs. Ce serait sûrement mieux que de sentir le désarroi d'Andrew suinter de sa peau comme une mauvaise odeur. Je bloque mes jambes autour de mon tabouret de bar et fixe le globule de sauce barbecue qui lui colle à la lèvre supérieure. Voilà qui apaise ma culpabilité. Comment prendre au sérieux un homme qui se balade avec le menu sur la figure ? Il faut dire, pour être juste, qu'Andrew ne se balade nulle part. Il est juché sur son tabouret, abasourdi.
A présent, je trouve étrange de ne pas avoir senti ce moment arriver, de n'avoir commencé que la veille mon entraînement mental. D'habitude, je suis bonne pour les fins - c'est même un objet de fierté chez moi - et, à mon avis, quiconque prétend que la rupture lui est tombée dessus comme ça est un hypocrite. Rien ne vous tombe dessus comme ça, sauf, peut être, les coups du sort. Ou le cancer. Et même à ces choses-là, on devrait se préparer.
J'ai beau être convaincue que les histoires drôles dont feu de tout bois, je m'aperçois maintenant qu'il n'y aura aucun potin à raconter demain. En tout cas, rien de rigolo. J'ai tout fait pour.
La première fois qu'Andrew a ri dans son sommeil, j'aurais dû le réveiller et le quitter sur le champs. Personne ne mérite d'être heureux à ce point.
Je veux que tu saches que ca va aller pour moi. Oui, tout ira bien. D'accord ? D'accord. Ca ira parce qu'il le faut. Maintenant ça suffit. Je vais me battre pour moi.